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La fièvre du pétrole (Mai 2000)

Niché entre deux montagnes de l’Atlas, mitoyen de la frontière algérienne, le village de Talsint au sous-sol prétendument nappé d’or noir, était devenu l’objet de toutes les convoitises. Avant que le Roi ne fasse l’annonce, le 20 août 2000, de la découverte d’un gisement de pétrole estimé à plus de 20 milliards de barils, EE décide de mettre le cap sur le hameau pour constater de visu l’avancée des forages présumés. Ce que nos journalistes découvrent, quatre mois auparavant, dépasse l’entendement. Des autochtones vivant dans une misère steinbeckienne, entretenant néanmoins l’espoir d’être embauchés sur le site de prospection de Lone star, filiale marocaine du wildcatter américain Skidmore. Avec chaque poids lourd américain arrivant à Talsint (plus de 200 camions transportant des conteneurs), les villageois se prennent à y croire. Le chef du département d’énergie américain Bill Richardson viendra en personne inspecter les lieux. Pour les Talsinnois, bosser dans «L’bitroul» devient une obsession. Or, leur colère explose lorsqu’ils constatent que ce sont des ouvriers croates qui ont été recrutés par Skidmore pour travailler sur le chantier. La désillusion est grande mais le Caid du douar, qui y croit encore, déclare à EE: «Il y a 50% de chances que l’on fasse une grande découverte dans notre région». L’avenir lui donnera tort. Hélas.

Niché entre deux montagnes de l’Atlas, mitoyen de la frontière algérienne, le village de Talsint au sous-sol prétendument nappé d’or noir, était devenu l’objet de toutes les convoitises. Avant que le Roi ne fasse l’annonce, le 20 août 2000, de la découverte d’un gisement de pétrole estimé à plus de 20 milliards de barils, EE décide de mettre le cap sur le hameau pour constater de visu l’avancée des forages présumés. Ce que nos journalistes découvrent, quatre mois auparavant, dépasse l’entendement. Des autochtones vivant dans une misère steinbeckienne, entretenant néanmoins l’espoir d’être embauchés sur le site de prospection de Lone star, filiale marocaine du wildcatter américain Skidmore. Avec chaque poids lourd américain arrivant à Talsint (plus de 200 camions transportant des conteneurs), les villageois se prennent à y croire. Le chef du département d’énergie américain Bill Richardson viendra en personne inspecter les lieux. Pour les Talsinnois, bosser dans «L’bitroul» devient une obsession. Or, leur colère explose lorsqu’ils constatent que ce sont des ouvriers croates qui ont été recrutés par Skidmore pour travailler sur le chantier. La désillusion est grande mais le Caid du douar, qui y croit encore, déclare à EE: «Il y a 50% de chances que l’on fasse une grande découverte dans notre région». L’avenir lui donnera tort. Hélas.

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