L’aventure ChronoMaîtres

nies, les automatismes fonctionnent et les
joies sont partagées dans l’insouciance des
déplacements qui nous sont organisés. Seul
devoir : s’occuper de soi et rencontrer les
autres. J’adore. Les favorites : la finale des
Interclubs pour les chaleureuses retrouvailles
annuelles, les championnats dans les
beaux sites touristiques français et surtout
les rassemblements internationaux aux destinations
atypiques (Yalta, Kazan) au cours
desquels on utilise ses langues, on croise
ses concurrentes d’avant et de maintenant,
on découvre des championnes inconnues
qui ne sortent pas de leur continent !
DES IDÉES AU FIL DE L’EAU
En ce qui concerne l’organisation des compétitions
masters quel que soit leur niveau,
je suis toujours étonnée de la foire d’empoigne
dans les lignes de l’échauffement. Pourquoi,
pour plus de confort et à l’instar de
nombreux pays, ne pas dédier systématiquement
les deux lignes d’extrémités (1 et
8) aux sprints et plongeons, les deux lignes
suivantes aux battements de jambes (2 et 6)
et le reste à la nage ?
Quid de l’éternelle coupure « déjeuner » de
deux heures qui rallonge les sessions ? Des
pauses encas, dans un roulement du jury ne
seraient-elles pas envisageables ? Le dîner
(buffet) de clôture de la journée pourrait
alors être plus conséquent ?
Enfin, à quand un peu de fantaisie avec la
programmation des courses nouvelles et
des temps de base à découvrir ? Des épreuves
de style appréciées par un jury de néophytes
ou tout simplement l’instauration du
kilomètre nage libre, repère facile pour tous
publics ? (J’avais lancé « le km Golden Cup »
dans les années 80 et le nageur russe Vladimir
Salnikov en avait établi le premier record
du monde. Il reste quelques témoins
de cette expérience, Laurent Neuville entre
autres et de nombreux dirigeants de clubs
français qui avaient participé à l’organisation
de la tournée du KM dans leur ville).
Muriel, tu as régulièrement animé la rubrique B’’Eau’’té de nos numéros. Pourquoi est-ce
important à tes yeux d’allier sport et beauté (ce qui par ailleurs, n’est pas toujours compatible
dans les bassins) ?
Associer la beauté au sport paraît naturel, la définir semble plus complexe au vu de cette notion
totalement subjective et je traduirais par « valeur ajoutée procurant cette confiance en
soi qui facilite l’aller vers les autres » ou encore « l’envie d’une esthétique idéaliste dans un
domaine où l’attention est focalisée sur sa personne » et pour finir « répondre aux codes
d’accès par le groupe sportif » etc.
Retrouvez les articles de Muriel Schmitt dans les 5 numéros suivants :
- Numéro 7 : Bien dans ma peau... meilleur dans l'eau.
- Numéro 8 : Jours de fêtes.
- Numéro 9 : Rencontre avec ma « dermateau ».
- Numéro 10 : Julie, performante et jolie jusqu'au bout des ongles.
- Numéro 11 : Parfum... de bassin.
58 - ChronoMaîtres | Maîtres de la passion dans la natation