L’aventure ChronoMaîtres

moignages ne me permet pas de voir d’un
bon œil la nouvelle législation sur les certificats
médicaux de contre-indication à la pratique
sportive.
Aussi mes idées pour une natation Maîtres
plus performante encore en France concernent
essentiellement la santé.
Une mesure pour la prévention
contre les risques cardio-vasculaires :
l’obligation de passer un ECG à chaque
changement de catégorie d’âge
pourrait être un premier pas. Pour
pouvoir participer aux compétitions
dans une nouvelle catégorie d’âge,
pourquoi ne pas demander aux Maîtres
de passer un ECG (l’Italie impose
un ECG à tous ces sportifs de compétition
dès 12 ans. En une décennie,
elle a ainsi diminué de 90 % les décès
par mort subite chez ses sportifs).
Des mesures pour la sensibilisation et
la formation aux gestes de premiers
secours. Nombreux athlètes décédés
par mort subite en pleine pratique
sportive auraient pu être sauvés si
parmi les nombreux témoins présents,
l’un d’entre eux avait effectué
les gestes de premiers secours. Dans
la plupart des compétitions, la présence
d’un officiel pour 10 nageurs
est imposée, pourquoi ne pas en faire
autant avec les secouristes (ce ne devrait
pas être très contraignant parmi
les nageurs).
Pourquoi ne pas non plus envisager la
généralisation de formation aux premiers
secours en début de saison
pour les dirigeants, officiels, nageurs...
Pourquoi enfin ne pas s’inspirer des
championnats de triathlon et étoffer
les stands lors de nos championnats :
équipements, stages, etc. et en réserver
un pour la santé : soit pour les
premiers secours, soit pour une association
spécifique. Il n’est pas rare
que des nageurs militent pour une
association de lutte contre telle ou
telle maladie. Pourquoi ne pas en sélectionner
une par Championnat où
un stand lui serait dédié pour sensibiliser
et recueillir des dons ?
Une dernière idée ne concernerait
pas la santé mais la participation des
féminines lors des Interclubs. Au fil
des années, leur représentation a
baissé de manière vertigineuse alors
que dans les compétitions individuelles,
elles sont de plus en plus présentes.
Pour renverser le phénomène, en
2014, la présence de 2 nageuses par
équipe a été imposée. Cette décision
couplée à une réévaluation des coefficients
n’a pas eu l’effet escompté.
Au contraire, combien d’équipes se
sont finalement limitées à ces 2 féminines
(sur 10). Des mesures courageuses
ont été prises pour les championnats
individuels, il en faudrait
désormais pour que les féminines
puissent autant que les messieurs
prendre part à la fête des interclubs !
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