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Les compléments alimentaires destinés aux sportifs

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Avis de l’Anses<br />

Saisine n° 2014-SA-0008<br />

Caféine<br />

La caféine a une action diurétique. La consommation de caféine augmente l’excrétion urinaire de<br />

calcium, magnésium, potassium, sodium et chlore. L’effet diurétique est diminué chez les<br />

consommateurs réguliers de caféine. L’adénosine ayant un effet protecteur rénal, son<br />

antagonisme par la caféine a conduit à suspecter une toxicité rénale de cette dernière. Une étude<br />

réalisée in vivo chez des rats obèses et diabétiques a montré une augmentation de la protéinurie,<br />

des résistances intra-rénales et une accélération de la dégradation de la fonction rénale avec<br />

l’administration de caféine (Anses 2013a).<br />

L’EFSA a estimé qu’en-dessous de 400 mg/j, la caféine ne présente pas d’effet indésirable dans la<br />

population générale (EFSA 2015). De même, l’Anses estime qu’en-dessous de 400 mg/j, chez les<br />

adultes, la caféine ne présente pas de toxicité générale ni d’effets indésirables cardiovasculaires,<br />

sur la santé osseuse ou le bilan calcique (pour un apport en calcium supérieur à 800 mg/j), de<br />

modifications du comportement, d’incidence de cancer et d’effets sur la fertilité masculine.<br />

Cependant, la caféine peut provoquer une augmentation de l’anxiété à partir de 210 mg/j (Anses<br />

2013a).<br />

Théobromine<br />

Chez le rat, l’administration orale de 150 mg/j de théobromine pendant sept semaines induit une<br />

toxicité testiculaire, avec nécrose des cellules spermatogènes (Gans 1984). Administrée à la dose<br />

de 6 mg/j dans l’alimentation chez des souris durant la gestation et la période de lactation, elle<br />

induit une diminution significative du poids des embryons et une baisse de l’activité angiogénique<br />

de leurs tissus (Chorostowska-Wynimko et al. 2004).<br />

Coleus forskohlii<br />

Virgona et al. (2013) ont montré une hépatotoxicité dose-dépendante de Coleus forskohlii dans<br />

une étude menée chez des souris supplémentée à 0,005 %, 0,05 %, 0,5 % et 5 % d’extraits de<br />

Coleus forskohlii contenant 10 % de forskoline. En effet, le poids relatif du foie et les enzymes<br />

hépatiques (ASAT, ALAT et PAL) étaient significativement augmentés par rapport au groupe<br />

témoin chez les souris nourries à 0,5 % et 5 % d’extraits de Coleus forskohlii pendant une<br />

semaine. <strong>Les</strong> observations histologiques ont révélé une nécrose, une hypertrophie des<br />

hépatocytes et une stéatose hépatique. Ces différents effets n’ont en revanche pas été observés<br />

avec de la forskoline pure. <strong>Les</strong> données de toxicologie sur la forskoline sont rares. La dose létale<br />

médiane orale (DL50) est de 2 g/kg (Huerta et al. 2010).<br />

Cissus quadrangularis<br />

Une étude portant sur la toxicité subchronique d’un extrait de Cissus quadrangularis, administré<br />

par gavage chez le rat, a permis de déterminer une NOAEL de 2500 mg/kg p.c./j (Kothari et al.<br />

2011).<br />

PEA<br />

Rauscher-Gabernig et al. (2010) ont estimé qu’une dose de PEA inférieure à 5 mg en<br />

administration unique ne provoquait pas d’effet indésirable chez une personne en bonne santé.<br />

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