La leçon du figuier. Billets d’encouragement 
Les hivers nous semblent souvent longs et nous apprécions que quelqu’un vienne nous rappeler que les temps obscurs touchent à leur fin, que les jours sont en train de s’allonger et que le soleil fait ses préparatifs. Jésus savait accueillir cet enseignement de la nature et il invitait ses disciples à avoir confiance, à vivre éveillés, à observer et à déchiffrer les langages silencieux de la vie. Son immense confiance et ses paroles d’encouragement nous aident à supporter les intempéries et les nuits, pour attendre patiemment l’arrivée du Royaume sans perdre courage, pour guetter les signes du printemps.
Les hivers nous semblent souvent longs et nous apprécions que quelqu’un vienne nous rappeler que les temps obscurs touchent à leur fin, que les jours sont en train de s’allonger et que le soleil fait ses préparatifs.
Jésus savait accueillir cet enseignement de la nature et il invitait ses disciples à avoir confiance, à vivre éveillés, à observer et à déchiffrer les langages silencieux de la vie. Son immense confiance et ses paroles d’encouragement nous aident à supporter les intempéries et les nuits, pour attendre patiemment l’arrivée du Royaume sans perdre courage, pour guetter les signes du printemps.
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la <strong>leçon</strong> <strong>du</strong> <strong>figuier</strong><br />
cette campagne en déterminera le degré de succès et le prestige<br />
ultérieur. On suppose que pour assurer la promotion<br />
de l’« événement Jésus », on a dû apporter le plus grand<br />
soin aux stratégies : quel allait être le public-cible, quelles<br />
émotions susciter, quels rêves mettre en route, comment<br />
présenter ses traits les plus sé<strong>du</strong>isants et l’aspect le plus<br />
impactant de son message ?<br />
C’est à l’évangéliste Luc qu’est revenu le rôle de chroniqueur<br />
de la campagne et, compte tenu de l’aspect<br />
exceptionnel des choses qui se sont pro<strong>du</strong>ites, il a préparé<br />
tout doucement les lecteurs pour qu’ils ne perdent<br />
pas pied : il présente en premier lieu le vénérable Zacharie<br />
avec tous ses attributs et bilboquets de la pire espèce : de<br />
caste sacerdotale, habitant Jérusalem, portant une barbe et<br />
un encensoir, officiant au Temple avec solennité. Ensuite,<br />
apparaît Marie, tout à fait générique, petite et insignifiante :<br />
jeune, issue d’un petit village et habitant dans un coin per<strong>du</strong><br />
de Galilée, une région truffée de contestataires et de rebelles<br />
anti-système. Mais regardez un peu, c’est elle et non pas<br />
l’honorable Zacharie qui est pleine de grâce et l’élue pour<br />
vivre à l’ombre de l’Esprit ; c’est elle qui est la première à<br />
entendre le nom de Jésus et l’invitée à assister et à participer<br />
au premier matin de la nouvelle création. Voilà donc que<br />
les pièces commencent à se déboîter selon les critères bien<br />
structurés qui sont les nôtres.<br />
Après quoi, est arrivée l’« opération lancement » <strong>du</strong> Dieuavec-nous.<br />
Mais comme son dessein s’est avéré absurde et<br />
déconcertant ! Pourquoi Bethléem, pourquoi une crèche<br />
dans une étable, pourquoi dans l’obscurité et dans l’anonymat<br />
de la nuit ? Pourquoi dans le pire fuseau horaire, au lieu<br />
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