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ON Magazine - Guide HiFi 2016

32 produits à l'essai : platines vinyles amplis stéréo, cellules phono, enceintes acoustiques, minichaînes...

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46 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> Hi-Fi <strong>2016</strong><br />

AUDIOMAT<br />

4400 €<br />

Aria<br />

Conçu en 2007 pour remplacer le modèle Opéra, cet intégré stéréo à tubes n’est pas une<br />

nouveauté, mais s’inscrit dans une longue tradition de modèle à tubes et en classe A, de<br />

haute qualité, qui sur certains aspects peut en remontrer à bien des productions modernes.<br />

Donc, ne vous fiez pas à la faible puissance annoncée (2 x 30 watts), cet ampli est capable<br />

de faire chanter bien des enceintes acoustiques, même difficiles.<br />

Depuis sa création en 1987, la marque française<br />

Audiomat dirigée par deux frères : Norbert et Denis<br />

Clarisse n’a eu de cesse de produire des appareils à<br />

la fois très musicaux et en même temps d’une belle<br />

facture. Les deux frères affirment au fil du temps<br />

une culture d’entreprise basée sur l’excellence,<br />

mais toujours teintée d’une certaine simplicité qui<br />

fait plaisir à voir : un travail d’artisan consciencieux<br />

et perfectionniste. Les principes des schémas de<br />

base de ses amplis à tubes sont restés à l’identique<br />

depuis premier intégré à tubes Prélude sorti cette<br />

même année.<br />

Comme un air d’Opéra<br />

C’est donc sans surprise que le modèle Aria testé<br />

aujourd’hui est le digne remplaçant de l’Opéra dont<br />

il reprend l’essentiel, sauf sur le plan esthétique.<br />

Audiomat a décidé de changer la face avant en<br />

métal, pour de l’altuglas. Personnellement, je trouve<br />

l’idée plutôt sympa, voir briller des tubes derrière<br />

cette face avant légèrement translucide est assez<br />

agréable.<br />

Le reste du châssis quant à lui ne change pas. Un<br />

capot ultra rigide en tôle épaisse se fixe avec pas<br />

moins de 18 vis BTR sur le châssis bas, une pièce<br />

faite dans le même métal. L’ensemble de 26 kg<br />

repose sur trois pointes de découplage en laiton<br />

nickelé et chromé,<br />

La face arrière comporte une prise femelle IEC avec<br />

un point rouge marquant ainsi la phase secteur de<br />

l’appareil (une attention assez rare). Elle est placée à<br />

côté de 12 borniers enceintes (banane ou fourche),<br />

ce qui laisse la possibilité à l’utilisateur de choisir<br />

entre deux impédances de sorties 4 ou 8 ohms et<br />

d’utiliser l’appareil en mono ou en bicâblage. À<br />

l’opposé, toute la connectique de modulation est là<br />

avec cinq entrées Ligne et deux sorties fixes via une<br />

double rangée de RCA. L’Aria dispose aussi d’une<br />

télécommande qui commande un potentiomètre de<br />

volume motorisé Alps traditionnel. Pas question ici<br />

d’un contrôle de volume numérique ou autre.

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