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Wolvendael magazine n° 623 novembre 2016

Promis, on ne vous cachera rien. On en apprend vraiment tous les jours, ces temps-ci. Même à Uccle. Ainsi, vous découvrirez dans ce numéro 623 le scandale des nudistes de Saint-Job, qui ont défrayé la chronique pendant deux ans, et vous saurez (enfin) pourquoi le Vivier d’Oie n’aurait jamais dû porter ce nom-là. Mais bon, il lui va bien après tout et c’est ce qui compte. Ce qui comptera de plus en plus, surtout, c’est ce qui vous apporte vraiment quelque chose. En vous facilitant la vie, comme tous ces services de livraison à domicile qui fleurissent à Bruxelles: tout un dossier ”Resto, à vélo, tout chaud” y est consacré. En vous permettant de découvrir des talents proches de chez vous, comme ceux des auteurs belges présents du 18 au 20 novembre à la quatorzième Foire du Livre Belge, au CCU. En vous cultivant tout en vous faisant réfléchir, grâce aux Universités Populaires du Théâtre qui reviennent quatre fois au CCU cette saison. Gratuitement! Tout cela, et bien plus, dans les 132 pages de ce Wolvendael magazine qui arrive. Un mensuel comme ça, on n’en fait qu’une fois par mois...

Promis, on ne vous cachera rien.


On en apprend vraiment tous les jours, ces temps-ci. Même à Uccle. Ainsi, vous découvrirez dans ce numéro 623 le scandale des nudistes de Saint-Job, qui ont défrayé la chronique pendant deux ans, et vous saurez (enfin) pourquoi le Vivier d’Oie n’aurait jamais dû porter ce nom-là. Mais bon, il lui va bien après tout et c’est ce qui compte. Ce qui comptera de plus en plus, surtout, c’est ce qui vous apporte vraiment quelque chose. En vous facilitant la vie, comme tous ces services de livraison à domicile qui fleurissent à Bruxelles: tout un dossier ”Resto, à vélo, tout chaud” y est consacré. En vous permettant de découvrir des talents proches de chez vous, comme ceux des auteurs belges présents du 18 au 20 novembre à la quatorzième Foire du Livre Belge, au CCU. En vous cultivant tout en vous faisant réfléchir, grâce aux Universités Populaires du Théâtre qui reviennent quatre fois au CCU cette saison. Gratuitement! Tout cela, et bien plus, dans les 132 pages de ce Wolvendael magazine qui arrive. Un mensuel comme ça, on n’en fait qu’une fois par mois...

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Le Point Bar<br />

La<br />

chronique gastronomadomondaine<br />

de Fabrizio Bucella, InterWine & Dine.<br />

Les linéaires des grandes surfaces en sont remplis. De quoi ? De ces bouteilles serties<br />

d'autocollants, de collerettes, les unes plus affriolantes que les autres. Concours général<br />

agricole de Paris, coup de cœur du guide Hachette, concours des grands vins de France à<br />

Mâcon, sélection de Gilbert & Gaillard, récompense chez Decanter Awards ou médaille du<br />

concours mondial de Bruxelles, ... Le consommateur est perdu.<br />

L'envers des médailles<br />

des concours de vins<br />

104<br />

Trois vins à déguster<br />

pour passer le<br />

mois de <strong>novembre</strong><br />

douillettement<br />

1. Les rosés se dégustent tout<br />

au long de l'année. Perle de rosé<br />

de château Réal Martin est un<br />

beau produit à base de grenache,<br />

cinsault et syrah. De Coninck,<br />

15,50 euros.<br />

2. Un magnifique blanc de<br />

Bourgogne ? Le Fixin blanc de<br />

Philippe Charlopin vous laissera<br />

sans voix. Cette petite merveille<br />

a un prix : 29,90 au Chemin des<br />

Vignes. Une proposition moins<br />

onéreuse chez le même caviste ?<br />

Le Rolle dans la peau du Domaine<br />

des Amiel (15,30 euros).<br />

3. Un beaujolais (pas nouveau)<br />

de qualité ? Pensez au Morgon<br />

de Jean Foillard à 15,00 euros ou<br />

au Brouilly de Dominique Piron<br />

à 14,00 euros, tous les deux au<br />

Chai & Bar.<br />

Il ne sait plus à quel saint se vouer.<br />

Comment faire pour s'y retrouver<br />

dans la forêt de médailles et<br />

récompenses ? Tentative de<br />

décodage avec notre spécialiste<br />

dottore ès vin, Professore Fabrizio<br />

Bucella.<br />

Le business des concours<br />

Sauf certains très rares concours<br />

organisés par les pouvoirs publics,<br />

les concours de vins ne sont ni<br />

des entreprises philanthropiques,<br />

ni des associations sans but de<br />

lucre. Le modèle est assez simple.<br />

Les vignerons inscrivent une ou<br />

plusieurs de leurs cuvées, ce qui<br />

suppose l'envoi d'échantillons<br />

pour la dégustation et le payement<br />

d'une taxe d'inscription. Celle-ci<br />

est de 86 euros, collecte incluse,<br />

pour le concours général agricole<br />

de Paris (le doyen des concours<br />

et le moins onéreux). Elle atteint<br />

des sommets à 185 euros, à<br />

augmenter des frais de port, pour<br />

les concours anglo-saxons comme<br />

The Decanter Awards, The Drink<br />

Business ou l'International Wine<br />

Challenge.Si le vin est médaillé,<br />

le vigneron peut encore se fournir<br />

auprès des organisateurs pour<br />

obtenir les macarons officiels à<br />

apposer sur les bouteilles (compter<br />

dans les 60 euros pour 1.000<br />

macarons si vous avez été primé<br />

dans un concours anglo-saxon).<br />

Le nombre de médailles<br />

distribuées<br />

Les concours français et<br />

le concours mondial de<br />

Bruxelles suivent les normes de<br />

l'Organisation internationale de<br />

la vigne et du vin. "La somme de<br />

toutes les récompenses, attribuées<br />

aux échantillons ayant obtenu<br />

les meilleurs résultats, ne doit<br />

pas dépasser 30% du total<br />

des échantillons présentés au<br />

concours." Les concours anglosaxons<br />

sont bien plus généreux.<br />

En 2015, l'International Wine<br />

Challenge a médaillé un vin sur<br />

deux, Decanter entre 67 et 71 %<br />

et The Drink Business a battu<br />

tous les records avec 74 % des<br />

vins médaillés. Le spécialiste de<br />

la question, Fabien Humbert, qui<br />

a consacré un dossier à ce sujet<br />

dans La Revue du vin de France,<br />

assène : "Quand on participe à ces<br />

concours, il est plus difficile de ne<br />

pas obtenir de médaille que d'en<br />

recevoir !"<br />

Le point de vue du<br />

spécialiste<br />

Didier Raymaekers, professeur<br />

d'oenologie à l'école Inter Wine<br />

& Dine et animateur du club<br />

de dégustation Bouchônez à<br />

Chaumont-Gistoux précise : "Les<br />

vins primés lors des concours<br />

internationaux, sont souvent<br />

des vins issus de structures plus<br />

importantes: des maisons de<br />

négoce ou des caves coopératives<br />

d'une certaine taille." Cela ne<br />

signifie pas, bien entendu, que<br />

ces vins soient de moins bonne<br />

qualité. "Dans la pratique, on<br />

retrouve plutôt ces vins dans le<br />

circuit de la grande distribution."<br />

Il y a une certaine logique : le<br />

consommateur a peu de temps<br />

à consacrer à ses achats, il faut<br />

attirer son regard lorsqu'il passe<br />

par le rayon vin, les médailles sont<br />

un bel outil pour ce faire. Il n'est<br />

qu'un seul conseil valable à donner<br />

au dégustateur attentif : déguster<br />

et déguster. Si la bouteille ne peut<br />

être ouverte, adressez-vous au<br />

conseiller du rayon vin de votre<br />

grande surface ou auprès du<br />

caviste de quartier, il saura vous<br />

conseiller adéquatement.

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