02.11.2016 Views

Wolvendael magazine n° 623 novembre 2016

Promis, on ne vous cachera rien. On en apprend vraiment tous les jours, ces temps-ci. Même à Uccle. Ainsi, vous découvrirez dans ce numéro 623 le scandale des nudistes de Saint-Job, qui ont défrayé la chronique pendant deux ans, et vous saurez (enfin) pourquoi le Vivier d’Oie n’aurait jamais dû porter ce nom-là. Mais bon, il lui va bien après tout et c’est ce qui compte. Ce qui comptera de plus en plus, surtout, c’est ce qui vous apporte vraiment quelque chose. En vous facilitant la vie, comme tous ces services de livraison à domicile qui fleurissent à Bruxelles: tout un dossier ”Resto, à vélo, tout chaud” y est consacré. En vous permettant de découvrir des talents proches de chez vous, comme ceux des auteurs belges présents du 18 au 20 novembre à la quatorzième Foire du Livre Belge, au CCU. En vous cultivant tout en vous faisant réfléchir, grâce aux Universités Populaires du Théâtre qui reviennent quatre fois au CCU cette saison. Gratuitement! Tout cela, et bien plus, dans les 132 pages de ce Wolvendael magazine qui arrive. Un mensuel comme ça, on n’en fait qu’une fois par mois...

Promis, on ne vous cachera rien.


On en apprend vraiment tous les jours, ces temps-ci. Même à Uccle. Ainsi, vous découvrirez dans ce numéro 623 le scandale des nudistes de Saint-Job, qui ont défrayé la chronique pendant deux ans, et vous saurez (enfin) pourquoi le Vivier d’Oie n’aurait jamais dû porter ce nom-là. Mais bon, il lui va bien après tout et c’est ce qui compte. Ce qui comptera de plus en plus, surtout, c’est ce qui vous apporte vraiment quelque chose. En vous facilitant la vie, comme tous ces services de livraison à domicile qui fleurissent à Bruxelles: tout un dossier ”Resto, à vélo, tout chaud” y est consacré. En vous permettant de découvrir des talents proches de chez vous, comme ceux des auteurs belges présents du 18 au 20 novembre à la quatorzième Foire du Livre Belge, au CCU. En vous cultivant tout en vous faisant réfléchir, grâce aux Universités Populaires du Théâtre qui reviennent quatre fois au CCU cette saison. Gratuitement! Tout cela, et bien plus, dans les 132 pages de ce Wolvendael magazine qui arrive. Un mensuel comme ça, on n’en fait qu’une fois par mois...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Talents d’ici<br />

Chaque<br />

mois, découvrez ici un artiste au travers<br />

de ses œuvres, en direct, sans blabla. Peut-être<br />

l’aimerez-vous... peut-être moins, mais le plaisir<br />

commence par la découverte et la découverte,<br />

souvent par une surprise! S.P.<br />

130<br />

Jean Descheemaeker<br />

Kamerdelle rime<br />

avec aquarelle<br />

Carte de visite<br />

Verviétois d’origine mais vivant à Bruxelles<br />

depuis 1938 et à Uccle depuis 1961, Jean<br />

Descheemaeker est un vrai Belge; parfait<br />

bilingue, il a dirigé pendant toute sa vie<br />

professionnelle des entreprises textiles,<br />

tant en Flandre qu’en Wallonie. Cette<br />

vie-là, à 83 ans, est derrière lui et il<br />

goûte pleinement les satisfactions que lui<br />

apportent son jardin du Kamerdelle et sa<br />

passion, l’aquarelle. Il y a rencontré tous les<br />

peintres de ce ce joli quartier qui a abrité<br />

tant de talents (“Pour rien au monde, je ne<br />

quitterais cet endroit extraordinaire”, ditil),<br />

et il est peut-être d’ailleurs le dernier<br />

peintre du Kamerdelle, – mais lui, c’est en<br />

amateur, doué, qu’il perpétue la tradition.<br />

Un amateur qui a toujours eu un crayon<br />

en main et envie d’aller plus loin. “Pouvoir<br />

réaliser quelque chose de ses mains et<br />

de sa tête, c’est ce vers quoi tout homme<br />

devrait tendre, je pense”. L’aquarelle, cette<br />

discipline si exigeante, l’a vraiment attiré<br />

comme un aimant: “C’est vrai que c’est<br />

une technique qui pardonne peu, surtout<br />

l’aquarelle à l’anglaise, dans laquelle on<br />

travaille à l’eau sur du papier mouillé.<br />

On se met à jouer avec de l’eau et la<br />

peinture fuse partout... Tout l’art consiste<br />

à maîtriser cette diffusion. Quelquefois,<br />

c’est complètement raté. Et quelquefois, on<br />

est ébahi par la subtilité des jeux de l’eau<br />

et des pigments...”<br />

La lumière de Turner<br />

C’est évidemment la lumière magique, la<br />

translucidité de l’aquarelle qui a séduit<br />

Jean Descheemaeker, comme tous ceux qui<br />

ont été éblouis par les grands aquarellistes<br />

anglais comme Turner et Bonnington. Il<br />

pratique la technique depuis une vingtaine<br />

d’années et l’a sérieusement étudiée,<br />

dans l’atelier Chariot à Ixelles, d’abord.<br />

“Puis, j’ai eu la chance de rencontrer un<br />

maître de réputation internationale,<br />

devenu depuis mon mentor et un ami,<br />

Xavier Swolfs. Il anime des workshops,<br />

des ateliers où on travaille le même sujet.<br />

Nous partons parfois ensemble, à deux<br />

ou trois aquarellistes, pour peindre dans<br />

la nature. Travailler dans la nature, c’est<br />

le sommet du bonheur! Surtout quand<br />

il n’y a pas de spectateurs pour vous<br />

interrompre et vous sortir de votre rêve…<br />

On est tellement concentré, il faut aller<br />

vite, la lumière change en permanence.”<br />

Ses sujets, Jean Descheemaeker les trouve<br />

bien sûr dans son jardin ucclois mais aussi<br />

bien dans la forêt ardennaise que dans les<br />

marais, en Baie de Somme ou sur la plage<br />

de Cadzand aux Pays-Bas, comme à Venise,<br />

la ville qui naît de la lagune et risque d’en<br />

mourir. Comme l’eau fait naître la beauté<br />

de l’aquarelle et peut aussi la perdre. S.P.<br />

Jean Descheemaeker expose au Doyenné, Maison des Arts d’Uccle, du 22 au 27 <strong>novembre</strong>. Rens. 0477 35 06 85. FB jeandeschem

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!