Nouveau règne, nouvelle gestion

Nous sommes en 2002 et Cheikh Yassine annonce une fortune royale estimée à plus de 40 milliards de dollars. Dans cette enquête, Economie & Entreprises a voulu apporter un éclairage plus réaliste sur les avoirs royaux. Au lendemain de l’accession de Mohammed VI, avec la naissance d’Ergis, un rayon de transparence sera jeté sur la gestion du patrimoine royal. Dans cette enquête inédite, EE dissèque la stratégie présumée de la nouvelle holding royale, gérée dorénavant à la manière d’un fonds d’investissement. L’inscription de l’économie marocaine dans la mondialisation et le climat concurrentiel qui en résulte poussera la holding royale à couper avec le mode de management du passé (privilégiant la fidélité à la compétence) en misant sur des profils frais émoulus d’écoles de commerces étrangères. C’est ainsi que Mounir Majidi et Hassan Bouhemou, jeunes trentenaires rompus à la gestion d’actifs, effectuent leurs premiers pas à la tête de Siger. L’enquête, exhaustive à souhait, plonge dans le détail des avoirs royaux, à travers les prises de participations dans l’ONA, les Domaines, Sevam et Siemens Maroc. Les premières décisions de la jeune holding s’accommodent du changement de cap opéré par le nouveau règne portant en son

Nous sommes en 2002 et Cheikh Yassine annonce une fortune royale estimée à plus de 40 milliards de dollars. Dans cette enquête, Economie & Entreprises a voulu apporter un éclairage plus réaliste sur les avoirs royaux. Au lendemain de l’accession de Mohammed VI, avec la naissance d’Ergis, un rayon de transparence sera jeté sur la gestion du patrimoine royal. Dans cette enquête inédite, EE dissèque la stratégie présumée de la nouvelle holding royale, gérée dorénavant à la manière d’un fonds d’investissement. L’inscription de l’économie marocaine dans la mondialisation et le climat concurrentiel qui en résulte poussera la holding royale à couper avec le mode de management du passé (privilégiant la fidélité à la compétence) en misant sur des profils frais émoulus d’écoles de commerces étrangères. C’est ainsi que Mounir Majidi et Hassan Bouhemou, jeunes trentenaires rompus à la gestion d’actifs, effectuent leurs premiers pas à la tête de Siger. L’enquête, exhaustive à souhait, plonge dans le détail des avoirs royaux, à travers les prises de participations dans l’ONA, les Domaines, Sevam et Siemens Maroc. Les premières décisions de la jeune holding s’accommodent du changement de cap opéré par le nouveau règne portant en son