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ON mag - Guide Home Cinéma 2017

Plus de 50 pages de tests d'amplis multicanal, vidéoprojecteurs, téléviseurs, barres de son... et 14 pages pour tout comprendre sur le Home Cinéma en 2017

Plus de 50 pages de tests d'amplis multicanal, vidéoprojecteurs, téléviseurs, barres de son... et 14 pages pour tout comprendre sur le Home Cinéma en 2017

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<strong>mag</strong><br />

Edition <strong>2017</strong>/5<br />

14<br />

pages pour tout<br />

comprendre au<br />

<strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong><br />

GUIDE <strong>2017</strong> DU<br />

HOME CINÉMA<br />

19 AMPLIS, TV, VIDÉOPROJECTEURS... À L’ESSAI<br />

Anthem, Arcam, Denon, JVC, LG, Marantz, NAD, Onkyo, Oppo, Optoma,<br />

Panasonic, Philips, Pioneer, Q Acoustics, Rotel, Sonos, Sony, Yamaha.


Entrez dans un<br />

nouvel univers sonore<br />

Cet amplificateur intégré multicanal compatible Dolby Atmos et DTS:X<br />

a été conçu pour offrir dans un châssis unique une incroyable expérience<br />

sonore immersive. Pas moins de 6 convertisseurs analogique/numérique<br />

Wolfson premium associés à une amplification surpuissante 7 x 100W<br />

(classe AB) vous plongeront directement dans l’action du film, avec un<br />

réalisme au delà de votre i<strong>mag</strong>ination.<br />

Résolument audiophile, le RAP-1580 intègre également la technologie<br />

sans fil Bluetooth aptX, une entrée USB compatible 24 bits/192kHz et<br />

une entrée phono haute qualité.<br />

rotel.com/fr<br />

Pour tous renseignements : Bowers & Wilkins - 04 37 46 15 00 - info@bwgroup.fr


3 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - Spécial audiophile nomade <strong>2017</strong><br />

SOMMAIRE<br />

DÉCOUVERTE HOME CINÉMA<br />

p. 6 : Les amplis - part.1<br />

p. 12 : L’i<strong>mag</strong>e - part.2<br />

p. 18 : L’intégration et<br />

le sur mesure - part.3<br />

TESTS TÉLÉVISEURS ET<br />

VIDÉOPROJECTEURS<br />

p. 28 : JVC DLA-X9500<br />

p. 32 : LG OLED55C7V<br />

p. 36 : Optoma UHD65<br />

p. 38 : Panasonic TX-65EZ1000<br />

p. 42 : Philips 55POS9002<br />

p. 46 : Sony KD65A1<br />

p. 50 : Sony VPL-VW550ES<br />

p. 80 : Rotel RAP-1580<br />

p. 84 : Sony STR-DN1080<br />

p. 88 : Yamaha RX-A870<br />

TESTS SOURCE ET<br />

BARRES DE S<strong>ON</strong><br />

p. 94 : Oppo UDP-205<br />

p. 98 : Sonos Playbase<br />

p. 100 : Q Acoustics M3<br />

TESTS AMPLIFICATEURS<br />

MULTICANAL<br />

p. 56 : Anthem MRX520<br />

p. 60 : Arcam FMJ AVR390<br />

p. 64 : Denon Heos AVR<br />

p. 68 : Marantz NR-1608<br />

p. 72 : Nad T758 V3<br />

p. 74 : Onkyo TX-NR676<br />

p. 76 : Pioneer VSX-932<br />

Ce <strong>mag</strong>azine vous est offert par <strong>ON</strong>-Mag.fr.<br />

Vous avez le droit de le consulter, l’imprimer, le diffuser, le redistribuer dans son intégralité sans<br />

restriction. Cependant, tout découpage, tout retrait et toute modification sont interdits sauf<br />

autorisation préalable de notre part.<br />

On participé à ce numéro :<br />

Communication : Manuel Courbo (régie Catset), mcourbo@gmail.com, 06 61 09 14 46<br />

Rédacteurs : Alban Amouroux, Jean-Pierre Labro, Pierre Stemmelin


Nouvel AVR HEOS<br />

IMMERGEZ-VOUS DANS LE S<strong>ON</strong>,<br />

PAS DANS LES CÂBLES.<br />

L‘AVR HEOS révolutionne l‘ampli-tuner A/V traditionnel en combinant son surround sans fi l, performance<br />

superbe et design de pointe. Alimentez vos enceintes préférées en plus de toute enceinte HEOS et tirez<br />

le maximum de vos fi lms en 4K Ultra HD. Ou bien sonorisez toutes les pièces de chez vous. Bienvenue<br />

dans l‘expérience HEOS.<br />

https://www.denon.fr/fr/heos/


TOUT<br />

COMPRENDRE<br />

© Henri, Intégrateur de technologies


6 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

AMPLIS<br />

Son 3D, multiroom et<br />

connectées<br />

Lorsqu’il était simple de lister les possibilités d’un ampli-tuner multicanal dans les années<br />

90, puissance, nombre de DSP et nombre d’entrées/sorties, il faut aujourd’hui consulter<br />

des listes sans fin. Toutes les grandes marques encore présentes sur ce créneau arrivent<br />

à suivre les tendances sans sourciller, les fonctionnalités sont alors quasiment identiques<br />

d’un fabricant à un autre. On peut observer toutefois deux fonctionnalités majeures qu’un<br />

ampli <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> haut de gamme digne de ce nom se doit d’intégrer en <strong>2017</strong> : les<br />

formats audio 3D et le multiroom.<br />

par Alban Amouroux<br />

Dolby Atmos, DTS:X et Auro 3D : le son<br />

vient maintenant aussi du ciel<br />

Elle est loin l’époque du Dolby Pro Logic et<br />

ses quatre canaux matricés sur les deux voies<br />

de la stéréo ! Aujourd’hui, on parle de formats<br />

11.1 (ou 7.1.4), c’est-à-dire onze enceintes (dont<br />

quatre en hauteur) et deux caissons de grave.<br />

Les formats associés sont le Dolby Atmos et<br />

le DTS:X. L’outsider Auro-3D est quant à lui<br />

disponible essentiellement sur des produits<br />

ultra haut de gamme (voir encart) et il peut


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

7<br />

même monter à 13.2 canaux.<br />

Des décodeurs Dolby Atmos et DTS:X font<br />

désormais parti des fonctions de beaucoup<br />

d’ampli-tuners à partir de 500 euros environ,<br />

comme l’Onkyo TX-NR474. Attention, pour<br />

les appareils les plus abordables, tous les<br />

canaux d’amplification nécessaire ne sont<br />

pas présents : on reste en 5.1 maximum et les<br />

canaux manquants seront «virtualisés». Autour<br />

de 600/700 euros, on passe en 7.1, avec par<br />

exemple le Denon AVR-X1400H. Pour atteindre<br />

9 ou 11 canaux d’amplification, il faut compter<br />

au minimum 1400 euros, c’est ce que propose<br />

le Marantz SR6012.<br />

Il y a déjà de quoi se faire plaisir avec sept<br />

canaux, quand on a la place d’installer autant<br />

d’enceintes chez soi bien entendu. Néanmoins<br />

Les disques en Blu-ray ou les programmes<br />

dématérialisés (Netflix par exemple) utilisant<br />

ces formats audio multicanal 3D sont encore<br />

rares. Mais heureusement, il y a une parade !<br />

En l’absence de bandes son comprenant<br />

ces formats 3D, les amplis <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong><br />

proposent désormais des équivalents virtuels<br />

pour utiliser au maximum toutes les enceintes.<br />

Les Dolby Surround (décodeur Dolby Pro Logic<br />

IIz, de nouvelle génération) et DTS Neural:X<br />

sont capable d’utiliser toutes les enceintes en<br />

toutes circonstances, même à partir d’un signal<br />

stéréo, pour des écoutes les plus immersives<br />

possibles (voir encart).<br />

Onkyo TX-NR474 – 500 €<br />

Idéal pour reproduire du 5.1 ou faire<br />

ses premiers pas en Dolby Atmos avec<br />

seulement 3 enceintes !<br />

Denon AVR-X1400H – 650 €<br />

Dans les premiers prix des amplificateurs<br />

avec sept canaux d’amplification,<br />

ce modèle est parfaitement bien équipé,<br />

fonctions multiroom Heos comprises.<br />

Dolby Atmos, DTS:X et Auro-3D<br />

Dolby et DTS sont présents depuis longtemps<br />

dans nos systèmes <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong>. Ils ont évolué<br />

petit à petit en ajoutant de nouveaux canaux.<br />

Avec les derniers formats Dolby Atmos et DTS:X,<br />

ce sont quatre nouvelles enceintes au plafond<br />

qui font leur apparition. On parle de diffusion<br />

7.2.4 (11 enceintes, dont quatre en hauteur et<br />

deux caissons de grave). L’outsider Auro-3D<br />

ajoute même un cinquième canal en hauteur,<br />

au centre des quatre autres. Cependant, il n’est<br />

pas obligatoire de faire appel à tous ces canaux,<br />

on peut débuter avec deux. Cette configuration<br />

«minimale» en 5.1.2 (cinq canaux classiques, un<br />

caisson, deux enceintes de plafond) offre déjà<br />

une grande amélioration par rapport au 5.1, avec<br />

plus de présence pour une bulle sonore encore<br />

plus convaincante. Ce serait dom<strong>mag</strong>e de s’en<br />

passer.


8 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

Les fonctions de diffusion multiroom se<br />

généralise<br />

Yamaha RX-A2070 – 1900 €<br />

Le top de l’expertise Yamaha en matière d’ampli<br />

intégré <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong>. Issu de la gamme<br />

Aventage il possède neuf canaux d’amplification<br />

et des fonctions multiroom MusicCast<br />

Pioneer SC-LX901 – 3000 €<br />

Ce Pioneer est l’un des rares modèles du<br />

marché à embarquer 11 canaux d’amplification<br />

pour reproduire du Dolby Atmos et du DTS :X<br />

avec quatre enceintes de plafond.<br />

Focal Sib Evo – à<br />

partir de 900 €<br />

Dernière évolution de<br />

ces fameuses petites<br />

enceintes Focal, les<br />

Sib Evo proposent<br />

une solution Atmos<br />

à partir d’une double<br />

enceinte avant jouant<br />

sur les réflexions au<br />

plafond.<br />

La diffusion audio multi pièces (multiroom) se<br />

conçoit habituellement autour d’enceintes sansfil.<br />

C’est évidemment la solution la plus pratique<br />

et les offres sont toujours plus nombreuses.<br />

Ces enceintes savent lire plusieurs sources de<br />

musique : les services de musique en ligne, les<br />

radios du web, la musique stockée sur un serveur<br />

de fichiers connecté au réseau local ou encore le<br />

son d’un appareil auxiliaire (lecteur CD, platine<br />

vinyle).<br />

Les amplificateurs <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> sont de<br />

véritables rassembleurs de sources via leur<br />

importante connectique. Reliés au réseau,<br />

ils savent également accéder aux fichiers<br />

dématérialisés et au streaming. Alors pourquoi ne<br />

pas les intégrer dans un réseau multiroom ?<br />

Certaines marques utilisent dans cet objectif<br />

leur système maison comme Yamaha et son<br />

MusicCast, Denon & Marantz et leur Heos, Nad<br />

avec BluOS. D’autres ont choisi un protocole<br />

multiroom partagé entre plusieurs marques. C’est<br />

le cas d’Onkyo et de Pioneer qui ont implémenté<br />

le DTS Play-Fi.<br />

En complément, on retrouve dans bon nombre<br />

d’amplificateurs, en plus des solutions plus<br />

ou moins propriétaires, les deux protocoles<br />

multiroom généralistes d’Apple (AirPlay) et de<br />

Google (Chromecast). Cela permet d’envoyer très<br />

facilement le contenu audio d’un smartphone ou<br />

d’une tablette vers l’ampli. Et en dernier ressort, il<br />

reste toujours le Bluetooth, largement généralisé.<br />

Enfin la possibilité de piloter une seconde,<br />

voir une troisième zone à partir de sortie<br />

audio et vidéo ou des sorties amplifiées pour<br />

des enceintes est toujours présentes sur bon<br />

nombre d’amplis intégré <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> (nous y<br />

reviendrons plus loin).<br />

On le voit, ces appareils sont devenus de<br />

véritables hubs audionumériques, ouverts à<br />

toutes les sources possibles et i<strong>mag</strong>inables pour<br />

diffuser la musique dans toute la maison !<br />

Dolby Pro Logic IIz, DTS Neural:X, Auro-Matic<br />

Les films bénéficiant d’une bande son Atmos, DTS:X ou Auro-3D sont encore trop rares. Pour<br />

justifier la présence d’enceintes au plafond, il faut qu’elles servent le plus souvent possible, et<br />

pas uniquement pour deux ou trois effets spéciaux de temps en temps. Il a toujours existé dans<br />

la plupart des amplis <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> des «modes DSP» pour utiliser toutes les enceintes, quelle<br />

que soit la source, avec des résultats plus ou moins heureux. Dolby, DTS et Auro ont donc crée<br />

leurs propres DSP destinés à tirer parti de toutes les enceintes, même si la source est en stéréo.<br />

Ils s’appellent Dolby Surround, DTS Neural:X et Auro-Matic. Ils sont toujours présents en<br />

parallèle de leur pendant 3D (Dolby Atmos, DTS:X, Auro 3D), et nous pouvons vous confirmer,<br />

pour avoir essayé, que ça fonctionne très bien.


10 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

Enceintes Atmos et DTS:X dédiées<br />

Les formats audio multicanaux 3D imposent l’installation<br />

de 2 à 5 enceintes au plafond. Dans une pièce dédiée,<br />

cela devrait pouvoir se faire assez facilement. Dans une<br />

pièce multi usages ou dans un salon, cela devient plus<br />

compliqué ! Une solution alternative existe avec des<br />

enceintes spécifiques à poser sur les enceintes avant, pour<br />

reproduire les canaux de plafond avant, et surround, pour<br />

les canaux de plafond arrière. Les haut-parleurs dans ces<br />

enceintes sont orientés vers le plafond afin de bénéficier<br />

des réflexions sur celui-ci, et donc faire croire aux auditeurs<br />

que le son vient bien d’en haut. Klipsch, Dali et Onkyo ont<br />

ce type d’enceintes à leur catalogue.<br />

Dali Alteco - 150€ l’unité<br />

Enceintes surround à la fois compacte et polyvalente à fixer au mur,<br />

au plafond ou encore à poser, dirigée vers le haut sur une une enceinte<br />

principale, pour les effets Atmos<br />

Multiroom Heos & MusicCast<br />

Yamaha avec le MusicCast, Sound United<br />

(Denon & Marantz) avec Heos : ces deux<br />

grands spécialistes du <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong><br />

proposent une gamme multiroom<br />

propriétaire. En intégrant leurs amplificateurs<br />

multicanal à la famille multiroom, cela permet<br />

de profiter de toutes les sources reliées à<br />

l’ampli sur les enceintes sans-fil compatibles<br />

disposées dans d’autres pièces de la maison.<br />

Lorsque l’on décide de diffuser la musique<br />

dans toute la maison, l’installation <strong>Home</strong><br />

<strong>Cinéma</strong> participe ainsi à la fête ! Ce qui était<br />

très compliqué il y a quelques années est<br />

devenu maintenant beaucoup plus simple,<br />

pratique et naturel.


L ’ M U S I C A L<br />

LA GAMME OPTIC<strong>ON</strong><br />

Les grands tableaux appartiennent<br />

aux musées, les œuvres théâtrales<br />

méritent une belle scène et les œuvres<br />

musicales doivent être écoutées<br />

grâce à des enceintes acoustiques qui<br />

admirent l’art musical:<br />

Entrez chez OPTIC<strong>ON</strong><br />

Chez DALI nous croyons que l’enceinte<br />

est la galerie d’art du son, la musique<br />

reste intacte, elle est reproduite tel que<br />

l’artiste l’a souhaité, mise en valeur<br />

dans sa présentation ; le spectre<br />

sonore est vaste ; les nuances et les<br />

timbres varient mais OPTIC<strong>ON</strong> est le<br />

canevas qui célèbre l’ensemble : un son<br />

éblouissant, manufacturé pour vous.<br />

www.dali-speakers.com/opticon


12 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

IMAGE<br />

l’Ultra HD 4K en force<br />

L’Ultra HD, aussi appelée abusivement 4K parce que<br />

c’est plus court, est sur toutes les lèvres. Elle est surtout<br />

dans tous les téléviseurs plats de dernière génération,<br />

qu’ils soient LCD à LED ou utilisant la technologie OLED<br />

dont la qualité d’i<strong>mag</strong>e s’impose désormais sur les<br />

modèles haut de gamme. par Alban Amouroux<br />

La bataille des nouveaux standards<br />

multiplicateurs de pixels, de couleur et<br />

de contraste<br />

L’UHD multiplie la résolution par quatre par<br />

rapport à la Full HD. Mais l’évolution ne<br />

s’arrête pas là. L’UHD peut être accompagnée<br />

du HDR qui a pour objectif d’améliorer les<br />

couleurs, la luminosité et le contraste pour un<br />

rendu encore plus réaliste. Mais à l’identique<br />

du monde des formats audio multicanal, il y a<br />

plusieurs formats de vidéo HDR concurrents<br />

: HDR10, Dolby Vision et Hybrid Log Gamma<br />

(voir encart).<br />

De par son rôle de rassembleur, l’amplificateur<br />

Apple TV 4K - 200 €<br />

Les lecteurs multimédias se sont tous mis à la<br />

4K et au HDR, il ne manquait plus qu’Apple.<br />

C’est chose faite sur la nouvelle itération de<br />

l’Apple TV <strong>2017</strong>.


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

13<br />

fait transiter à travers lui les sources vidéo<br />

avant de les renvoyer vers l’écran. Il faut donc<br />

que lui aussi laisse passer sans y toucher<br />

les formats HDR dont on souhaite profiter.<br />

Heureusement, là encore, de plus en plus<br />

de modèles sont compatibles avec les trois<br />

formats, chez Denon par exemple. Certains<br />

sont compatibles HDR10 seulement, d’autres<br />

HDR10 et Dolby Vision.<br />

L’Ultra HD encore timide en<br />

vidéoprojection tandis que l’espérance<br />

de vie s’allonge<br />

Côté vidéoprojection, les modèles Ultra HD<br />

financièrement raisonnables commencent<br />

à peine à arriver. Chez Optoma, la 4K avec<br />

interpolation d’i<strong>mag</strong>e débute à 3300 €. Sony<br />

vient tout juste de dévoiler un modèle avec<br />

une véritable matrice 4K à 5000 €, c’est-à-dire<br />

moitié moins cher que la gamme précédente.<br />

Chez JVC, sauf sur son modèle ultra haut de<br />

gamme (à 35 000 €), la matrice reste en Full<br />

HD, mais les vidéoprojecteurs font appel au<br />

procédé e-shift, un système de déplacement<br />

des pixels pour recréer une i<strong>mag</strong>e quasiment<br />

équivalente à l’Ultra HD.<br />

La technologie d’éclairage laser, qui annonce<br />

presque dix fois plus de durée de vie que<br />

Mur blanc ou écran de projection ?<br />

On peut toujours projeter l’i<strong>mag</strong>e sur un mur<br />

blanc. Néanmoins, même si des peintures<br />

spéciales existent, c’est loin d’être la solution<br />

idéale. Comme au cinéma, l’i<strong>mag</strong>e a besoin<br />

d’être réfléchie sur un écran dédié. Celui-ci peut<br />

être avec du gain pour renforcer la luminosité<br />

dans les pièces où le noir complet n’est pas<br />

possible. Il peut être micro-perforé pour laisser<br />

passer le son des enceintes que l’on aura<br />

installées derrière. Il peut être fixe, dans une<br />

salle dédiée, ou déroulant et motorisé dans<br />

une pièce multi-fonction. Bref, les possibilités<br />

sont nombreuses et il faut faire le bon choix en<br />

fonction de ses besoins. Les fabricants français<br />

Xtrem Screen et italien ScreenLine proposent<br />

par exemple toutes ces combinaisons, mais aussi<br />

de la toile au mètre pour constituer son propre<br />

écran sur mesure. Lumene propose également<br />

des écrans dont le carter peut être encastré dans<br />

le plafond pour encore plus de discrétion une<br />

fois remontés.


14 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

Loewe Bild 4.55 - 3200 €<br />

Tous les formats HDR sont supportés par<br />

ce nouveau téléviseur OLED de 55 pouces<br />

au look inimitable. Il possède également un<br />

décodeur audio multicanal 5.2 intégré et une<br />

section audio de 80 watts.<br />

les classiques lampes à changer toutes les 2000<br />

heures, semble être le futur de la vidéoprojection.<br />

On la trouve surtout sur les modèles 4K très haut<br />

de gamme Sony et JVC, mais aussi sur un modèle<br />

à 3000 € récemment présenté par Epson. Nul<br />

doute qu’elle se généralisera dans les prochaines<br />

années pour faire disparaître les lampes telles<br />

qu’on les connaît aujourd’hui.<br />

Des téléviseurs de plus en plus géants<br />

jusqu’à 2m53 de diagonale... et qui<br />

oublient la 3D<br />

Sony VPL-VW260ES - 5000 €<br />

Si vous cherchez une véritable matrice 4K,<br />

vous trouverez ici le modèle le moins onéreux<br />

à ce jour chez Sony.<br />

Pour revenir aux téléviseurs plats, l’autre<br />

tendance concerne les diagonales<br />

devenues de plus en plus grandes. Si<br />

bien que dans certains cas, on<br />

peut se demander si l’on a encore<br />

besoin d’un vidéoprojecteur ! En<br />

effet le téléviseur de 75 pouces<br />

(presque 2 mètres de diagonale<br />

!) disponible chez la plupart<br />

des grands fabricants semble<br />

avoir supplanté le 65 pouces en<br />

grande taille commune, et ce<br />

pour moins de 2000 euros. Chez<br />

LG, Samsung et Sony, on va encore<br />

plus loin en dépassant allègrement les<br />

80 pouces, et même jusqu’à 100 pouces pour le<br />

Sony KD-100ZD9, soit 2,53 mètres de diagonale !<br />

On note enfin l’abandon progressif de la 3D à tous<br />

les niveaux, une technologie qui perdure dans les<br />

salles de cinéma, mais qui n’a visiblement pas su<br />

séduire à la maison. C’est aussi la fin des écrans<br />

incurvés, une tentative de quelques constructeurs<br />

qui n’aura pas fait long feu.


16 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

Oppo UDP-205 - 1800 €<br />

Ne cherchez plus. Le meilleur des lecteurs Blu-ray Ultra<br />

HD, c’est Oppo qui le propose. La marque est incontestablement<br />

devenue la référence dans le domaine des<br />

platines Blu-ray.<br />

Optoma UHD65 - 3300 €<br />

C’est le ticket d’entrée pour<br />

profiter de la 4K en vidéoprojection<br />

: sans en avoir tous les<br />

pixels, ce modèle DLP travaille<br />

par interpolation d’i<strong>mag</strong>e pour<br />

arriver à ses fins.<br />

JVC DLA-Z1 - 35 000 €<br />

Le premier vidéoprojecteur équipé de matrices<br />

4K native de JVC, spécialiste des modèles<br />

<strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong>. Une référence pour salle de<br />

cinéma privée ultime.<br />

HDR10, Dolby Vision, HLG<br />

On pourrait se dire qu’une résolution quadruplée par rapport à la Full HD était grandement suffisante<br />

pour imposer l’Ultra HD. Mais c’était sans compter sur le HDR ! Le High Dynamic Range est indissociable<br />

de la 4K pour augmenter le contraste et rendre les couleurs encore plus pimpantes. Le point de départ,<br />

c’est le programme qui doit être enregistré en HDR. Sauf qu’il y a trois technologies HDR concurrentes.<br />

Si l’on veut profiter des avantages apportés par le HDR, il faut faire attention à ce que toute la chaîne<br />

soit parfaitement compatible de bout en bout : le programme, que ce soit un disque Blu-ray UHD ou un<br />

film sur Netflix, le lecteur, le téléviseur ou le vidéoprojecteur, et enfin l’amplificateur <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong>. Si<br />

jamais l’un d’eux n’est pas compatible, tous les bénéfices sont perdus. Pour ne plus avoir à vous poser<br />

de questions, il vaut mieux que tous vos appareils soient HDR10, Dolby Vision et HLG !


18 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

INTÉGRATI<strong>ON</strong><br />

Pour repousser les murs et<br />

entrer dans le Smart <strong>Home</strong><br />

©photo CEDIA Awards <strong>2017</strong><br />

Des produits de plus en plus techniques, de plus en plus performants et de plus en plus<br />

gros, c’est bien joli, mais ça ne fait pas le bonheur de tout le monde. Pour ceux qui ne<br />

souhaitent pas transformer leur salon en salle de cinéma ou au contraire réserver une<br />

pièce pour s’offrir une véritable salle de cinéma privée dédiée, les solutions d’intégration<br />

sont toujours plus nombreuses.<br />

par Alban Amouroux<br />

Des vidéoprojecteurs qui se font plus<br />

discrets que TV en s’installant à quelques<br />

centimètres du mur<br />

Dans le monde de la vidéo, même si les écrans<br />

plats de très grande diagonale se multiplient,<br />

une fois éteints, on ne peut pas dire qu’ils<br />

soient très sexy. Une alternative existe avec<br />

les vidéoprojecteurs à courte focale que<br />

l’on installe littéralement au pied du mur. Ils<br />

peuvent reproduire des i<strong>mag</strong>es de grande taille<br />

avec juste un recul de quelques centimètres<br />

d’eux, une peinture blanche spécifique pour<br />

la surface de projection pouvant satisfaire la<br />

Epson EH-LS100 - environ 3000 €<br />

Un vidéoprojecteur laser à ultra-courte focale.<br />

Posé à quelques centimètres du mur, il est<br />

capable d’y projeter une i<strong>mag</strong>e de 2 mètres de<br />

base avec une luminosité de 4000 lumens.


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

19<br />

plupart des utilisateurs. On oublie alors les<br />

potences et les vidéoprojecteurs installés au<br />

plafond de façon pas toujours très heureuse.<br />

La salle de cinéma privée, conçue,<br />

optimisée et calibrée par un intégrateur<br />

professionnel : le rêve ultime du cinéphile<br />

Pour ceux qui veulent vivre leurs rêves de<br />

grande i<strong>mag</strong>e et de son immersif jusqu’au<br />

bout, il y a aussi la solution de la pièce dédiée.<br />

De nombreux professionnels à travers toute la<br />

France sont là pour vous aider à mener à bien<br />

ce type de projet en vous livrant votre salle clés<br />

en main : des calculs de traitement acoustique<br />

jusqu’à la pose des fauteuils en passant par le<br />

choix et le réglage du matériel en adéquation<br />

avec vos goûts et votre budget.<br />

En fonction du volume de la pièce, l’intégrateur<br />

effectue une étude préalable sur plan afin de<br />

disposer tous les éléments pour assurer un<br />

confort de vision et d’écoute : quelle taille<br />

d’écran, quel recul, combien de rangées de<br />

fauteuils, combien d’enceintes et à quels<br />

endroits. Ensuite, il effectue une simulation<br />

acoustique pour identifier les différentes zones<br />

d’absorption et de réflexion afin de définir<br />

les panneaux dédiés à fabriquer. Lorsque<br />

la construction de la salle sera achevée, il<br />

terminera par la calibration audio et vidéo, pour<br />

laquelle il est dûment formé, et ce avec des<br />

outils professionnels inaccessibles au grand<br />

public. Vous obtiendrez alors ce que l’on peut<br />

appeler véritablement une salle de cinéma à la<br />

maison.<br />

Anthem AVM 60 - 4100 €<br />

On se rapproche du très haut de gamme avec<br />

cette proposition d’Anthem qui a pour avantage<br />

son système de calibration audio «ARC» plébiscité<br />

par les spécialistes.<br />

Marantz AV7704 - 2500 €<br />

Marantz perpétue sa gamme de préampli-processeurs<br />

<strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> avec ce nouveau modèle<br />

regorgeant de fonctionnalités. Sorties 11.2<br />

sur prises RCA et XLR.<br />

Des marques haut de gamme spécialisées<br />

pour des systèmes <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong><br />

totalement sur mesure<br />

Il existe des produits dédiés pour ce type de<br />

salles, plus performants que les amplificateurs<br />

intégrés et les petits kits d’enceintes en 5.1. On<br />

passe ici à des processeur-préamplis et blocs<br />

amplificateurs séparés. C’est le haut de gamme<br />

de chez Yamaha, Onkyo ou Marantz, mais on y<br />

trouve aussi des marques plus spécialisées ou<br />

High End comme Anthem Emotiva, McIntosh,<br />

AudioControl, Trinnov, StormAudio.<br />

Les enceintes ne sont pas en reste avec des<br />

gammes dédiées chez Bowers & Wilkins, Dali,<br />

Focal, KEF, Monitor Audio, Waterfall, paradigm<br />

ou Audio Excellence. Elles sont destinées à<br />

prendre place derrière l’écran de projection,<br />

Emotiva XPA Gen3 - de 1270 à 2550 €<br />

Totalement modulaire, ce bloc de puissance<br />

peut embarquer de 2 à 11 canaux d’amplification,<br />

chacun capable de délivrer de 300 watts sous 8<br />

ohms jusqu’à 800 watts sous 2 ohms ! L’appareil<br />

possède un circuit d’alimentation à haut rendement<br />

PowerShare High-Switch Class H.


20 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

©photo CEDIA Awards <strong>2017</strong><br />

Trinnov 32 - à partir de 21 240€<br />

Le préampli-processeur <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> ultime est<br />

français. Il est capable de gérer jusqu’à 32 canaux,<br />

afin de piloter autant d’enceintes indépendantes ou<br />

faire de la multi-amplification active pour certaine<br />

voie. Son système de correction acoustique est le<br />

plus avancé à ce jour sur le marché.<br />

XTZ 12.17 -<br />

645 €<br />

En bass-reflex et avec<br />

500 Watts de puissance<br />

embarquée, le<br />

12.17 sait descendre<br />

à 25 Hz sans vous<br />

ruiner. Disponible<br />

en blanc, noir mat et<br />

noir laqué.<br />

pour former un véritable mur sonore. Leur<br />

design n’a rien d’exceptionnel, car elles ne<br />

seront pas visibles, ce sont les performances<br />

que l’on vise avec une large dispersion<br />

sonore et l’assurance de pouvoir obtenir des<br />

niveaux sonores élevés sans distorsion. Elles<br />

sont complétées par des caissons de basses<br />

tout aussi ultimes que l’on prendra chez le<br />

même fabricant que les enceintes ou chez des<br />

spécialistes tels que SVS, XTZ ou JL Audio.<br />

Des interfaces transparentes pour que<br />

votre «<strong>Home</strong>, sweet <strong>Home</strong>» deviennent<br />

«Smart»<br />

L’intégration, ce n’est pas seulement faire<br />

disparaître les appareils ou les installer et<br />

calibrer de façon professionnelle, c’est aussi<br />

faciliter leur contrôle pour rendre l’expérience<br />

du «Smart <strong>Home</strong>» encore plus agréable, que ce<br />

soit dans une ou plusieurs pièces. Mise en route<br />

du son et de l’i<strong>mag</strong>e, gestion de l’éclairage, des<br />

rideaux, de la climatisation : tout cela fait aussi<br />

partie d’une installation parfaitement intégrée.<br />

La commande tactile par smartphone ou<br />

tablette semble évidente, ces appareils faisant<br />

partie de notre quotidien. C’est une possibilité<br />

intéressante et tout à fait efficace, mais il<br />

ne faut pas négliger les télécommandes et<br />

écrans tactiles dédiés. Que l’on choisisse la


Présenté par<br />

DÉCOUVREZ LA FINESSE DE LA<br />

VÉRITABLE RÉSOLUTI<strong>ON</strong> D’IMAGE 4K<br />

S<strong>ON</strong>Y VPL-VW260ES<br />

Nouveau Projecteur <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> SXRD 4K HDR<br />

Conçu pour les salles de <strong>Home</strong> cinéma et les espaces de vie,<br />

le VPL-VW260ES offre des i<strong>mag</strong>es détaillées d’une qualité<br />

remarquable et des couleurs incroyablement réalistes.<br />

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66 Av. Parmentier<br />

75011 Paris<br />

Ouvert du lundi au samedi de 10h à 19h<br />

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87 Av. Edouard Vaillant<br />

92 100 Boulogne<br />

(gratuit depuis un poste fi xe)<br />

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22 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

C SEED 201 - 483 000 €<br />

Le plus grand téléviseur pour l’extérieur mesure près de<br />

5 mètres de diagonale, se replie et se range dans le sol. Le<br />

tarif est à l’avenant<br />

solution Logitech Harmony peu onéreuse ou<br />

les télécommandes très évoluées URC, RTI,<br />

Elan ou Savant, la télécommande à boutons<br />

reste toujours un excellent choix en termes<br />

d’ergonomie et d’usage. D’autres marques<br />

comme Crestron ou Control4 proposent des<br />

écrans tactiles muraux de toutes tailles qui<br />

offrent un contrôle total sur toute l’installation<br />

audio/vidéo, mais aussi sur toute la maison.<br />

Pilotage audio-vidéo multiroom simplifié<br />

et contrôle avec Google, Siri ou Alexa<br />

L’intégration est encore plus importante<br />

quand le système <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> fait office<br />

de distributeur multiroom. On peut vouloir<br />

profiter des mêmes sources audio/vidéo sur<br />

le téléviseur du salon ou de la chambre. Les<br />

amplificateurs <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> au-dessus de<br />

1000 euros ont cette capacité à distribuer le<br />

HDMI vers deux zones et donc deux diffuseurs<br />

distincts. Il faut alors pouvoir piloter sources,<br />

écran et distribution depuis plusieurs endroits,<br />

via différentes interfaces, ou même depuis<br />

son smartphone uniquement. Un intégrateur<br />

sera capable de vous simplifier la vie en<br />

programmant les interfaces pour qu’elles<br />

soient les plus simples possible pour un usage<br />

quotidien.<br />

Le contrôle vocal est aussi très en vogue<br />

actuellement : Amazon Alexa, Google Assistant,<br />

Microsoft Cortana, Apple Siri. Utilisable<br />

essentiellement avec les applications de<br />

musique et le multiroom, il est encore à sa<br />

phase de balbutiement (nous avons essayé)<br />

et malheureusement peu compatible avec les<br />

systèmes <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> pour l’instant. Mais<br />

cela va venir, c’est certain. Peut-être avec les<br />

futurs modèles 2018 ?<br />

Amazon Echo & Google <strong>Home</strong> - 150 €<br />

Ces deux assistants sont compatibles avec les télécommandes<br />

Logitech Harmony : lance le Blu-ray !<br />

Ils ont tous les deux été lancés d’abord aux USA. Le<br />

Google <strong>Home</strong> vient seulement d’arriver en France.<br />

Martin Logan Outdoor Living - à partir<br />

de 600 $ pièce (prix US)<br />

La démocratisation du multiroom fait aussi rentrer<br />

la musique dans le jardin. Martin Logan propose<br />

enceintes et caissons de grave très discrets<br />

à cette attention.


ENCEINTES CINÉMA<br />

Professional Custom Series<br />

S<strong>ON</strong> XXL & PROF<strong>ON</strong>DEUR XXS<br />

La collection « Professional Custom Series » propose une solution<br />

compacte adaptée aux « vraies » contraintes d’intégration domestique en<br />

économisant un espace précieux à l’arrière de l’écran de cinéma grâce à<br />

une faible profondeur d’encastrement : 21 cm maximum.<br />

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Waterfall Audio<br />

ZA Les Praderies<br />

83570 Carcès - France<br />

Haut-parleurs<br />

conçus et développés<br />

par Atohm (France)


24 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

©photo CEDIA Awards <strong>2017</strong><br />

Waterfall Pro Custom -<br />

à partir de 1500€ l’unité<br />

Ces enceintes encastrables<br />

pour salle de <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong><br />

dédiée utilisent d’excellents<br />

haut-parleurs français Atohm.<br />

Elles affichent un des meilleurs<br />

rapport performance/prix que<br />

l’on puisse trouver.<br />

L’importance de la calibration audio<br />

Lorsque les multiples enceintes et électroniques<br />

sont bien installées dans la pièce, le travail est<br />

loin d’être terminé. Que la salle soit traitée<br />

acoustiquement ou pas, une phase de calibration<br />

est nécessaire. Tous les amplificateurs au-dessus<br />

de 400 euros ont un système de calibration plus ou<br />

moins évolué intégré : Pioneer MCACC, Yamaha<br />

YPAO, Audyssey, Dirac, RoomPerfect, Trinnov…<br />

Plus on monte en gamme, plus l’appel à un<br />

professionnel devient nécessaire. Il faut prendre<br />

des mesures en connaissance de cause et savoir<br />

appliquer les corrections, tout en gardant à l’esprit<br />

quel est le but recherché. Entre des écoutes HiFi<br />

avec deux enceintes et un <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> avec<br />

plus de dix enceintes et un ou plusieurs caissons,<br />

le travail est forcément différent. L’objectif final<br />

est toujours de reproduire les bandes son au plus<br />

proche de ce que l’on voit à l’i<strong>mag</strong>e : dynamique,<br />

impact, présence, ambiance, niveau sonore, etc.


La perfection,<br />

jusque dans<br />

les moindres<br />

détails.<br />

AMPLIFICATEUR AUDIO-VIDÉO TX-RZ820 CERTIFIÉ THX.<br />

Les améliorations apportées à notre produit phare, l’ampli-tuner AV connecté 7.2 canaux TX-RZ820 certifié THX, offrent une performance sonore<br />

véritablement spectaculaire. L’amplification audio dynamique délivre une puissance à courant élevé aux enceintes, pour plus d’énergie avec un vaste<br />

spectre compris entre 5Hz et 100KHz. Le multiroom audio des sources analogiques et dématérialisées vers les enceintes sans fil NCP-302 équipées<br />

de la technologie FireConnect de Blackfire est possible, de la même manière qu’il est possible de le faire via DTS-Play-fi ou Chromecast intégré.<br />

Personnalisable en fonction de son installation, le TX-RZ820 gère les formats Dolby Atmos et DTS :X ainsi que les flux vidéo Dolby Vision, HDR10,<br />

HLG et BT.2020. En résumé, le TX-RZ820 est l’amplificateur AV 7.2 canaux sans compromis que vous attendiez.<br />

Copyright © <strong>2017</strong> Onkyo Corporation. Tous droits réservés<br />

www.eu.onkyo.com


TÉLÉVISEURS ET<br />

VIÉOPROJECTEURS


28 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

JVC<br />

DLA-X9500<br />

9000 €<br />

Chez JVC les vidéoprojecteurs se suivent et se ressemblent ! La famille D-ILA est<br />

heureuse de vous annoncer l’arrivée du nouveau haut de gamme de l’année. Ce<br />

DLA-X9500 améliore la luminosité, le HDR et la technologie e-shift d’interpolation<br />

4K a été optimisée. Pour le reste, sous un look identique ce modèle assure toujours<br />

autant au niveau du contraste.<br />

par Jean-Pierre Labro<br />

Depuis des années JVC s’est mué en spécialiste<br />

de la vidéoprojection <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> grâce à sa<br />

technologie D-ILA (du LCD réflectif). Comme<br />

chaque année (on est à la sixième génération de<br />

matrices), le constructeur améliore certains points.<br />

Ce vidéoprojecteur DLA-X9500 n’est donc pas la<br />

révolution tant attendue à l’heure de l’Ultra HD 4K, il<br />

faudra encore patienter. Pour faire de la 4K, il utilise<br />

toujours des matrices Full HD, en 1920 x 1080 pixels,<br />

et un système de dédoublement e-shift pour faire<br />

monter la résolution jusqu’à l’Ultra HD en 3840 x<br />

2160 px.<br />

JVC a bien mis sur le marché un vidéoprojecteur<br />

avec de vraies matrices 4K, le fabuleux DLA-Z1,<br />

mais son prix de 35 000 euros risque de rebuter de<br />

nombreux amateurs. Sinon au dernier IFA, salon<br />

high-tech à Berlin, la marque a présenté la version<br />

5 de son procédé e-shift et trois vidéoprojecteurs<br />

dont un DLA-X9900 (9000 euros), successeur du<br />

présent X9500, devrait arriver d’ici 2018.<br />

Un vidéoprojecteur massif, costaud<br />

et 3D ready<br />

Notre JVC DLA-X9500 est donc le haut de gamme<br />

de la marque, en dehors du DLA-Z1, et il ressemble<br />

comme deux gouttes d’eau à son prédécesseur.<br />

Disponible en noir ou en blanc, il est toujours aussi<br />

massif avec pratiquement 48 cm de profondeur et<br />

un poids de plus de 15 kg. Il est donc fortement<br />

conseillé de bien étudier son emplacement avant<br />

de l’installer. Il est prévu pour les salles de homecinéma<br />

dédiées, il pourra se positionner en fond de<br />

salle et il assure une i<strong>mag</strong>e pouvant aller jusqu’à 5 m<br />

de diagonale. Néanmoins le recul peut être moins<br />

important : pour 2 mètres de base, la distance entre<br />

le vidéoprojecteur et l’écran peut varier entre 2,8 m<br />

et 5,6 mètres selon la position du zoom. Ce dernier<br />

est motorisé, c’est un 2x, tout comme le lens-shift<br />

permettant un bon débattement de l’objectif en cas<br />

de projection dans des conditions difficiles.<br />

Ce vidéoprojecteur JVC arbore une belle robe<br />

lustrée, sa coque est ornée du logo THX 3D.<br />

L’objectif est protégé par un cache métallique qui<br />

se dévoile automatiquement dès l’allu<strong>mag</strong>e de<br />

l’appareil. Bien que 3D ready, il n’est pas livré avec<br />

une seule paire de lunettes 3D, vu le prix élevé<br />

on peut trouver cela un peu mesquin. Il faut donc<br />

acheter un kit 3D (3 paires de lunettes + émetteur<br />

pour 450 euros) en plus, fort heureusement certains<br />

revendeurs ne s’y sont pas trompés et propose<br />

gratuitement cette option.<br />

Traitement vidéo, contraste et e-shift 4K<br />

améliorés<br />

Si le capot noir brillant reste identique de<br />

génération en génération, JVC améliore l’intérieur<br />

par petites touches. Sur ce modèle, la luminosité<br />

a été accentuée, on passe à 2000 lumens, l’i<strong>mag</strong>e


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

29<br />

est donc plus lumineuse que sur l’ancien 9000 et<br />

le contraste, déjà élevé, est encore monté d’un<br />

cran avec une valeur de 160 000:1 contre 150 000:1<br />

précédemment. Ce X9500 améliore également<br />

le temps de latence avec un nouveau mode<br />

d’I<strong>mag</strong>e dévolu aux gamers et le HDR est activé<br />

automatiquement en présence de ce type de signal.<br />

Il est compatible avec le HDR 10 et le HDR HLG<br />

(Hybrid Log-Gamma). Les matrices D-ILA sont les<br />

dernières nées, c’est un procédé unique chez JVC,<br />

elles sont au nombre de trois, d’une taille de 1,8<br />

cm et leur résolution native est le Full HD (1920 x<br />

1080p). Cette technologie délivre un des meilleurs<br />

contrastes du marché, grâce à un iris dynamique<br />

on peut atteindre 1 600 000:1. L’autre procédé<br />

original est l’e-shift ici dans sa version 4. Il s’agit<br />

de redimensionner l’i<strong>mag</strong>e Full HD en 4K, c’est un<br />

upscalling optique. En bref, le projecteur va recréer<br />

deux i<strong>mag</strong>es décalées de 0,5 pixel et le traitement<br />

vidéo MPC (Multiple Pixels Control) va les assembler<br />

ou en ajouter afin de produire une i<strong>mag</strong>e 4K. Cette<br />

technologie a été ici optimisée en s’appuyant sur<br />

le haut de gamme DLA-Z1, un nouvel algorithme<br />

a été intégré afin d’améliorer la restitution des<br />

diagonales. On est donc en présence d’une i<strong>mag</strong>e<br />

4K reconstruite et non native. Il convient de noter<br />

que l’e-shift ne fonctionne pas avec la 3D.<br />

Un équipement et des réglages<br />

fidèles à l’esprit haut de gamme de ce<br />

vidéoprojecteur, à cheval entre le <strong>Home</strong><br />

<strong>Cinéma</strong> grand public et le monde de<br />

l’intégration<br />

La connectique est classique avec deux entrées<br />

HDMI 2.0a HDCP 2.2, une RS-232C, une D-Sub,<br />

une trigger, une Ethernet et une prise pour la<br />

synchronisation 3D. La mise en service ne pose<br />

aucun problème, l’objectif est entièrement motorisé,<br />

à l’aide de la télécommande on peut donc agir<br />

facilement sur la taille de l’i<strong>mag</strong>e et le décalage<br />

vertical ou horizontal. Ce vidéoprojecteur JVC<br />

intègre un système de calibrage automatique, il faut<br />

se munir d’une sonde et télécharger un logiciel sur<br />

le site du constructeur pour l’utiliser. Il est possible<br />

de mettre en mémoire jusqu’à 10 positions de<br />

zoom selon ses besoins. La domotique n’est pas<br />

oubliée sur ce modèle compatible avec le protocole<br />

Control4 SDDP (Simple Device Discovery Protocol).<br />

La télécommande rétroéclairée reste identique<br />

à celles des modèles précédents. Les menus<br />

de réglage sont nombreux, mais la navigation<br />

reste logique et sans prise de tête excessive. Les<br />

modes I<strong>mag</strong>e de base (naturel, film, cinéma, THX,<br />

animation, 3D et utilisateur) sont bien équilibrés et<br />

permettent de se lancer dans la découverte de la<br />

grande i<strong>mag</strong>e.<br />

Des réglages avancés performants<br />

Les pros ou amateurs éclairés pourront se plonger<br />

dans les arcanes technologiques avec par exemple<br />

le réglage des niveaux RVB, le gamut, ou encore<br />

le choix de l’espace couleur. En ce qui concerne le<br />

MPC il est réglable sur quatre positions : netteté<br />

accentuée, contraste dynamique, i<strong>mag</strong>e lissée et NR<br />

(réducteur de bruit). Une des nouveautés introduites<br />

par ce X9500 est le mode «Faible latence» qui réduit<br />

le temps d’affichage entre la source et le projecteur<br />

ce qui est un facteur déterminant pour les joueurs.<br />

Toujours dans le menu de réglage, le mode HDR est<br />

présent, il permet de sélectionner le HDR10, le HLG<br />

ainsi que les espaces de couleurs BT2020 ou DCI.<br />

Spécifications<br />

•Vidéoprojecteur D-ILA , 3D Ready, THX 3D<br />

•Technologie : 3 panneaux de 0,7 pouce (1920 x 1080 px)<br />

•Résolution UHD : 3840 x 2160 avec e-shift4 4K<br />

•Zoom : 2x motorisé<br />

•Lens shift : ± 80 % sur l’axe vertical et ± 34 % sur l’axe<br />

horizontal<br />

•Lampe : NSH 265W<br />

•Durée de vie de la lampe : 4500 heures (mode basse<br />

consommation)<br />

•Bruit de fonctionnement : 21 dB (mode éco)<br />

•Taille de l’écran : 1,52 à 5 m de diagonale<br />

•Luminosité : 2000 lumens<br />

•Contraste : 160 000:1 (en mode natif)<br />

•Connectique : 2 HDMI, Ethernet, Trigger, Rs-232C, 3D Sync<br />

•Dimensions (L x H x P) : 45,5 x 17,9 x 47,2 cm<br />

•Consommation : 380 W (0,5 W en veille)<br />

•Poids : 15, 6 kg<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Ergonomie<br />

Fonctions<br />

Performances


30 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

Les modes Naturel et THX sont les plus équilibrés<br />

et ils délivrent la meilleure i<strong>mag</strong>e avec des films<br />

en Blu-ray. L’iris dynamique peut être activé selon<br />

deux modes, dont un mode fixe, l’amélioration<br />

de la luminosité est palpable et son utilisation est<br />

particulièrement discrète au niveau bruit et gêne<br />

visuelle.<br />

Le bruit de fonctionnement de ce vidéoprojecteur<br />

est donné pour 21 dB en mode éco, cela grimpe<br />

d’environ 10 dB en mode lampe haute, ce n’est<br />

pas le plus silencieux du marché et cela reste<br />

un peu audible si vous êtes placé pas trop loin<br />

du projecteur. Parmi les réglages disponibles,<br />

l’amélioration de la fluidité des mouvements (Clear<br />

Motion Drive) est toujours aussi performante avec<br />

tous types de signaux.<br />

Un rendu du noir toujours plus<br />

impressionnant<br />

les contours, mais rien de fondamentalement<br />

renversant sur du Full HD.<br />

Avec des signaux UHD 4K non HDR, c’est mieux,<br />

mais l’i<strong>mag</strong>e manque un peu de relief dans les<br />

plans et de précision. Le HDR s’en sort beaucoup<br />

mieux avec sur «Mad Max Fury Road» des reflets<br />

brûlants sur les carrosseries et des pics de lumière<br />

très bien gérés, même s’il faut un peu déboucher<br />

les noirs pour apporter plus de nuances dans les<br />

zones faiblement éclairées. La profondeur de champ<br />

est importante, l’optique utilisée n’y est pas pour<br />

rien, et le contraste élevé apporte de la matière et<br />

un surcroît de dynamique. Cela se ressent à tous<br />

les instants que le film soit sombre ou lumineux,<br />

ce vidéoprojecteur JVC DLA-X9500 apporte une<br />

restitution de très haut niveau. Une très belle<br />

i<strong>mag</strong>e digne d’un cinéma et certainement une des<br />

meilleures du marché !<br />

Comme avec ses concurrents, nous avons envoyé<br />

à ce JVC des films à partir de lecteurs Oppo (Bluray<br />

et Blu-ray UHD) pour le pousser dans ses<br />

retranchements. Dès les premières secondes, les<br />

noirs intenses frappent les esprits. On est toujours<br />

aussi subjugué par cette capacité à fournir des<br />

teintes sombres aussi profondes et un fort niveau<br />

de contraste que l’on peut comparer à celui d’un<br />

téléviseur OLED. Le piqué est impressionnant et<br />

les mouvements sont d’une grande fluidité. Avec<br />

des films Blu-ray simples, le spectacle est garanti,<br />

le mode Naturel est le plus intéressant. Il rajoute<br />

de la couleur et du piqué et sans débordement<br />

numérique. L’e-shift 4 et le traitement vidéo MPC<br />

améliorent légèrement la perception visuelle,<br />

mais cela ne saute pas vraiment aux yeux. On<br />

peut scruter attentivement l’i<strong>mag</strong>e et voir par-ci<br />

par-là une amélioration sur les sous-titres ou sur


| GT Series |<br />

MADE TO PERFORM<br />

• RCS B 349125072 Crédit Photo : C.H. Bernardot / Shutterstock. Photos et illustrations non contractuelles.<br />

GT1<br />

GT2-HD<br />

GT3<br />

GT1-HD GT2-HD GT3-HD GT-CENTER-HD GT-SW2<br />

GT1-HD<br />

GT2-HD<br />

GT3<br />

GT1-HD<br />

GT2-HD<br />

GT3-HD<br />

GT1<br />

GT1-HD<br />

GT2-HD<br />

GT-CENTER-HD<br />

GT-SW2<br />

GT1<br />

GT1<br />

GT2<br />

GT1-HD<br />

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32 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

LG<br />

OLED55C7V<br />

Un nouveau téléviseur OLED Ultra HD 4K signé LG à un prix presque<br />

démocratique ! Le constructeur intensifie ses sorties avec de nombreuses séries<br />

de modèles quasi identiques au niveau technologique. La série C7 est située en<br />

entrée de gamme et pourtant l’i<strong>mag</strong>e fournie rivalise avec le haut de gamme.<br />

Quel est le secret ?<br />

par Jean-Pierre Labro<br />

2500 €<br />

Le champion de l’OLED récite son alphabet<br />

technologique en cette année <strong>2017</strong>. Les nouveaux<br />

modèles de téléviseurs UHD 4K B7, C7, E7, G7 et<br />

W7 sont tous équipés de dalles OLED identiques<br />

et des mêmes composants. L’idée est de fournir<br />

aux consommateurs une qualité d’i<strong>mag</strong>e constante,<br />

quel que soit le prix. La différence s’opère sur le<br />

design, les matériaux utilisés ou encore la présence<br />

ou pas d’une barre de son. La série C7, 7 pour <strong>2017</strong>,<br />

est donc considérée comme de l’entrée de gamme.<br />

Certes, dans le monde de l’OLED, cela peut faire<br />

sourire, car le prix est quand même proche de 3000<br />

euros pour le 55 pouces et de 5000 euros pour la<br />

version 65 pouces. Mais pour cette technologie<br />

émergente, qui, à notre avis, est l’avenir pour les<br />

écrans de télévision, c’est déjà un bon début de<br />

démocratisation.<br />

Design basique, mais dalle OLED et circuits<br />

au top<br />

Comme ses congénères de chez LG, cette TV<br />

embarque une dalle OLED 10 bits affichant une<br />

résolution de 3840 x 2160 pixels, le processeur est<br />

le LG MP16+ et l’électronique est identique aux<br />

modèles supérieurs. Ce téléviseur de 55 pouces ne<br />

révolutionne pas le design, mais après tout on ne lui<br />

demande que de nous fournir une belle i<strong>mag</strong>e et si<br />

possible un son audible. Ce modèle de la série C7<br />

est ultra fin. Comme sur toutes les TV OLED, la dalle<br />

ne mesure que quelques millimètres d’épaisseur<br />

et ses bords sont ultra-fins. La partie électronique<br />

donne un peu plus d’épaisseur à l’ensemble et de<br />

rigidité, la finition blanche à l’arrière ne rajoute pas<br />

grand-chose à l’esthétique générale du téléviseur.<br />

Le pied central est facile à monter et il est un peu<br />

moins profond que celui qui équipait les modèles<br />

de l’an dernier. Il assure une bonne stabilité et petit<br />

détail le nom du constructeur est gravé dessus ce<br />

support et non sur l’écran.<br />

Ce téléviseur OLED55C7V de 139 cm peut<br />

évidemment se fixer contre un mur en lui ajoutant<br />

une fixation murale. Cet écran plat ne permet pas<br />

de voir des films en 3D, LG suit ainsi le mouvement<br />

général. La dalle OLED est brillante, un filtre<br />

antireflet réduit les reflets parasites, mais n’y<br />

parvient pas totalement. Une fois éteint, on peut se<br />

voir dedans. C’est moins visible en fonctionnement


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

33<br />

et surtout dans un environnement sombre. C’est<br />

d’ailleurs de cette manière qu’il vaut mieux utiliser<br />

les téléviseurs OLED pour apprécier pleinement le<br />

moindre détail dans les zones sombres. Ces écrans<br />

restent néanmoins utilisables en plein jour sans<br />

inconvénient majeur.<br />

Compatibilité HDR et connectique standard<br />

Ce téléviseur LG OLED55C7V est capable de fournir<br />

un contraste élevé, les noirs sont réellement noirs,<br />

car chaque pixel peut être éteint, ainsi les parties<br />

sombres sont parfaitement restituées et avec du<br />

détail. La luminosité est un des points faibles de<br />

cette technologie, les pics lumineux sont moins<br />

importants que sur du LCD. LG a amélioré ce point<br />

et on obtient des i<strong>mag</strong>es plus intenses avec des<br />

blancs plus francs. Le HDR est donc plus performant<br />

avec un noir aussi profond que possible et des<br />

blancs plus éclatants. Ce téléviseur possède une<br />

connectique complète, on peut découvrir à l’arrière<br />

et sur le côté quatre prises HDMI, trois ports USB<br />

dont un en USB 3.0, une sortie audionumérique,<br />

un port Ethernet et une prise casque. Il n’y a<br />

plus d’entrée vidéo composite ni d’entrée vidéo<br />

composante. Ces connecteurs physiques sont<br />

complétés par le Wifi et le Bluetooth.<br />

Une section audio avec Dolby Atmos<br />

d’origine qui n’est pas gadget<br />

LG a intégré dans tous ces téléviseurs OLED UHD<br />

de <strong>2017</strong> le Dolby Atmos. Pour rappel, ce procédé<br />

sonore offre une plus grande immersion auditive<br />

grâce à des enceintes placées au plafond ou<br />

orientées vers le haut afin de remplir l’espace. Un<br />

avion va véritablement passer au-dessus de vos<br />

têtes. Le Dolby Atmos est présent sur certains films<br />

en Blu-ray UHD 4K, mais également sur Netflix.<br />

On peut ainsi avec ce téléviseur voir et écouter<br />

des fictions en Dolby Atmos. On a fait le test, et<br />

étonnamment malgré l’absence de haut-parleurs<br />

spécifiques on ressent un son en hauteur. Cela<br />

donne un relief sonore supplémentaire qui est<br />

agréable.<br />

La section audio de ce téléviseur LG comporte deux<br />

enceintes et deux boomers. La puissance est de<br />

40 Watts et il est possible de modifier la structure<br />

sonore en fonction de l’acoustique de sa pièce.<br />

La télécommande comporte un microphone et en<br />

activant le mode Magic Sound Tuning on obtient<br />

un calibrage automatique du son du téléviseur.<br />

Une bonne idée ! Malgré la fin du partenariat avec<br />

Harman/Kardon pour cause de rachat par Samsung,<br />

les quatre haut-parleurs s’en sortent bien. Les voix<br />

sont claires, les différentes fréquences sont bien<br />

audibles et ne se chevauchent pas, le médium est<br />

bien en place et les basses sont présentes sans<br />

excès.<br />

On le redit, le Dolby Atmos apporte une dimension<br />

supplémentaire aux écoutes, le son semble provenir<br />

du haut du téléviseur et pourtant il n’y a pas de<br />

haut-parleurs dirigés vers le haut. Un DSP permet<br />

de convertir n’importe quel signal sonore en Dolby<br />

Atmos, c’est le mode Dolby Surround. C’est efficace<br />

avec une perception sonore plus élargie, moins<br />

confinée et plus enveloppante. Malgré tout, s’il est<br />

vrai que cette section audio est au-dessus de la<br />

moyenne, on profitera encore mieux du spectacle<br />

sonore en acquérant une barre de son ou un<br />

vrai équipement home-cinéma. Ce téléviseur LG<br />

OLED55C7V permet de récupérer le flux Dolby<br />

Atmos sur sa sortie HDMI ARC et de l’envoyer sur<br />

un équipement audio idoine.<br />

Spécifications<br />

•Téléviseur Ultra HD 4K HDR OLED, Ultra HD Premium<br />

•Taille i<strong>mag</strong>e : 139 cm<br />

•Résolution : 3840 x 2160 pixels<br />

•Luminosité : 650 cd/m2<br />

•HDR : HDR 10, HDR HLG, Dolby Vision<br />

•Tuner : triple tuner TNT, câble, satellite<br />

•Interface : WebOS 3.5<br />

•Processeur : Quad Core<br />

•Processeur vidéo : Perfect Mastering Engine<br />

•Audio : 40 W, Dolby Atmos<br />

•Connectique : 4 HDMI 2.0a, 3 USB (dont une 3.0), Ethernet,<br />

2 ports CI+, sortie audionumérique optique, prise<br />

casque, Wifi, Bluetooth<br />

•Divers : télécommande gyroscopique, DLNA, Smart TV,<br />

Netflix, Google Play<br />

•Dimensions (L x H x P) : 123 x 21,7 x 75 cm (avec pied)<br />

•Consommation : 112 W (0,3 W en veille), classe A<br />

•Poids : 19,2 kg (avec pied)<br />

Notre avis<br />

Cosntruction<br />

Ergonomie<br />

Design<br />

Performances


34 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

Le Dolby Vision parfaitement géré et mis en<br />

valeur<br />

Toujours dans la famille Dolby, la marque coréenne<br />

a rendu son téléviseur compatible Dolby Vision.<br />

Cette version améliorée du HDR est disponible sur<br />

Netflix ou sur certains films Blu-ray UHD 4K comme<br />

«Pan». On peut aussi visionner «Okja» (sur Netflix), la<br />

dernière sensation au Festival de Cannes, et l’i<strong>mag</strong>e<br />

restituée sur cet OLED est de toute beauté. Le<br />

contraste est intense, la gestion des pics lumineux<br />

est plus fine avec moins d’effets surexposés et plus<br />

de nuances dans les couleurs. Les mouvements<br />

sont fluides et les contours sont bien découpés,<br />

le LG OLED55C7V gère parfaitement les aplats de<br />

couleur et les zones sombres ne sont pas bouchées.<br />

Le Dolby Vision est dynamique et sans fausse note.<br />

C’est aussi le cas du HDR-10 qui parvient à se hisser<br />

à un excellent niveau sur des films comme «Mad<br />

Max Fury Road».<br />

Un téléviseur bien connecté sous l’égide de<br />

WebOS 3.5, très sympathique à vivre<br />

Pour piloter ce téléviseur 55 pouces, LG a passé<br />

les commandes à WebOS en version 3.5. Cela<br />

reste toujours aussi simple avec des tuiles en bas<br />

de l’écran regroupant les principales applications,<br />

on y navigue avec la télécommande gyroscopique<br />

Magic Remote. Un mode Quick Access permet<br />

de mémoriser, comme des signets, ses services<br />

préférés ou chaînes de TV favorites et cela jusqu’à<br />

neuf et de les rappeler grâce au pavé numérique de<br />

la télécommande.<br />

La Smart TV made in LG comporte entre autres<br />

Netflix, YouTube, Amazon, Deezer, Pluzz, MyTF1,<br />

Google Play Films et Molotov TV. Des touches<br />

Netflix et Amazon Prime sont implantées sur la<br />

télécommande pour un accès direct. La Magic<br />

Remote s’avère ergonomique avec sa molette<br />

centrale servant aussi de validation et son pointeur<br />

à l’écran est très visible. Les temps de réaction sont<br />

très rapides, les applications s’ouvrent en un éclair<br />

et l’option Quick Access permet de rallumer le<br />

téléviseur en deux secondes. L’interface utilisateur<br />

est colorée, ludique avec des animations et très<br />

explicative. Ce téléviseur est également ouvert à la<br />

domotique avec la technologie SmartThinQ, il est<br />

ainsi possible de le piloter depuis l’écran plusieurs<br />

appareils électroménagers connectés comme un<br />

réfrigérateur ou une machine à laver.<br />

I<strong>mag</strong>e fouillée et dynamique en toutes<br />

circonstances : Bravo !<br />

Lors de nos tests avec de multiples sources ce<br />

LG OLED55C7V a toujours su fournir une i<strong>mag</strong>e<br />

fouillée et dynamique avec tous types de sources.<br />

Il s’est montré à l’aise avec de la TNT HD ou du<br />

Blu-ray, le redimensionnement n’est pas destructeur.<br />

Avec de l’Ultra HD 4K HDR, il révèle ses qualités<br />

intrinsèques en fournissant des pics lumineux bien<br />

maîtrisés et sans excès dans les hautes lumières. Il<br />

sait également fournir un son en Dolby Atmos qui<br />

sans rivaliser avec les salles de cinéma se révèle très<br />

agréable en apportant de la hauteur et du relief<br />

sonore. Ce téléviseur OLED <strong>2017</strong> est un sans-faute<br />

et affiche un rapport qualité/prix des plus stimulants.


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36 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

OPTOMA<br />

UHD65<br />

3500 €<br />

Les principaux fabricants de vidéoprojecteurs passent à l’Ultra HD 4K. La technologie<br />

DLP arrive enfin à proposer cette résolution d’i<strong>mag</strong>e avec un système d’interpolation de<br />

pixels. Optoma est un des premiers à se risquer sur ce créneau avec ce modèle qui laisse<br />

cependant un peu sur sa faim de pixels !<br />

par Jean-Pierre Labro<br />

C’est la course à l’Ultra HD dans l’univers de la<br />

vidéoprojection, tout le monde veut son modèle<br />

4K qu’il soit LCD, DLP, SXRD ou encore D-ILA.<br />

Toutes les technologies de projection d’i<strong>mag</strong>e ont<br />

désormais un ou plusieurs modèles en course. Avec<br />

cet appareil, Optoma essuie les plâtres et est un<br />

des précurseurs dans ce domaine. La puce DLP<br />

conçue par Texas Intruments est enfin disponible<br />

plusieurs années après son annonce. Pour être tout<br />

à fait précis il s’agit de la seconde génération de<br />

projecteur DLP 4K, la première fournée sortie l’an<br />

dernier n’était pas HDR et commercialisée à un prix<br />

exorbitant.<br />

De l’ultra HD 4K par interpolation de pixels<br />

Cette seconde salve est plus accessible, elle<br />

comporte 3 modèles chez Optoma dont cet UHD65<br />

au sommet de la gamme. Ce modèle diffuse donc<br />

une i<strong>mag</strong>e en résolution Ultra HD 4K mais celle-ci<br />

n’est pas native. Optoma à l’instar de JVC et Epson<br />

utilise un procédé d’interpolation des pixels, . Ce<br />

procédé repose sur la puce DMD capable de gérer<br />

8,3 millions de pixels à l’écran et du traitement<br />

d’i<strong>mag</strong>e XPR (eXpanded Pixel Resolution). La puce<br />

de 0,67 pouce utilise 4 millions de micro-miroirs<br />

capables de basculer à très grande vitesse et<br />

d’afficher chacun deux pixels distincts. La résolution<br />

de base est de 2716 x 1528 pixels. En multipliant<br />

par deux ce nombre et en décalant légèrement en<br />

diagonale l’i<strong>mag</strong>e, on obtient la résolution UHD<br />

4K. Cette technologie repose donc contrairement à<br />

Epson ou JVC sur une seule puce et une résolution<br />

de base plus élevée, ce n’est pas du Full HD, ce qui<br />

favorise normalement une i<strong>mag</strong>e moins floue et un<br />

piqué supérieur.<br />

Zoom et mise au point manuelle, pour une<br />

i<strong>mag</strong>e jusqu’à 7m60 de base<br />

Ce vidéoprojecteur DLP est une version homecinéma<br />

de l’UHD60, Optoma a opté pour une coque<br />

noire, la luminosité et le contraste ont été optimisée<br />

et la fluidité des mouvements est confiée au circuit<br />

PureMotion. Esthétiquement, ce modèle est assez<br />

massif, plus large que profond et son objectif est<br />

pile-poil au centre de la façade. Le zoom est un<br />

1,6 x ce qui permet de placer facilement l’Optoma<br />

en fond de salle, l’optique n’est pas motorisée. Le<br />

zoom et la mise au point s’effectuent manuellement<br />

en agissant sur une molette dissimulée sous une<br />

trappe. Le Lens-shift est très limité, on ne peut agir<br />

que verticalement avec un débattement de 15 %. Le<br />

bloc optique est protégé par un cache en plastique<br />

et la lampe utilisée a une puissance de 240 W. Son<br />

prix est de 287 euros en cas de changement au bout<br />

des 4000 heures en mode normal ou 15 000 heures<br />

en mode éco avec la technologie Dynamic Black en<br />

marche. La luminosité est de 2200 lumens avec un<br />

contraste de 1 200 000:1.<br />

La focale utilisée permet de diffuser une i<strong>mag</strong>e de<br />

2 mètres de base avec un recul compris entre 2,8<br />

m et 4, 40 m. Cet UHD65 émet un léger bruit en<br />

fonctionnement, cela reste discret en mode éco<br />

et cela remonte un peu en mode standard mais la<br />

discrétion est de mise.<br />

La 4K en HDR-10 mais pas de Dolby Vision<br />

La technologie DLP repose sur une roue<br />

chromatique, c’est ici une version RVBRVB sans<br />

segment blanc qui tourne à très grande vitesse.<br />

Les effets arc-en-ciel sont peu visibles mais existent


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

37<br />

pour les personnes sensibles à ce<br />

phénomène de perception rétinienne.<br />

En ce qui concerne la palette de<br />

couleurs, cet Optoma est compatible<br />

Rec.709. HDR oblige il est également<br />

Rec.2020 mais avec une compression<br />

des couleurs afin de les afficher dans<br />

la gamme de couleurs HD. Au sujet<br />

du HDR, ce modèle est donc capable<br />

d’afficher le High Dynamic Range<br />

sur une de ces deux HDMI, en effet<br />

une seule est compatible. Il prend en<br />

charge le HDR-10 mais ignore le Dolby<br />

Vision, le HDR-10+ et le HDR HLG.<br />

Des modes de traitement vidéo efficaces et<br />

utiles mais à manier avec parcimonie<br />

La mise en service ne pose pas de problème<br />

insurmontable, la mise au point est facilitée par<br />

l’affichage d’une mire. Pour le reste, il convient de<br />

jouer avec parcimonie sur les différents réglages<br />

comme l’UltraDetail ou le PureMotion. Le premier va<br />

détecter le moindre détail dans l’i<strong>mag</strong>e et l’afficher<br />

avec du relief ce qui donne un piqué de très bonne<br />

facture. Quant au second, il est dédié à la fluidité<br />

des mouvements, ce procédé anti-saccades est<br />

très performant et les travellings ne se font plus<br />

par à-coups. Parmi les autres réglages proposés, le<br />

PureColor est à sélectionner au niveau le plus bas, il<br />

a tendance à accentuer la couleur chair des peaux.<br />

La palette colorimétrique est bien équilibrée, pas<br />

de brin d’herbe à la sauce flashy et les blancs ont<br />

de la tenue. Le contraste est bien dosé, les noirs<br />

ont de l’intensité et ne se perdent pas dans un<br />

dégradé de gris façon LCD. Cela reste néanmoins<br />

perfectible avec un peu plus d’intensité et d’opacité<br />

qui seraient les bienvenues. On regrette aussi que<br />

ce vidéoprojecteur ne soit pas 3D ready.<br />

Les vidéos Full HD passent bien<br />

Lors de nos tests avec des sources Blu-ray et Blu-ray<br />

UHD 4K (Oppo et Panasonic) l’Optoma a alterné<br />

le bon et le moyen ou disons pour nuancer le<br />

moins bon. C’est avec des films en Full HD que ce<br />

vidéoprojecteur affiche l’i<strong>mag</strong>e la plus pertinente<br />

et c’est avec ce type de signal qu’il va le plus loin<br />

au niveau de la précision des plans. Les détails sont<br />

bien ciselés avec du relief et l’ensemble arbore un<br />

contraste et une luminosité de bonne intensité. Les<br />

zones sombres sont bien définies avec de l’intensité<br />

dans les noirs et de la matière sans sombrer dans le<br />

grisâtre. Le traitement vidéo PureContrast agit sur la<br />

puissance lumineuse et apporte des noirs profonds<br />

sans excès. Les mouvements sont sans saccades<br />

ni soubresauts lors de déplacements rapides. Les<br />

couleurs sont bien retranscrites malgré un léger<br />

manque de nuances et des aplats pas toujours<br />

impeccables.<br />

La 4K HDR est plus limitée<br />

Avec des films en UHD 4K HDR comme «Le<br />

revenant», «Lucy», «Mad Max Fury Road» ou encore<br />

«Logan» cet Optoma UHD65 ne va pas assez loin<br />

dans la gestion des pics lumineux, du contraste et<br />

de la palette de couleurs. On reste sur sa faim et<br />

plusieurs téléviseurs OLED ou LCD assurent une<br />

i<strong>mag</strong>e supérieure au niveau du piqué. Le HDR reste<br />

limité avec des reflets moins soutenus qu’ailleurs.<br />

Par contre, la netteté est bonne et en 4K SDR on<br />

retrouve les points forts de ce modèle au niveau de<br />

la précision des détails et du contraste.<br />

L’Optoma ne révolutionne donc pas le genre (mais<br />

ses concurrents ne font pas mieux). Il n’en reste pas<br />

moins un bon diffuseur de grande i<strong>mag</strong>e à un prix<br />

raisonnable.<br />

Spécifications<br />

•Technologie : puce DLP Texas Intruments 2716 x 1528<br />

(avec interpolation 4K), HDR, Rec.709<br />

•Zoom : 1,6x manuel<br />

•Lens shift : +/- 15 % sur l’axe vertical<br />

•Lampe : UHP 240 W<br />

•Durée de vie de la lampe : 15 000 heures (mode éco)<br />

•Bruit de fonctionnement : 25 dB (mode éco)<br />

•Taille de l’écran : 0,67 à 7,6 m<br />

•Luminosité : 2200 lumens<br />

•Contraste dynamique : 1 200 000:1<br />

•Connectique : 2 HDMI (une seule 2.0a), D-Sub, entrée/<br />

sortie audio sur mini-jack, sortie audionumérique optique,<br />

RS-232, USB (alimentation), Ethernet (contrôle)<br />

•Dimensions (L x H x P) : 49,6 x 14,1 x 33,1 cm<br />

•Consommation : 305 W (0,5 W en veille)<br />

•Poids : 7,8 kg<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Ergonomie<br />

Fonctions<br />

Performances


38 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

PANAS<strong>ON</strong>IC<br />

5500 €<br />

TX-65EZ1000<br />

Avec ce téléviseur OLED Panasonic met la<br />

barre très haute ! Cet écran de 165 cm fait<br />

partie des références actuelles au niveau de<br />

l’i<strong>mag</strong>e et même du son. Noir intense, HDR<br />

sublimé, upscalling sans défaut et calibration<br />

pro sont autant d’atouts pour cet écran très<br />

haut de gamme. Tout cela a un prix élevé :<br />

7000 euros ! Mais une fois de plus l’OLED<br />

prouve sa supériorité sur toutes les autres<br />

technologies d’affichage. par Jean-Pierre Labro<br />

Panasonic et l’OLED s’est déjà une longue histoire<br />

d’amour, le constructeur est depuis fin 2015 un<br />

pionnier dans ce domaine. L’expérience acquise<br />

dans le Plasma (séquence nostalgie) et l’arrivée<br />

d’ingénieurs Pioneer (encore une séquence<br />

nostalgie spéciale Kuro) ont permis à la marque<br />

de faire valoir son savoir-faire en matière d’i<strong>mag</strong>e.<br />

Le premier écran issu de cette expertise, le TX-<br />

65CZ950, a longtemps trôné au sommet et dans le<br />

catalogue de Panasonic. Courbe, prix élevé, 3D et<br />

HDR après mise à jour tels étaient les faits d’armes<br />

de cette première expérience OLED. Le japonais<br />

revient en <strong>2017</strong> avec deux gammes distinctes : EZ<br />

950 et EZ1000. La première est plus accessible,<br />

environ 1 000 euros de différence, tandis que la<br />

seconde se veut l’OLED ultime.<br />

Une famille OLED en forme qui fait passer la<br />

3D aux oubliettes<br />

Cette série de téléviseurs Panasonic EZ1000 est<br />

composée de deux tailles d’écrans : 165 et 196 cm<br />

(à venir fin d’année).<br />

Le 65 pouces que nous testons ici est de type<br />

plat, finie les courbes inutiles et sans intérêt pour<br />

l’immersion, et il n’est pas compatible 3D. On peut<br />

le regretter si on possède déjà des films en relief<br />

car aux vues des performances en 2D cela aurait<br />

pu cartonner avec des i<strong>mag</strong>es tridimensionnelles.<br />

C’est ainsi et Panasonic s’inscrit dans ce mouvement<br />

d’abandon de la 3D, même si le constructeur<br />

continue à porter cette technologie sur plusieurs<br />

autres séries de TV LCD.<br />

Pour ce qui est de cet OLED de 165 cm de<br />

diagonale, on peut vous l’assurer cela représente<br />

une grande surface de visionnage, est d’une grande<br />

finesse si on met de côté le pied proéminent. La<br />

dalle est toute fine et il convient de la sortir du<br />

carton avec précaution. Plus fin c’est du papier !<br />

Elle est renforcée à la moitié de sa surface arrière<br />

par une partie renfermant l’électronique et la<br />

connectique.<br />

Ultra fin, mais un design à parfaire<br />

Les bords sont ultra fins, on aime pas trop la finition<br />

un peu trop plastique et disons le à ce prix cela fait<br />

un peu cheap. C’est un peu le reproche premier


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

39<br />

de ce téléviseur, on reste sur sa faim<br />

face à la finition et au design. On fait<br />

mieux chez Sony et LG à ce niveau.<br />

Panasonic n’est pas reconnu pour<br />

son perfectionnisme esthétique.<br />

La grande dalle repose sur un pied<br />

central qui s’avance vers l’avant. Cet<br />

espace va servir à placer dessus la<br />

barre de son signé Technics. Cela<br />

fait un peu bricolage avec un câble à<br />

brancher au dos du téléviseur et des<br />

caches en plastique pour camoufler<br />

le fil. De plus cet assemblage fait<br />

passer l’encombrement de 4,6 cm à<br />

33 cm de profondeur. Bref ce partipris<br />

ne fera pas que des heureux<br />

et il s’avère polémique. Une fois<br />

cet aspect purement design évacué, vous devrez<br />

assembler ce support et la barre de son. Cela se<br />

fait relativement facilement, il faut quand même de<br />

préférence être deux, à l’aide de quelques vis et en<br />

connectant un câble pour le son.<br />

Une véritable barre de son qualitative<br />

La barre audio est donc à l’avant du téléviseur<br />

et forme un angle de quelques degrés avec le<br />

support. Elle est signée Technics, la division Hifi<br />

de Panasonic, et comporte 14 haut-parleurs ! La<br />

puissance annoncée est de 4 x 20 watts. Chaque<br />

moitié de l’enceinte intègre un tweeter, deux<br />

médiums, quatre transducteurs de grave et un<br />

radiateur passif. Ces membranes se font entendre,<br />

on peut monter le son sans crainte malgré une<br />

légère saturation du grave et quelques sifflements<br />

dans les aigus. A volume normal, cette soundbar<br />

est très honorable, elle permet d’écouter sans<br />

crispation les dialogues. Les films et musique<br />

passent bien avec des écoutes aérées et une bonne<br />

dynamique. Évidemment, pour les fans de homecinéma<br />

cela reste limitée, cela manque de grave et<br />

de relief dans le surround. Mais, en l’état actuel des<br />

équipements audio sur les écrans plats ce système<br />

sonore signé Technics apparaît comme très bon.<br />

Connectique complète et Smart TV<br />

Smart TV très pratique. Si le portail d’applications<br />

n’est pas aussi fourni que chez la concurrence,<br />

on a l’essentiel comme Netflix, YouTube, Arte,<br />

TV 5 monde et d’autres. Qui utilise réellement<br />

des dizaines d’apps sur son téléviseur ? Et puis si<br />

vous avez un PC ou un NAS vous pourrez toujours<br />

récupérer vos fichiers distants sur le téléviseur et<br />

cela en toute transparence.<br />

Spécifications<br />

•TV Ultra HD 4K HDR OLED, Ultra HD Premium, THX<br />

•Taille i<strong>mag</strong>e : 165 cm<br />

•Résolution : 3840 x 2160 pixels<br />

•Luminosité : 1000 cd/m<br />

•Fréquence de balayage : OLED Superb Motion Drive<br />

•HDR : HDR 10, HDR HLG<br />

•Tuner : triple tuner DVB-T2, DVB-C, DVB-S2<br />

•Interface : My <strong>Home</strong> Screen 2.0<br />

•Processeur : Quad Core Pro<br />

•Processeur vidéo : Studio Master HCX2<br />

•Connectique : 4 HDMI 2.0a, 1 YUV, 1 vidéo composite, 3<br />

USB (dont une 3.0), 1 port Ethernet, 2 ports CI+, 1 sortie<br />

optique, 1 carte SD, 1 casque, Wifi, Bluetooth<br />

Divers : 2 télécommandes, DLNA, Smart TV, Netflix, barre<br />

de son 4 x 20 W<br />

•Dimensions (L x H x P) : 145,2 x 91,3 x 33 cm (avec pied)<br />

•Consommation : 100 W (0,5 W en veille)<br />

•Poids : 27 kg (avec pied)<br />

Au niveau de la connectique, le Panasonic a tout<br />

ce qu’il faut avec notamment quatre entrées<br />

HDMI, une sortie audio optique ou encore un port<br />

Ethernet. Un lecteur de carte SD est également<br />

implanté à l’arrière du téléviseur. On rajoute à tous<br />

ces connecteurs le Wifi et le Bluetooth et le tableau<br />

est complet avec en plus le Miracast et le Widi.<br />

L’interface proposée est My <strong>Home</strong> Screen 2.0, sous<br />

la houlette de Firefox, cette déclinaison reste limitée<br />

au niveau du nombre d’applications. Cependant,<br />

sa simplicité d’utilisation et sa facilité en font une<br />

Notre avis<br />

Cosntruction<br />

Ergonomie<br />

Design<br />

Performances


40 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

Une approche pro pour le paramétrage<br />

Si l’interface Smart TV est simple et limpide, c’est<br />

encore une fois moins évident pour les menus de<br />

réglages. On se demande d’ailleurs pourquoi ils<br />

ne sont pas accessibles via <strong>Home</strong> Screen 2.0 ? Il<br />

faut donc activer sur la télécommande la touche<br />

Menu située en haut à gauche pour pouvoir agir<br />

sur les paramètres. Et la liste est longue mais<br />

rassurez-vous les préréglages d’usine tiennent la<br />

route. Pour les pros, Panasonic permet de charger<br />

dans le téléviseur des fichiers de calibration 3D<br />

Lut et d’autres réglages, cela directement dans<br />

une partie du processeur. Bien évidemment, cette<br />

manipulation n’est pas accessible à tout le monde,<br />

cet écran s’ouvre de cette manière à la calibration<br />

Pro comme sur les moniteurs.<br />

Cete TV 65 pouces est par ailleurs équipée d’un<br />

filtre antireflet dédié à l’OLED, la dalle reste<br />

brillante mais on est moins enclin à faire le noir<br />

pour bénéficier du contraste. Le processeur vidéo<br />

signé Panasonic, Studio Master HCX version 2, est<br />

aux commandes et fait un travail remarquable. Le<br />

constructeur l’a développé en partenariat avec les<br />

studios Hollywoodiens. Ce téléviseur est estampillé<br />

Ultra HD Premium et a obtenu le label THX 4K. Il ne<br />

supporte pas le Dolby Vision.<br />

Une i<strong>mag</strong>e de qualité <strong>Cinéma</strong><br />

Avec la TNT HD, un lecteur Blu-ray classique, un<br />

lecteur Blu-ray UHD 4K de marque Oppo, Netflix<br />

UHD 4K HDR ou encore des fichiers de tests sur<br />

USB nous avons entrepris de visionner cet OLED.<br />

C’est toujours du bonheur, d’abord dès l’allu<strong>mag</strong>e<br />

il se passe quelque chose au niveau du piqué et de<br />

la profondeur de l’i<strong>mag</strong>e on retrouve ce sentiment<br />

venu en provenance direct du Plasma. Les pupilles<br />

sont à la fête. L’angle de vision est large, on est loin<br />

du tassement central du LCD, et le contraste est<br />

élevé. Les réglages <strong>Cinéma</strong> ou Vrai cinéma sont les<br />

plus justes et la colorimétrie est naturelle et sans<br />

excès. Les visages sont bien restitués et on ressent<br />

le moindre détail chromatique surtout en HDR. Les<br />

lumières sont intenses et ne fléchissent pas, une<br />

simple bougie dans la nuit a un impact décuplée<br />

et que dire des étoiles dans un ciel nocturne. On<br />

peut voir chacune d’elle briller avec intensité et sans<br />

défauts. Les scènes sombres gagnent en précision,<br />

c’est plus intense et avec du détail sans dérive vers<br />

le gris et avec beaucoup de relief. Les blancs ne sont<br />

pas en reste, c’est souvent un défaut des OLED,<br />

ils sont ici bien en place sans dérive chromatique<br />

et avec une belle dynamique. C’est réellement<br />

superbe à tous les niveaux et cette diagonale de<br />

165 cm vous plonge dans le show. On a testé notre<br />

«Mad Max Fury Road» (HDR) et lui aussi y gagne en<br />

intensité des couleurs, en matière noire et en détails<br />

(et il y en a !). Les lumières fortes ressortent sans<br />

défaut, les reflets ne sont pas enfouis et les noirs<br />

ont une profondeur inédite sur un téléviseur. Un<br />

régal ! Et c’est tout aussi bien ou presque avec des<br />

sources moins définies, le traitement vidéo excelle<br />

à redonner du peps à un Blu-ray ou à une chaîne<br />

de la TNT. Les contours sont propres, le piqué est<br />

impressionnant et cela même sur les gros plans. Les<br />

mouvements sont super fluides, les saccades sont<br />

quasi inexistantes et l’i<strong>mag</strong>e reste naturelle sans cet<br />

aspect numérique souvent désagréable. Su le film<br />

Pan en UHD 4K, on se souvient encore des jaunes,<br />

des oranges et des autres couleurs qui restent<br />

graver dans votre mémoire visuelle comme au<br />

cinéma. Ce téléviseur OLED est un très grand cru et<br />

il parvient à se hisser comme un écran de référence<br />

à la fois pour les amateurs fortunés et les pros de la<br />

calibration. L’OLED on aime !


Plus qu'une barre de son :<br />

Un projecteur de son avec calibrage intégré<br />

Le Son Cinema, chez vous.<br />

L'incroyable technologie AIR SURROUND XTREME de<br />

Yamaha repose sur la projection sonore vers les murs<br />

pour recréer un véritable son surround.<br />

Pas de câble, pas de vis, juste le son.<br />

YSP-2700<br />

• 16 haut-parleurs créant un véritable son surround 7.1<br />

• 10 Programmes d'effet CINEMA DSP<br />

• Connecteurs HDMI (3 entrées / 1 sortie) compatible<br />

4K/60p Pass through et HDCP2.2<br />

• Application de contrôle MusicCast C<strong>ON</strong>TROLLER<br />

PLUS<br />

<strong>ON</strong>E<br />

Grâce à MusicCast, ajoutez une<br />

ou plusieurs enceintes multiroom<br />

sans fil à ce produit pour profiter<br />

du meilleur du multiroom.<br />

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www.yamaha.fr


42 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

PHILIPS<br />

55POS9002<br />

Philips récidive dans l’OLED avec sa nouvelle série de téléviseurs 9000 !<br />

Le constructeur bouscule le marché avec ce modèle 55 pouces au prix très<br />

attractif. Un modèle au design superbe et embarquant tout ce qu’il faut pour le<br />

plaisir des yeux. Android TV, Netflix, contraste et noirs profonds sont quelquesuns<br />

des atouts de cet écran de 139 cm élégant et racé ! par Jean-Pierre Labro<br />

2000 €<br />

Si LG a ouvert la voie aux téléviseurs OLED,<br />

désormais la concurrence est féroce sur ce<br />

créneau. Plusieurs compétiteurs marchent sur<br />

les pas du Coréen : Philips/TP Vision, Panasonic,<br />

Sony, Loewe. D’autres marques chinoises sont<br />

également sur la piste de départ. Cependant, tous<br />

se procurent des dalles OLED auprès de... LG.<br />

Mais, les connaisseurs le savent, une dalle ne fait<br />

pas le printemps ! Il faut ensuite travailler la partie<br />

électronique pour assurer la meilleure i<strong>mag</strong>e. Et<br />

à ce petit jeu, Philips bénéficie d’une excellente<br />

expertise, ses téléviseurs LCD ont souvent fait la<br />

différence avec des traitements maison comme<br />

le Perfect Natural Motion et le Perfect Pixel sans<br />

omettre le Pixel Plus. Toutes ces améliorations du<br />

signal se retrouvent dans ce téléviseur OLED et ont<br />

été adaptées à cette technologie. Pour mettre tout<br />

cela en musique un nouveau processeur, le P5, a été<br />

spécialement conçu afin d’améliorer la puissance<br />

et la vitesse de traitement. Ce nouveau modèle est<br />

le successeur du 55POS901 sortie fin 2016, il s’en<br />

différencie sur plusieurs points. Il est à noter que<br />

pour le moment Philips se cantonne aux 55 pouces,<br />

un choix pragmatique en effet les consommateurs<br />

plébiscitent cette taille d’écran, mais un 65 pouces a<br />

été présenté à l’IFA <strong>2017</strong>.<br />

Un design récompensé par un Red Dot<br />

Award et un prix EISA<br />

Le Philips 55POS9002 est proposé à un prix serré,<br />

il s’affiche à 2800 euros en prix public indicatif. Son<br />

prédécesseur coûtait 600 euros de plus. Au passage,<br />

on a perdu la barre audio avant, la seconde<br />

télécommande, mais on y gagne au niveau design<br />

et performances. Cet écran OLED est vraiment<br />

superbe, ce n’est pas si facile d’innover dans le look<br />

des téléviseurs plat. La finesse est au rendez-vous, la<br />

dalle mesure à peine 5 mm sur sa partie supérieure<br />

et l’ensemble repose sur un pied central discret qui<br />

n’alourdit pas l’ensemble. Un petit mot d’ailleurs<br />

sur son assemblage, à force de voir passer des TV<br />

on doit saluer la facilité d’installation du support.<br />

C’est un régal pour un testeur : quatre vis et c’est<br />

tout ! Pas de plaque de métal à introduire dans<br />

un espace confiné ou autre système compliqué<br />

qui oblige à consulter le mode d’emploi pour s’y<br />

retrouver. Une fois en place, on peut donc admirer<br />

l’aspect aérien, fin et élégant de ce modèle OLED,<br />

le pied central allège l’ensemble et permet de<br />

placer plus facilement le téléviseur sur une étagère.<br />

Ce Philips a obtenu un Red Dot Product Awards en<br />

<strong>2017</strong>, l’équivalent des oscars pour le design. De son


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

43<br />

côté, le jury de l’EISA (European I<strong>mag</strong>ing and Sound<br />

Association) lui a remis un prix EISA : «Best Buy<br />

OLED TV <strong>2017</strong>-2018». Les journalistes européens qui<br />

composent ce jury ont souligné le rapport qualité/<br />

prix de ce téléviseur OLED.<br />

Android TV pour services connectés, mais<br />

pas de dolby Vision pour la HDR<br />

Le Philips 55POS9002 reprend une dalle OLED<br />

LG Display de 2016 de 55 pouces, mais va plus<br />

loin grâce au traitement P5 avec notamment une<br />

meilleure luminosité. On est ici à environ 650 nits.<br />

Un gain d’une centaine de nits par rapport au<br />

modèle précédent, du coup l’i<strong>mag</strong>e notamment<br />

en HDR est plus intense au niveau des écarts de<br />

lumière, des reflets et des noirs. Cet appareil prend<br />

en charge le HDR 10 et le HLG et couvre 97 %<br />

des couleurs DCI-P3 et 71 % de Rec.2020. Il reste<br />

sourd aux sirènes du Dolby Vision ainsi qu’à celles<br />

de la 3D. Ce téléviseur de 55 pouces est livré avec<br />

une simple télécommande qui est réversible. Elle<br />

fonctionne à la fois en Bluetooth et en infrarouge.<br />

D’un côté, on découvre les principales fonctions et<br />

de l’autre un clavier pour effectuer des recherches<br />

sur les sites Internet ou les applications.<br />

C’est Android TV de Google qui pilote la Smart<br />

TV avec une interface claire et simple à utiliser.<br />

Un processeur quad core ARM Cortex A53 avec<br />

2 Go de RAM, un GPU Mali T860 et 16 Go de<br />

mémoire interne offre de bonnes performances<br />

générales pour l’affichage des pages. C’est<br />

rapide et sans bogue. L’écran d’accueil affiche<br />

des recommandations (Films, VOD, programmes<br />

TV), puis plusieurs applications comme Netflix,<br />

YouTube, DailyMotion ou Arte sont proposés ainsi<br />

que les services Google, des jeux et les réglages<br />

du téléviseur. C’est complet et il est possible de<br />

connecter son smartphone ou sa tablette Android<br />

au téléviseur lors du démarrage afin d’accélérer un<br />

peu le paramétrage initial.<br />

Cet écran plat est doté d’une connectique bien<br />

fournie avec quatre HDMI, trois USB dont une 3.0,<br />

une sortie audionumérique optique, une entrée<br />

vidéo composante, une entrée audio analogique<br />

stéréo, une prise casque et Ethernet. Le Wifi double<br />

bande et le Bluetooth pour la connexion d’un clavier<br />

sont aussi présents.<br />

L’Ambilight et OLED pour une i<strong>mag</strong>e qui<br />

éclate de mille feux<br />

Sur ce téléviseur Philips de 139 cm, le constructeur<br />

a implanté sa technologie Ambilight. Il s’agit ici<br />

de la version trois côtés, des diodes colorées sont<br />

placées sur le dessus et de chaque côté de l’écran.<br />

Lors du visionnage elles suivent ce qui se passe à<br />

l’i<strong>mag</strong>e et diffusent un flux lumineux tout autour de<br />

la dalle. Il existe plusieurs réglages d’intensité et de<br />

rythme, on peut également écouter simplement de<br />

la musique et profiter de l’Ambilight. Ce procédé<br />

Spécifications<br />

•Téléviseur Ultra HD 4K HDR OLED, Ultra HD Premium,<br />

Ambilight 3 côtés<br />

•Taille i<strong>mag</strong>e : 139 cm<br />

•Résolution : 3840 x 2160 pixels<br />

•Luminosité : 750 cd/m2<br />

•HDR : HDR 10, HDR HLG<br />

•Tuner : triple tuner TNT, câble, satellite<br />

•Interface : Android 6.0 Marshmallow<br />

•Processeur : Quad Core<br />

•Processeur vidéo : Philips P5 Perfect Picture Engine<br />

•Audio : 30 watts, DTS HD Premium Sound<br />

•Connectique : 4 HDMI 2.0a, 1 YUV (avec adaptateur),<br />

audio RCA (avec adaptateur), 3 USB (dont une 3.0), port<br />

Ethernet, 2 ports CI+, sortie audionumérique optique, prise<br />

casque, Wifi, Bluetooth<br />

•Divers : télécommande double face, DLNA, Smart TV,<br />

Netflix, Google Play Store<br />

•Dimensions (L x H x P) : 122,8 x 81,8 x 23,3 cm (avec pied)<br />

•Consommation : 156 W (0,3 W en veille), classe B<br />

•Poids : 21,18 kg (avec pied)<br />

Notre avis<br />

Cosntruction<br />

Ergonomie<br />

Design<br />

Performances


44 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

made in Philips n’est pas un simple gadget, il offre<br />

une dimension supplémentaire au regard. L’espace<br />

semble élargi, le contraste plus élevé et c’est encore<br />

plus vrai avec ce téléviseur OLED qui fournit des<br />

noirs profonds. Un mode lampe Hue est disponible,<br />

on peut ainsi élargir encore plus cette expérience<br />

colorée.<br />

Une section audio moyenne<br />

Philips a fait le choix de supprimer la barre audio<br />

présente sur son ancien modèle OLED, à la place<br />

deux haut-parleurs large-bandes en dessous de la<br />

dalle et un grand haut-parleur arrière de 14 cm avec<br />

technologie Triple Ring améliorée pour, selon la<br />

marque «obtenir plus de punch !». La puissance est<br />

de 30 W et malgré des réglages d’améliorations et<br />

de renforcement de la diffusion surround le résultat<br />

sonore n’est pas à la hauteur de l’i<strong>mag</strong>e produite.<br />

Les basses ne sont pas présentes, cela reste<br />

cantonné dans l’aigu et le médium, cela manque<br />

d’ampleur et de profondeur. Il est donc vivement<br />

recommandé d’investir dans une bonne barre audio<br />

ou un système audio home-cinéma.<br />

Une i<strong>mag</strong>e précise avec des teintes superbes<br />

Si le son est faiblard, il n’en est rien de l’i<strong>mag</strong>e. Cet<br />

écran propose un calibrage d’usine très performant,<br />

le mode Film est le plus équilibré. Il faut réduire<br />

un peu la netteté et ne pas pousser les réducteurs<br />

de bruit sous peine de voir apparaître du bruit<br />

vidéo. Nous avons testé ce Philips 55POS9002<br />

avec notre Oppo UDP-203, Netflix, des démos<br />

en UHD 4K, la TNT HD et des Blu-ray simple ou<br />

UHD 4K HDR ou pas. Le résultat est de grande<br />

qualité avec notamment un beau travail sur les<br />

teintes de visages et évidemment des noirs d’une<br />

profondeur abyssale. Le moindre détail dans les<br />

scènes sombres saute aux yeux, c’est souvent le<br />

cas dans certaines séries Marvel en provenance<br />

de Netflix. Il faut quand même souligner l’aspect<br />

un peu trop miroir de l’écran Philips, la lumière<br />

externe s’y reflète on vous conseille de baisser les<br />

rideaux pour obtenir de meilleurs résultats. Comme<br />

sur toutes les TV OLED l’angle de vision est large<br />

à l’horizontale et à la verticale. La colorimétrie est<br />

bien en place avec des verts et des rouges naturels<br />

sans dérive chromatique. Le traitement vidéo P5<br />

fait bien son travail, c’est notamment vérifiable sur<br />

les mouvements avec une grande fluidité et sans<br />

saccades sur les travellings rapides. On obtient une<br />

i<strong>mag</strong>e douce et l’Ambilight participe activement<br />

à cette sensation très agréable. Le HDR s’en sort<br />

bien également, plusieurs réglages sont possibles<br />

pour en accentuer ou en diminuer les effets. On<br />

peut également convertir en HDR des vidéos ne<br />

l’incluant pas et cela fonctionne en donnant un peu<br />

plus de peps. Avec du vrai HDR l’OLED fait des<br />

étincelles, il gère parfaitement le contraste et les<br />

pics dynamiques. Sur «Mad Max - Fury Road», les<br />

flammes ressortent avec du relief et les reflets sur<br />

les carrosseries des engins font forte impression. Le<br />

noir intense fourni par la technologie OLED permet<br />

de ressentir le moindre effet lumineux, rayons de<br />

soleil ou flash. L’upscalling 4K est d’un bon niveau<br />

sur les Blu-ray avec du contraste, de la luminosité<br />

et une définition supérieure visible sans outrances.<br />

Ce second téléviseur OLED signé Philips s’affiche<br />

comme un sérieux concurrent avec un prix agressif<br />

et une excellente qualité d’i<strong>mag</strong>e. Mais que va-t-il<br />

rester aux TV LCD ?


Audiocom,centredemodicationagrééparOPPO,<br />

sublimelesperformancesaudioetvidéo<br />

deslecteursBlu-Ray4KUHDOPPOUDP-203et205<br />

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46 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

S<strong>ON</strong>Y<br />

KD65A1<br />

Il est enfin arrivé le premier téléviseur<br />

grand public OLED de Sony ! Et la<br />

firme nippone a décidé de frapper les<br />

esprits avec un modèle hors norme. Le<br />

design, l’audio et l’i<strong>mag</strong>e concourent<br />

à le rendre unique en son genre. Un<br />

téléviseur OLED qui sort des sentiers<br />

battus ! par Jean-Pierre Labro<br />

4500 €<br />

Sony a enfin rejoint la famille OLED qui continue à<br />

croître et à se multiplier. Un allié de poids pour une<br />

technologie que l’on apprécie de plus en plus au<br />

sein de la rédaction et qui assure un piqué cinéma<br />

sans équivalent. Le constructeur japonais a mis le<br />

temps pour lancer son premier téléviseur OLED<br />

auprès du grand public. Et pourtant, il fut en son<br />

temps un pionnier avec la sortie vers 2008 d’un<br />

premier modèle OLED de 28 cm qui avait fait forte<br />

impression. Sony est également très présent dans la<br />

production audiovisuelle avec des moniteurs pros<br />

très performants. Pourtant malgré cette expertise<br />

reconnue, la marque avançait sur la pointe des pieds<br />

et après une tentative infructueuse d’alliance avec<br />

Panasonic, le premier véritable téléviseur OLED<br />

made in Sony est arrivé. Et on n’a pas été déçu !<br />

Un design surprenant qui présente le<br />

téléviseur comme une toile de maître<br />

Tout d’abord, il bouscule les canons esthétiques des<br />

écrans plats. On supprime le pied habituel pour un<br />

support arrière qui se déplie à l’instar d’une échelle<br />

et qui, lesté d’un pied au poids conséquent, va<br />

maintenir la dalle avec un angle de 5 degrés. Ce<br />

système très particulier a l’avantage d’un design<br />

inédit, la dalle OLED une fois posée sur une table<br />

assez profonde prend tout l’espace et on oublie<br />

que l’on est face à un téléviseur. L’inconvénient<br />

est que cela réclame une belle surface pour poser<br />

l’ensemble et il est obligatoire d’être à deux pour<br />

installer le téléviseur. Ce support rabattable contient<br />

l’électronique, la connectique et la section audio. Il<br />

est aussi possible de placer l’A1 contre un mur.<br />

Une section audio à la hauteur qui<br />

utilise tout l’écran comme surface de<br />

diffusion sonore<br />

Ce premier contact avec le Sony KD65A1 réserve<br />

aussi une autre surprise, le chevalet arrière contient<br />

un système audio inédit. Sony utilise toute la<br />

surface du téléviseur pour diffuser le son, il s’agit<br />

de faire vibrer la dalle grâce à des actionneurs<br />

vibrants (terminologie Sony), des bras placés sur<br />

presque tout l’arrière. Un woofer est intégré en<br />

plus dans le support amovible afin de produire<br />

un grave plus percutant. C’est innovant et cela<br />

fonctionne plutôt bien. Ainsi, la scène sonore est


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

47<br />

large, on peut ressentir un train passer de droite<br />

à gauche. Les dialogues sont clairs et intelligibles<br />

et proviennent vraiment des lèvres et ne sont pas<br />

perdus à l’arrière. Les modes DSP de Sony comme<br />

le S-Force Front Surround permettent d’élargir la<br />

perception sonore. Sans remplacer totalement une<br />

bonne barre de son, ce procédé original parvient à<br />

recréer un environnement sonore crédible, puissant<br />

et dynamique. C’est mieux que la quasi-totalité des<br />

autres téléviseurs OLED du marché.<br />

Une dalle OLED de chez LG, poussée au<br />

maximum, et des fonctions Android TV<br />

Ce téléviseur de 65 pouces, 165 cm de diagonale,<br />

est OLED et Ultra HD 4K, il prend en charge le HDR<br />

10, le HDR HLG (Hybrid Log Gamma) et le Dolby<br />

Vision. Comme ses concurrents il utilise une dalle LG<br />

Display qu’il va pousser dans ses retranchements à<br />

l’aide de ses propres traitements vidéo. Sony utilise<br />

le processeur X1 Extreme afin de restituer le mieux<br />

possible le signal entrant. Il est épaulé par le 4K<br />

X-Reality Pro et le MotionFlow, tous deux agissent<br />

avec précision sur l’upscalling et les mouvements.<br />

Ce téléviseur est également placé sous la coupe<br />

d’Android TV, la version 6.0 dite Marshmallow,<br />

et son cortège d’applications et de sites. C’est<br />

classique désormais avec des recommandations de<br />

programmes, un <strong>mag</strong>asin d’applications (Google<br />

Play Store), des jeux, de la VOD ou de la musique.<br />

Un processeur Quad Core est aux commandes<br />

ainsi l’affichage des pages est accéléré, il s’agit<br />

d’un CPU Quad Core ARM Cortex-A53. Une touche<br />

Google Play et une autre Netflix sont présentes<br />

sur la télécommande pour un accès direct aux<br />

programmes. Un petit mot sur cette dernière, Sony<br />

n’a pas innové à ce niveau et elle apparaît du coup<br />

en décalage total avec le téléviseur. C’est basique,<br />

peu ergonomique et avec des touches de petite<br />

taille et en plus pas de rétroéclairage.<br />

Spécifications<br />

•Téléviseur Ultra HD 4K HDR OLED<br />

•Taille i<strong>mag</strong>e : 164 cm<br />

•Résolution : 3840 x 2160 pixels<br />

•Luminosité : 1520 nits<br />

•HDR : HDR 10, HDR HLG, Dolby Vision<br />

•Tuner : triple tuner TNT, câble, satellite<br />

•Interface : Android 6.0 Marshmallow<br />

•Processeur vidéo : X1 Extrême<br />

•Audio : 5 x 10 W<br />

•Connectique : 4 HDMI 2.0a, YUV, 3 USB (dont une 3.0),<br />

port Ethernet, 2 ports CI+, sortie audionumérique optique,<br />

jack audio, prise casque, Wifi, Bluetooth<br />

•Divers : DLNA, Smart TV, Netflix, Google Play Store<br />

•Dimensions (L x H x P) : 145,1 x 83,2 x 33,9 cm (avec socle)<br />

•Consommation : 154 W (0,5 W en veille), classe A<br />

•Poids : 36,2 kg (avec socle)<br />

Une connectique classique<br />

Au rayon connectique pas de grosse surprise, on<br />

retrouve les reines HDMI au nombre de quatre, trois<br />

USB dont une 3.0, le Wifi, Ethernet, le Bluetooth<br />

pour des souris ou des claviers ainsi que Google<br />

Cast. L’écran est traité antireflet, mais cela n’évite<br />

pas le fameux effet miroir, une fois allumé c’est<br />

moins visible, mais on vous recommande de faire la<br />

pénombre pour bénéficier pleinement de l’i<strong>mag</strong>e<br />

Notre avis<br />

Cosntruction<br />

Ergonomie<br />

Design<br />

Performances


48 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

OLED. La surface avant est entièrement dédiée au<br />

spectacle visuel, les bords sont quasi-invisibles, le<br />

pied est dissimulé et même le logo Sony est à peine<br />

visible en bas à gauche. Rien ne vient troubler la<br />

quiétude visuelle. Et une fois plongé dans un film,<br />

on en oublie que l’on est face à un simple téléviseur.<br />

Un son dynamique et d’une étonnante<br />

spatialisation<br />

Nous avons testé ce Sony Sony KD65A1 avec nos<br />

instruments de torture habituels, cela va du lecteur<br />

UHD 4K Oppo 203 à la TNT en passant par des<br />

disques de démo. Un premier point s’impose : le<br />

son. On l’a déjà expliqué plus haut, mais on se doit<br />

d’y revenir, c’est vraiment bon et très agréable à<br />

l’oreille. C’est ample et sans distorsion, on peut<br />

monter le volume et c’est précis dans les effets<br />

sonores droite/gauche et dans les dialogues. Le<br />

woofer arrière fait son job un peu timidement,<br />

mais il assure néanmoins un grave tendu ce qui<br />

est rarement le cas sur les téléviseurs. La surface<br />

acoustique de la dalle participe pleinement à la<br />

réussite de ce téléviseur. On peut envisager de<br />

ne pas s’encombrer d’une barre audio qu’il serait<br />

d’ailleurs bien difficile à caser... Si le son est bon,<br />

quand est-il de l’i<strong>mag</strong>e ?<br />

Une des plus belles i<strong>mag</strong>es actuelles sur<br />

un téléviseur<br />

Il faut juste sélectionner <strong>Cinéma</strong> Pro dans les<br />

modes I<strong>mag</strong>e pour s’assurer du rendu le plus juste.<br />

Les réglages de base sont bien optimisés et il<br />

est pratiquement inutile de bouger la luminosité,<br />

on peut la baisser légèrement pour des blancs<br />

plus nuancés, et les mouvements sont fluides. Le<br />

piqué est excellent, il y a de la profondeur dans<br />

l’i<strong>mag</strong>e, mais sans effets numériques accentués.<br />

Les contours sont nets et sans effets d’escalier.<br />

C’est propre et précis ! Il convient de ne pas trop<br />

pousser les différents réducteurs de bruit, les laisser<br />

au minimum, car leurs effets se font vite sentir et<br />

cela peut entraîner des pertes de détails ou un bruit<br />

vidéo trop voyant. Les films Blu-ray sont bien traités<br />

avec un upscalling dynamique et sans dégradation<br />

de l’i<strong>mag</strong>e, c’est évidemment moins défini que de la<br />

4K, mais on ressent un apport indéniable au niveau<br />

des arrière-plans et du relief. C’est dynamique et<br />

la conversion HDR (X-Tended Dynamic Range) est<br />

convaincante, cela redonne du peps à l’i<strong>mag</strong>e.<br />

Le HDR est bien traité en Ultra HD 4K sur Netflix ou<br />

«Mad Max Fury Road» on ressent bien ces pics de<br />

luminosité, le soleil brille fort et les reflets s’invitent<br />

dans votre salon. Le moindre jet de lumière gagne<br />

en intensité et en finesse, les étoiles brillent dans<br />

le ciel et une simple lueur de bougie retrouve un<br />

réalisme très cinéma. La technologie OLED assure<br />

un noir profond, et tous les détails ressortent sur<br />

ce Sony. La palette de couleurs est très naturelle,<br />

sans dérive chromatique avec un beau modelé des<br />

visages, des rouges sans saturation et un vert qui ne<br />

dérive pas vers le flashy. On est toujours conquis par<br />

le piqué de l’i<strong>mag</strong>e et cette capacité à fournir des<br />

plans profonds avec un relief visible. On regrettera<br />

au passage (en parlant de relief) que ce téléviseur<br />

abandonne lui aussi l’i<strong>mag</strong>e 3D. Ce téléviseur passe<br />

sans encombre le HDR sous toutes ses formes,<br />

l’Ultra HD 4K est intense et il sait également<br />

redonner du dynamisme à un signal Full HD ou UHD<br />

non HDR et le tout avec subtilité et précision.<br />

Il aura fallu attendre presque 10 ans pour que Sony<br />

sorte un téléviseur OLED de grande taille, il existe<br />

également en 55 (4000 euros) et 77 pouces, mais au<br />

final, ce Sony KD65A1 est une belle réussite, sur tous<br />

les plans.


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> c’est aussi...


50 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

S<strong>ON</strong>Y<br />

VPL-VW550ES<br />

10000 €<br />

Waouh ! Le fameux effet Waouh a trouvé un allié de poids avec ce vidéoprojecteur signé Sony.<br />

Une bestiole de 14 kg qui remplit l’espace visuel en mode 4K et qui fait preuve de finesse et de<br />

précision. Un diffuseur de grande i<strong>mag</strong>e qui attire les regards dès son allu<strong>mag</strong>e et qui ne vous<br />

lâche plus ! Évidemment son prix est un frein et l’absence de lunettes 3D dans le package est un<br />

autre grief mais pour le reste mama mia on s’est régalés !<br />

par Jean-Pierre Labro<br />

La marque japonaise Sony continue à faire la<br />

course en tête sur le circuit des vidéoprojecteurs<br />

4K. Depuis la sortie du modèle VPL-VW500ES en<br />

2013, puis l’arrivée du VW520ES deux ans après et<br />

enfin ce VW550ES en <strong>2017</strong>, Sony n’a pas vraiment<br />

de concurrent à la hauteur. Seul JVC livre bataille<br />

sur ce créneau prestigieux et onéreux. Le ticket<br />

d’entrée reste élevé, il est toujours d’environ 10 000<br />

euros pour succomber aux charmes d’une i<strong>mag</strong>e<br />

en 4K. Il est clair qu’à ce prix les amateurs éclairés<br />

sont peu nombreux et qu’ils vont avant tout équiper<br />

une véritable salle de <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> dédié. Ce<br />

vidéoprojecteur est bien armé pour répondre à<br />

cette exigence. Il est conçu pour se placer en fond<br />

de salle et peut projeter une grande i<strong>mag</strong>e sans un<br />

recul trop important.<br />

Un air de déja-vu mais en mieux<br />

Les «vidéoprojecteurphiles» qui ont suivi la saga<br />

Sony verront immédiatement que cette nouvelle<br />

référence reprend beaucoup à ses ancêtres. Le<br />

châssis est identique tout comme le bloc optique<br />

et l’interface très stricte et textuelle. Son poids de<br />

14 kg et ses dimensions importantes obligent à lui<br />

trouver un emplacement spécifique. L’idéal est en<br />

fond de salle et si possible dans un espace dédié<br />

afin d’éviter la propagation du bruit de ventilation.<br />

En effet, ce vidéoprojecteur n’est pas totalement<br />

silencieux, il affiche un 26 dB en mode éco et<br />

cela grimpe rapidement en mode lampe haute. Il<br />

convient donc de l’éloigner de la zone d’écoute.<br />

On est un peu surpris par cet aspect sonore, Sony<br />

nous avait habitué à des modèles plus silencieux,<br />

à titre d’exemple le VPL-HW40ES (Full HD) n’émet<br />

quasiment aucun bruit. Le Sony VPL-VW550ES est<br />

plus grand, plus lumineux et assure une i<strong>mag</strong>e de<br />

plus grande taille certes mais il est donc aussi plus<br />

bruyant. Le système de refroidissement de la lampe<br />

est facilité par de larges ouïes de chaque côté de<br />

l’optique. Celle-ci est une nouveauté, il s’agit d’une<br />

lampe au mercure de 280 watts avec une durée<br />

de vie annoncée de 6 000 heures en mode bas.<br />

Elle offre à ce vidéoprojecteur une luminosité très<br />

importante de 1800 lumens avec un contraste natif<br />

de 350 000:1.<br />

Ultra HD 4K, HDR et technologies Sony<br />

Ce Sony est équipé de trois panneaux SXRD (Silicon<br />

Crystal (X-tal) Reflective Display) 4 K natif, il n’y a<br />

donc pas d’extrapolation comme chez JVC, assurant<br />

une résolution de 4096 x 2160 pixels et compatibles<br />

avec l’Ultra HD (3840 x 2160 pixels). Comme


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

51<br />

sur ses précédents vidéoprojecteurs, la marque<br />

japonaise a implanté son processeur X-Reality<br />

Pro 4K qui est en charge du traitement vidéo et<br />

de toutes les opérations de mise à l’échelle avec<br />

comme compagnon de route le Reality Creation<br />

pour tous les signaux entrants qu’ils soient 2D, 3D,<br />

1080p ou 4K. Une des nouveautés introduites par<br />

ce modèle c’est une meilleure gestion du HDR, la<br />

compatibilité est assurée avec le HDR 10 et le HDR<br />

HLG (Hybrid Log Gamma). Un réglage dans le menu<br />

permet d’activer le HDR, le désactiver ou mettre en<br />

mode Auto. C’est très pratique, on ne s’en occupe<br />

plus, dès la détection du HDR le projecteur passe<br />

automatiquement dans ce mode. Nous l’avons<br />

testé avec un lecteur Oppo UDP-203 et des films 4K<br />

comme «Mad Max Fury Road», le HDR est pris en<br />

charge et cela en rajoute au niveau du contraste, du<br />

piqué, du relief des plans et au final du réalisme de<br />

l’i<strong>mag</strong>e. On vous en dira plus quelques lignes plus<br />

bas.<br />

Connectique et mise en service<br />

Revenons à la présentation physique de ce Sony<br />

VPL-VW550ES et à sa connectique. Les connecteurs<br />

sont placés sur le côté de l’appareil et on y<br />

découvre deux entrées HDMI 2.0a, une prise RS-<br />

232C, un port Ethernet, une entrée USB pour la mise<br />

à jour du firmware, une mini jack pour le déport IR<br />

et deux mini-jack pour Trigger 12V. Si Sony ne livre<br />

malheureusement pas de lunettes RF 3D, c’est une<br />

option à 60 euros la paire, par contre le transmetteur<br />

RF est intégré. On peut regretter également à ce<br />

prix l’absence de transmetteur vidéo sans-fil WHDI<br />

(300 euros). La coque est un assemblage d’un PVC<br />

épais de couleur blanche ou noire, les dimensions<br />

restent imposantes, deux pieds à vis à l’avant<br />

servent à régler l’inclinaison. Le bloc optique central<br />

est entouré de cercles dorés et l’ensemble s’avère<br />

élégant. La mise en service ne pose aucun problème<br />

insurmontable, on a même été surpris par la facilité<br />

d’installation. Il faut dire que ce vidéoprojecteur<br />

Sony est très flexible grâce aux grandes capacités<br />

de son Lens Shift. Il est possible de déplacer<br />

l’i<strong>mag</strong>e de plus ou moins 85 % en vertical et 31 %<br />

en horizontal. Le tout est motorisé et facilement<br />

accessible via la télécommande. Il faut ajouter un<br />

zoom important de 2,06x, on peut ainsi projeter une<br />

i<strong>mag</strong>e de 2,8 m de base avec un recul de 4,87 m.<br />

Calibration et couleurs étendues<br />

d’excellente qualité notamment <strong>Cinéma</strong> 1,<br />

une calibration professionnelle pourra encore<br />

augmenter le plaisir visuel. Ce vidéoprojecteur<br />

n’est pas certifié ISF, néanmoins les possibilités sont<br />

nombreuses au niveau de la gestion des couleurs<br />

primaires et secondaires, de l’espace colorimétrique<br />

Rec.2020 et Rec.709 ou encore de la température<br />

des couleurs. Un mode d’étalonnage automatique<br />

permet d’optimiser l’i<strong>mag</strong>e diffusée, l’appareil<br />

assure automatiquement l’envoi de mire colorées<br />

(vert, bleu, rouge, blanc) et effectue les corrections<br />

adéquates. L’i<strong>mag</strong>e, dans notre cas, y a gagné<br />

en profondeur et en précision dans les arrièreplans.<br />

Sony a intégré à ce VPL-VW550ES plusieurs<br />

des technologies qui font son succès comme le<br />

TriLuminos. Cet algorithme se charge d’étendre<br />

l’espace colorimétrique en ajoutant des couleurs<br />

plus intenses et plus naturelles, c’est visible sur les<br />

tons chairs.<br />

Spécifications<br />

•Vidéoprojecteur 4 K, 3D ready<br />

•Technologie : 3 panneaux de 0,74» SXRD<br />

•Résolution : 4096 x 2160 pixels<br />

•Zoom : 2,06x motorisé<br />

•Lens shift : V + 85% -80%, H +/- 31 % (motorisé)<br />

•Lampe : 280 W au mercure<br />

•Durée de vie de la lampe : 6000 heures (mode faible)<br />

•Bruit de fonctionnement : 26 dB (mode éco)<br />

•Taille de l’écran : 1,52 à 7,62 m<br />

•Luminosité : 1800 lumens<br />

•Contraste dynamique : 350 000:1<br />

Fréquence de balayage : de 19 kHz à 72 kHz (horizontal), de<br />

48 Hz à 92 Hz (vertical)<br />

•Connectique : 2 HDMI, 1 Ethernet, 2x Trigger, 1 entrée IR,<br />

1 USB (mise à jour)<br />

•Dimensions (L x H x P) : 49,5 x 19,5 x 46,3 cm<br />

•Consommation : 410 W max. (0,3 W en veille)<br />

•Poids : 14 kg<br />

Notre avis<br />

L’installation est facilitée par la possibilité de<br />

projeter des grilles de réglage afin d’aider à<br />

l’ajustement avec précision de l’i<strong>mag</strong>e. Plusieurs<br />

réglages sont mémorisables, du zoom à<br />

l’emplacement, afin de répondre à de multiples<br />

situations. Si les modes préréglés I<strong>mag</strong>e sont<br />

Construction<br />

Ergonomie<br />

Fonctions<br />

Performances


52 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

3D active et upscalling<br />

Le traitement vidéo Reality Creation est aussi de la<br />

partie et avec l’aide de la puce X Reality Pro 4K il fait<br />

des étincelles. Ainsi l’upscalling Ultra HD est d’une<br />

efficacité redoutable avec les signaux 1080p, on<br />

redécouvre ses Blu-ray et la TNT HD prend un tout<br />

autre relief avec ce vidéoprojecteur. C’est bluffant !<br />

Il faut également citer dans ces technologies made<br />

in Sony le MotionFlow qui agit sur la fluidité des<br />

mouvements mais uniquement en Full HD, plusieurs<br />

modes sont disponibles dont un mode Impulsion<br />

pour la 4K. Malheureusement ce procédé entraîne<br />

un effet stroboscopique et devient rapidement<br />

gênant. Ce vidéoprojecteur Sony n’est pas livré avec<br />

au moins une paire de lunettes 3D active, à ce prix<br />

c’est un manque criant. Nous en avons déniché un<br />

exemplaire et nous ne l’avons pas regretté. C’est<br />

grandiose ! Les i<strong>mag</strong>es tridimensionnelles sont<br />

fluides, lumineuses et avec un piqué superbe, il faut<br />

prendre soin de placer la lampe en mode haut pour<br />

ne pas perdre trop en luminosité. On remarque à<br />

peine quelques i<strong>mag</strong>es fantômes, sinon le spectacle<br />

est total avec une immersion intense dans les films.<br />

Le redimensionnement des Blu-ray 1080p en 4K<br />

apporte une bonne dose de réalisme et de finesse.<br />

Sur le modèle précédent, le VPL-VW500ES, un<br />

souci d’alignement des pixels était présent. Sur ce<br />

nouveau modèle et après de nombreux jours de<br />

fonctionnement intense nous n’avons noté aucun<br />

souci de ce genre et si cela intervenait il est possible<br />

de régler les panneaux 4K par zones.<br />

dynamique. On a débuté nos tests avec des films<br />

UHD comme «Mad Max Fury Road», le HDR prend<br />

tout son sens. Cela scintille de partout, l’i<strong>mag</strong>e est<br />

intense, lumineuse et le rendu est très convaincant.<br />

La lumière est puissante, le soleil fait presque mal<br />

aux yeux et on est saisi par la sensation de plonger<br />

dans le film. Le HDR apporte enfin quelque chose<br />

de visible et d’immersif, cela rajoute au réalisme.<br />

C’est le cas dans de nombreux autres films («The<br />

Revenant», «L’Odyssée de Pi») on obtient de la<br />

profondeur et de l’intensité. Si les films en UHD<br />

4K sont sublimés par ce vidéoprojecteur, la bonne<br />

surprise c’est que les signaux Full HD et les jeux<br />

bénéficient également des performances haut<br />

de gamme de ce modèle. L’upscalling est un<br />

régal, on voit immédiatement la différence avec<br />

une i<strong>mag</strong>e plus précise, du relief dans les plans,<br />

des mouvements fluides et ce piqué naturel.<br />

On en redemande à chaque instant tellement<br />

c’est un grand moment d’émotion visuelle. Ce<br />

vidéoprojecteur délivre une superbe i<strong>mag</strong>e Ultra HD<br />

4K avec un HDR très convaincant, il est également<br />

très à son aise avec les Blu-ray et signaux Full HD. Sa<br />

facilité d’utilisation, les préréglages bien calibrés ou<br />

encore l’étalonnage automatique lui confèrent une<br />

place de choix dans une installation <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong>.<br />

Une i<strong>mag</strong>e superbe : effet Waouh garanti<br />

Nous avons réalisé nos tests avec un lecteur Blu-ray<br />

UHD 4K Oppo UDP-203, un simple lecteur Bluray<br />

Oppo 103-D et la TNT HD en provenance du<br />

satellite. Le mode <strong>Cinéma</strong> 1 ou TV ont été sollicités<br />

avec l’étalonnage automatique, on a mis le HDR<br />

sur auto. Après, il est possible d’améliorer ces<br />

réglages de base en ajustant plus précisément le<br />

gamma, l’espace des couleurs et en activant l’iris


7000 Cinema Packs<br />

Q 7000i 5.1 Slim<br />

Q 7000i 5.1 Plus<br />

Ces deux packs 5.1 délivrent une i<strong>mag</strong>e sonore très précise, un son dynamique et puissant avec des basses<br />

riches, sous un format élégant et compact. Un choix naturel pour les fans de <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> et les mélomanes.<br />

• Évolution des enceintes de la série 7000 élues produits de l’année par le <strong>mag</strong>azine What HiFi UK.<br />

• Coffrets en aluminium de haute précision.<br />

• Possibilité d’ajouter des enceintes satellites supplémentaires pour une diffusion en 7.1, en Dolby Atmos ou DTS:X.<br />

• Les supports de table et les systèmes de fixation murale peuvent être remplacés par des pieds optionnels à poser au sol.<br />

• Disponibles dans une finition moderne et stylée, noir ou blanc mat.<br />

• Livrés dans un seul carton facile à stocker, à transporter et à ramener à la maison.<br />

Q 7000i 5.1 Slim<br />

• Son subwoofer 7060, de seulement 15 cm de profondeur est<br />

le caisson de grave le plus fin que nous ayons jamais réalisé.<br />

• Des basses incroyablement profondes et puissantes en<br />

regard de la taille ultra compacte.<br />

• Un support optionnel permet d’accrocher le caisson de grave<br />

7060 au mur et une grille en acier protège son woofer de 20<br />

cm des coups.<br />

Q 7000i 5.1 Plus<br />

• Son subwoofer 3070S, plus puissant, est équipé de deux<br />

woofers de 17 cm qui offrent une surface de rayonnement 45<br />

% supérieure pour un son encore plus dynamique et détaillé.<br />

• Le profil mince du caisson de grave 3070S permet de le<br />

placer facilement dans la pièce, en le cachant par exemple<br />

derrière ou même en dessous d’un canapé ou encore derrière<br />

votre meuble audio-vidéo.<br />

www.qacoustics.co.uk


LE PLUS PUISSANT<br />

DE SA CATÉGORIE<br />

AMPLIFICATEUR AUDIO-VIDÉO SC-LX502 :<br />

UNE REPRODUCTI<strong>ON</strong> PLUS VRAIE QUE NATURE<br />

Doté de notre amplification Direct Energy HD lui procurant la plus grand puissance simultanée dans sa catégorie (560W/8Ω), et de la technologie<br />

Reflex Optimizer pour les enceintes Atmos compatibles, le SC-LX502 est le seul amplificateur capable de restituer tout le potentiel des pistes sonores<br />

tridimensionnelles DTS:X et Dolby Atmos. Les dernières normes vidéo HDR10, HLG et Dolby Vision sont prises en charges ainsi que les fichiers Hi-Res<br />

audio comme le DSD 11.2MHz. Ajoutez à cela les protocoles de partage multiroom FireConnect, DTS Play-Fi et Chromecast intégré pour obtenir un<br />

amplificateur audio-vidéo universel, capable de satisfaire les vidéophiles et audiophiles les plus exigeants.<br />

www.pioneer-audiovisual.fr


AMPLIFICATEURS<br />

MULTICANAL


56 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

ANTHEM<br />

MRX 520<br />

Cet ampli home-cinéma marie avec justesse cinéphilie et audiophilie. Il assure<br />

au niveau sonore mais reste hermétique au streaming et autres décodages<br />

audio 3D à la mode. Un parti-pris risqué, face à une concurrence débridée, qui<br />

se révèle pourtant payant dès les premières écoutes. Nos cousins Canadiens<br />

n’ont pas froid aux oreilles !<br />

par Jean-Pierre Labro<br />

2000 €<br />

A coté des marques d’amplis d’origine<br />

essentiellement japonaises, d’autres contrées<br />

s’ingénient à produire des modèles moins soucieux<br />

des effets de marketing. Parmi ces adeptes du son,<br />

le Canada s’est taillé une solide réputation avec<br />

notamment la marque Anthem. L’entreprise est<br />

en pointe dans le High-End audiophile et homecinéma<br />

avec un catalogue d’ampli-tuners, préampli/<br />

processeurs et d’intégrés. On est ici face à des<br />

produits sans compromis au niveau du son, avec<br />

comme devise : « pas de chichi, tout pour l’audio».<br />

Cinq canaux seulement, mais qui ne se<br />

chauffent pas au petit bois<br />

Cet ampli-tuner MRX 520 s’inscrit totalement dans<br />

cette optique, c’est lui qui démarre en pied de<br />

gamme cette famille <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> d’Anthem.<br />

Laquelle comporte deux autres modèles d’amplituners<br />

plus musclés (offrant le Dolby Atmos et<br />

le DTS:X), les MRX-720 et le MRX-1120 aux prix<br />

respectif de 3300 euros et 4700 euros.<br />

Le «petit» MRX-520 reste légèrement en dessous<br />

de la barre des 2000 euros. Pour cette somme, vous<br />

serez sûrement surpris de ne pas avoir accès au<br />

Bluetooth, au Wifi, aux services musicaux connectés<br />

ou encore aux derniers décodeurs audio multicanal<br />

comme le Dolby Atmos. Il n’y a pas non plus de<br />

fonctions multiroom et la puissance se déploie sur 5<br />

canaux uniquement.<br />

Cet ampli 5.2 offre du 5 x 100 Watts sous 8 ohms,<br />

c’est largement suffisant pour sonoriser une pièce<br />

de grande taille. La dynamique est importante,<br />

c’est une des caractéristiques de ce MRX-520.<br />

L’alimentation est capable de suivre les écarts de<br />

puissance sans effort et sans fléchir, cela permet<br />

des impacts sonores instantanés avec un réalisme<br />

poussé. Malgré l’absence d’un transformateur<br />

toroïdal, la scène sonore est stable et rien ne<br />

semble faire peur à cet Anthem.<br />

ARC : un système de calibrage acoustique<br />

ultra-pro par microphone et ordinateur PC<br />

Son aspect extérieur est des plus classiques, le noir<br />

lui va bien et souligne le caractère bien trempé<br />

de cet Anthem MRX 520. Un capot en aluminium<br />

brossé et un look sobre à l’avant accentuent<br />

encore le sérieux. Cet ampli-tuner <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong><br />

est livré avec plusieurs accessoires : un trépied, un<br />

microphone USB, un câble USB, un câble Ethernet<br />

et une télécommande. Il est équipé d’un système<br />

de calibration maison baptisé ARC pour «Anthem<br />

Room Correction». Il s’agit ici d’une version


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

57<br />

améliorée qui a été affinée au niveau des défauts<br />

acoustiques de la pièce.<br />

L’étape de calibrage est indispensable pour tirer le<br />

meilleur de l’Anthem, cela nécessite un ordinateur<br />

PC et le logiciel ARC (fourni). On commence par<br />

monter le microphone sur le pied et à le positionner<br />

à hauteur d’oreille au niveau du point d’écoute.<br />

Cinq mesures seront prises, on peut aller jusqu’à<br />

dix, au niveau de la zone d’écoute. Le système va<br />

analyser la réponse de chaque enceinte en prenant<br />

en compte les surface réfléchissantes ou comment<br />

les basses sont renforcées dans la pièce. Les<br />

données recueillies sont traitées et la correction est<br />

automatiquement effectuée.<br />

Une alternative au calibrage pro pour les<br />

utilisateurs d’un iPhone<br />

Anthem offre une alternative crédible aux<br />

possesseurs d’un iPhone, une application ARC est<br />

disponible sur l’App Store. Elle utilise le microphone<br />

du smartphone d’Apple pour effectuer cinq points<br />

de mesure et va ensuite envoyer à l’ampli branché<br />

en Ethernet sur le même réseau local les corrections<br />

à effectuer. On doit avouer que l’on a apprécié<br />

cette simplicité d’utilisation, en quelques minutes<br />

le MRX-520 a été calibré. Le constructeur canadien<br />

édite également une autre application, celle-ci est<br />

compatible iOS et Android, servant à piloter l’ampli.<br />

Elle s’avère simple et sans fioritures avec la totalité<br />

des réglages disponibles de cette manière. La<br />

télécommande livrée avec l’appareil reste simple,<br />

elle est rétroéclairée et assez ergonomique avec<br />

des accès directs aux principaux réglages comme<br />

les tonalités ou les modes sonores. L’interface qui<br />

s’affiche sur un téléviseur est textuelle, elle permet<br />

par exemple de mémoriser quatre types de profils<br />

et de personnaliser les écoutes.<br />

Connectique : une sérieuse base, mais<br />

aucune excentricités<br />

brancher sa platine vinyle s’équiper d’un préampli<br />

Phono. La présence d’une sortie préamplifiée 5.2<br />

canaux est un plus tout comme la sortie audio RCA<br />

pour zone 2. Le Wifi est absent, le port Ethernet<br />

est présent, il n’y a pas de Bluetooth. Vous n’aurez<br />

donc pas accès directement à Spotify ou Deezer.<br />

Cet ampli ne vise pas le podium au niveau de la<br />

connectique, il possède l’essentiel pour se faire<br />

plaisir en stéréo ou en 5.2. Si vous voulez accéder au<br />

décodage Dolby Atmos ou DTS:X il faudra passer<br />

au modèle supérieur, le MRX 720, ou au MRX1120 et<br />

ses 11 canaux amplifiés.<br />

Spécifications<br />

•Ampli-tuner audio vidéo 5.2<br />

•Puissance : 5 canaux de 100 W sous 8 ohms, et 130 watts<br />

sous 6 ohms (mesure effectuée avec deux canaux en service<br />

pour 0,1% de DHT)<br />

•Décodages audio multicanal : jusqu’à 5.2<br />

Décodage audio : Dolby TrueHD, DTS HD Master Audio,<br />

Anthem Logic-Music et Cinema, Dolby PL II et DTS Neo:6<br />

•Calibrage automatique : ARC (Anthem Room Correction)<br />

•Vidéo : upscalling 4K Ultra HD, HDR, BT.2020<br />

•Connectique : 7 HDMI en entrées, 2 sorties HDMI, 5<br />

entrées audio analogiques stéréo sur Cinch, 2 sorties<br />

audio Zone 2, 5 entrées audioniumériques (3 optiques, 2<br />

coaxiales), 1 sortie audionumérique optique, pré-out 5.2, 1<br />

USB, 1 port Ethernet, 1 RS-232, 1 IR, 1 Trigger, 1 prise casque,<br />

antenne FM<br />

•Divers : télécommande, application ARC pour iOS, application<br />

Anthem (iOS et Android)<br />

•Dimensions (L x H x P) : 43,9 x 16,5 x 37,5 cm<br />

•Consommation : 365 W (0,3 W en veille)<br />

•Poids : 12,8 kg<br />

Notre avis<br />

Au niveau de la connectique, à l’avant sous une<br />

petite trappe se cachent une prise casque et une<br />

prise USB. Cette dernière sert uniquement à la<br />

mise à jour de l’ampli. A l’arrière, sept HDMI sont<br />

présentes en entrées et deux en sorties ainsi que<br />

cinq entrées audio analogiques. On peut regretter<br />

l’absence d’entrée Phono, il faudra donc pour<br />

Construction<br />

Hi-Fi<br />

Fonctions<br />

<strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong>


58 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

Ecoute en Hi-Fi : de la vie, du détails<br />

et des watts<br />

Mais, restons en compagnie du MRX-520 auquel<br />

nous avons adjoint nos enceintes Davis Vinci<br />

HD accompagnées d’une centrale Davis HD,<br />

deux surround dipolaires Klipsch et un caisson<br />

BC Acoustique. Pour les sources le bon vieux<br />

lecteur Blu-ray Oppo 103D a été convié aux<br />

agapes. Les écoutes en stéréo ont débuté avec<br />

des enregistrements qualitatifs issus des revues<br />

spécialisés dans la Hifi mixant musique classique,<br />

opéra mais également jazz ou pop. Bien calibré,<br />

l’Anthem gomme les principaux défauts de<br />

notre salle d’écoute, les ondes stationnaires et<br />

l’aspect brillant sont réduits, les attaques sont plus<br />

franches et directes. Les voix féminines sont bien<br />

mises en avant avec de la texture et une tessiture<br />

homogène. Les plans sonores sont bien retranscrits<br />

dans l’espace avec l’interprète sur le devant de la<br />

scène. C’est large et profond avec de multiples<br />

microdétails qui donnent vie à la salle de concert.<br />

L’orchestre dans son entier prend vie sans excès ni<br />

diminution de sa présence, c’est ouvert et précis.<br />

Les basses sont percutantes, la dynamique est<br />

importante et les fréquences aiguës sont franches et<br />

détaillées. Cet ampli parvient à recréer des écoutes<br />

audiophiles et se montrent très polyvalent au niveau<br />

musical. La puissance proposée est importante et il<br />

ne baisse jamais les Watts.<br />

Une restitution en 5.1 bien percutante<br />

En home-cinéma, la présence est également<br />

importante au niveau des basses, des effets<br />

surround ou des dialogues. Le déchaînement<br />

d’un orage se fait entendre avec réalisme et force,<br />

cela démarre petit, juste le bruit d’une goutte, et<br />

rapidement la pièce est inondée ! On apprécie<br />

cette dynamique. L’immersion est importante avec<br />

un bon traitement des passages avant/arrière<br />

ou centraux. Les poursuites, les bruits d’une ville<br />

ou les explosions prennent vie sans forcer avec<br />

toujours naturel et fluidité. Tout semble facile ! Cet<br />

ampli sait faire parler la poudre avec une grande<br />

dextérité, il sait également se faire plus tendre dans<br />

les passages plus intimistes. Le grave descend bas,<br />

le caisson est aux anges et on apprécie là aussi la<br />

sensation d’entendre le moindre détail qui reste<br />

souvent enfouis chez les concurrents. L’enveloppe<br />

sonore est ample, détaillée et pleine de force,<br />

comme en stéréo pure l’ampli ne s’écroule jamais<br />

face à des pics sonores.<br />

Cet Anthem MRX-520 offre une belle expérience<br />

musicale et multicanal, il a du tempérament et allie<br />

avec élégance audiophilie et cinéphilie.


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> c’est aussi...<br />

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Edition <strong>2017</strong>/4<br />

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30<br />

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GUIDE <strong>2017</strong> DE<br />

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haut-parleurs Bluetooth de poche, baladeurs et DAC Hi-res<br />

de campagne, écouteurs...


60 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

ARCAM<br />

FMJ AVR390<br />

Hifi et <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> ne vont pas toujours bien ensemble ! Arcam tente de<br />

réunir ces deux passions dans un ampli intégré sans compromission, mais<br />

encore abordable. Un ampli audio-vidéo qui allie délicatesse musicale et<br />

punch cinéma est-ce possible ? La réponse est... par Jean-Pierre Labro<br />

2400 €<br />

Le constructeur Britannique Arcam est un pionnier<br />

dans le monde de la Hifi. L’entreprise a pris son<br />

envol en 1976 du côté de Cambridge et depuis<br />

ces années «power flower» la société n’a pas cessé<br />

d’innover dans le monde de l’électronique audio.<br />

La Haute-Fidélité est toujours le fer de lance de<br />

la marque mais depuis quelques années Arcam<br />

a pris, comme quelques un de ses confrères, le<br />

virage du home-cinéma. L’idée est de continuer à<br />

produire des amplis alliant musicalité et sensations<br />

cinéphiles.<br />

Une gamme complète d’amplis audio-vidéo<br />

audiophile<br />

Fort de son savoir-faire, la société commercialise<br />

une gamme complète d’amplis intégrés audiovidéo<br />

sous le vocable d’AVR (Audio Video Receiver):<br />

AVR390 (2400 euros), AVR550 (3500 euros) et<br />

AVR850 (5500 euros). Les différences entres ces trois<br />

compères s’établissent au niveau de la puissance,<br />

de 60 à 120 W par canal, on monte aussi en qualité<br />

avec de l’amplification en classe G pour le modèle<br />

haut de gamme.<br />

Un petit aparté avant d’attaquer le test : savez-vous<br />

ce que veulent dire les trois lettres FMJ placées<br />

devant la référence des amplis ? A l’origine cela<br />

signifiait «Full Metal Jacket», en effet Arcam a été<br />

un des premiers à équiper ses amplis d’un système<br />

anti-vibrations. Puis, FMJ est devenu «Faithful<br />

Music Joy» pour exprimer la fidélité et la plénitude<br />

musicale des écoutes.<br />

Mais revenons à notre test, l’Arcam FMJ AVR390<br />

possède un design original, c’est à la fois ancien<br />

et moderne avec une large façade épurée mais<br />

élégante avec son potentiomètre central et un choix<br />

de matériaux actuels.<br />

60 watts par canal : mais quand c’est des<br />

vrais, ce n’est pas rien<br />

Cet Arcam produit une puissance de 60 Watts sur<br />

chacun de ses sept canaux et cela sous 8 ohms. Cela<br />

peut paraître modeste face à certains constructeurs<br />

japonais qui annoncent des centaines de Watts,<br />

mais on est ici sur une puissance mesurée sur les 7<br />

canaux alimentés simultanément. L’ampli travaille<br />

en classe AB, il est équipé d’un transformateur EI<br />

et non torique comme sur ces deux aînés. Il est<br />

capable de décoder le Dolby Atmos et le DTS:X en<br />

plus des formats Dolby et DTS habituels. Pour aller<br />

encore plus loin, il est possible d’alimenter quatre<br />

enceintes supplémentaires en lui adjoignant des<br />

blocs de puissance et d’atteindre ainsi 11 enceintes


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

61<br />

pour du 11.2. La connectique est abondante et cela<br />

dans les deux mondes, audio et vidéo, avec pas<br />

moins de 7 entrées HDMI et deux sorties HDMI<br />

plus une troisième pour une seconde pièces. Pour<br />

la Hifi, on est en présence de six entrées stéréo<br />

analogiques sur Cinch, bizarrement pas une seule<br />

entrée Phono à l’horizon. On peut également<br />

noter l’implantation de 4 entrées audionumériques<br />

coaxiales et deux optiques. Les borniers pour<br />

enceintes sont de haute qualité.<br />

Multimédia et calibration Dirac Live<br />

Du côté multimédia, car contrairement à d’autres<br />

Arcam a également pris en douceur ce virage, on<br />

apprécie une prise USB et un port Ethernet. Une<br />

application assez basique, Arcam MusicLife, permet<br />

d’accéder à ses contenus musicaux sur iPhone,<br />

réseau ou encore de se connecter à Spotify et aux<br />

WebRadios. Le Bluetooth est oublié dans cette<br />

panoplie connectée.<br />

Pour optimiser les écoutes de l’Arcam, le<br />

constructeur a jeté son dévolu sur le système<br />

de calibration Dirac Live. Ce procédé repose<br />

sur la correction de l’acoustique de la pièce en<br />

agissant sur la fréquence, la phase et la réponse<br />

impulsionnelle de chaque enceinte. Pour<br />

calibrer aux petits oignons l’Arcam FMJ AVR390<br />

il faut prendre son temps et avoir quelques<br />

notions d’informatiques et d’acoustique. Mais<br />

normallement, si vous passez par un bon revendeur<br />

pour acheter ce produit, il vous aidera à le faire.<br />

Le logiciel Dirac Live Calibration Tool se télécharge<br />

sur le site d’Arcam, il est compatible Mac et PC. Il<br />

faut ensuite brancher l’ampli sur son réseau local,<br />

son ordinateur également et ne pas oublier de<br />

déclarer dans le menu de l’ampli les enceintes<br />

utilisées. Un microphone USB est livré avec l’Arcam,<br />

il faut le positionner selon neuf points d’écoute.<br />

Cette manipulation nécessite de l’attention, il faut<br />

ajuster le volume et une fois l’analyse effectuée et<br />

enregistrée on peut également agir sur les courbes<br />

de fréquences pour ajuster encore plus finement son<br />

installation. Les données récoltées sont analysées<br />

sur un serveur et ensuite envoyées à l’ampli. On<br />

peut ou non utiliser au final ce calibrage, un simple<br />

appui sur deux touches de la télécommande permet<br />

de comparer le résultat sonore avec et sans cette<br />

correction. Il est ainsi vérifiable que la calibration<br />

Dirac Live apporte plus de relief, de profondeur,<br />

de largeur et de précision aux écoutes aussi bien<br />

en Hifi qu’en <strong>Home</strong>-cinéma. On est, en tout cas, en<br />

face d’une plus performant que ceux généralement<br />

intégré aux amplis plus courants.<br />

Vidéo en Ultra HD 4K, webradios et Spotify<br />

Si vous êtes fans des menus colorés et graphiques<br />

vous serez déçus par l’interface proposée par<br />

Spécifications<br />

•Ampli-tuner audio vidéo 7.2.4<br />

•Puissance : 7 x 60 W sous 8 ohms (mesure effectuée avec<br />

7 canaux en service pour 0,2 % de DHT), 86 watts par canal<br />

(mesure avec 2 canaux en service, 0,2% de DHT)<br />

•Décodages : jusqu’à 11.2<br />

•Décodage audio : Dolby Atmos, DTS:X, DTS Neural:X,<br />

Dolby Surround<br />

•Système de calibrage automatique : oui Dirac Live<br />

Vidéo : upscalling 4K Ultra HD, HDR, BT.2020<br />

•Connectique : 7 HDMI en entrées, 3 sorties HDMI, 6<br />

entrées audio analogiques stéréo sur RCA, 2 sorties<br />

audio zone 2, 6 entrées audionumériques (2 optiques,<br />

4 coaxiales), sortie préampli 7.1.4 canaux, 2 subwoofers,<br />

USB, port Ethernet, RS-232, 2 IR, 2 Trigger, prise casque,<br />

entrée audio jack 3,5 mm, antenne FM/DAB<br />

•Services connectés : DLNA, Spotify Connect, webradios<br />

•Dimensions (L x H x P) : 43,3 x 17,1 x 42,5 cm<br />

•Consommation : 1500 W (max), (0,3 W en veille)<br />

•Poids : 16,7 kg<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Hi-Fi<br />

Fonctions<br />

<strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong>


62 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

Arcam. Elle est textuelle et sans attrait, mais<br />

heureusement permet de nombreux réglages<br />

de façon explicite. On peut configurer toutes<br />

les entrées indépendamment des autres et ainsi<br />

passer d’une écoute stéréo sur telle ou telle HDMI<br />

à du home-cinéma en prenant en compte une<br />

installation spécifique. On retrouve sinon les autres<br />

réglages classiques de coupure de fréquence,<br />

taille ou distance des enceintes. Cet ampli<br />

gère la vidéo Ultra HD 4K, il offre un up-scalling<br />

débrayable, aucune correction n’est possible.<br />

Le résultat visuel est dans la bonne moyenne au<br />

niveau du redimensionnement, en Full HD on a<br />

noté une i<strong>mag</strong>e lumineuse avec de l’intensité dans<br />

les couleurs et du contraste. L’Aracm FMJ VR390<br />

se pilote via une télécommande rétroéclairée,<br />

elle s’avère ergonomique et donne accès à des<br />

raccourcis bienvenues comme les modes sonores<br />

ou encore l’activation de la calibration Dirac Live.<br />

On peut également télécharger une application,<br />

Arcam Control, disponible sur App Store. La<br />

marque propose également Arcam Music Life afin<br />

de connecter son smartphone Apple à l’ampli,<br />

c’est assez basique mais cela fonctionne bien.<br />

Les Webradios et Spotify sont aussi au menu de<br />

cette partie connectée. Dom<strong>mag</strong>e qu’AirPlay,<br />

le Bluetooth AptX et d’autres services musicaux<br />

comme Quobuz ne soient pas pris en charge.<br />

Une restitution sonore réjouissantes en Hifi<br />

comme en <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong><br />

Nous avons testé et retesté cet l’Arcam, c’est pas<br />

tous les jours qu’on a la chance d’avoir en test<br />

un ampli de cette classe. SACD, CDAudio, Bluray<br />

et Blu-ray UHD sont passés par les étages<br />

de puissance de cet FMJ AVR390. En stéréo, on<br />

ressent immédiatement qu’il se passe quelque<br />

chose comme on dit dans le jargon, c’est fluide,<br />

transparent avec de l’ampleur et de la profondeur.<br />

Les instruments sont très facilement dicernnables<br />

dans la scène sonore, même dans les grande<br />

masse orchestrable, les voix sont intenses et bien<br />

tenues. Cet ampli-tuner Arcam est très musical<br />

avec du velouté et une grande dynamique. C’est<br />

puissant sans forcer et détaillé. Au petit jeu «avec<br />

ou sans Dirac», il est incontestable que la calibration<br />

apporte encore plus de présence, d’ouverture. Les<br />

basses sont mieux ressenties, les différents plans<br />

sont plus détachés encore et la vivacité accrue. On a<br />

testé avec du streaming audio en connectant notre<br />

iPhone, là aussi on gagne en précision et immersion.<br />

C’est aéré et percutant avec des graves bien sentis.<br />

En home-cinéma, cela fuse de toute part sans<br />

excès et sans agresser les tympans. Les furieuses<br />

aventures de Mad Max sont un terrain de jeu idéal<br />

pour cet ampli. En Dolby Atmos chaque enceinte a<br />

droit à son heure de gloire avec des effets sonores<br />

d’une grande précision, cela passe au dessus ou<br />

sur les côtés sans jamais se perdre. C’est précis et<br />

aéré et les basses sont détaillées et rugueuses à<br />

souhait. Avec des Blu-ray audio en Dolby Atmos<br />

comme celui de Kraftwerk (The Catalogue-3-D) on<br />

est impressionné par l’ambiance et la qualité de<br />

restitution des effets sonores. De belles sensations<br />

! Cet ampli à la fois musical et percutant en homecinéma<br />

est un produit incontournable pour les<br />

amateurs de musique et les amoureux de cinéma, il<br />

sait se montrer fidèle à ses convictions et assure une<br />

retranscription sonore de haut niveau.


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64 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

DEN<strong>ON</strong><br />

Heos AVR<br />

900 €<br />

Denon casse les codes avec cet ampli ! C’est un modèle d’un nouveau genre qui marie<br />

home-cinéma, streaming et multiroom. Oubliez vos repères habituels, cet Heos AVR<br />

est unique en son genre avec un design inédit et des fonctions innovantes. Il assure<br />

une diffusion sonore en 5.1, se pilote via son application sur smartphone ou tablette<br />

et permet de jouer la musique dans toute les pièces de la maison. Un être hybride<br />

qui prépare notre futur !<br />

par Jean-Pierre Labro<br />

Si vous êtes un nostalgique des gros amplis Hifi ou<br />

home-cinéma bardés de boutons et de commandes<br />

en tous genres, pas toujours utiles, nous vous<br />

conseillons de vous accrochez à votre fauteuil.<br />

Cet ampli Denon ne va pas vous plaire ou en tout<br />

cas il va bouleverser votre vision du monde de<br />

l’audio-vidéo haut de gamme. En effet, cet Heos<br />

AVR est inclassable, il est tout à la fois un ampli<br />

home-cinéma et un ampli réseau multiroom. Il allie<br />

le meilleur des deux mondes en un seul élément.<br />

On peut toujours craindre le pire lorsqu’on réunit<br />

ainsi deux univers réputés incompatibles. Denon<br />

réussit ce pari avec intelligence et simplicité. Le<br />

monde a changé et le constructeur l’a bien compris.<br />

Il propose un modèle capable de diffuser aussi<br />

bien du 5.1 en provenance d’un Blu-ray, que les<br />

morceaux d’une playlist venant d’un service de<br />

musique en ligne et le tout en pilotant l’ensemble<br />

avec un smartphone ou une tablette.<br />

Un ampli différent esthétiquement<br />

Pour parvenir à ses fins, la marque a bouleversé<br />

également les codes esthétiques traditionnels. Au<br />

déballage de cet ampli on est un peu perplexe et<br />

dérouté. On se demande sous quelle trappe ou<br />

cache amovible sont planqués les commandes<br />

et l’afficheur. Et on remarque la faible hauteur<br />

de l’engin, 9 cm, qui le place dans la catégorie<br />

des amplis slim. Seul un gros bouton de volume<br />

illuminé de bleu vient attirer l’œil, la face avant est<br />

simplement rythmée par un double pan coupé.<br />

Le potentiomètre de volume est le seul rescapé<br />

de l’ancien monde. On verra en cours de ce test<br />

qu’il ne sert pratiquement plus à rien. Il n’y a pas<br />

non plus de bouton de mise en route, un rappel<br />

lumineux placé sous l’ampli informe de l’état<br />

de l’appareil. Ce design minimaliste sera sujet à<br />

discussion et les plus réfractaires pourront placer<br />

l’Heos AVR dans un meuble. Une prise IR pour<br />

le déport de la télécommande infrarouge est<br />

implantée à l’arrière de l’ampli.<br />

La bonne vieille connectique est quand<br />

même là<br />

Qui dit ampli, et en plus ampli home-cinéma, dit<br />

connectique ! Rassurez-vous Denon n’a pas tout<br />

supprimé ou épuré, même si certaines enceintes<br />

sans fil pourront se brancher à l’Heos AVR, il reste<br />

des connecteurs physiques classiques. Tout ce petit<br />

monde est regroupé à l’arrière. On y retrouve tout<br />

d’abord cinq paires de borniers pour enceintes, bien<br />

dimensionnés et de qualité, puis quatre entrées<br />

HDMI 2.0b et une sortie HDMI de même type. Le<br />

son est aussi représenté par une entrée numérique<br />

optique, une coaxiale et une entrée audio stéréo<br />

RCA. Une prise mini jack 3,5 mm, une USB, une<br />

sortie subwoofer, un port Ethernet et une prise IR<br />

complètent ce panel. La prise casque est absente,<br />

par contre il faut rajouter le Wifi et le Bluetooth.<br />

Cet ampli est livré avec une petite télécommande<br />

très simple et qui ne sert qu’aux fonctions basiques<br />

comme la modulation du volume ou encore l’arrêt<br />

de l’ampli. Elle servira surtout en dépannage si vous<br />

avez égaré votre smartphone.


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

65<br />

Une application sinon rien !<br />

En effet, cet ampli d’un nouveau genre se pilote<br />

essentiellement grâce à l’application Heos (iOS<br />

et Android). C’est la voie royale pour profiter<br />

pleinement de toutes les possibilités du Heos<br />

AVR, et elles sont nombreuses. Après avoir<br />

branché l’ampli en filaire ou en wifi à votre réseau,<br />

vous pourrez accéder à ses réglages de tonalité,<br />

aux types de décodages, aux paramétrage des<br />

enceintes, au streaming musical etc. L’application<br />

est complète mais on peut facilement s’y perdre,<br />

certains réglages sont dissimulés dans des sousmenus<br />

peu accessibles. Sa richesse est un atout,<br />

on peut presque tout faire mais peut s’avérer<br />

déroutante malgré des raccourcis bienvenus. Des<br />

préréglages comme «regarder un film» ou «écouter<br />

de la musique» rendent la vie plus facile, l’ampli se<br />

met automatiquement sur les bons réglages et la<br />

bonne sortie. Cette application permet d’accéder<br />

à des services musicaux comme Spotify, Deezer,<br />

Tidal ou encore aux webradios ainsi qu’à ses fichiers<br />

musicaux issus d’un smartphone ou de son réseau<br />

local. Les protocoles supportés sont compatibles<br />

avec les fichiers SD et HD audio comme le DSD.<br />

Pas d’auto-calibration... dom<strong>mag</strong>e !<br />

On regrette à ce niveau de prix le manque d’un<br />

système d’auto-calibration. On peut contourner<br />

cette absence en calibrant soi-même chaque<br />

enceinte, un bruit rose est disponible dans<br />

l’application. Cela reste contraignant. Il faut<br />

également déclarer les enceintes connectées, leur<br />

fréquences de coupure et aligner leur puissance<br />

pour éviter un pataquès acoustique. Cette mise en<br />

route manque de convivialité et de simplicité, les<br />

amateurs s’y retrouveront pour les autres cela risque<br />

de tâtonner un moment. On aurait donc apprécié<br />

une procédure plus simple, plus automatisé utilisant<br />

par exemple le micro des smartphones (comme<br />

chez Sonos) et une vérification finale pour s’assurer<br />

que tout est bien branché, cela arrive de mélanger<br />

les enceintes...<br />

de 5 x 100 Watts (sous 4 ohms) ou 5 x 50 W (sous<br />

8 ohms). Il est donc possible de lui brancher un<br />

système complet d’enceintes classiques (frontales,<br />

centrale, surround et subwoofer) pour du 5.1. On<br />

peut également se contenter de la stéréo ou mixer<br />

avec des enceintes sans-fil Denon Heos. C’est un<br />

des atouts de ce Denon, si vous possédez déjà<br />

des enceintes Heos (il en existe plusieurs modèles<br />

à partir de 250 euros) vous pourrez vous en servir<br />

comme enceintes surround ou diffuser le son en<br />

multiroom dans plusieurs pièces de la maison.<br />

Tout est simple grâce à l’application qui se révèle<br />

dans ce cas de figure accessible aisément. Denon<br />

propose plusieurs éléments pour son installation<br />

comme un subwoofer Heos sans fil (700 euros) ou<br />

encore un ampli de puissance Heos (580 euros) qui<br />

peut servir à alimenter des surround classiques.<br />

L’amplificateur est de classe D, il est numérique et<br />

offre une puissance limitée. Cet Heos AVR ne pourra<br />

sonoriser un espace trop grand et il est préférable<br />

de lui adjoindre des enceintes de type bibliothèque<br />

pour une restitution plus performante.<br />

Spécifications<br />

•Amplificateur audio-vidéo 5.1<br />

•Puissance : 5 x 100 W sous 4 ohms, 5 x 50 W sous 8 ohms<br />

Décodages : 5.1<br />

•Décodage audio : Dolby TrueHD, DTS HD Master Audio<br />

•Auto-calibration : non<br />

•Vidéo : pass-trough 4K Ultra HD, HDR et BT.2020, Dolby<br />

Vision (mise à jour)<br />

•Connectique : 4 HDMI 2.0b en entrées, 1 sortie HDMI<br />

2.0b, 1 audio stéréo Cinch, 1 optique, 1 coaxiale, 1 mini jack<br />

3,5 mm, 1 subwoofer, USB, port Ethernet, Wifi, Bluetooth<br />

•Services cconnectés : DLNA 1.5, Heos<br />

•Dimensions (L x H x P) : 43,4 x 9,1 x 26,5 cm<br />

•Consommation : 110 W (0,1 W en veille)<br />

•Poids : 6 kg<br />

Notre avis<br />

Multicanal 5.1, stéréo et multiroom avec 50<br />

watts par voie sous 8 Ω<br />

Une fois tout ce travail de calibration effectué,<br />

vous serez alors en présence d’un véritable ampli<br />

home-cinéma capable de délivrer une puissance<br />

Construction<br />

Hi-Fi<br />

Fonctions<br />

<strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong>


66 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

Un registre grave soutenu<br />

Nous avons testé cet ampli avec différents types<br />

d’enceintes passives de marque Davis Acoustics<br />

et un subwoofer BC acoustique. Dans une<br />

configuration purement stéréo avec des Vinci HD,<br />

de grandes colonnes, et en mode pure audio nous<br />

avons été surpris par la qualité de la restitution. On<br />

est proche d’un rendu analogique de par l’ouverture<br />

et la précision des plans musicaux. L’ampli délivre<br />

un grave puissant et tendu avec des nuances dans<br />

le bas médium, les voix ressortent bien avec du<br />

naturel et sans effet numérique. La spatialisation<br />

est très bien restituée avec de la profondeur et un<br />

environnement sonore large et précis. C’est un peu<br />

confus avec un orchestre symphonique mais cela<br />

reste correcte. Le jazz, la pop ou la techno passent<br />

mieux avec de la chaleur et de l’impact. Les aigus<br />

ne sont pas sifflants et les instruments sont bien en<br />

place sans exagération. C’est musical et transparent<br />

avec un sens du rythme soutenu. Une bonne<br />

surprise !<br />

Mieux encore en home-cinéma<br />

retrouve du punch dans le grave avec des basses<br />

fréquences soutenues et dynamique. Un médium<br />

bien travaillé qui donne de l’intensité aux voix et<br />

une bonne immersion sonore. Nous avons enfin<br />

testé cet ampli avec des enceintes Heos comme<br />

surround, il s’agissait de deux Heos 1. La procédure<br />

d’installation est un réel plaisir, il suffit de les<br />

brancher au réseau local en Wifi via l’application<br />

et de suivre les instructions. En quelques secondes<br />

elles sont reconnues comme des surround et l’Heos<br />

AVR se charge des réglages de base. C’est mieux<br />

que pour l’installation principale. Sans surprise on<br />

retrouve les impressions déjà évoquées avec un<br />

5.1 traditionnel, les effets surround sont clairement<br />

identifiables et le 5.1 reste le meilleur moyen de se<br />

projeter dans un film. Vous l’aurez compris cet ampli<br />

ne fait pas de 7.1 et n’est pas compatible avec le<br />

Dolby Atmos ou le DTS:X. Il n’en reste pas moins<br />

un modèle innovant et riche en fonctionnalités.<br />

Et ses prestations sonores sont à la hauteur de la<br />

réputation de la marque. Cela explique pourquoi<br />

il vient de recevoir le prix EISA de la «meilleure<br />

solution <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong>»<br />

En home-cinéma, nous avons écouté cet ampli avec<br />

un système conventionnel d’enceintes passives<br />

dans un premier temps. Batman, Mad Max et autres<br />

furies acoustiques ont été conviés à la fête ! Il se<br />

dégage des premières écoutes que l’Heos AVR est<br />

capable de récréer un 5.1 enveloppant avec des<br />

effets sonores réalistes et fluides. Cela passe en<br />

toute tranquillité de l’avant à l’arrière et la scène<br />

frontale a du relief et de l’intensité. On peut pousser<br />

le volume mais la puissance reste limité, il est à<br />

notre avis indispensable d’associer au Denon un<br />

bon caisson de graves actif. Les qualités sonores<br />

de Denon se ressentent à l’écoute des Blu-ray, on


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> c’est aussi...<br />

<strong>mag</strong><br />

Edition <strong>2017</strong>/3<br />

à l’ESSAI<br />

26<br />

produits audio<br />

sans-fil et<br />

connectés<br />

HI-FI 2.0<br />

GUIDE <strong>2017</strong> DE<br />

L’AUDIO C<strong>ON</strong>NECTÉE<br />

Lecteurs de musique en réseau<br />

Enceintes sans-fil, Wi-Fi et Bluetooh<br />

Stations d’écoutes multiroom<br />

Radios connectées


68 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

MARANT Z<br />

800 €<br />

NR1608<br />

La catégorie des amplificateurs home cinema de faible hauteur est très contenue. Peu de<br />

produits proposés, ça fait moins de concurrence pour ce NR1608 signé Marantz qui présente<br />

de nombreux atouts dans ce format «slim».<br />

par Alban Amouroux<br />

Le NR1608 ne mesure que 10,5 cm de hauteur, cela<br />

ne pourra que faciliter son installation. Dans une<br />

époque qui vise le minimalisme et l’intégration<br />

des équipements techniques pour ne plus gâcher<br />

la décoration de nos intérieurs, c’est un avantage<br />

majeur. Surtout que les fonctionnalités sont presque<br />

aussi nombreuses que dans un modèle de taille<br />

classique, c’est ce que nous allons découvrir.<br />

Le NR1608 est disponible en finition champagne<br />

ou en noir. Cet amplificateur home cinema dispose<br />

de 7 canaux de 50 watts sous 8 ohms. C’est là<br />

sa principale différence avec des modèles plus<br />

imposants. Si l’on prend par exemple le SR5012<br />

juste au-dessus dans la gamme Marantz, ce dernier<br />

annonce 100 Watts par canal.<br />

Il a fait un régime minceur, mais ne sacrifie<br />

pas pour autant les formats audio 3D<br />

Les formats audio multicanaux 3D Dolby Atmos et<br />

DTS:X sont présents pour constituer un système<br />

5.1.2. Le menu de configuration permet justement<br />

de choisir comment sont placées les deux enceintes<br />

en plus du 5.1. Ce peuvent être des Surround Back<br />

ou des Front Height, ce qui ne permet pas de<br />

profiter pleinement des formats audio 3D. Mais pour<br />

cela, on peut aussi sélectionner Front Top ou Rear<br />

Top.<br />

Le NR1608 intègre également les décodages/<br />

DSP Dolby Surround et DTS Neural:X. Ces deux<br />

formats concurrents ont le même objectif : utiliser<br />

les enceintes de plafond et surround dans toutes les<br />

situations, même si la bande-son est en stéréo.<br />

En dehors du décodage automatique, les modes<br />

audio supplémentaires sont limités : Pure (aucun<br />

traitement), Stéréo (traitement Audyssey), Dolby<br />

Surround, DTS Neural:X, Multi Channel et Virtual.<br />

Ça change des appareils qui proposent des dizaines<br />

de modes DSP. Mais aller à l’essentiel est parfois<br />

bénéfique.<br />

Une connectique très largement suffisante<br />

surtout pour un système qui se veut discret<br />

Les huit entrées HDMI devraient être largement<br />

suffisantes. De toute façon, si l’on recherche un<br />

modèle slim, ce n’est pas pour lui associer à côté un<br />

énorme empilement de sources ! Pas de problème<br />

de compatibilité à craindre, ces prises sont toutes<br />

compatibles Ultra HD, HDCP2.2, HDR, HLG et<br />

Dolby Vision. Elles laisseront donc passer tous les<br />

programmes.<br />

Les entrées HDMI sont complétées par trois entrées<br />

audio analogiques, deux numériques, trois vidéo<br />

composite et deux vidéo YUV (composantes). Il y<br />

a également l’entrée antenne FM, la prise réseau<br />

Ethernet et deux antennes pour le sans-fil WiFi et<br />

Bluetooth.<br />

En sorties pré-amplifiées, on a deux sorties<br />

subwoofer, une sortie audio zone 2 et la possibilité


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

69<br />

d’utiliser un ampli externe pour les canaux gauche/<br />

droit (et une prise trigger 12V pour le mettre en<br />

route). La zone 2 peut également être amplifiée par<br />

les deux derniers canaux du NR1608, si l’on reste en<br />

5.1 dans la zone principale bien entendu.<br />

Une mise en route conviviale et didactique,<br />

aidée par l’auto-calibration Audissey<br />

Dès que l’on allume l’amplificateur pour la première<br />

fois, il est nécessaire d’effectuer tous les réglages<br />

de base en passant par l’interface qui s’affiche sur la<br />

TV. Ensuite, on est réellement pris par la main, étape<br />

après étape : choix de la langue, vérifier qu’il ne<br />

manque rien dans le carton, la liste des éléments à<br />

ajouter, comme des enceintes par exemple !<br />

À chaque fois, des informations didactiques, voire<br />

animées, sont clairement inscrites. On arrive à<br />

l’étape de la vérification du raccordement des<br />

enceintes avec la diffusion d’un bruit rose sur<br />

chacune d’elles à leur tour. L’ampli propose ensuite<br />

d’effectuer la calibration Audyssey immédiatement.<br />

On peut sauter cette étape.<br />

La suivante est celle de la connexion réseau. Si<br />

vous avez un appareil iOS, cela sera très rapide en<br />

passant par AirPlay, sans même avoir à rentrer le<br />

code de son réseau WiFi. Le raccordement filaire via<br />

la prise Ethernet reste également possible.<br />

Dans les multiples réglages qui suivent, on peut par<br />

exemple lui dire si l’on souhaite utiliser la fonction<br />

ARC avec son téléviseur (retour du son et contrôle<br />

automatique via le cordon HDMI).<br />

Enfin, on arrive à l’étape finale qui propose de<br />

télécharger l’application de contrôle Marantz<br />

2016 AVR, l’application HEOS pour la musique<br />

dématérialisée, mais également l’application<br />

Audyssey MultiEQ qui permet d’affiner les réglages<br />

audio après calibration. Il est à noter que cette<br />

application coûte 21,99 euros.<br />

L’installation est terminée, il ne reste plus qu’à<br />

vérifier si une mise à jour est disponible. C’était<br />

le cas lors de notre test. Quelques minutes ont<br />

été nécessaires, avec suivi de l’avancement sur le<br />

panneau avant de l’ampli.<br />

Les menus donnent accès à de nombreux autres<br />

réglages, tels qu’on les trouve sur tous les<br />

amplificateurs home cinema de milieu de gamme<br />

aujourd’hui. Pour la vidéo, on peut choisir le format<br />

de sortie, régler l’upscaling et affiner le traitement<br />

vidéo (contraste, luminance, saturation, etc.), mais<br />

aussi les pré-réglages ISF Day et ISF Night.<br />

Pour l’audio, on passera idéalement par la<br />

calibration Audyssey et on laissera l’ampli tout faire<br />

tout seul après un petit passage par le microphone<br />

et ses six emplacements de mesure. Ensuite, on<br />

peut revenir sur les réglages de coupure, de niveau<br />

et de distance si besoin. Pour aller encore plus loin,<br />

c’est là qu’il faudra utiliser l’app Audyssey payante.<br />

Si vous décidez de vous en équiper, c’est par<br />

l’application qu’il faut effectuer la calibration, sinon<br />

vous la ferez deux fois, dont une pour rien.<br />

Spécifications<br />

•Ampli-tuner audio vidéo 7.<br />

•Puissance : 7 canaux de 50 W sous 8 ohms (mesure effectuée<br />

avec deux canaux en service pour 0,08% de DHT), 90<br />

watts max. par canal sous 6 ohms (pour 1% de DHT)<br />

•Décodages : jusqu’à 5.2.2<br />

•Décodage audio : Dolby Atmos, DTS:X, DTS Neural:X,<br />

Dolby Surround<br />

•Système de calibrage automatique : Audissey MultEQ<br />

•Vidéo : upscalling 4K Ultra HD, HDCP2.2, HDR, HLG et<br />

Dolby Vision, BT.2020<br />

•Connectique : 7 HDMI en entrées, 1 sorties HDMI, 3<br />

entrées audio analogiques stéréo sur RCA, 2 entrées audionumériques<br />

(optique, coaxiale), 2 entrées vidéo composante,<br />

3 entrée vidéo composite, sortie pré-out 2.2, prise<br />

casque jack 3,5 mm, USB, port Ethernet, sortie audio zone<br />

2, Trigger, Wifi, Bluetooth<br />

•Services connectés : DLNA, Heos<br />

•Dimensions (L x H x P) : 44 x 37,6 x 10,5 cm<br />

•Consommation : 250 W, (0,2 W en veille)<br />

•Poids : 8,3 kg<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Hi-Fi<br />

Fonctions<br />

<strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong>


70 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

bluffant. Tout ce qui se passe à l’écran reste bien<br />

précis et centré autour de lui. Les enceintes de<br />

plafond et les surround latérales reproduisent, ou<br />

réinventent, l’ambiance de façon tout à fait naturelle<br />

et convaincante. La scène sonore avant s’ouvre<br />

en largeur. En baissant un peu les voies latérales,<br />

dont le niveau est toujours trop élevé après une<br />

calibration, on obtient une excellente bulle sonore<br />

où les enceintes latérales s’effacent et où les effets<br />

sur les côtés ou à l’arrière n’interviennent que<br />

lorsque nécessaire.<br />

Le Dolby Surround, qui utilise toutes les enceintes<br />

de façon intelligente à partir d’une source stéréo<br />

ou 5.1, nous semble parfaitement utilisable à tout<br />

instant. Sur ce NR1608, ce mode est plus efficace et<br />

plus qualitatif que le DTS Neural:X, qui est moins<br />

ouvert et qui semble influer négativement sur la<br />

signature sonore de l’ensemble.<br />

Le Dolby Surround ne dénature pas la partie<br />

frontale, il ajoute ce qu’il faut sur les autres<br />

enceintes pour renforcer l’ambiance, et apporter<br />

plus de largeur et de profondeur sans que cela<br />

soit accompagné d’artefacts ou d’échos malvenus.<br />

Évidemment, la restitution est beaucoup moins<br />

précise et proche de la réalité qu’en stéréo<br />

classique, avec parfois des instruments qui semblent<br />

mesurer deux mètres de largeur, quand d’autres<br />

restent très bien placés avec une présence plus<br />

logique. Cela reste toutefois très agréable et<br />

beaucoup se contenteront avec bonheur de ce<br />

mode de restitution.<br />

À l’écoute : des modes surround qui feront<br />

mouche<br />

Les premières écoutes ont eu lieu en stéréo, avant<br />

d’effectuer une calibration Audyssey. Le rendu<br />

sonore semble écourté dans le haut du spectre,<br />

ça manque d’aération et de détails. Le médium et<br />

le grave sont bien présents, l’assise est tout à fait<br />

correcte, même si c’est un peu brouillon dans le bas<br />

médium.<br />

Après calibration, nouvelles écoutes en stéréo.<br />

On peut bien se rendre compte du travail effectué<br />

par l’Audyssey MultiEQ : l’aigu est revenu, les<br />

détails avec plus de profondeur. Il est même un<br />

peu trop présent, ce qui sera vérifié à la mesure<br />

avec une bosse entre 10 et 14 kHz. Le bas médium<br />

est dégraissé, mais trop. Le résultat est donc plus<br />

propre, sûrement plus linéaire, mais moins vivant. Le<br />

grave est quant à lui toujours aussi présent, avec la<br />

sensation que ça descend plus bas qu’avant. Cela<br />

donne un résultat différent de l’écoute sans aucun<br />

réglage, mieux et moins bien à la fois, mais qui reste<br />

intéressant.<br />

C’est en écoute multicanaux que l’apport est<br />

palpable. Dans notre configuration 5.1.2 (deux<br />

enceintes de plafond avant), que ce soit en<br />

DTS:X sur «La La Land» ou en Dolby Surround sur<br />

n’importe quelle source stéréo TV, le résultat est<br />

Le multiroom Heos en plus<br />

Les amplificateurs Marantz <strong>2017</strong> embarquent la<br />

technologie multiroom HEOS. Cela leur permet<br />

de communiquer entre eux pour former un réseau<br />

musical à travers toutes les pièces de la maison,<br />

mais aussi, et surtout avec les différentes enceintes<br />

sans fil HEOS.<br />

Dans le cas de ce NR1608, seules les trois entrées<br />

analogiques et le tuner FM peuvent être utilisés<br />

comme sources externes à partir d’un autre<br />

équipement HEOS de la maison. On retrouve sinon<br />

les principaux services de musique en ligne : Spotify,<br />

Deezer, Tidal, Napster, Soundcloud et TuneIn. Il est<br />

également possible d’accéder à la musique stockée<br />

sur son smartphone, sur une clé USB reliée à l’ampli<br />

ou à un serveur partagé sur le réseau.<br />

Tout cela se pilote depuis l’app HEOS, avec un<br />

accès direct à l’app Marantz pour les réglages<br />

de l’ampli lorsque nécessaire. Depuis l’interface<br />

affichée sur le téléviseur, et donc à partir de la<br />

télécommande infrarouge, les fonctions sont<br />

limitées : TuneIn avec possibilité de recherche, les<br />

favoris HEOS, qui sont des radios web TuneIn que<br />

l’on aura préalablement mémorisées, l’accès à un<br />

serveur sur le réseau et à la clé USB reliée à l’ampli.<br />

L’utilisation de l’app mobile est donc quasiment<br />

obligatoire. C’est finalement bien mieux, cela évite<br />

d’avoir à allumer la TV pour écouter la musique.


Ce <strong>mag</strong>azine vous est offert par<br />

<strong>mag</strong>.fr<br />

Plus de<br />

500 TESTS<br />

en ligne


72 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

NAD<br />

T758 v3<br />

Cet intégré <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> signé NAD est une évolution du<br />

T758, cette version 3 lui remet un coup de jeune ! Les dernières<br />

innovations sont présentes comme le Dolby Atmos, la calibration<br />

Dirac Live et le support de la vidéo Ultra HD 4K. L’audio n’est pas<br />

oublié avec une approche Hifi du son. par Jean-Pierre Labro<br />

1700 €<br />

Les amplis audio-vidéo NAD sont réputés pour<br />

leur qualité sonore aussi bien en Hifi qu’en homecinéma.<br />

La marque, à l’origine Britannique, mais<br />

désormais canadienne, ne cherche pas à tout prix<br />

l’intégration des dernières fonctions, pas toujours<br />

indispensables, pour épater la galerie. On est ici en<br />

face d’un modèle qui prend son temps et ne retient<br />

que ce qui peut satisfaire les tympans des auditeurs.<br />

De vrais Watts et des modules évolutifs<br />

Cet ampli est un 7 x 60 watts sous 8 ohms, comme<br />

souvent sur le papier on est loin des 7 x 165 W<br />

revendiqués par des marques asiatiques, mais ces<br />

«modestes» watts sont mesurés tous canaux en<br />

service (et non avec un seul en fonction). Ils peuvent<br />

donc remplir avec force et vivacité les mètres carrés<br />

d’un grand salon. La puissance atteint en effet 137<br />

watts en dynamique par canal sous 8 ohms et monte<br />

à 237 watts sous 4 ohms !<br />

La volonté de NAD est de proposer un produit<br />

simple, mais performant. Le T758 V3 a été<br />

conçu pour évoluer dans le temps, pour cela le<br />

constructeur l’a doté de cartes vidéos et audio<br />

intégrées sur des modules facilement remplaçables.<br />

Cette architecture MDC (Modular Design<br />

Construction) permet ainsi de faire de futures mises<br />

à niveau technologiques sans avoir à racheter un<br />

ampli. Cette conception ouverte est unique à ce<br />

niveau de prix et a d’ailleurs remporté un Red Dot<br />

Design Awards. Cette version 3 introduit le Dolby<br />

Atmos, mais le DTS:X n’est pas pris en charge pour<br />

le moment. L’audio 3D pourra être écoutée jusqu’en<br />

7.1.4 en ajoutant à des blocs de puissance externe<br />

via les quatre sorties supplémentaires préamplifiées<br />

présentes au dos de l’appareil.<br />

La vidéo 4K prise en charge et le choix<br />

entre deux modes de calibrages acoustiques<br />

automatiques<br />

Parmi les nouveautés, la vidéo Ultra HD 4K est<br />

désormais prise en compte, mais sans upscalling.<br />

C’est un parti-pris revendiqué par NAD, afin de ne<br />

pas rajouter un traitement vidéo souvent moins<br />

bon que celui d’un téléviseur. Ce NAD T758 V3 ne<br />

convertit donc pas le signal entrant et le laisse tel<br />

quel.<br />

La grande nouveauté est l’intégration du système<br />

de calibrage Dirac Live que l’on retrouve de plus en<br />

plus sur des amplis haut de gamme et audiophile.<br />

Cette optimisation des performances repose sur un<br />

logiciel, il faut donc utiliser un PC, et cette séquence<br />

réclame du temps et de la logique. Le jeu en vaut la


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

73<br />

chandelle car au final les corrections de l’acoustique<br />

de la pièce d’écoute sont plus fines et précises<br />

qu’avec les procédés habituels de calibration.<br />

L’i<strong>mag</strong>e sonore y gagne en immersion et en<br />

précision des effets Atmos notamment. Si vous ne<br />

souhaitez pas vous lancer dans cette procédure, un<br />

système baptisé Speaker IQ intégré directement au<br />

T758 V3 est aussi disponible. Le résultat est moins<br />

qualitatif, mais les écoutes gagnent déjà en relief<br />

avec son apport.<br />

Connectique et multiroom BluOS<br />

Si la connectique n’est pas la plus abondante du<br />

marché, elle permet de faire face à de nombreux<br />

cas de figure avec par exemple des sorties<br />

préamplifiées. On regrettera l’absence d’entrée<br />

Phono et un nombre limité de HDMI. Nad livre<br />

avec son ampli un module USB BluOS, cela permet<br />

de diffuser de l’audio HD (24 bits/192 kHz), de se<br />

connecter à son smartphone ou encore d’utiliser<br />

le T758 V3 en mode multiroom. Si vous possédez<br />

des enceintes connectées BlueSound, vous pourrez<br />

alors sonoriser l’ensemble des pièces d’une maison.<br />

Une application BluOS (iOS) est disponible pour<br />

ce service ainsi qu’une autre application NAD (iOS)<br />

pour le contrôle et la configuration de l’ampli. La<br />

télécommande reste basique et peu ergonomique.<br />

L’interface utilisateur donne accès à de nombreux<br />

réglages, c’est logique et simple et chaque<br />

source peut être personnalisée, renommée et les<br />

paramètres utilisés mis en mémoire.<br />

À l’écoute sensations garanties<br />

ou Dolby Atmos cet ampli sait faire jouer ses watts<br />

au bon moment avec des basses soutenues et<br />

profondes et des effets surround particulièrement<br />

enveloppants. Les ambiances peuvent être<br />

feutrées et l’instant d’après cet ampli déploie un<br />

tempérament de feu. Un intégré audio-vidéo qui ne<br />

laisse pas indifférent !<br />

Spécifications<br />

•Ampli-tuner audio vidéo 7.1<br />

•Décodages audio multicanal : jusqu’à 7.1.4 ou 11.1<br />

•Puissance : 7 x 60 W sous 8 ohms (mesure réalisée tous<br />

canaux en service), 137 watts de puissance dynamique par<br />

canal sous 8 ohms et 237 watts max. sous 4 ohms<br />

•Décodage audio : Dolby Atmos, DTS HD Master Audio,<br />

DTS Neural:X,<br />

•Système de calibrage automatique : Dirac Live<br />

Vidéo : 4K Ultra HD, HDR, HLG, BT.2020<br />

•Connectique : 3 HDMI en entrées, 1 sortie HDMI, 4<br />

entrées audio analogiques stéréo RCA, 4 entrées audionumériques<br />

(3 optiques, 2 coaxiales), prise casque jack 3,5<br />

mm, USB, 1 port Ethernet, entrée multicanal 7.1, 1 sortie pré<br />

out 11.1, 1 sortie audio zone 2, Trigger, entrée/sortie IR, RS-<br />

232C, antennes AM et FM<br />

•Services connectés :DLNA, BluOS multiroom BlueSound<br />

•Dimensions (L x H x P) : 43,5 x 17,2 x 39,7 cm<br />

•Consommation : 53 W, (0,5 W en veille)<br />

•Poids : 15,4 kg<br />

Notre avis<br />

Nos écoutes avec notre matériel de test habituel<br />

révèlent en audio pure une belle enveloppe<br />

sonore. Transparence, puissance et dynamique<br />

sont clairement au rendez-vous, les interprétations<br />

sont chaleureuses et vivantes et la scène sonore est<br />

profonde avec de multiples détails.<br />

C’est aussi remarquable en home-cinéma, en 7.1<br />

Construction<br />

Hi-Fi<br />

Fonctions<br />

<strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong>


74 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

<strong>ON</strong>KYO<br />

TX-NR676<br />

700 €<br />

Ce nouvel ampli audio-vidéo Onkyo de milieu de gamme marche<br />

dans les traces de son prédécesseur le TX-NR656. Il s’en différencie<br />

essentiellement par une puissance accrue et la compatibilité DTS Play-Fi.<br />

Design identique, Dolby Atmos et DTS:X pris en charge ou encore Google<br />

Cast et FireConnect sont toujours disponibles. Un ampli rassurant et qui<br />

sonne plutôt bien pour son prix.<br />

par Jean-Pierre Labro<br />

Onkyo possède un large catalogue d’amplis audiovidéo<br />

dont la particularité est d’assurer une bonne<br />

musicalité en Hi-Fi. Ce nouveau modèle en est<br />

un exemple, il est conçu à partir de composants<br />

rigoureusement sélectionnés et de technologies<br />

propriétaires utilisées sur des modèles plus haut de<br />

gamme. L’amplification à large bande WRAT et une<br />

alimentation à courant élevé concourent à restituer<br />

un son dynamique et puissant. Cet ampli doté de<br />

7 canaux d’amplification, délivre jusqu’à 165 watts<br />

par canal sous 6 ohms. Il est équipé de deux<br />

sorties subwoofers et il peut donc fonctionner en<br />

configuration 7.2 ou en 5.2.2 en configuration audio<br />

3D pour le Dolby Atmos et le DTS:X.<br />

Des fonctions connectées particulièrement<br />

riches : Airplay, Chromecast, Fireconnect...<br />

Son design est identique à celui de son<br />

prédécesseur, le TX-NR656 sorti l’an dernier, rien<br />

ne les distingue. Il intègre un DAC AKM AK4458<br />

(384 kHz/32 bits) et des filtres audio afin d’améliorer<br />

les performances sonores à partir de fichiers audio<br />

compressés. La connectique comprend sept entrées<br />

HDMI, dont une en face avant, et deux sorties HDMI<br />

ainsi que six entrées analogiques plus une entrée<br />

Phono.<br />

La section connectée est bien représentée avec<br />

un port Ethernet, le Wifi double bande, l’AirPlay,<br />

le Bluetooth, Chromecast, FireConnect et DTS<br />

Play-Fi. Tous ces protocoles ouvrent cet ampli vers<br />

le multiroom et le streaming audio. On peut ainsi<br />

lui envoyer de la musique en provenance d’une<br />

tablette ou d’un smartphone en se connectant à<br />

Deezer ou Spotify. Ses capacités connectées sont<br />

importantes et il peut également se piloter à partir<br />

de l’application Onkyo Controller qui remplace<br />

avantageusement la télécommande plutôt basique<br />

et peu ergonomique.<br />

Côté vidéo, Les flux Ultra HD 4K sont pris en charge<br />

avec le HDR 10 et le Dolby Vision, l’upscalling<br />

s’effectuer sur les signaux Full HD. Le résultat est<br />

honorable, mais la plupart des lecteurs UHD 4K ou<br />

téléviseurs font mieux.


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

75<br />

Calibrage Audissey AccuEQ : simple, mais déjà<br />

efficace<br />

Cet ampli est équipé d’un système de calibrage<br />

automatique, il s’agit ici du procédé Audissey<br />

AccuEq qui comme ses confrères agit sur les<br />

fréquences, le niveau de chaque enceinte et va<br />

corriger quelques défauts acoustiques de la pièce<br />

d’écoute. Il est également capable de corriger la<br />

diffusion des enceintes dédiées aux formats audio<br />

3D. Il prend en compte les réflexions sonores au<br />

plafond pour optimiser les effets surround en<br />

hauteur. Sans surprise, cela fonctionne bien sans<br />

égaler des solutions plus pertinentes comme le<br />

Dirac Live ou L’ARC d’Anthem, mais pour une<br />

approche grand public c’est déjà efficace. La mise<br />

en route ne pose pas de problème, l’interface<br />

colorée et ludique guide pas à pas les premiers<br />

réglages.<br />

Une restitution musicale et énergique en<br />

stéréo comme en multicanal<br />

Nous avons testé cet Onkyo avec notre matériel<br />

habituel à savoir des enceintes colonnes Davis,<br />

des Klipsch en surround arrière et en effets avant<br />

mi-hauteur, ainsi qu’un caisson BC Acoustique. Le<br />

lecteur Blu-ray Oppo-103D et un lecteur UHD 4K<br />

Panasonic DMP-UB400 ont été connectés aux prises<br />

HDMI de l’ampli.<br />

En audio pure, cet Onkyo a du cachet et du<br />

tempérament, il assure des écoutes détaillées et<br />

dynamiques. La puissance déployée est importante,<br />

on ressent bien les attaques instrumentales. Il<br />

descend bas et compose une scène sonore ample<br />

et profonde. On peut noter une trop grande mise<br />

en avant du médium et des plans sonores un peu<br />

timides, mais cela reste de bon niveau. La musicalité<br />

est au rendez-vous !<br />

En home-cinéma, en Dolby Atmos, les effets<br />

sonores ont du relief et de l’intensité. C’est immersif<br />

avec du punch et des impacts réalistes. Là encore la<br />

puissance disponible apporte de belles sensations<br />

à la moindre explosion ou choc. Les dialogues sont<br />

bien centrés et on est baigné par un environnement<br />

sonore plein de détails et sans évaporation. C’est<br />

net et précis ! Ce modèle Onkyo est loin de<br />

démériter, c’est une porte d’entrée très crédible vers<br />

le home-cinéma sans oublier sa musicalité.<br />

Spécifications<br />

•Ampli-tuner audio vidéo 7.2<br />

•Puissance : 7 canaux de 165 W sous 6 ohms (mesure<br />

effectuée avec un canal en service à 1 kHz pour 1% de DHT)<br />

•Décodages audio multicanal : jusqu’à 7.2 ou 5.2.2<br />

•Décodage audio : DTS Neural:X, Dolby Atmos, DTS:X<br />

•Système de calibrage automatique : Audissey AccuEQ<br />

•Vidéo : 4K Ultra HD, HDR, HLG, Dolby Vision, BT.2020<br />

•Connectique : 7 HDMI en entrées, 2 sorties HDMI, 7<br />

entrées audio analogiques stéréo sur RCA dont 1 Phono,<br />

3 entrées audionumériques (2 optiques, 1 coaxiale), 2<br />

entrées vidéo composite, 2 entrées vidéo composante, 2<br />

sorties subwoofers, prise casque jack 3,5 mm, entrée audio<br />

mini-jack 3,5 mm, 2 USB, sortie audio zone 2, port Ethernet,<br />

Bluetooth 4.1, WiFi, antennes AM et FM<br />

•Services connectés : DLNA, AirPlay, , Chromecast, DTS<br />

Play-Fi, FireConnect<br />

•Dimensions (L x H x P) : 43,5 x 17,3 x 37,8 cm<br />

•Consommation : 570 W, (0,1 W en veille)<br />

•Poids : 12,5 kg<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Hi-Fi<br />

Fonctions<br />

<strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong>


76 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

PI<strong>ON</strong>EER<br />

VSX-932<br />

600 €<br />

La nouvelle moisson d’ampli-tuner <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> Pioneer se rallie massivement<br />

aux Dolby Atmos et DTS:X. La compatibilité DTS Play-Fi, FireConnect, la<br />

calibration automatique et sept canaux d’une puissance de 130 Watts sont<br />

également au programme de cet ampli à moins de 600 euros ! Un modèle très<br />

connecté et facile à utiliser.<br />

par Jean-Pierre Labro<br />

La gamme d’amplis Pioneer recèle des pépites<br />

sonores comme le modèle SC-LX701 (1700 euros),<br />

doté de capacités haut de gamme tant en vidéo<br />

qu’en audio, mais également du matériel plus<br />

accessible comme la série VSX. Celle-ci comporte<br />

trois nouveautés : VSX-832, VSX-932 et VSX-LX302.<br />

La particularité de ces ampli-tuner est de prendre<br />

en charge le Dolby Atmos et le DTS:X, d’être<br />

compatible avec le DTS Play-Fi et FireConnect pour<br />

le multiroom.<br />

La référence VSX-932 s’annonce avec un prix public<br />

indicatif de 600 euros, le VSX-832 est affiché à 500<br />

euros. Ce dernier est un 5.2, la configuration Dolby<br />

Atmos se fait en 3.1.2. Son grand frère est capable<br />

de produire du son sur 7 canaux et peut donc<br />

alimenter cinq enceintes, deux subwoofers et deux<br />

enceintes Atmos lorsqu’il reçoit un signal audio<br />

3D. Le LX-302 (800 euros) va plus loin en termes de<br />

puissance (7 canaux de 170 W), de connectique et<br />

de composants internes avec un DAC AK4458.<br />

Un ampli très ultra-connecté : AirPlay,<br />

FireConnect, DTS Play-Fi...<br />

Comme pour l’Onkyo TX-NR676 développé sur<br />

la même base, Le Pioneer VSX-932 est donc un<br />

modèle 7.2 capable de supporter l’ensemble des<br />

formats multicanal audio actuels et il prend en<br />

charge de nombreux protocoles réseaux ou services<br />

connectés. C’est d’ailleurs un de ses points forts,<br />

la liste est impressionnante. Le Wifi intégré Dual<br />

Band ou Ethernet lui donnent accès à de multiples<br />

possibilités de streaming. Ainsi il est AirPlay pour<br />

les appareils Apple, il peut aussi se connecter à des<br />

produits Android grâce à Chromecast de Google<br />

et il est compatible avec DTS-Play-Fi pour une<br />

intégration multiroom. Et ce n’est pas tout, il faut<br />

ajouter dans cet inventaire à la Prévert FireConnect,<br />

un protocole développé par BlackFire qui permet<br />

de diffuser de la musique dans une ou plusieurs<br />

pièces de la maison sur des enceintes sans fil<br />

compatibles. Ce procédé se rapproche de ce que<br />

fait Yamaha avec le MusicCast. Les principaux<br />

services musicaux comme Deezer, Spotify ou Tidal<br />

sont bien évidemment accessibles très facilement,<br />

c’est aussi le cas des radios Internet via Tunein. Et<br />

comme si cela ne suffisait pas, Pioneer a intégré à<br />

son ampli le Bluetooth avec les codes AAC et SBC.<br />

Pour gérer l’ensemble de ces fonctions, vous pouvez<br />

utiliser la télécommande qui se révèle assez peu<br />

ergonomique et non rétroéclairée ou l’application<br />

Pioneer ControlApp (iOS et Android). Avec un


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

77<br />

smartphone ou tablette, le pilotage de l’ampli<br />

est alors beaucoup plus convivial et offre ainsi un<br />

meilleur confort d’utilisation. L’application permet<br />

en plus d’accéder directement à ses playlists, de se<br />

connecter aux radios Internet, à un NAS ou encore<br />

de sélectionner un des services musicaux présents<br />

comme Deezer ou Spotify. L’aspect connecté de cet<br />

ampli-tuner Pioneer est très important. Les options<br />

de pilotage depuis le réseau local sont nombreuses.<br />

Et si au final, vous ne vous laissez pas tenter par<br />

un de ses nombreux protocoles multiroom vous<br />

pourrez simplement brancher une tablette, un PC<br />

ou un smartphone en Bluetooth.<br />

Système de calibrage automatique MCACC,<br />

propre à Pioneer et très convivial<br />

Lors de la mise en service de ce Pioneer VSX-932,<br />

quelques réglages de base très simples sont à<br />

effecteur comme la sélection de la langue, l’entrée<br />

assignée au téléviseur et le démarrage du système<br />

de calibrage automatique. Pioneer dispose du<br />

système maison MCACC afin de corriger les<br />

défauts d’acoustique de la pièce d’écoute, de<br />

régler les fréquences et le niveau des enceintes<br />

ainsi que la phase. Ce dispositif est ici amélioré, il<br />

prend en compte la présence de deux enceintes<br />

supplémentaires pour le Dolby Atmos. Quelles<br />

soient au plafond ou posées sur les enceintes<br />

frontales les mesures vont optimiser leur diffusion<br />

en prenant en compte les réflexions sonores sur<br />

les murs. Cette opération, avec le microphone<br />

fourni, ne prend que quelques minutes et l’interface<br />

animée représentant les différentes enceintes<br />

Spécifications<br />

•Ampli-tuner audio vidéo 7.1<br />

•Puissance : 7 canaux de 130 watts sous 6 ohms (mesures<br />

effectuées avec un canal en service à la fois, pour 1 % de<br />

DHT)<br />

•Décodages audio multicanal : jusqu’à 5.2.2<br />

•Décodage audio : DTS Neural:X, Dolby Atmos, DTS:X<br />

•Système de calibrage automatique : MCACC<br />

•Vidéo : upscalling 4K Ultra HD, HDR, HLG, Dolby Vision,<br />

BT.2020<br />

•Connectique : 4 HDMI en entrées, 1 sortie HDMI, 3<br />

entrées audio analogiques stéréo sur RCA dont 1 Phono, 2<br />

entrées audionumériques (optique et coaxiale), 2 entrées<br />

vidéo composite, 2 sorties subwoofers, prise casque jack<br />

3,5 mm, entrée audio Aux jack 3,5 mm, 2 USB, audio zone<br />

2, port Ethernet, Bluetooth, Wifi<br />

•Services connectés : DLNA, AirPlay, Chromecast, DTS<br />

Play-Fi, FireConnect<br />

•Dimensions (L x H x P) : 43,5 x 17,3 x 32 cm<br />

•Consommation : 480 W, (0,1 W en veille)<br />

•Poids : 8,8 kg<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Hi-Fi<br />

Fonctions<br />

<strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong>


78 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

dans la pièce permet de suivre le processus.<br />

En une dizaine de minutes, différents bruits<br />

sont envoyés aux divers haut-parleurs, ils sont<br />

enregistrés et analysés et les corrections s’effectuent<br />

automatiquement. Cette calibration apporte plus de<br />

détails, moins de brillance et une i<strong>mag</strong>e sonore plus<br />

profonde aux écoutes.<br />

Une connectique sans oubli avec HDMI<br />

compatible 4K et même une entrée phono<br />

pour platine vinyle<br />

Au niveau de la connectique, ce n’est pas la<br />

profusion, mais l’essentiel est là et c’est le principal.<br />

On retrouve les entreés HDMI au nombre de<br />

quatre et une sortie du même acabit (elles peuvent<br />

véhiculer l’Ultra HD 4K) ainsi que des entrées audio<br />

analogiques dont une Phono. Un scaler 4K intégré<br />

permet un redimensionnement des signaux Full<br />

HD en 4K et uniquement. Le Dolby Vision n’est<br />

pas oublié ni le HDR 10. L’audio Hi-res est prise<br />

en charge jusqu’aux formats 192 kHz/24 bits avec<br />

la reconnaissance du DSD 5,6 MHz. L’interface<br />

utilisateur a été remise au goût du jour avec de la<br />

couleur et des schémas facilitant la compréhension<br />

des différents réglages.<br />

Des tests plutôt concluants en regard du prix<br />

Nous avons passé le VSX-932 sur le grill en lui<br />

adjoignant des enceintes colonnes Davis, des<br />

Klipsch en surround et Atmos et un caisson BC<br />

Acoustique. Notre lecteur de Blu-ray Oppo 103D<br />

et différents fichiers sur disque dur ont permis de<br />

juger le comportement de ce modèle. En audio<br />

pure, Pure Direct, il parvient à ne pas faire que de la<br />

figuration. Bien entendu, les audiophiles resteront<br />

sur leur faim sur des passages complexes et sur de<br />

grandes orchestrations. La puissance déployée, bien<br />

qu’importante, reste moyenne pour un orchestre<br />

symphonique au complet. L’ampli est plus à son<br />

aise sur de la musique moderne, de la Pop ou du<br />

Jazz. Il descend bas dans le grave et offre une belle<br />

restitution des voix. Elles sont cependant un peu<br />

trop mises en avant, cela manque légèrement de<br />

profondeur et d’ampleur. La scène sonore est trop<br />

centrée et on aimerait plus de plans sonores. Ceci<br />

dit au regard du prix, cet ensemble s’écoute sans<br />

fatigue auditive et avec une bonne musicalité.<br />

En home-cinéma, les remarques précédentes sont<br />

moins marquées, la subtilité n’est pas toujours<br />

le point fort des bande-sons des films. On a<br />

regardé et écouté le Blu-ray de Kraftwerk en Dolby<br />

Atmos. C’est immersif avec des effets en hauteur<br />

très crédibles et des passages sur les différentes<br />

enceintes très immersifs. Cet ampli-tuner Pioneer<br />

en 5.1.2 se révèle précis et bien équilibré, il<br />

offre une bonne base d’écoute avec des basses<br />

fréquences bien soutenues et de la précision. On<br />

aime également sa dynamique, il assure une bonne<br />

stabilité acoustique. Les voix ne sont pas trop<br />

projetées et les aigus ne sont pas agressifs. Un peu<br />

plus de puissance, dans notre situation, ne nous<br />

aurait pas été de trop. Mais sur d’autres démos<br />

Dolby Atmos comme une pluie d’orage, le résultat<br />

est loin d’être chétif ou sans vie. On est pris par le<br />

bruit de la pluie, le tonnerre et cela nous entoure de<br />

la tête au pied. Sur le film «Pan», les cris d’enfants,<br />

les bruits d’explosions et autres ambiances de forêt<br />

sont bien ressentis, on est dedans comme on dit !<br />

Cet ampli Dolby Atmos bénéficie d’un bon rapport<br />

qualité/prix, il est hyper connecté et se montre au<br />

meilleur de sa forme avec des films. Un premier<br />

achat pour goûter sereinement au Dolby Atmos.


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> c’est aussi...


80 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

ROTEL<br />

RAP-1580<br />

La compatibilité Dolby Atmos et DTS:X est au programme de cet intégré signé<br />

Rotel. Ce volumineux modèle est un monstre de puissance qui réclame une<br />

installation à la hauteur. Il est paré pour s’intégrer dans un système homecinéma<br />

de très haut niveau. Richesse sonore, impact et capacité d’intégration<br />

sont les points forts de cet ampli sans concession. par Jean-Pierre Labro<br />

4000 €<br />

Ce Rotel s’adresse à un public averti dont le crédo<br />

est la pureté sonore sous toutes ses formes à base<br />

d’ampli, préamplis et blocs de puissance. Dans<br />

cet univers High-End, l’intégration est reine avec<br />

la possibilité de tout piloter via la domotique<br />

et de saisir le moindre détail d’un film ou d’un<br />

enregistrement audio. Rotel est depuis plus de 50<br />

ans un des spécialistes de la Hifi, ce constructeur<br />

japonais a depuis toujours privilégié l’audio pure et<br />

a pris avec la même philosophie le virage du homecinéma.<br />

Un appareil d’une conception audiophile<br />

sans concession<br />

Ce Rotel RAP-1580 est le fruit de ces années<br />

d’expérience, c’est un intégré qui regroupe en son<br />

sein un ampli et un préampli dédiés aux écoutes<br />

multicanal. Il remplace ainsi plusieurs éléments<br />

séparés présents au catalogue du constructeur.<br />

Cette solution offre un gain de place appréciable et<br />

une plus grande facilité d’utilisation. Malgré tout,<br />

nous vous conseillons, à ce niveau de prix et de<br />

prestations, de faire appel à un intégrateur pour<br />

optimiser les performances et gérer l’ensemble des<br />

prestations d’une salle de home-cinéma. Cet ampli<br />

Rotel est capable d’une puissance de 100 Watts sur<br />

7 canaux en simultané et sous 8 ohms. C’est une<br />

valeur importante qui permet de sonoriser sans<br />

peine une grande pièce. Le gros transformateur<br />

toroïdal intégré, conçu par Rotel, assure une<br />

alimentation électrique sans faille qui résiste aux<br />

assauts d’un orchestre symphonique ou à ceux<br />

d’une explosion. L’amplification en classe AB n’est<br />

pas le seul élément haut de gamme dont est pourvu<br />

cet ampli, il intègre des DAC Wolfson 24 bits/192<br />

kHz de qualité audiophile. Ces convertisseurs à<br />

faible bruit ont été sélectionnés par les ingénieurs<br />

Rotel basés en Grande-Bretagne. Ils ont également<br />

conçu les circuits électroniques pour optimiser les<br />

performances audio.<br />

Un écran tactile qui donne accès à des<br />

réglages poussés<br />

Cet intégré est massif, il mesure 192 mm de hauteur<br />

et est doté sur sa face avant d’un écran tactile<br />

couleur de 7 pouces (environ 19 cm de diagonale).<br />

Il donne accès aux informations sur le type de<br />

décodage, la source, les enceintes en action, le<br />

volume et l’ensemble des réglages. C’est un plus si<br />

vous souhaitez réaliser une véritable salle de homecinéma<br />

avec un rack d’électronique dissimulé et<br />

éloigné de la partie vidéo. On peut ainsi réaliser<br />

tous les réglages directement sur l’ampli sans avoir<br />

à allumer le vidéoprojecteur. Un affichage OSD sur<br />

un écran est également disponible. L’interface est<br />

textuelle et requière certaines connaissances afin de<br />

régler dans de bonnes conditions cet ampli Rotel.<br />

Il est possible de paramétrer chaque entrée en lui


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

81<br />

attribuant un nom, de changer la source en entrée<br />

que ce soit audio ou vidéo ou encore de déclarer<br />

quel mode surround par défaut sera utilisé. On peut<br />

aussi ajuster le décalage entre l’i<strong>mag</strong>e et le son (le<br />

Lip-Sync) ou personnaliser le niveau d’entrée et celui<br />

du volume. Le réglage des enceintes est complet<br />

avec les attributions habituelles (taille, distance,<br />

etc.), on peut ici choisir les options pour les<br />

enceintes placées au plafond pour le Dolby Atmos.<br />

Plus intéressant, alors que sur la plupart des amplis<br />

les réglages d’enceintes s’appliquent à l’ensemble<br />

des modes, sur ce Rotel on peut les personnaliser<br />

selon quatre modes différents : Dolby, DTS, Stéréo<br />

et Music. Il est aisé ainsi d’écouter uniquement en<br />

stéréo avec le caisson de grave sur l’entrée Phono<br />

par exemple.<br />

Pas de calibrage automatique, mais un<br />

égaliseur paramétrique pour chaque canal<br />

Naviguant entre les rives de l’intégration et de<br />

l’amateur très éclairé, cet ampli ne possède pas<br />

de procédé de calibrage automatique. Il faut donc<br />

le régler à l’aide d’outils externes (microphones,<br />

logiciel, sonomètre etc.). Les dix canaux<br />

disponibles sont paramétrables via des égaliseurs<br />

paramétriques. Du bruit rose est envoyé à chaque<br />

enceinte pour effectuer cette calibration. Dans le<br />

menu PEQ Configuration, on peut alors sélectionner<br />

la gamme de fréquences pour chaque enceinte<br />

de 10 Hz à 24 kHz. La configuration vidéo est plus<br />

simple, on peut juste envoyer ou pas le son au<br />

téléviseur ou sur l’ampli. Cet ampli supporte l’Ultra<br />

HD 4K HDR mais ne propose pas de traitement<br />

vidéo pour améliorer l’i<strong>mag</strong>e ou la redimensionner.<br />

Une connectique de qualité professionnelle<br />

prête pour une salle de cinéma privée haut<br />

de gamme<br />

Au niveau de la connectique c’est la profusion avec<br />

huit HDMI en entrées, dont une en face avant, et<br />

deux sorties HDMI compatibles 4K HDR. On notera<br />

également six entrées pour l’audionumérique<br />

avec trois coaxiales et trois optiques ainsi qu’une<br />

entrée audio multicanal 7.1. Une entrée Phono<br />

et une entrée XLR symétrique sont implantées<br />

sur le panneau arrière ainsi qu’une sortie pré-out<br />

comportant 14 prises RCA pour du 7.1.4. On peut<br />

brancher sur cet appareil Rotel des amplis de<br />

puissance externes, sur les prises pré-amplifiées<br />

RCA ou XLR afin d’alimenter huit enceintes<br />

supplémentaires et profiter d’un environnement<br />

multicanal pouvant aller jusqu’au 7.1.4 canaux. Un<br />

port Ethernet donne accès au réseau local, mais<br />

aucun service de musique connecté n’est proposé.<br />

Le Bluetooth aptX est présent grâce à un récepteur<br />

intégré au dos de l’appareil.<br />

Spécifications<br />

•Ampli-tuner audio vidéo 7.1<br />

•Puissance : 7 x 100 W sous 8 ohms (mesure effectuée<br />

tous canaux en service), 150 watts par canal sous 8 ohms<br />

(mesure effectuée avec deux canaux en service)<br />

•Décodages : jusqu’à 7.1.4<br />

•Décodage audio : DTS Neural:X, Dolby Atmos, DTS:X<br />

Système de calibrage automatique : non (possible avec des<br />

outils externes)<br />

•Vidéo : 4K Ultra HD, HDR, BT.2020<br />

•Connectique : 8 HDMI en entrées, 2 sorties HDMI, 4<br />

entrées audio analogiques stéréo sur RCA dont 1 Phono, six<br />

entrées audionumériques (3 optiques, 3 coaxiales), entrée<br />

7.1, sortie 7.2.4 canaux, prise casque jack 3,5 mm, USB-PC, 2<br />

USB, port Ethernet, RS-232, 2 IR, 3 Trigger, Rotel Link, 2 XLR<br />

•Dimensions (L x H x P) : 43,1 x 19,2 x 47 cm<br />

•Consommation : 1100 W (max), (0,5 W en veille)<br />

•Poids : 22,8 kg<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Hi-Fi<br />

Fonctions<br />

<strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong>


82 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

Des écoutes ultra<br />

dynamiques et précises<br />

en stéréo<br />

Nos tests ont été réalisés à<br />

partir de différents lecteurs<br />

Blu-ray UHD 4K dont l’Oppo<br />

UDP-203 et le Panasonic<br />

DMP-UB400, avec en plus un<br />

ampli stéréo supplementaire<br />

BC acoustique et sur des<br />

enceintes Davis et Klipsch.<br />

Le moins que l’on puisse<br />

dire c’est que cet intégré<br />

en a sous le capot, il délivre<br />

des watts comme personne<br />

en assénant des vagues<br />

continues d’un grave<br />

soutenu et ferme.<br />

En audio pure avec des<br />

SACD ou des fichiers audio<br />

Hi Res on redécouvre certains<br />

enregistrements. On se surprend à<br />

entendre certains détails enfouis ou des ambiances<br />

et des tonalités passées jusque là inaperçues. Le<br />

moindre cliquetis, bruit de cymbale ou autres pincé<br />

de cordes prend vie avec naturel et transparence.<br />

Cet ampli Rotel soigne le moindre signal sans<br />

excès, le médium est propre et soigné avec des voix<br />

réalistes. La scène sonore est vaste, profonde et<br />

rien ne semble forcé ou exagéré. C’est étalé dans<br />

l’espace avec fluidité et précision. La spatialisation<br />

est remarquable de même que la présence très<br />

réaliste d’un orchestre ou d’un interprète dans votre<br />

salon. La dynamique permet de passer sans coup<br />

férir d’un clavecin bien ciselé aux riffs d’une guitare<br />

électrique. L’alimentation est réellement à la hauteur<br />

et on ne ressent jamais de limitation. Un riff de saxo,<br />

une descente de basse électrique ou un solo de<br />

batterie tout est bien restitué avec nuances et sans<br />

superposition. Le Bluetooth étant présent dans sa<br />

version aptX, la qualité est proche de celle d’un<br />

CD, nous avons écouté nos morceaux favoris en<br />

provenance d’un smartphone LG G5. Le traitement<br />

proposé par ce RAP-1580 apporte de la présence,<br />

de la dynamique et une spatialisation large aux<br />

écoutes. Ce n’est pas étriqué et on est surpris par<br />

l’intensité sonore et la musicalité.<br />

Puissance et dynamique époustouflantes en<br />

home-cinéma<br />

En home-cinéma, sans surprise on retrouve le<br />

même sens du détail et cette facilité déconcertante<br />

à se jouer de tous les pièges embarqués dans les<br />

bande-sons modernes. Le Dolby Atmos gagne la<br />

partie avec sur «Mad Max Road Fury» un sens aigu<br />

du spectacle. C’est rugueux, énergique, détaillé et<br />

époustouflant. Les bolides gagnent en intensité,<br />

les voix passent d’une enceinte à une autre sans<br />

trou acoustique et le moindre petit bruit rajoute<br />

des sensations. Sur le Blu-ray «The Wall» de Roger<br />

Waters ou «The Catalogue-3-D» de Kraftwerk,<br />

le Dolby Atmos est de toute beauté avec des<br />

passages en hauteur, de la profondeur et cette<br />

redoutable puissance qui transcende les morceaux.<br />

Le caisson de grave ne s’est jamais senti aussi<br />

bien, l’infra-grave est de la partie et la pression<br />

acoustique est importante. Ce Rotel RAP-1580<br />

réalise des prouesses, on peut lui reprocher une<br />

approche trop professionnelle, des menus un brin<br />

désuets, l’absence d’auto-calibration et le manque<br />

de fonctions, certes, mais ses prestations sonores<br />

emportent l’adhésion.


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> c’est aussi...


84 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

S<strong>ON</strong>Y<br />

800 €<br />

STR-DN1080<br />

Avec ce nouvel ampli home-cinéma Sony passe<br />

au Dolby Atmos et au DTS:X. Un modèle bien<br />

servi en modes et fonctions et d’une grande<br />

simplicité. Calibration performante, puissance,<br />

audio Hi-Res et plaisir du son cinéma chez soi<br />

sont au menu. Un bel exemple des capacités<br />

actuelles d’un diffuseur de Watts...<br />

par Jean-Pierre Labro<br />

La marque japonaise fait plus parler d’elle pour<br />

ses téléviseurs, ses casques ou ces enceintes<br />

sans-fil que pour ses amplificateurs home-cinéma.<br />

Pourtant, très régulièrement, Sony sort des<br />

modèles bien finis et sonnant juste. La famille STR<br />

comprend déjà plusieurs générations d’amplis<br />

qui pratiquement chaque année viennent rajouter<br />

tels ou tels décodeurs ou fonctions nouvelles. Le<br />

STR-DN1080 prend place dans cette lignée et<br />

remplace le DN1060 de l’an dernier. Il en reprend le<br />

design général, l’aspect gros ampli noir, et rajoute<br />

au passage le Dolby Atmos et le DTS:X comme<br />

principales nouveautés. Comme son prédécesseur<br />

la puissance est de 165 Watts sur 7 canaux et sous 6<br />

ohms. Sony a conservé un prix qui nous semble très<br />

raisonnable (on est en dessous des 800 euros sur<br />

certains sites Internet) compte tenu des prestations<br />

générales et des possibilités offertes par cet ampli.<br />

Convivialité et simplicité d’utilisation<br />

Le constructeur s’adresse aux amateurs mais<br />

également aux débutants, ainsi il existe une mise<br />

en service rapide qui repose sur la calibration et<br />

la connexion à Internet. L’interface utilisateur à<br />

l’écran est très explicite avec des modules animés<br />

et colorés et des textes informatifs. C’est à la fois<br />

très clair et très complet. On peut ainsi aller très<br />

loin dans les réglages du son et de la vidéo tout en<br />

ne se sentant pas perdu dans un dédale de menus<br />

et sous-menus abscons. Des raccourcis aident<br />

également à une utilisation rapide, un découpage<br />

par utilisation comme «on écoute de la musique» ou<br />

«on regarde un film» permet de ne pas s’arracher les<br />

cheveux.<br />

Une auto-calibration au top<br />

Un des points forts de cet ampli est son système<br />

d’auto-calibration, il repose sur le D.C.A.C EX<br />

(Digital Auto Calibration EX) qui assure une<br />

grande précision de la restitution sonore. Il prend


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

85<br />

en compte l’acoustique de la pièce,<br />

supporte le son 3D et ajuste les effets<br />

sonores sur 31 bandes via un égaliseur<br />

graphique (GEQ). Un microphone<br />

stéréo se place au point d’écoute<br />

optimal et il suffit de lancer la procédure<br />

de calibrage automatique, en quelques<br />

secondes un bruit rose se propage<br />

sur toutes les enceintes connectées<br />

et après un rapide calcul, les résultats<br />

s’affichent sur un dessin d’une pièce. On<br />

visualise ainsi aisément son installation,<br />

la distance, la puissance ou encore le<br />

bon positionnement (droite/gauche) des<br />

enceintes. Dans notre salle de test, le Sony a bien<br />

rattrapé l’aspect un peu brillant de l’acoustique et a<br />

utilisé à bon escient la hauteur sous plafond pour les<br />

effets en hauteur.<br />

Modes intéressants pour des enceintes<br />

surround arrière virtuelles<br />

Il est également possible de régler ou plutôt de<br />

relocaliser des enceintes mal placées. Il n’est pas<br />

toujours facile dans un salon domestique de placer<br />

exactement les voies surround au bon endroit par<br />

exemple ou encore de mettre deux surround arrière.<br />

L’ampli se charge de simuler le bon emplacement,<br />

on peut ainsi mettre en fonction deux types<br />

d’emplacement différents. Celui baptisé Type A met<br />

virtuellement les deux surround au bon endroit, sur<br />

le côté de l’auditeur et un peu en arrière et crée une<br />

paire d’enceintes surround fantômes derrière.<br />

Le Type B place les deux surround légèrement<br />

vers l’avant et recrée également deux enceintes<br />

arrières. Cela permet de ressentir du 7.1 virtuel sans<br />

avoir à placer deux enceintes supplémentaires.<br />

Comme d’habitude pour ce genre de systèmes, le<br />

résultat sonore est intéressant mais ne remplace<br />

pas la présence physique d’enceintes. Lors de<br />

notre test on a évidemment essayé ce mode, il faut<br />

reconnaître qu’il se passe quelque chose derrière<br />

vous. On entend bien des bruits et cela permet<br />

une plus grande immersion. Il est possible de se<br />

passer de tous ces réglages et de puiser dans ses<br />

connaissances, en se faisant aider d’un sonomètre,<br />

pour régler manuellement son installation. Nous<br />

avons cependant bien apprécié l’auto-calibration,<br />

surtout avec le Dolby Atmos, car il est de plus en<br />

plus compliqué de choisir les bon paramètres avec<br />

sept enceintes plus un ou deux subwoofers.<br />

et vidéo. Le multiroom est également possible via<br />

une sortie audio RCA et le branchement de deux<br />

enceintes en utilisant les borniers dédiées aux<br />

surround back. Sinon on retrouve les habituelles<br />

prises audionumériques optique et coaxiales, les<br />

RCA anlogiques stéréo et un port Ethernet. Une<br />

USB est présente sur la face avant, à côté de la prise<br />

pour le microphone de calibration et à quelques<br />

centimètres de la prise casque. Comme tout ampli<br />

moderne, le Sony STR-DN1080 est équipé du Wifi,<br />

une double antenne offre un signal plus stable, du<br />

Bluetooth version 4.1 et une puce NFC à l’avant<br />

est aussi présente pour une connexion rapide avec<br />

Spécifications<br />

•Ampli-tuner <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> 7.2<br />

•Puissance : 7 x 165 W sous 6 ohms<br />

•Décodages : 7.2 ou 5.2.2<br />

•Décodage audio : Dolby Atmos, DTS:X<br />

•Auto-calibration : oui<br />

•Vidéo : upscalling 4K Ultra HD, HDR et BT.2020<br />

•Connectique : 6 HDMI en entrées, 2 sorties HDMI, 1<br />

sortie vidéo composite, 4 audio stéréo Cinch, 1 optique, 1<br />

coaxiale, 2 subwoofers, 1 USB, 1 port Ethernet, 1 RS-232, 1<br />

prise casque, Wifi, Bluetooth, NFC, IR Remote<br />

•Divers : télécommande, application SongPal iOS et<br />

•Android, multiroom, DLNA 1.5, AirPlay, Spotify Connect,<br />

Chromecast<br />

•Dimensions (L x H x P) : 43 x 15,6 x 33,1 cm<br />

•Consommation : 110 W (0,4 W en veille)<br />

•Poids : 9,7 kg<br />

Notre avis<br />

Une large palette de connecteurs<br />

Cet ampli possède une connectique étendue, le<br />

panneau arrière rassemble six entrées HDMI et deux<br />

sorties HDMI. Une des deux prises HDMI peut servir<br />

à transmettre dans une autre pièce le signal audio<br />

Construction<br />

Hi-Fi<br />

Fonctions<br />

<strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong>


86 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

un smartphone. Sony semble avoir supprimé des<br />

fonctions. Le Screen Mirroring, en tout cas on ne l’a<br />

pas trouvé. Mais la marque a introduit sur cet ampli<br />

la compatibilité Chromecast qui permet d’envoyer<br />

son et i<strong>mag</strong>e en provenance d’un smartphone,<br />

d’une tablette ou d’un PC sur l’installation <strong>Home</strong><br />

<strong>Cinéma</strong>.<br />

Au rayon des services musicaux, une touche<br />

spéciale «Music Service» sur la télécommande<br />

permet d’accéder à Spotify Connect et d’autres<br />

sites comme Deezer. AirPlay est implanté et le<br />

protocole DLNA offre la possibilité d’aller récupérer<br />

du contenu sur un PC distant ou sur un NAS. Une<br />

application, SongPal, complète une télécommande<br />

simple mais qui n’est pas rétroéclairée, et elle offre<br />

de nombreuses possibilités pour gérer plusieurs<br />

appareils Sony.<br />

Une restitution sonore dynamique et claire<br />

Pour tester cet ampli nous avons sorti nos disques<br />

de tests Dolby Atmos, des SACD, de l’audio Hi-Res<br />

et des Blu-ray. Le Sony STR-DN1080 a été connecté<br />

à un lecteur Oppo UDP-205 et à des enceintes<br />

Davis Acoustics avec un subwoofer BC Acoustique.<br />

Pour débuter nos séances d’écoute, on juge de<br />

la qualité Hifi de l’ampli. En mode Pure Direct, il<br />

ne manque pas de punch et retranscrit une scène<br />

sonore large et profonde. Les basses ont de la<br />

tenue, cela descend bas et le médium ressort avec<br />

acuité. C’est propre mais on reste un peu sur sa faim<br />

si on est audiophile. C’est un peu agressif sur les<br />

aigus, avec un manque de profondeur sur certains<br />

passages complexes. Les plans sonores sont un<br />

peu trop proches, on aurait aimé une meilleur<br />

«longueur en oreille». Cela passe très bien sur de la<br />

pop ou de la musique moderne malgré un manque<br />

d’épanouissement musical. Il lui manque ce petit<br />

plus Hifi qui fait la différences. Cela reste largement<br />

acceptable et on prend du plaisir, la puissance est<br />

importante tout comme la dynamique. Les voix<br />

ressortent bien avec une belle présence et cela a du<br />

punch.<br />

Du Dolby Atmos ravageur<br />

Le punch, c’est d’ailleurs une des qualités que l’on<br />

retrouve en home-cinéma. Cet ampli y est plus à<br />

son aise. Il sait passer d’une enceinte à une autre<br />

en toute fluidité, sans trou acoustique et avec une<br />

grande précision. En Dolby Atmos, sur notre Mad<br />

Max favori, onn en prend plein les oreilles avec<br />

les vrombissements des moteurs. On ressent les<br />

impacts, les explosions mais le Sony sait également<br />

se faire plus tendre avec des bruits d’ambiances<br />

bien restitués. Le Dolby Atmos est ravageur, une<br />

scène d’orage a failli arracher la membrane de notre<br />

caisson de graves ! Le son est puissant, on peut<br />

monter le son sans crainte sauf pour la tranquillité<br />

des voisins. On a apprécié l’immersion apportée<br />

par les sept enceintes physiques et l’apport des<br />

surround arrière virtuelles. Les voix passent de<br />

l’avant à l’arrière en passant par le plafond et se<br />

faufilent derrière votre dos comme au cinéma. C’est<br />

bluffant surtout à ce prix ! Les défauts entrevus en<br />

mode stéréo pour une écoute HiFi ne sont pas ici<br />

audibles, cet ampli est clairement à son avantage en<br />

home-cinéma et encore plus avec du Dolby Atmos<br />

ou du DTS:X. Il gère très bien tous ces canaux et<br />

s’en sort avec brio.


Ce <strong>mag</strong>azine vous est offert par<br />

<strong>mag</strong>.fr<br />

Plus de<br />

500 TESTS<br />

en ligne


88 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

YAMAHA<br />

RX-A870<br />

1100 €<br />

Les versions <strong>2017</strong> des amplificateurs <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> haut de gamme, Yamaha Aventage,<br />

ont pris leur envol cet été. Parmi les cinq nouveautés, le RX-A870 est un modèle<br />

encore facilement abordable et bien fourni. Dolby Atmos, DTS:X, MusicCast, streaming<br />

musical et compatibilité Dolby Vision sont quelques-uns des attraits de ce modèle.<br />

Sans oublier son prix et ses performances !<br />

par Jean-Pierre Labro<br />

Fidèle à ses habitudes Yamaha propose chaque<br />

année le renouvellement de ses d’amplis <strong>Home</strong><br />

<strong>Cinéma</strong> haut de gamme Aventage. Cette famille<br />

de diffuseurs de Watts se différencie par des<br />

composants triés sur le volet, des fonctions<br />

sophistiquées, un traitement sonore précis et une<br />

simplification du pilotage. Cette approche ciblée<br />

vers les amateurs de Hifi et de <strong>Home</strong>-cinéma a<br />

permis la commercialisation de cinq amplis cette<br />

année : RX-A670, 870, 1070, 2070 et 3070. Les prix<br />

s’étalent de 700 euros jusqu’à 2500 euros pour le<br />

RX-A3070 capable d’alimenter 9 canaux.<br />

Un positionnement tarifaire intéressant et<br />

une conception soignée<br />

Le Yamaha RX-A870 est bien placé en termes de<br />

tarif, juste un peu au-dessus de la barre des 1000<br />

euros. La firme japonaise n’a pas lésiné sur les<br />

modes et les fonctions comme c’est souvent le cas<br />

sur ses amplis. L’appareil reprend le même châssis<br />

que son ancêtre le RX-A860, il s’agit d’un système<br />

anti-résonance A.R.T Wedge exclusif à la marque,<br />

un cinquième pied est placé sous le capot au niveau<br />

du transformateur d’alimentation pour éliminer<br />

certaines vibrations parasites. L’alimentation<br />

électrique est séparée pour les sections audio et<br />

vidéo afin d’éviter toutes sortes d’interférences.<br />

Le Yamaha RX-A870 est équipé d’un DAC Burr-<br />

Brown Direct Path pour la conversion numérique/<br />

analogique. Comme les autres amplis de la gamme<br />

Aventage <strong>2017</strong>, il est capable de décoder les<br />

formats audio actuels Dolby et DTS dont le Dolby<br />

Atmos et le DTS:X. La puissance annoncée est<br />

de 100 Watts sur sept canaux, il peut piloter sept<br />

enceintes et deux subwoofers en simultané. La<br />

configuration de base permet de diffuser du 7.2<br />

avec deux enceintes surround arrière ou du 5.2.2<br />

avec deux enceintes en hauteur ou au plafond pour<br />

les formats audio 3D (Atmos et DTS:X).


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

89<br />

Un système d’auto-calibration YPAO, propre<br />

à la marque et complet<br />

Ce Yamaha est doté du procédé d’auto-calibration<br />

YPAO (Yamaha Parametric Room Optimizer) qui<br />

corrige les problèmes de phase, calcule la distance,<br />

analyse la réponse en fréquences, règle le niveau<br />

de sortie et détermine la taille de chaque enceinte.<br />

Le tout s’effectue simplement via un microphone<br />

à placer au point d’écoute, il est possible de<br />

n’effectuer qu’une seule mesure ou plusieurs pour<br />

optimiser le rendu sonore. Un bruit rose passe<br />

d’enceinte en enceinte et l’optimisation s’effectue<br />

rapidement. Le résultat sonore est intéressant, cela<br />

reste moins performant que les systèmes Dirac Live<br />

ou ARC d’Anthem au niveau de la correction des<br />

défauts de l’acoustique de la pièce, mais à ce prix<br />

c’est un procédé très utile et pratique. Il évite les<br />

erreurs et apporte un plus au niveau du détail et de<br />

la profondeur sonore.<br />

17 modes DSP : certains un peu gadget et<br />

farfelus, mais d’autres plus intéressants et<br />

pertinents<br />

Fidèle à sa tradition, Yamaha a implanté dans cet<br />

ampli de multiples modes DSP, 17 programmes<br />

pour être précis, dont la pertinence n’est pas<br />

toujours évidente. Ces programmes réunis sous<br />

l’appellation Cinema DSP 3D permettent par<br />

exemple de recréer virtuellement deux enceintes<br />

avant dites de présence ou encore deux arrières<br />

pour du 7.1 avec seulement cinq enceintes. Il existe<br />

également d’autres modes DSP plus classiques qui<br />

agissent sur la réverbération ou les basses. Le mode<br />

Dialogue Lift est intéressant si votre centrale est plus<br />

basse que l’écran et pas dans le même plan que<br />

les frontales, il permet de rehausser verticalement<br />

le son. On peut également citer le mode Dialogue<br />

Level Adjustement qui de son côté va apporter<br />

plus de présence aux dialogues parfois noyés dans<br />

les bruits et musiques de films. Tous ces modes et<br />

fonctions sont facilement accessibles grâce à une<br />

interface très colorée et ludique à base de schémas<br />

et textes explicatifs. La volonté de simplifier la<br />

mise en service et le fonctionnement de l’ampli est<br />

méritoire et concluante.<br />

Services connectés sous l’égide de<br />

l’universel MusicCast de Yamaha<br />

Ce RX-A870 possède une connectique complète<br />

avec par exemple huit HDMI en entrée et deux<br />

en sortie, une entrée Phono et tout ce qu’il faut<br />

au niveau des services connectés avec le Wifi,<br />

l’Ethernet et le Bluetooth. Deux applications sont<br />

disponibles pour les appareils iOS et Android,<br />

il s’agit de Yamaha AV Controller qui peut<br />

avantageusement remplacer la télécommande un<br />

peu brouillonne et Yamaha MusicCast pour insérer<br />

Spécifications<br />

•Ampli-tuner audio vidéo 7.2<br />

•Puissance : 7 canaux 100 W sous 8 ohms (mesure effectuée<br />

avec deux canaux en service pour 0,06 % de DHT), 160<br />

watts max. par canal sous 8 ohms (pour 10 % de DHT)<br />

•Décodages : jusqu’à 5.2.2<br />

•Décodage audio : DTS Neural:X, Dolby Atmos, DTS:X<br />

•Système de calibrage automatique : YPAO<br />

•Vidéo : upscalling 4K Ultra HD, HDR, HLG, Dolby Vision,<br />

BT.2020<br />

•Connectique : 8 HDMI en entrées, 2 sorties HDMI, 4<br />

entrées audio analogiques stéréo sur RCA dont 1 Phono, 4<br />

entrées audionumériques (2 optiques, 2 coaxiales), entrée<br />

vidéo composante, entrée vidéo composite, sortie pré-out<br />

7.2canaux, prise casque jack 3,5 mm, USB, port Ethernet,<br />

sortie audio zone 2, entrée/sortie télécommande, Trigger,<br />

RS-232C, Wifi, Bluetooth<br />

•Services connectés : MusicCast, DLNA, AirPlay<br />

•Dimensions (L x H x P) : 43,5 x 17,1 x 38,2 cm<br />

•Consommation : 590 W (0,1 W en veille)<br />

•Poids : 10,6 kg<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Hi-Fi<br />

Fonctions<br />

<strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong>


90 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

cet ampli dans un ensemble multiroom. On peut<br />

se connecter aux services musicaux comme Spotify,<br />

Deezer, Tidal ou Qobuz. Cet ampli est également<br />

compatible AirPlay, Wifi direct et donne accès aux<br />

webradios. Pour la section vidéo, l’Ultra HD 4K est<br />

de la partie avec le HDR et le Dolby Vision. L’ampli<br />

redimensionne les signaux standards jusqu’au 4K,<br />

cela se passe automatiquement et sans possibilité<br />

de réglages.<br />

Une musicalité agréable et de très bonnes<br />

performances en <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong><br />

Pour tester cet ampli nous avons commencé les<br />

écoutes en stéréo pure, mode Direct, afin de<br />

juger des qualités Hifi de la bestiole. On peut<br />

reconnaître à ce RX-A870 un caractère enjoué<br />

et vif, il procure un son bien équilibré avec une<br />

dynamique importante. Il sait être musical, sans<br />

agressivité sur les aigus et avec un médium bien<br />

soutenu. Le grave n’est pas absent bien au contraire<br />

et même s’il descend moins bas que des modèles<br />

mieux charpentés, il délivre des basses puissantes<br />

et pleines d’impact. La scène sonore manque un<br />

peu de profondeur, les micro-détails ne sont pas<br />

toujours perceptibles, mais l’ensemble sonne juste<br />

et équilibré. Les voix humaines ressortent bien<br />

avec clarté et sont bien mises en avant sans excès.<br />

Les instruments ont du relief même si un grand<br />

orchestre n’offrira pas un réalisme total, néanmoins<br />

la polyvalence est de rigueur et le Yamaha passe<br />

du Jazz à la Pop sans se démunir et avec une belle<br />

musicalité au regard du prix proposé.<br />

C’est en <strong>Home</strong>-<strong>Cinéma</strong> que Le Yamaha RX-870<br />

donne sa pleine mesure et notamment en Dolby<br />

Atmos, les deux enceintes supplémentaires dans<br />

notre cas des Klipsch RP-140SA, placées à mihauteur,<br />

sont activées à bon escient. Les effets<br />

tombent sur vos épaules sans crier gare et sur des<br />

démos Atmos ou sur «Mad Max - Fury Road» on<br />

est saisis par leur précision. L’ampli gère la bandeson<br />

Atmos avec beaucoup de sensations, cela fuse<br />

à l’avant, à l’arrière et au plafond sans pour cela<br />

perdre en détail et lisibilité. On peut s’amuser avec<br />

les modes DSP, mais il convient de ne pas trop<br />

forcer la dose, car qui peut le plus peut le moins.<br />

On restera sobre à ce niveau, le mode Standard ou<br />

Adventure permettent de goûter pleinement aux<br />

décodages audio sans ajout inutile. On apprécie la<br />

puissance restituée. Sans offrir de quoi sonoriser une<br />

très grande pièce, les Watts diffusés sont suffisants<br />

pour une salle ou une zone de 25 m2. C’est<br />

dynamique avec du relief dans les explosions et du<br />

réalisme dans les ambiances plus subtiles. La vidéo<br />

4K HDR est bien rendue avec tout ce qu’il faut pour<br />

ressentir les pics lumineux. Le redimensionnement<br />

des signaux standards ne manque pas non plus de<br />

piqué et les contours restent nets et sans bavure.<br />

Cet ampli est également très à son aise avec la<br />

musique dématérialisée que ce soit en Wifi ou en<br />

Bluetooth, les fichiers audio Hi-res jusqu’au 192<br />

kHz/24 bits ne manquent pas de justesse avec<br />

de la musicalité et de la dynamique. La fonction<br />

Compressed Music Enhancer est efficace sur le<br />

Bluetooth, elle ajoute une plus grande précision.<br />

Cet ampli assure pour un prix justifié de très bonnes<br />

prestations audio et vidéo. Il est musical, mais son<br />

royaume de prédilection est le home-cinéma. Le<br />

Dolby Atmos est bien travaillé et les modes DSP<br />

sont un plus pour certains enregistrements. Le<br />

MusicCast est un atout supplémentaire pour les<br />

écoutes en multiroom et l’aspect connecté est<br />

séduisant.


7000 Cinema Packs<br />

Q 7000i 5.1 Slim<br />

Q 7000i 5.1 Plus<br />

Ces deux packs 5.1 délivrent une i<strong>mag</strong>e sonore très précise, un son dynamique et puissant avec des basses<br />

riches, sous un format élégant et compact. Un choix naturel pour les fans de <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> et les mélomanes.<br />

• Évolution des enceintes de la série 7000 élues produits de l’année par le <strong>mag</strong>azine What HiFi UK.<br />

• Coffrets en aluminium de haute précision.<br />

• Possibilité d’ajouter des enceintes satellites supplémentaires pour une diffusion en 7.1, en Dolby Atmos ou DTS:X.<br />

• Les supports de table et les systèmes de fixation murale peuvent être remplacés par des pieds optionnels à poser au sol.<br />

• Disponibles dans une finition moderne et stylée, noir ou blanc mat.<br />

• Livrés dans un seul carton facile à stocker, à transporter et à ramener à la maison.<br />

Q 7000i 5.1 Slim<br />

• Son subwoofer 7060, de seulement 15 cm de profondeur est<br />

le caisson de grave le plus fin que nous ayons jamais réalisé.<br />

• Des basses incroyablement profondes et puissantes en<br />

regard de la taille ultra compacte.<br />

• Un support optionnel permet d’accrocher le caisson de grave<br />

7060 au mur et une grille en acier protège son woofer de 20<br />

cm des coups.<br />

Q 7000i 5.1 Plus<br />

• Son subwoofer 3070S, plus puissant, est équipé de deux<br />

woofers de 17 cm qui offrent une surface de rayonnement 45<br />

% supérieure pour un son encore plus dynamique et détaillé.<br />

• Le profil mince du caisson de grave 3070S permet de le<br />

placer facilement dans la pièce, en le cachant par exemple<br />

derrière ou même en dessous d’un canapé ou encore derrière<br />

votre meuble audio-vidéo.<br />

www.qacoustics.co.uk


SOURCE ET<br />

BARRES DE S<strong>ON</strong>


94 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

OPPO<br />

UDP-205 EU<br />

1800 €<br />

Après une première platine Blu-ray 4K, l’UDP-203, Oppo remet le couvert avec un lecteur<br />

plus haut de gamme qui cible les audiophiles. Circuits optimisés, châssis anti-vibrations, DAC<br />

Hi-Res et USB asynchrone sont quelques un des signes envoyés aux amateurs de musique.<br />

Que les cinéphiles se rassurent, le fameux savoir-faire d’Oppo en matière d’i<strong>mag</strong>e demeure<br />

intact. Une nouvelle référence est née !<br />

par Jean-Pierre Labro<br />

En une petite dizaine d’année, la marque<br />

californienne Oppo Digital (lié au groupe chinois<br />

Oppo Electronics) a su se créer une notoriété sans<br />

équivalent dans le monde du <strong>Home</strong>-<strong>Cinéma</strong>. Ses<br />

lecteurs Blu-ray restent des musts pour les amateurs<br />

de belles i<strong>mag</strong>es et de son de qualité. Plusieurs<br />

modèles comme la platine 103D, avec le processeur<br />

Darbee, se situent dans le haut de gamme tout en<br />

restant financièrement accessibles aux amateurs.<br />

Une performance dans cet univers un brin<br />

conservateur ! L’arrivée du constructeur dans l’Ultra<br />

HD 4K a donc créé l’événement et une forte attente<br />

des fans. Un premier modèle a vu le jour, il y a<br />

quelques mois, l’UDP-203 (850 euros) et une fois de<br />

plus les résultats sont à la hauteur de la réputation<br />

de la marque.<br />

Un lecteur de Blu-ray UHD 4K qui a tous les<br />

attributs d’une platine audiophile<br />

Fidèle à ses habitudes, Oppo sort maintenant un<br />

second lecteur plus haut de gamme, l’Oppo UDP-<br />

205 dont les spécifications sont plus audiophile<br />

que son petit frère. Le prix grimpe de 950 euros.<br />

Même si cette somme s’avère rondelette, on est à<br />

1800 euros, cela reste raisonnable dans l’univers de<br />

la Hi-Fi High End où il n’est pas rare de rencontrer<br />

des lecteurs de CD qui dépassent allègrement<br />

la barre des deux milles euros ! Cet Oppo UDP-<br />

205 s’affirme d’entrée de jeu comme un candidat<br />

sérieux au titre de «meilleure platine UHD 4K<br />

du marché». Il fait face, pour le moment, à des<br />

concurrents japonais ou coréens comme Panasonic<br />

ou Samsung. Son design est clairement destiné à<br />

rassurer les amateurs audiophiles, le noir Hi-Fi est<br />

de mise et la bestiole pèse 10 kg contre 4,3 kg pour<br />

l’UDP-203. Ces quelques kilos supplémentaires sont<br />

dus à un châssis plus massif en métal, les panneaux<br />

d’aluminium brossés de la façade sont usinés et<br />

l’ensemble est renforcé et blindé afin d’éviter les<br />

parasites électriques ou les phénomènes vibratoires.<br />

Tout ceci n’a qu’un but : produire un son le plus<br />

pur possible. Toujours dans cette veine audiophile,<br />

cette platine dispose d’alimentations séparées<br />

pour les circuits numériques et analogiques. Ceci<br />

permet d’éviter des soucis d’interférences. La partie<br />

analogique est alimentée par un gros transformateur<br />

toroïdal. Cette solution procure une puissance<br />

électrique constante sans défaillance et assure un<br />

rayonnement <strong>mag</strong>nétique réduit. Ce transformateur<br />

de puissance torique linéaire est un atout central<br />

pour une reproduction sonore dynamique et propre.<br />

Esprit Hi-Fi es-tu bien là ?<br />

Pour continuer dans cet esprit audiophile, Oppo<br />

propose des sorties analogiquez symétriques XLR<br />

et plus de la sortie stéréo RCA. Les sorties XLR,<br />

souvent réservées aux professionnels du son, ont<br />

été optimisées à partir d’une section de conversion<br />

ESS Sabre et d’étages analogiques haut de gamme.<br />

Les deux puces ESS9038PRO 32 bits Hyperstream,<br />

sont également utilisées pour les sorties 7.1<br />

analogiques. Ces puces assurent un travail de<br />

conversion de haut niveau. Elles prennent en charge<br />

les flux PCM jusqu’aux 32 bits/768 kHz et le DSD512.<br />

Ce sont quelques une des nouveautés introduites<br />

par ce lecteur 205 qui marque sa différence avec<br />

le 203. On peut également rajouter qu’Oppo a<br />

amélioré la précision de l’horloge de la sortie audio


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

95<br />

HDMI et que les deux prise HDMI disposent de<br />

leur propre système d’horloge afin de limiter le<br />

jitter. La prise casque est aussi placée sous le signe<br />

de l’audiophilie, son étage d’amplification est en<br />

relation directe avec les DAC ESS9038Pro, elle<br />

délivre jusqu’à 590 mW sous 32 ohms.<br />

Des écoutes stéréo vivantes<br />

Nous avons testé cette platine en écoute stéréo<br />

avec un ampli stéréo BC Acoustique EX-222 et une<br />

paire d’enceintes Cabasse Jersey MT32 afin d’en<br />

extraire le jus audiophile. Avec des CD-Audio et<br />

des SACD notre session de tests s’est prolongée<br />

au-delà du raisonnable... L’Oppo fournit un son<br />

très bien charpenté, avec du relief sonore et une<br />

grande facilité à se jouer de la dynamique. C’est<br />

propre, fluide et sans exagération. Les différents<br />

registres sonores sont restitués avec aisance et<br />

naturel, pas de traînage ou de tympans agressés,<br />

la platine assure avec précision et une excellente<br />

spatialisation. Cela pulse quand il le faut avec<br />

du jazz, de la pop ou de l’Opéra, l’i<strong>mag</strong>e sonore<br />

reste en place, avec des plans bien gérés et des<br />

attaques instrumentales vives et vivantes. On ne<br />

s’ennuie pas ! Ce lecteur UHD 4K, en mode Pure<br />

Audio, est un excellent pourvoyeur de musique<br />

Hi-Fi. Il est également très à l’aise avec les fichiers<br />

dématérialisés via le réseau ou en USB, là aussi<br />

les deux DAC font un travail très précis et ne se<br />

prennent jamais les pieds dans la partition. L’audio<br />

Hi-Res passe avec justesse et ampleur c’est aussi<br />

le cas des écoutes au casque. On retrouve de la<br />

vivacité et une sorte d’enthousiasme à reproduire<br />

des morceaux simples ou complexes. De ce côté<br />

cette platine tient toutes ses promesses.<br />

Une connectique prête à toutes les situations<br />

En ce qui concerne le <strong>Home</strong>-<strong>Cinéma</strong>, il faut préciser<br />

que ce modèle est de type «profile 6 BD-Live», en<br />

clair il est universel et peut lire la quasi-totalité des<br />

disques audio et vidéo. Oppo a conçu tout seul le<br />

bloc optique, sa mécanique propriétaire offre une<br />

vitesse de lecture supérieure à ce que l’on trouve<br />

habituellement sur le marché et le bloc est protégé<br />

des vibrations par deux systèmes d’isolation silentbloc.<br />

La connectique comporte en plus des sorties<br />

analogiques 7.1 et stéréo RCA/ XLR, deux sorties<br />

HDMI dont l’une est dédiée à l’audio et une entrée<br />

HDMI. On découvre également à l’arrière une prise<br />

Ethernet, une coaxiale et une optique en entrée et<br />

en sortie, deux USB 3.0, une USB DAC, une RS-<br />

232C, une entrée et une sortie Trigger, un déport<br />

IR pour télécommande et une mise à la terre.<br />

Une prise casque et une autre prise USB à l’avant<br />

complètent cette panoplie de connecteurs. Il faut y<br />

rajouter le Wi-Fi double bande (2.4 et 5.0 Ghz). Le<br />

pilotage s’effectue via la télécommande qui reste<br />

identique à celle des anciens modèles Blu-ray, elle<br />

a pour elle son ergonomie et sa simplicité. Elle<br />

est rétroéclairée et convient parfaitement à une<br />

utilisation fréquente.<br />

Pas de Netflix mais du Dolby Vision<br />

Oppo n’a pas développé d’application pour<br />

smartphone. Les plus férus d’Oppo auront<br />

remarqué qu’il n’y a plus de touche Netflix sur<br />

la remote control. Ce n’est pas un oubli, il n’y a<br />

plus de portail de services en lignes sur le lecteur<br />

205, c’est aussi le cas sur le 203. On ne peut plus<br />

donc accéder directement à Netflix ou YouTube<br />

Spécifications<br />

•Lecteur Blu-ray UHD 4K<br />

•Formats lus : Blu-ray UHD 4K, Blu-ray, Blu-ray 3D, AVCHD,<br />

DVD Vidéo, DVD Audio, SACD, Kodak Picture CD, CD Audio,<br />

CD-R/RW, DVD+/- R/RW, DVD+/- R/DL, BD-R/RE<br />

•Codecs Vidéo : HEVC, H.264, VP9 4K, MPEG-2<br />

•Codecs audio : DTS-HD Master Audio, DTS:X, Dolby<br />

Atmos, Dolby True HD, AIFF, Wav, Alac, Ape, Flac, DSD64<br />

2.0 et 5.1, DSD 128 2.0 et 5.1 (converti en PCM)<br />

•Conversion vidéo : 3840 x 2160 pixels, Full HD<br />

•Ultra HD : BT.2020, HDR10, Dolby Vision<br />

•Connectique : sortie HDMI 2.0 (HDCP 2.2), sortie HDMI<br />

1.4a (Audio), entrée HDMI, 2x USB 3.0, USB 2.0, RJ-45,<br />

RS-232C, Trigger in, Trigger out, IR Télécommande, entrées<br />

audionumériques optique et coaxiale, sortie audio analogique<br />

7.1, sortie stéréo RCA, sortie stéréo XLR, entrée USB<br />

DAC, sortie casque<br />

•Dimensions (L x H x P) : 43 x 31,1 x 12,3 cm<br />

•Consommation : 65 W (0,5 W en veille)<br />

•Poids : 10 kg<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Ergonomie<br />

Fonctions<br />

performances


96 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

via l’Oppo. C’est dom<strong>mag</strong>e d’autant plus si vous<br />

possédez un vidéoprojecteur, ce qui est notre<br />

cas et c’était bien pratique de mettre en route<br />

sa platine Oppo et d’accéder à Netflix. Il faudra<br />

faire sans désormais. L’interface utilisateur est<br />

différente de celle des anciens lecteurs Blu-ray<br />

de la marque, sept icônes sont alignés en bas de<br />

l’écran et permettent de naviguer entre Blu-ray,<br />

Music, Photos, Movies, Network, Set-Up et Favoris.<br />

Comme à son habitude le manuel papier est en<br />

anglais mais la langue française est disponible<br />

pour les menus de la platine. Les réglages de<br />

base facilitent les branchements avec des options<br />

automatiques déjà validées. Ainsi l’Oppo UDP-205<br />

s’adapte à la résolution maximale du téléviseur ou<br />

du vidéoprojecteur. Si le HDR est automatiquement<br />

reconnu, le redimensionnement en Ultra HD 4K<br />

est possible à partir de sources Full HD. Plus rare,<br />

la platine procède à une conversion du HDR 10<br />

vers de l’Ultra HD sans HD ou du Full HD afin de<br />

s’adpater à tous types de diffuseurs. Cette fonction<br />

est opérante depuis la récente mise à jour qui a<br />

également introduit le Dolby Vision. Cette platine<br />

est donc capable de prouesses visuelles, elle<br />

prend en charge le HDR 10, le Dolby Vision, et est<br />

compatible avec le BT.2020.<br />

En <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> : i<strong>mag</strong>e pétillante et son<br />

rugissant<br />

Nous avons entrepris de tester ses qualités visuelles<br />

sur un vidéoprojecteur 4k Sony VPL-VW550ES,<br />

un téléviseur Panasonic 58EX780 et un Hisense<br />

HE65K5500 (Dolby Vision). Le film «Mad Max Fury<br />

Road» en Ultra HD 4K et HDR est un pur joyau pour<br />

tester les capacités audio et vidéo de ce lecteur.<br />

L’i<strong>mag</strong>e est remplie de détails, les couleurs sont<br />

criardes et le moindre reflet sur une carrosserie<br />

s’inscrit dans vos rétines. Le travail en HDR est<br />

remarquable par sa précision et la profondeur<br />

apportée à la moindre scène. L’Oppo UDP-205<br />

retranscrit avec naturel et intensité le moindre<br />

pixel 4K. C’est tout aussi impressionnant pour<br />

le son, ici du Dolby Atmos, avec des voix et des<br />

bruits qui rugissent de notre 7.1. Cela virevolte,<br />

pulse, se clame et redémarre au quart de tour. Un<br />

régal sonore et visuel ! Le Dolby Vision, à partir<br />

de fichier d’essai est bien présent, le téléviseur<br />

Hisense le reconnaît et on ressent une i<strong>mag</strong>e bien<br />

contrastée, avec de beaux effets lumineux et une<br />

colorimétrie étendue. Le redimensionnement des<br />

Blu-ray est également une source de plaisir, on en<br />

vient par moments à se demander si le film n’est<br />

pas d’origine en UHD 4K ! Là aussi le HDR apporte<br />

du réalisme et un piqué inédit. En l’absence de<br />

traitement vidéo Darbee, les solutions made in<br />

Oppo offrent un résultat tout aussi convaincant. Au<br />

final, cette platine universelle sait tout faire, elle est<br />

également capable de récupérer des fichiers en<br />

réseau grâce à sa compatibilité DLNA, NFS, SMB<br />

et CIFS, et pour un prix très raisonnable assure<br />

son statut de meilleur lecteur Blu-ray UHD 4K du<br />

marché. Et en plus, elle s’avère un excellent support<br />

pour des écoutes audio Hi-Fi.


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> c’est aussi...


98 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

S<strong>ON</strong>OS<br />

Playbase<br />

Des Soundbase ou plateaux sonores à placer sous le pied du téléviseur, nous en<br />

avons déjà essayé beaucoup, mais aucun n’avait jusqu’à présent suffisamment trouvé<br />

grâce à nos oreilles pour figurer en test dans les pages de <strong>ON</strong>-<strong>mag</strong>. C’est dom<strong>mag</strong>e,<br />

car il s’agit de la solution la plus facile à mettre en œuvre avec la plupart des TV pour<br />

en améliorer le son. Mais heureusement, les choses évoluent avec cette Playbase de<br />

Sonos. Les équipes de la marque américaine ont investi beaucoup de matière grise<br />

et d’énergie dans la conception de son acoustique. Le résultat n’est certes pas parfait,<br />

mais commence à nous plaire franchement.<br />

par Pierre Stemmelin<br />

800 €<br />

Nous avons déjà beaucoup détaillé les<br />

technologies, dans un précédent article, mise en<br />

œuvre sur cette Sonos Playbase. Nous rappellerons<br />

donc juste l’essentiel. Comme tous les produits<br />

Sonos, la Soundbase se connecte au réseau<br />

domestique en Wifi ou Ethernet et s’intègre au<br />

système de diffusion audio multiroom de la marque,<br />

parmi les plus avancés du marché, se pilotant à<br />

partir d’application sur smartphones et tablettes<br />

sous iOS ou Android. En complément, puisque la<br />

Sonos Playbase est prévue pour accompagner un<br />

téléviseur et se placer sous son pied, elle possède<br />

une entrée audionumérique optique pour récupérer<br />

le son de la TV et de toutes les sources qui y sont<br />

raccordées.<br />

Sonos a bien prévu le coup. Il est possible de<br />

paramétrer le Playbase pour qu’elle réponde au<br />

réglage de volume de la télécommande de votre<br />

TV. Ainsi la Playbase remplace les haut-parleurs<br />

du téléviseur et ne modifie en rien son utilisation,<br />

sélection du programme et du niveau se font<br />

exactement de la même manière. Durant nos<br />

essais, en utilisant l’appli de mise en service et de<br />

paramétrage Sonos, tout s’est bien déroulé nous<br />

n’avons rencontré aucun problème sur ce point. Il<br />

faut juste, bien sûr, vérifier auparavant que votre<br />

téléviseur est doté d’une sorte audionumérique<br />

optique (ce n’est pas toujours le cas sur les anciens<br />

modèles).<br />

Des haut-parleurs d’excellente qualité et un<br />

travail d’optimisation acoustique digne de<br />

chez Bose<br />

Lors de nos tests, nous avons aussi démonté<br />

entièrement la Sonos Playbase. Nous nous sommes<br />

d’ailleurs fait taper un peu sur les doigts pour avoir<br />

abimé son socle autocollant. Mais du coup, nous


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

99<br />

pouvons vous confirmer que les dix haut-parleurs<br />

intégrés sont d’excellente qualité. Le travail sur leurs<br />

différentes charges et notamment celle du woofer<br />

avec évent bass-reflex replié est très ingénieux.<br />

Bravo aux ingénieurs de chez Sonos, le travail est<br />

digne de chez Bose.<br />

Une soundbase qui sait vraiment faire de<br />

la musique et assure le grand spectacle en<br />

<strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong><br />

Sur le terrain, toutes les fonctions de la Sonos<br />

Playbase se pilotent à partir d’un smartphone ou<br />

d’une tablette (ou de la télécommande du TV). La<br />

seule commande tactile disponible sur le coffret de<br />

l’enceinte se réduit au minimum : play/pause.<br />

La Sonos Playbase est équipée du système<br />

d’optimisation maison Trueplay, qui ajuste le rendu<br />

sonore en fonction de l’acoustique de la pièce.<br />

Celui-ci fonctionne extrêmement bien et transcende<br />

réellement le son et il n’y a aucune raison de ne pas<br />

l’utiliser.<br />

Pour la musique, tous les services en ligne possibles<br />

et i<strong>mag</strong>inables sont disponibles dans l’application<br />

Sonos.<br />

Pour de la musique, la Playbase délivre un<br />

son musclé et puissant avec des graves d’une<br />

profondeur et d’une propreté inédite sur une<br />

soundbase. Les registres sont bien équilibrés.<br />

La scène sonore a une ampleur convaincante<br />

malgré la taille de l’enceinte. On ressent même un<br />

semblant d’effet stéréophonique avec des sons qui<br />

s’étalent bien en largeur. Incontestablement, cette<br />

soundbase sait faire de la musique. Sa restitution a<br />

du punch, de l’énergie et des détails.<br />

En mode <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong>, la Sonos Playbase assure<br />

également le grand spectacle. Il lui manque un<br />

poil de chaleur et de corps sur les dialogues. Un<br />

mode «Vocale» est disponible pour renforcer<br />

l’intelligibilité des voix et un autre «Nocturne» pour<br />

calmer la dynamique. Mais il faut passer par l’appli<br />

sur smartphone ou tablette pour les activer ce qui<br />

n’est pas très pratique lorsque l’on regarde la TV.<br />

En dehors de ces points, la Sonos Playbase est<br />

sans reproches. Elle arrive déjà à délivrer des effets<br />

surround intéressants et des basses bien trempées.<br />

En outre pour ceux qui voudraient aller plus loin,<br />

elle présente l’intérêt d’être évolutive. La gamme<br />

Sonos donne en effet la possibilité de la compléter<br />

d’un caisson de grave et d’enceintes surround<br />

sans-fil comme pour l’excellente barre de son Sonos<br />

Playbar à qui nous avons décerné un <strong>ON</strong>-TopAudio<br />

Award en 2015.<br />

Spécifications<br />

•Type : soundbase multiroom et connectée<br />

•Connectique : WiFi, Ethernet, entrée audionumérique<br />

optique<br />

•Puissance : non indiquée<br />

•Haut-parleurs : boomer de 15 cm à membrane en métal<br />

(charge bass-reflex avec évent replié), 6x large-bandes<br />

de 5 cm à membrane en métal, 3x tweeters à diaphragme<br />

souple en textile imprégné de 25 mm<br />

•Construction du coffret : coque en matériau synthétique<br />

renforcé<br />

•Source connectée : services de musique en ligne, webradios,<br />

lecture des fichiers locaux (UPnP/DLNA)<br />

•Dimensions : 58 x 720 x 380 mm<br />

•Poids : 8,6 kg<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Hi-Fi<br />

Fonctions<br />

<strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong>


100 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2017</strong><br />

Q ACOUSTICS<br />

400 €<br />

Notre avis<br />

M3<br />

Q Acoustics est une marque britannique,<br />

bien connue pour ses petites enceintes de<br />

bibliothèque maintes fois récompensées par<br />

des <strong>mag</strong>azines audiophiles aussi bien en<br />

France qu’à l’étranger. Cette soundbar est<br />

fidèle à son i<strong>mag</strong>e. Elle ne sombre pas dans<br />

l’excès d’effets démonstratifs, mais au contraire<br />

propose un rendu sage et équilibré.<br />

par Pierre Stemmelin<br />

La Q Acoustics M3 est une barre de son déjà assez<br />

volumineuse et plutôt bien équipée. Elle possède<br />

des entrées audio analogiques sur prise RCA et<br />

mini-jack, ainsi qu’une numérique optique et même<br />

une liaison sans-fil Bluetooth AptX proposant<br />

l’appairage automatique NFC. À cela s’ajoute<br />

une prise HDMI, compatible ARC (Audio Return<br />

Channel) et commandes CEC. Cette dernière est<br />

bien pratique pour récupérer automatiquement<br />

le son du téléviseur et ajuster le volume depuis la<br />

télécommande de celui-ci.<br />

Cette barre de son est montée sur un élégant pied<br />

métallique. Cela lui confère un look assez aérien<br />

et permet une fixation bien solide au mur si l’on<br />

opte pour ce type d’installation. Attention, ce pied<br />

ne peut être retiré, car le boomer de la Q Acoustics<br />

M3 rayonne vers le bas. Il ne faut pas tenir compte<br />

de la hauteur (7 cm) indiquée par le constructeur<br />

dans ses spécifications, le pied ajoute 2 cm. Un petit<br />

détail qui a son importance, car cette barre de son<br />

n’a pas de répéteur infrarouge sur son dos et peut,<br />

si elle est mal installée, faire obstacle aux ordres<br />

de la télécommande du téléviseur en masquant le<br />

récepteur infrarouge s’il est situé en bas de l’écran.<br />

Un petit réhausseur pour le pied du téléviseur sera<br />

nécessaire dans ce cas.<br />

La Q Acoustics propose trois modes d’égalisation<br />

selon sa position (au mur, sur un support ouvert<br />

ou dans une étagère), un effet MovieEQ et un<br />

réglage LypSync basique pour rattraper un éventuel<br />

petit décalage entre le son et l’i<strong>mag</strong>e. Mais dans<br />

l’ensemble, cette barre de son reste simple et sage.<br />

Contrairement à beaucoup de ses concurrentes,<br />

elle ne cherche pas à être démonstrative, faire croire<br />

Construction<br />

Hi-Fi<br />

Fonctions<br />

<strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong><br />

Spécifications<br />

•Puissance : 2 x 20 watts + 40 watts<br />

•Haut-parleurs : 2x large-bandes 5,8 cm, boomer 10 x 15 cm<br />

•Connectique : 2x entrées audio analogiques (sur mini-jack<br />

et RCA), entrée audionumérique optique Toslink, HDMI,<br />

•Bluetooth Aptx et NFC<br />

•Dimensions : 100 x 9 x 12,5 cm<br />

•Poids : 4 kg<br />

qu’elle est plus grosse que le bœuf, ou envoyer<br />

des sons sur mars par réflexion sur le plafond. Son<br />

équipe de haut-parleurs reste en 2.1, composée<br />

de deux transducteurs BMR, à membrane plane<br />

et carré de 58 mm de côté, aux deux extrémités à<br />

l’avant, complétés par un boomer elliptique, très<br />

sérieusement motorisé, de 10 x 15 cm, placé en<br />

dessous et accordé en bass-reflex.<br />

Et c’est tant mieux ainsi, car on sent vraiment, à<br />

l’usage, que des ingénieurs à la fibre audiophile<br />

se sont penchés sur la conception de cette<br />

Q Acoustics M3. Bien que la construction reste<br />

simple (le coffret est une coque en matériaux<br />

plastiques standards), on remarque le grand soin<br />

apporté à l’amortissement des vibrations et ondes<br />

parasites. Surtout à l’écoute, on est ravi d’entendre<br />

une soundbar qui sonne de façon naturelle. Les<br />

timbres ne ferraillent pas. Ils ont même une belle<br />

chaleur. Le grave a certes un peu de ventre, mais ne<br />

dégouline absolument pas et reste très agréable,<br />

donnant de la consistance sans provoquer de<br />

lourdeur excessive. La scène sonore ne dépasse pas<br />

beaucoup la largeur de la barre de son, mais elle<br />

ne manque pas pour autant d’ampleur ou de relief.<br />

Les voix sont d’une belle intelligibilité. Nous avons<br />

essayé pendant plus d’une semaine en famille cette<br />

Q Acoustics M3 et elle s’est montrée plaisante à<br />

vivre aussi bien sur des programmes TV traditionnels<br />

que sur des films et séries en tous genres.


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