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Noël dans les évangiles
dans les évangiles
« Dieu avec nous »
dans Matthieu
Matthieu nous présente Jésus comme
« Emmanuel »,
c’est-à-dire « Dieu-avec-nous ».
Il nous prépare déjà à accueillir la dernière promesse
de Jésus dans cet évangile : « Je suis avec vous tous les
jours jusqu’à la fin des temps. » (Mt 28.20). L’étoile qui
guide les mages est la métaphore du roi-messie, selon la
prophétie du livre des Nombres (Nb 24.17). Les mages venant
d’Orient (Perse, le sud de l’Arabie, …) symbolisent les
nations païennes à qui l’Evangile de Jésus est offert. D’après
la tradition, ces mages sont de races différentes et s’appellent
Melchior, Gaspard et Balthazar. Ni leurs noms, ni
leur nombre ne sont mentionnés par l’évangéliste. En
ce sens, une manière de retrouver le sens profond de
Noël sera de s’intéresser davantage à autrui,
quelle que soit sa religion, sa culture ou ses
convictions, et de lui montrer l’amour
inconditionnel de cet
« Emmanuel ».
lisse ce que le Seigneur avait anau
monde un fils et on l’appellera
c nous ». Matthieu 1.22, 23
furent remplis d'une très grande
rent le petit enfant avec Marie, sa
nt. Ensuite, ils ouvrirent leurs trér,
de l'encens et de la myrrhe. »
'Evangile de Jésus-Christ, Fils
peur, car je vous annonce une
de grande joie pour tout le peuple
es de l'armée céleste se joignit à
à Dieu et disaient : Gloire à Dieu
a terre et bienveillance parmi les
le a habité parmi nous, pleine de
contemplé sa gloire, une gloire
u Père. » Jean 1.14
dans Jean
e de Jésus, qui ne sont précisés
, depuis le 4e siècle, sous Constantin,
a naissance de Jésus le 25 décembre, au
e païenne de Natalis Invicti (la naissance du
te (solstice d’hiver).
u monde : « La Parole était la vraie lumière,
n » (Jn 1.9). Tout disciple de Jésus, à Noël,
re la vérité là où règne l’erreur, la joie là
gne le désespoir, le pardon là
e.
« Une occasion à partager »
dans Luc
La révélation de l’ange atteint le monde entier, du haut
en bas, de la foule des anges aux bergers, c’est-à-dire l’une des
catégories sociales les plus méprisées à l’époque. Né hors de son
village, hors de l’hôtellerie, comme un exclu, Jésus fera la joie des petits
et des pauvres et aura bien du mal à se faire entendre des riches
(Lc 6.24 ; 14.13, 21 ; 16.19-26 ; 19.8).
Noël ne sera donc vraiment Noël que si nous savons les uns et les autres
le vivre sous le signe du partage. A chacun de repérer ses vraies richesses
et de voir s’il peut souscrire au constat fait par Jésus : Il y a
plus de bonheur à donner qu’à recevoir (Ac 20.35) ! Des occasions
à donner, il y en a plein. Pensons simplement à tous
les migrants et réfugiés qui vivent dans nos villes ou
les banques alimentaires qui comptent sur
notre générosité.
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