Peau noire, médias blancs

un produit éclaircissant la peau.
Source : HuffingtonPost.fr, 8.01.16
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La campagne publicitaire Total-
Migros
Toutou-Mpondo et Huguette Yéré adressée à la
Fédérations des Coopératives Migros Marketing
& Communication, Zürich, 2014.
Cette pub de Dove fait scandale:
la marque s’excuse
RÉSEAUX SOCIAUX
« Contre ce concert d’intolérances,
les journalistes ont un rôle à
jouer, des moyens d’action et de
responsabilités »
J-F Dumont
Journalistes n°137, p. 1
Cette publicité a fait l’objet d’une pétition en
2014 initiée par cinq jeunes résidents en Suisse
demandant le retrait des affiches ayant pour
slogan « Total, change à nouveau les ours bruns
en ours blancs » dû au caractère raciste et
offensant envers une frange de la population.
Leurs revendications dénonçaient le sens, la
signification de la campagne publicitaire : la
transposition « saleté » / « brun », « lavage » /
« dénaturation », humain / animal, la similitude
graphique indéniable entre les affiches Total et
les affiches publicitaires racistes d’antan, comme
l’illustrent les images ci-dessus.
Source et crédit photo : Lettre de Julian
Droux, Max Lobe, Pamela Ohene-Nyako, Fanny
La marque Dove a affiché une publicité sur les
réseaux sociaux montrant une Noire devenant
blanche après utilisation de ses produits. Elle
s’en excusera presque aussitôt suite au tollé
provoqué sur le net.
Source : rtl.be, 8.10.17.
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L’article intitulé “Les médias réagissent aux
discours de haine et de xénophobie - Ces
journalistes qui disent non” du périodique
Journalistes, consacre la question du laxisme des
médias sur des sujets susceptibles de provoquer
un discours haineux ou d’accentuer le caractère
xénophobe des lecteurs. Suite à la mise en
ligne de l’article intitulé « La Belgique face à
un « afflux » massif de réfugiés ? La réponse
en chiffres », l’auteur, un journaliste, exprimait
« son découragement devant « l’indigence
et la xénophobie qui suintent de nombreux
commentaires ». Il constatait que « ceux qui
ont dérapé sur cette page ne prennent le plus
souvent pas la peine de lire le contenu des articles,
se contentant des titres ». Quant à un autre
journaliste il déclarait, sur la radicalisation d’une
opinion dont l’ampleur inquiète, que « si nous en
sommes là aujourd’hui, c’est peut-être parce que
la presse l’a permis. Cet article est un appel aux
confrères : ne négligeons pas le peu d’influence
qui nous reste… Ce sont des journalistes qui
composent eux-mêmes des titres racoleurs ou
écrivent des éditoriaux douteux (…) Ce sont ces
commentaires haineux qu’on ne modère pas et
qui deviennent la règle » (35)
35 Les médias réagissent aux discours de haine et de
xénophobie - Ces journalistes qui disent non”, Journalistes,
septembre 2015, n°173, p. 4.
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