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Wolvendael magazine n° 623 novembre 2016

Promis, on ne vous cachera rien. On en apprend vraiment tous les jours, ces temps-ci. Même à Uccle. Ainsi, vous découvrirez dans ce numéro 623 le scandale des nudistes de Saint-Job, qui ont défrayé la chronique pendant deux ans, et vous saurez (enfin) pourquoi le Vivier d’Oie n’aurait jamais dû porter ce nom-là. Mais bon, il lui va bien après tout et c’est ce qui compte. Ce qui comptera de plus en plus, surtout, c’est ce qui vous apporte vraiment quelque chose. En vous facilitant la vie, comme tous ces services de livraison à domicile qui fleurissent à Bruxelles: tout un dossier ”Resto, à vélo, tout chaud” y est consacré. En vous permettant de découvrir des talents proches de chez vous, comme ceux des auteurs belges présents du 18 au 20 novembre à la quatorzième Foire du Livre Belge, au CCU. En vous cultivant tout en vous faisant réfléchir, grâce aux Universités Populaires du Théâtre qui reviennent quatre fois au CCU cette saison. Gratuitement! Tout cela, et bien plus, dans les 132 pages de ce Wolvendael magazine qui arrive. Un mensuel comme ça, on n’en fait qu’une fois par mois...

Promis, on ne vous cachera rien.


On en apprend vraiment tous les jours, ces temps-ci. Même à Uccle. Ainsi, vous découvrirez dans ce numéro 623 le scandale des nudistes de Saint-Job, qui ont défrayé la chronique pendant deux ans, et vous saurez (enfin) pourquoi le Vivier d’Oie n’aurait jamais dû porter ce nom-là. Mais bon, il lui va bien après tout et c’est ce qui compte. Ce qui comptera de plus en plus, surtout, c’est ce qui vous apporte vraiment quelque chose. En vous facilitant la vie, comme tous ces services de livraison à domicile qui fleurissent à Bruxelles: tout un dossier ”Resto, à vélo, tout chaud” y est consacré. En vous permettant de découvrir des talents proches de chez vous, comme ceux des auteurs belges présents du 18 au 20 novembre à la quatorzième Foire du Livre Belge, au CCU. En vous cultivant tout en vous faisant réfléchir, grâce aux Universités Populaires du Théâtre qui reviennent quatre fois au CCU cette saison. Gratuitement! Tout cela, et bien plus, dans les 132 pages de ce Wolvendael magazine qui arrive. Un mensuel comme ça, on n’en fait qu’une fois par mois...

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La vallée de Saint-<br />

Job, du Vivier d'Oie<br />

à Calevoet, était surtout<br />

habitée par des<br />

familles d'ouvriers<br />

au XIXè siècle - et<br />

pas seulement par<br />

des châtelains!<br />

Ici, les maisons au<br />

croisement de la<br />

rue Basse et de la<br />

chaussée de Saint-<br />

Job, vers 1900 et<br />

aujourd'hui. Elles<br />

n'avaient pas d'eau<br />

potable suffisante et<br />

de qualité en 1900.<br />

42<br />

a longtemps fait figure d’incongruité<br />

démesurée dans ce quartier de petites<br />

maisons ouvrières, qui n’était absolument<br />

pas urbanisé... Elle fait aujourd’hui partie<br />

du décor mais à l’époque, tout autour,<br />

depuis l’Observatoire jusqu’au Fort-<br />

Jaco, ce n’était que champs à perte de<br />

vue. Un environnement qui, par contre,<br />

était un cadre idéal pour le Marché<br />

annuel de Saint-Job et son concours<br />

agricole, qui se taillait une réputation<br />

grandissante depuis sa création en<br />

1887. Avec ses expositions d’animaux<br />

d’élevage, animations et échoppes dans<br />

tout le quartier, sa Foire, les sorties des<br />

Géants et la traditionnelle promenade<br />

des autorités communales, on ne peut pas<br />

dire que l’évènement ait beaucoup changé<br />

depuis bientôt 130 ans. Si ce n’est que des<br />

traditions, quand même, se sont perdues<br />

en plus d’un siècle.<br />

Hannetons bien arrosés...<br />

Celles des défilés des Chasseurs de<br />

Prinkères et des Bergspelers de la<br />

Montagne Saint-Job, par exemple,<br />

ne sont plus qu’un souvenir, évoqué<br />

épisodiquement le jour du Marché<br />

annuel. Avant la guerre de 1914-18,<br />

des “chochetés”, des confréries de<br />

joyeux drilles costumés en militaires<br />

d’opérette venaient à Uccle au mois<br />

de mai pour, officiellement, y “chasser<br />

le prinkère”, c’est à dire récolter des<br />

hannetons qu’ils plaçaient dans une<br />

boîte de cigares étiquetée “Hannetons”.<br />

Dame, Uccle et Saint-Job entre autres,<br />

c’était la campagne pour les Bruxellois<br />

qui y venaient en week-end par le tram!<br />

Ces redoutables Chasseurs portaient<br />

des costumes de Garde Civique, de<br />

carabiniers, de volontaires du Mexique,<br />

des fusils (de bois), tout cela bien entendu<br />

derrière l’indispensable fanfare. Ils<br />

défilaient en rue, de café en cabaret et<br />

d’estaminet en kavitje, en une sorte<br />

de zigzag carnavalesque et printanier,<br />

généreusement arrosé de bières du Merlo,<br />

la brasserie locale. James Ensor aurait<br />

adoré le spectacle. En 1988, le groupe<br />

folklorique des Bergspelers a voulu rendre<br />

vie à la tradition et a offert un habit<br />

de Chasseur de Prinkère à Manneken<br />

Pis, mais le cœur n’y était sans doute<br />

plus vraiment, les derniers Bergspelers<br />

disparaissant eux-mêmes au fil des<br />

années.<br />

... et nudistes de Saint-Job<br />

Les Prinkères sont désormais aussi<br />

anecdotiques que les hannetons, mais<br />

leur histoire fait partie des anecdotes que<br />

les Ucclois adorent. Ils étaient bien sûr<br />

cités dans la plaquette éditée à l’occasion<br />

Chauffage central<br />

gaz & mazout<br />

Régulation<br />

Entretien<br />

& Dépannage<br />

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www.a-therm.be<br />

a-therm@a-therm.be<br />

Quelle<br />

Q_<strong>2016</strong>_ATHERM_WOLV_HD.indd 1<br />

histoire!<br />

12/10/16 23:20

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