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MAGAZINE<br />
Juillet - Août 2018<br />
https://jad-magazine.fr<br />
<strong>13</strong><br />
B - 29495 - <strong>13</strong> - F : 3,00 e - RD<br />
Cet été,<br />
METTEZ VOS SENS<br />
EN ÉVEIL
Les Châteaux de la Loire - Le Berry - La Sologne - Le Perche - La Touraine - Le Val de Loire...<br />
Centre-Val de Loire<br />
LA DOUCEUR<br />
DE VIVRE<br />
En 2019, la Région Centre-Val de Loire<br />
célèbre les 500 ans de la Renaissance<br />
Renseignements :<br />
visaloire.com<br />
berryprovince.com<br />
loire-chateaux.org<br />
loire-a-velo.fr<br />
Plus qu’une Région, une chance<br />
www.regioncentre-valdeloire.fr
REVUE BIMESTRIELLE<br />
ORLÉANS MÉTROPOLE<br />
05<br />
La VUE<br />
P6 - Prêt à faire feu<br />
P8 - Les élégantes roulent des mécaniques<br />
P10 - Quand la Loire fait rayonner Orléans<br />
P11 - Moisson en fête !<br />
P12 - Fête des Duits - Allez au FRAC<br />
P<strong>13</strong>-14 - AGENDA<br />
Jazz, une musique nommée plaisir - P16<br />
Jazz manouche, et mon cœur balance - P18<br />
Ecouter de la grande musique - P20<br />
Symphonie en orgue majeur ! - P22<br />
AGENDA - P23-24<br />
15<br />
L' OUÏE<br />
27<br />
Le GOÛT<br />
P28 - Ma soupe aux herbes sauvages<br />
P30 - Voici le temps des cerises<br />
P32 - Boire un p’tit coup au bord de l’eau…<br />
P34 - Pique-nique républicain à Chécy<br />
P34 - AGENDA<br />
Ormes pointe et tire ! - P36<br />
Taïji Quan, Qi Gong : duo gagnant - P37<br />
Comme un dauphin à la piscine du Poutyl - P38<br />
35<br />
LE TOUCHER<br />
41<br />
L'ODORAT<br />
P42 - Solanine et vieux légumes<br />
P43 - Humer le grand air à vélo et en bateau<br />
P46 - Les livres de l’été<br />
P48 - AGENDA MÉTROPOLE<br />
www.jad-magazine.fr<br />
<strong>JAD</strong> est édité par les Editions Le Bakh - BP16 - 45370 Cléry-Saint-André - Tél. : 02 38 23 77 62<br />
www.editions-lebakh.fr - Directrice de publication : Asmaë Martin<br />
Rédacteur en chef : Stéphane de Laage<br />
Ont participé : Estelle Boutheloup - Brun o Goupille<br />
Création maquette, mise en page : Patricia Bonnet<br />
Régie publicitaire : Editions Le Bakh - Publication bimestrielle<br />
Date de parution : Juillet 2018 - Commission paritaire : 1118K93243 - Imprimé en France.<br />
Rejoignez<br />
<strong>JAD</strong> mag Orléans<br />
Ecrivez-nxous<br />
contact@editions-lebakh.fr
Le restaurant "Les Saveurs<br />
des Thômeaux" situé près<br />
d’Amboise au cœur de la<br />
vallée de la Loire vous convie<br />
à sa table pour y déguster<br />
une cuisine traditionnelle<br />
préparée par le chef Didier<br />
HEREMBERT autour de plats<br />
raffinés faits maison.<br />
Une cuisine traditionnelle<br />
aux saveurs d'ici et<br />
d'ailleurs...<br />
Dans la grande salle du<br />
restaurant baignée de<br />
lumière grâce à une grande<br />
baie vitrée, vous apprécierez<br />
un voyage gustatif mariant<br />
la générosité du terroir de<br />
Touraine et les saveurs du<br />
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12 rue des Thomeaux<br />
37530 Mosnes<br />
Tél. 02 47 30 40 14
Editorial<br />
La liste de mes envies… estivales<br />
J’adore l’été, parce qu’on va enfin réaliser<br />
tout ce qu’on s’est promis de faire.<br />
Le papier peint de la chambre du dernier,<br />
les nouvelles étagères du bureau,<br />
et l’appentis au fond du jardin qui n’en finit plus de tomber.<br />
J’aime l’été pour ses après-midis à l’ombre d’un arbre,<br />
où l’on va prendre le temps de trier ces vieux albums photos<br />
qui traînent depuis des années dans le tiroir de la commode.<br />
J’aime l’approche de l’été, pour ces rêves si souvent déçus,<br />
et qu’on se promet cette fois de réaliser.<br />
Mais j’aime aussi l’été pour ses promesses de farniente et de siestes.<br />
Envisager la visite de ce château devant lequel<br />
on passe toute l’année en se jurant d’en franchir les grilles<br />
quand on aura le temps…<br />
J’aime savoir qu’on va rendre visite au producteur de confitures<br />
qui nous fait saliver toute l’année ;<br />
savoir qu’on va enfin réaliser ce vieux rêve de survoler la Loire en<br />
montgolfière.<br />
On ira aux nocturnes du parc floral de la Source, c’est promis.<br />
On ira écouter les orchestres de jazz et les causeries<br />
d’Anne-Marie Royer-Pantin ; on essaiera aussi le taïchi sur les quais de Loire.<br />
On visitera Orléans et les flèches de la cathédrale.<br />
Je ferai ce stage de dessin et l’on prendra les vélos pour aller à Combleux.<br />
L’été est plein de promesses et de rêves, c’est là sa magie.<br />
Et même si l’on ne fait pas tout ce qui est sur la liste de ses envies,<br />
qu’importe, au moins on aura rêvé.<br />
Alors oui, <strong>JAD</strong>’ore l’été, et <strong>JAD</strong>’Orléans.<br />
Stéphane de Laage<br />
Magazine <strong>JAD</strong> / 5
A partir de septembre 2018<br />
Commercialisation du T1 au T4<br />
Livraison en 2020<br />
MARTROI IMMO<br />
25 appartements de haut standing<br />
2 unités commerciales dont<br />
NESPRESSO et L’OFFICE DU TOURISME<br />
Bâtiment historique de 1899.<br />
Un monument emblématique,<br />
d’une grande qualité architecturale.<br />
Façade et toiture classées.<br />
La rénovation est soumise aux<br />
bâtiments de France et suivie<br />
par l’architecte François Ehouarn.<br />
Une rénovation de qualité<br />
des prestations haut de gamme<br />
Un investissement bénéficiant du dispositif fiscal PINEL ANCIEN<br />
Avantage fiscal sous forme de réduction d’impôt allant jusqu’à<br />
18% du montant de l’investissement.<br />
Contacts<br />
Arthur Loyd : 02 38 62 51 00<br />
Martroi Immo : 06 37 03 08 24<br />
MARTROI IMMO - 50 rue du Port à l’Ardoise - 45 430 Chécy
O7<br />
LA VUE<br />
Voir V.t. Percevoir par les yeux.<br />
Laisser voir, en voir de toutes les couleurs, ou…<br />
aller se faire voir !<br />
Le verbe voir a l’une des colonnes<br />
les plus importante des cinq sens<br />
dans le dictionnaire.<br />
Se rend-on encore compte de la chance<br />
de voir avec ses yeux, les couleurs de l’été,<br />
l’horizon sur la Loire, les saltimbanques<br />
qui nous amusent et les artistes<br />
qui se donnent en spectacle.<br />
Profitez de la magie de l’été, ouvrez vos<br />
mirettes, voyez comme la vie est belle.<br />
Magazine <strong>JAD</strong> / 7
8 / Magazine <strong>JAD</strong><br />
CHRISTOPHE<br />
MARIE,<br />
CHEF ARTIFICIER.<br />
© Pixabay
PRÊT À FAIRE FEU<br />
--------------------------------------------------<br />
Texte et portrait : Bruno Goupille<br />
Entre le <strong>13</strong> et le 14 juillet, le Géant de la fête à la Ferté-Saint-Aubin<br />
fait travailler plus de 200 artificiers pour embraser les nuits<br />
du Val de Loire et d’ailleurs.<br />
A la Ferté-Saint-Aubin, c'est une institution depuis<br />
plus de 67 ans. Le Géant de la fête porte bien son<br />
nom. Le magasin et les entrepôts couvrent 21 700<br />
mètres carrés entièrement dédiés aux accessoires<br />
indispensables aux réjouissances. Les confettis s’y<br />
comptent à la tonne et les guirlandes et lampions<br />
en mètres cubes.<br />
Mais la grande affaire en ce début d’été, c’est la<br />
préparation des feux d’artifice. Concessionnaire<br />
exclusif de la célèbre maison Ruggieri pour le<br />
Loiret, l’Eure-et-Loir, les Yvelines et une partie de<br />
l’Essonne, le Géant de la fête organise les feux<br />
d’artifice du 14 juillet dans près de 150 communes.<br />
« Nous tirons environ 200 feux sur l’année dont<br />
70 % au moment de la Fête Nationale, précise<br />
Franck Gaidot le responsable du magasin. Il ne<br />
s’agit pas de fournir simplement le matériel mais<br />
une prestation complète avec des artificiers<br />
agréés ».<br />
Une armée d’artificiers<br />
Car le tir d’un feu d’artifice est soumis à une<br />
règlementation très stricte en termes de sécurité<br />
et de procédures. Une qualification « C4 » est<br />
indispensable pour le personnel en charge de la<br />
mise à feu. Christophe Marie, le chef artificier du<br />
Géant de la fête, est formateur en pyrotechnie<br />
et peut délivrer des habilitations au personnel<br />
communal. « La qualification C4 s’obtient après<br />
une formation et un examen. Il y a même une<br />
enquête de la gendarmerie avant l’attestation<br />
délivrée par la préfecture », ajoute Franck Gaidot.<br />
Pour assurer le bon déroulement des spectacles<br />
pyrotechniques du 14 juillet, le Géant de la fête fait<br />
appel à une petite armée de 200 artificiers avec<br />
lesquels il travaille régulièrement. « Il y a un aspect<br />
technique, commente Christophe Marie,<br />
mais aussi une dimension artistique avec<br />
la conception d’un spectacle complet<br />
qui associe lumière, musique et émotion ».<br />
Les feux d’artifice d’aujourd’hui ont basculé<br />
dans l’électronique et la haute technologie.<br />
L’enchainement des bombes et des chandelles<br />
(voir lexique) est réglé au dixième de seconde et<br />
se pilote depuis une télécommande numérique.<br />
La fête c’est du sérieux !<br />
Et si vous tiriez un feu d’artifice<br />
dans votre jardin ?<br />
Il existe des feux d’artifice « prêts à tirer » pour<br />
les particuliers. Le coffret, plus ou moins grand<br />
selon la durée, indique les distances de sécurité<br />
à respecter impérativement. Un petit message<br />
d’information à la mairie, et aux voisins, n’est pas<br />
inutile. Comptez de 200 à 400 euros. Si vous voulez<br />
l’assistance d’un artificier, il faudra prévoir 1 200 €.<br />
Dans tous les cas n’hésitez pas à demander<br />
conseil. « Je tiens à revoir mes clients avec tous<br />
leurs doigts », prévient Franck Gaidot. n<br />
Magazine <strong>JAD</strong> / 9
www.anciennes-automobiles-club-loiret.fr<br />
contact@anciennes-automobiles-club-loiret.fr<br />
06 33 70 46 43<br />
JEAN-PAUL<br />
IMBAULT<br />
VICE-PRÉSIDENT<br />
DE L'AUTOMOBILE<br />
CLUB DU LOIRET
LES ÉLÉGANTES<br />
roulent des mécaniques<br />
--------------------------------------------------<br />
Texte et photos : Stéphane de Laage<br />
L’été est propice à sortir les belles anciennes.<br />
Les voitures bichonnées dans les garages seront de sortie<br />
aux beaux jours. La 8 ème traversée d’Orléans et la parade<br />
du 15 juillet seront à coup sûr de magnifiques spectacles.<br />
Voilà une passion qui fait appel à chacun<br />
de nos sens ou presque. Voir, entendre,<br />
toucher et sentir. Quel bonheur de<br />
retrouver ces autos anciennes. Elles nous<br />
transportent en une fraction de seconde,<br />
vers des temps anciens, que l’on a<br />
connus, ou pas… Retour en 1880 :<br />
à cette époque, imaginez qu’une<br />
bicyclette précédait d’une demie heure<br />
la voiture qui allait arriver à 20Km/h au<br />
moins, les piétons étaient prévenus du<br />
danger imminent et priés de faire place !<br />
Dix ans plus tard, on atteignait la vitesse<br />
folle de 40Km/h. En 1900, le rallye Paris –<br />
Bordeaux devenait la vitrine de l’industrie<br />
automobile, en faisant s’affronter des<br />
voitures à 180Km/h. Très vite la voiture<br />
devient un enjeu d’avenir, et l’on imagine<br />
déjà les véhicules volants de l’an 2000 !<br />
Molesquine et solexine<br />
Les Anciennes de l’Automobile Club<br />
du Loiret se font belles pour les grands<br />
rendez-vous de l’été. « Quand vous roulez<br />
dans une voiture ancienne, on vous dit<br />
bonjour, les gens vous parlent, s’amuse le<br />
vice-président Jean-Paul Imbault. Vous<br />
faites resurgir tout un art de vivre ». Car en<br />
1930, on ne roule pas vite, on surveille la<br />
température de l’eau, de l’huile et la jauge<br />
à essence. On conduit à l’oreille pour ne<br />
pas faire craquer les vitesses.<br />
Elle est loin l’époque où la voiture servait<br />
à se rendre à l’église, au déjeuner de<br />
famille ou à une partie de pêche.<br />
« Une voiture ne faisait guère plus de<br />
30.000 Km dans sa vie, on n’allait pas au<br />
travail avec, on lui préférait la bicyclette ».<br />
Si la voiture est aujourd’hui une évidence,<br />
elle trouvait autrefois une utilité, ce qui<br />
explique qu’il existait 1.500 constructeurs<br />
en France en 1929. A Orléans, Amédée<br />
Bollée, célèbre fabriquant de cloches du<br />
même nom, a un temps conçu et fabriqué<br />
ses propres véhicules dans la Sarthe, pour<br />
transporter sa production !<br />
Ce qui fait la gloire et la fortune de rares<br />
passionnés. Songez qu’il ne reste qu’un<br />
exemplaire au monde d’une Fortin-<br />
Jourdin ou d’une Octave Poignard, à<br />
peine plus de Delaugère & Clayette, tous<br />
trois fabricants orléanais. n<br />
Magazine <strong>JAD</strong> / 11
LA LOIRE<br />
fait rayonner Orléans<br />
--------------------------------------------------<br />
Texte : Estelle Boutheloup<br />
De l’époque gallo-romaine à la moitié du XIX e s.,<br />
Orléans a toujours été très liée à son fleuve. Navigation,<br />
commerce… la Loire lui a permis de développer<br />
une économie marinière et industrielle qui a fait ses<br />
heures de gloire. À pied ou en bateau… découverte !<br />
Que reste t-il aujourd’hui des vestiges historiques d’Orléans, la grande<br />
ligérienne ? Des activités quotidiennes à son commerce fluvial jusqu’à<br />
l’aménagement des quais, c’est une invitation à remonter le cours… de<br />
l’histoire que propose le service Ville d’Art et d’Histoire : « Anciens habitats<br />
gaulois, point de franchissement pendant la Guerre des Gaules, ancien quais<br />
gallo-romains quai Fort Alleaume… sont autant de témoignages des liens<br />
qui unissaient Orléans à la Loire », explique Viriginie Boyer, responsable du<br />
service Ville d’Art et d’Histoire. Sans oublier l’époque médiévale qui marque<br />
l’ouverture physique de la ville vers la Loire pour faciliter le transport du bois,<br />
du vinaigre dans les fûts, le lainage… « mais aussi les activités en périphérie<br />
de la ville qui nécéssitaient de l’eau : tanneurs, parcheminiers, teinturiers,<br />
bouchers… ».<br />
Orléans, capitale du sucre !<br />
Il n’y a pas que le vinaigre qui a fait la renommée d’Orléans, le sucre aussi !<br />
« Denrée qui arrivait des Antilles depuis Nantes et qui provoqua le<br />
développement de manufactures. Fin XVIII e , la ville compte 37 raffineries, un<br />
record en France ! » Une aventure économique qui se découvre aussi sur<br />
l’eau : en montant à bord d’un futreau, l’occasion est donnée de prendre la<br />
mesure de l’aménagement des quais et des dhuis. Une plongée dans l’histoire<br />
passionnante.<br />
Réservation auprès d’Orléans Val de Loire Tourisme 02 38 24 05 05.<br />
6,50 €/pers. 4,50 € (tarif réduit).<br />
Orléans à la carte<br />
La cité ligérienne ne vous a peut-être pas<br />
encore livré tout ses secrets… Envie de<br />
découvrir la ville plus intime et mystérieuse<br />
que jamais ? « Orléans de Haut en Bas » est<br />
l’un des musts de l’Office de Tourisme :<br />
vous accedez à des endroits habituellement<br />
fermés, des tours de la cathédrale à 50 m de<br />
haut à la crypte St Avit (XI e s.),<br />
5 m sous terre. Du 100% souterrain ? « La ville<br />
du dessous » conduit notamment à l’une des<br />
cryptes les plus grandes de France, la crypte<br />
St Aignan, qui s’entoure de mystère les<br />
samedis soirs autour d’un moine costumé<br />
dans une ambiance de stand-up médiéval.<br />
Pour refaire surface, deux nouveautés !<br />
« Femmes de bateliers », une balade qui<br />
replonge au temps des mariniers de Loire<br />
et de la vie de leurs épouses durant leurs<br />
campagnes, et « La Nouvelle-Orléans à<br />
Orléans » pour découvrir les points<br />
communs entre les deux villes :<br />
une histoire de jumelage !<br />
Réservations à l’Office de Tourisme<br />
d’Orléans au 02 38 24 05 05 et sur :<br />
www.tourisme-orleans.com<br />
12 / Magazine <strong>JAD</strong>
MOISSON EN FÊTE !<br />
--------------------------------------------------<br />
Texte : Estelle Boutheloup<br />
Les 9 et 10 septembre, Boulay-les-Barres célèbrera la fête des<br />
Croix de Moisson. Sonnant la fin des récoltes, cette fête populaire<br />
réunit les habitants du village autour d’une cérémonie religieuse<br />
traditionnelle et familiale. Une coutume rurale à découvrir avant<br />
qu’elle ne disparaisse totalement.<br />
© Pixabay<br />
Les quelques bénévoles n’auront que l’été pour tout<br />
préparer ! Car tout doit être prêt début septembre pour<br />
la traditionnelle Fête des Croix de Moisson de Boulay<br />
les Barres. Si les moissons ont lieu généralement entre<br />
le 1 er et le 15 août, la petite surface de blé qui a été<br />
spécialement ensemencée devra être, elle, fauchée fin<br />
juin : « Et à la main, à la faucille !, précise Jeanne-Marie<br />
Chau, bénévole et ancienne exploitante agricole.<br />
Car ce blé spécial, qui donne une paille longue et sans<br />
nœud, est fragile : il est récolté à peine mûr pour être<br />
plus facile à travailler. Il sera ensuite épluché, séché et<br />
étalé chez moi durant deux semaines ! » C’est alors que<br />
des doigts de fée entameront un travail minutieux<br />
de cette paille : trempée dans l’eau bouillante, elle<br />
sera assouplie, tressée, assemblée, collée, cousue…<br />
et transformée en objets tels des croix, des cœurs, des<br />
fleurs, des porte-bonheurs, ou encore des éventail<br />
gallois. « On nous demande encore parfois des gerbes<br />
croix pour mettre sur les cerceuils d’agriculteurs mais<br />
ce sont des objets de déco que l’on fabrique le plus ».<br />
http://www.boulaylesbarres.fr/fr/actualite/161754/fete-croix-moisson<br />
Musique et bénédiction<br />
Des objets qui, comme le veut la tradition, seront<br />
bénis lors d’une cérémonie religieuse donnée à<br />
l’église du village. Une église qui, pour l’événement,<br />
est totalement transformée, parée de couleurs et<br />
décorée de gerbes de blé, sarments de vigne, de<br />
grappes de raisin, de fleurs des jardins, et qui résonne<br />
des musiques de la fanfares communale.<br />
« Dans les années 1940-50, la tradition voulait qu’après<br />
les moissons, la dernière gerbe de blé soit conservée et<br />
bénie le jour de la Fête des Croix de<br />
Moisson pour remercier le Seigneur des biens de<br />
la terre récoltés », poursuit Jeanne-Marie Chau.<br />
À l’issue de la cérémonie du samedi soir,<br />
les objets bénis sont alors exposés et proposés<br />
à la vente. S’en suit le dimanche après-midi<br />
des ateliers de démonstration de tressage.<br />
Un savoir-faire que le public pourra découvrir avant<br />
l’heure à Orléans dès fin août dans le cadre du<br />
« Dimanche à la campagne ». Une façon de<br />
maintenir et de transmettre ces us et coutumes<br />
rurales dans les mémoires collectives car,<br />
à en croire Jeanne-Marie Chau, pessimiste,<br />
« cette fête de village sera perdue après nous :<br />
ça n’intéresse pas les jeunes ! »<br />
Magazine <strong>JAD</strong> / <strong>13</strong>
FÊTE DES DUITS,<br />
un safari artistique<br />
au mois d’août<br />
« RITOURNELLES »<br />
RÉMY JACQUIER<br />
Rendez-vous<br />
quai de<br />
Prague,<br />
du<br />
samedi 11<br />
au<br />
jeudi 16<br />
AOÛT.<br />
Entrée adulte<br />
et enfant : 2,5 €<br />
La nuit des Duits<br />
du 11 au 15 août<br />
à 21h<br />
NB : Le Don du<br />
Sang sera présent<br />
à l’entrée de<br />
la passerelle,<br />
l’occasion pour<br />
ceux qui le<br />
voudront, de faire<br />
aussi une action<br />
solidaire.<br />
Nano est un poète, musicien, ami inconditionnel<br />
des artistes. C’est au cœur du mois<br />
d’août qu’il a voulu sa fête des Duits, quand les<br />
médiathèques, théâtres et festivals mettent la<br />
sourdine. C’est dans ce lieu unique, construit par<br />
l’homme au milieu du fleuve sauvage, que l’art<br />
s’exprime sous toutes ses formes, loin du tumulte de<br />
la ville.<br />
Arnaud Methivier nous invite à franchir la longue<br />
passerelle, pour rencontrer les musiciens, sculpteurs,<br />
peintres, danseurs, comédiens et chanteurs d’opéra.<br />
« Vous les verrez comme des animaux sauvages, pour<br />
certains au lever du soleil ou le soir quand la lune se<br />
fait rousse. Un peu comme un safari, il faut approcher<br />
doucement, être patient et attendre les voir créer ».<br />
Car là se concentrent les artistes non conventionnels,<br />
créatifs et amoureux. Nano les accueille et leur donne<br />
carte blanche. Le résultat est parfois suffoquant,<br />
beau, hors norme.<br />
Alors pour une fois, laissez-vous aller à des rencontres<br />
de hasard. Vous n’êtes pas dans un « événement »<br />
au sens institutionnel, vous êtes à la fête des Duits,<br />
Épisode 8.<br />
SLM<br />
Photo : Nora Méthivier<br />
ALLEZ AU FRAC<br />
pour gagner<br />
du temps<br />
Oui, c’est parfois compliqué, et non, on ne<br />
comprend pas tout. Mais l’architecture est<br />
une source de création sans limite qui a<br />
révélé de nombreux génies. Visiter le Fond<br />
régional d’art contemporain, c’est à coup<br />
sûr repartir en se posant mille questions, et<br />
la première d’entre elles : « Mais où vont-ils<br />
chercher tout cela » ?<br />
Le directeur Abdelkader Damani ne le<br />
renie pas : « La programmation du FRAC,<br />
dit-il, est là pour vous accompagner vers la<br />
connaissance, comme un guide de haute<br />
montagne ». Émerveillez-vous devant les<br />
Guitares de Picasso, recréées en volume<br />
par Rémy Jacquier. Posez-vous devant la<br />
« déconstruction » de l’architecte Peter<br />
Eisenman et visitez la « maison pour ne rien<br />
faire » d’Aristide Antonas.<br />
« L’exposition printemps-été que l’on présente<br />
est à la fois aérienne, jouissive et méditative ».<br />
Un temps libre précieux au cœur des<br />
vacances d’été, c’est la promesse que nous<br />
fait le FRAC. (FRAC, Fond régional d’art<br />
contemporain – Les Turbulences, 88 rue du<br />
Colombier - Orléans, entrée Bd Rocheplate)<br />
SM<br />
14 / Magazine <strong>JAD</strong>
© Pixabay<br />
FEUX D’ARTIFICE<br />
vendredi <strong>13</strong> juillet<br />
A ORLÉANS<br />
Une retraite aux lampions le long de la Loire, prélude au feu d’artifice<br />
de la fête nationale. Lampions disponibles au stand des clubs Rotary<br />
Orléans présents sur le parcours et quai de la Madeleine, à proximité́<br />
du pont de l’Europe. Les bénéfices de cette vente seront reversés à<br />
une œuvre caritative.<br />
Retraite aux lampions<br />
avec l’Harmonie Saint-Marc-Saint Vincent<br />
à 21h45 (Départ Quai du Châtelet en face<br />
de la place de la Loire)<br />
AGENDA<br />
A SAINT-<br />
JEAN-<br />
DE-LA-<br />
RUELLE<br />
en partenariat avec l’Amicale Fêtes et Loisirs<br />
A partir de 21h : distribution des lampions<br />
21h45 : Aubade par l’Harmonie de<br />
La Chapelle-Saint-Mesmin<br />
22h : Retraite aux flambeaux<br />
Départ du Parc des Dominicaines puis rue Charles<br />
Beauhaire …/… Arrivée face au Pont de l’Europe<br />
A SAINT-<br />
PRYVÉ-<br />
SAINT-MESMIN<br />
A partir de 21h30 : Revue du corps des sapeurs-pompiers<br />
et vin d’honneur offert par la municipalité.<br />
Rendez-vous au Four à briques<br />
Dans une ambiance New-Orléans,<br />
le groupe « Dr Swing » avant le feu d’artifice<br />
puis jusqu’à ouverture totale du Pont de l’Europe.<br />
Food-truck La Tablier Rouge, buvette et<br />
vente de lampions sur place.<br />
PONT DE<br />
L’EUROPE<br />
Une nuit de festivités organisée par les Mairies<br />
d’Orléans, Saint-Jean-de-la-Ruelle et Saint-Pryvé-<br />
Saint-Mesmin.<br />
23h : Feu d’artifice sonorisé<br />
Nouveauté cette année, les salves d’artifices seront<br />
en cadence avec les rythmes jazz de la Nouvelle-<br />
Orléans ! Les Mairies d’Orléans, Saint-Jean-de-la-<br />
Ruelle et Saint-Pryvé-Saint-Mesmin invitent le public<br />
à se placer au niveau des têtes du Pont de l’Europe<br />
pour profiter pleinement de la musique.<br />
Les quais ne seront pas sonorisés.<br />
Bal à 23h30 au Pont de l’Europe avec le groupe<br />
Smart Music, orchestre de variété pop rock.<br />
Buvette et restauration sur place.<br />
Magazine <strong>JAD</strong> / 15
A<br />
GEN<br />
DA<br />
SON & LUMIÈRE<br />
SUR LA FAÇADE DE LA CATHÉDRALE<br />
« Emblèmes et territoires », création : Xavier de Richemont<br />
« Un voyage dans le temps, de Jeanne d’Arc à nos jours.<br />
Un parcours dessiné par les limites temporelles de notre pays<br />
et composé d’hommes et de femmes, de monuments<br />
et de faits d’arme qui ont modifié ces limites.<br />
Une traversée de grands moments de l’Histoire de France, pour tous. »<br />
Durée : 19 min / Gratuit<br />
Tous les jours jusqu’au samedi 15 septembre,<br />
du 10 mai au 14 juillet : 23h<br />
du 19 juillet au 11 août : 22h30<br />
du15 août au 15 sept : 22h<br />
Séances supplémentaires le 15 août<br />
« ORLEANS<br />
DE HAUT EN BAS »<br />
- Visite au sommet de la cathédrale<br />
pour observer l’ancien Cénabum avant<br />
de s’enfoncer dans l’une de ses cryptes<br />
restées longtemps au secret.<br />
Du lundi au samedi en juillet et août<br />
(sauf les 14 juillet et 15 août)<br />
Infos pratiques et réservation :<br />
Office de tourisme<br />
Durée de la visite : env. 1h30 - Tarif : 7€<br />
- La Porte Bannier<br />
Tous les mardis de juillet et d’août.<br />
Les mercredis 11 et 25 juillet,<br />
8 et 29 août, 12 et 26 septembre<br />
De 14h15 à 15h<br />
Aux pieds de la statue de Jeanne d’Arc -<br />
Place du Martroi<br />
Après un long silence, la porte Bannier,<br />
vestige de la première enceinte d’Orléans<br />
est réapparue à nos yeux. Cet été elle<br />
vous racontera son his toire ainsi que<br />
celle de la place du Martroi.<br />
Durée de la visite : env. 40minutes<br />
Tarif : 2€<br />
- A la découverte d’Orléans<br />
Tous les mardis et vendredis de juillet et<br />
août et tous les vendredis de septembre<br />
De 15h30 à 17h. Rendez-vous devant<br />
l’Office de Tourisme<br />
Découvrez le charme d’Orléans, l’une des<br />
plus belles villes de France. Cathédrale,<br />
Hôtel Groslot et centre ancien.<br />
Durée de la visite : env. 1h30<br />
Visite limitée à 25 personnes<br />
Tarif : 7€<br />
16 / Magazine <strong>JAD</strong><br />
- La ville du dessous<br />
Tous les jeudis et dimanches de juillet,<br />
août et septembre, de 15h30 à 17h.<br />
Rendez-vous devant l’Office de Tourisme<br />
Sous sa terre, Orléans vit encore au temps<br />
des saints et des chevaliers. Descendez<br />
écouter l’écho du Moyen-Âge qui raisonne<br />
encore dans les cryptes de Saint-Aignan<br />
et de Saint-Avit.<br />
Durée de la visite : env. 1h30 - Visite<br />
limitée à 19 personnes, Tarif : 7€<br />
« LA LOIRE ENCHANTÉE »<br />
Mardi 10 juillet, Vendredi 3 août,<br />
Samedi 18 août à 18h30<br />
Une balade animée au rythme des chants<br />
de mariniers qui vous fera redécouvrir<br />
le patrimoine orléanais des bords de<br />
Loire. Menée par une guide conférencière<br />
du service Ville d’Art et d’Histoire et<br />
l’association Les Copains d’Sabord.<br />
Départ de la Place de la Tour Blanche, rue<br />
de la Tour Neuve Limité à 35 personnes -<br />
Durée 2h / Payant<br />
Réservation obligatoire auprès<br />
d’Orléans Val de Loire Tourisme :<br />
02 38 24 05 05<br />
QUAI DES ARCHIVES<br />
Mercredis, 11 juillet et 8 août,<br />
de 14h30 à 17h30<br />
Guinguette Le Boui-Boui, les archivistes<br />
de la Ville d’Orléans sortent leurs boites<br />
... de jeux. Qui est-ce ? Memory, jeux de<br />
différences, puzzles, jeux d’illusions et<br />
lectures réalisés à partir des documents<br />
conservés par les Archives d’Orléans<br />
vous attendent sur les quais ! Détente et<br />
découvertes originales de l’histoire de la<br />
ville garanties sans limite d’âge !<br />
CROQUE TA VILLE<br />
Dimanches 8 juillet et 12 août,<br />
Mercredis 18 juillet et 22 août<br />
De 10h à 12h30 et de 16h30 à 19h<br />
Lieu de rendez-vous communiqué a<br />
u moment de la réservation<br />
L’art du croquis pris sur le vif le temps<br />
d’une flânerie dans Orléans : Nadine<br />
Ramond, artiste plasticienne guidera<br />
les curieux pour une initiation pendant<br />
laquelle on est invité à croquer un<br />
quartier d’Orléans et ses bords de Loire.<br />
Réservation obligatoire auprès<br />
d’Orléans Val de Loire Tourisme :<br />
02 38 24 05 05.<br />
Pour tout renseignement<br />
complémentaire,<br />
Nadine Ramond - 06 99 95 11 27.<br />
REGARDS CROISES<br />
Mercredi 25 juillet, à 14h et 16h - Départ<br />
du Ponton - Quai du Châtelet<br />
Visite en bateau à deux voix sur<br />
l’évolution des quais, l’occupation des<br />
berges et du lit de la Loire, l’économie de<br />
Loire. Menée par un archéologue du Pôle<br />
d’archéologie d’Orléans et une guideconférencière<br />
du service Ville d’art et<br />
d’histoire.<br />
Groupe limité à 10 personnes -<br />
Durée 1h / Gratuit -<br />
Renseignements auprès<br />
d’Orléans Val de Loire Tourisme :<br />
02 38 24 05 05.
17<br />
L'OUÏE<br />
Entendre : V.t, percevoir par l’ouïe.<br />
Prêter une oreille attentive à…<br />
Entendre un concert,<br />
Se mettre d’accord.<br />
Vouloir dire, s’accorder.<br />
Le verbe entendre a de multiples<br />
significations selon la façon dont<br />
on le conjugue, seul ou avec<br />
d’autres verbes.<br />
Cet été, il vous susurrera toujours<br />
de prêter attention à ce qui vous est<br />
proposer de découvrir autour de vous.<br />
Tendez l’oreille, les sons de l’été sont<br />
source d’émerveillement…
18 / Magazine <strong>JAD</strong>
JAZZ, UNE MUSIQUE<br />
nommée plaisir<br />
--------------------------------------------------<br />
Texte et photo : Stéphane de Laage<br />
En janvier dernier, les villes de New Orleans en Louisiane<br />
et Orléans en France ont signé leur pacte de jumelage.<br />
Un acte fort que les deux villes ont à cœur de forger dans le temps.<br />
Durant l’été, la musique sera elle aussi témoin de<br />
cette alliance entre les deux continents. Le jazz sera ainsi à l’honneur<br />
avec Suck Da Head dans les rues de la ville.<br />
« Suck Da Head », un nom qui claque<br />
comme un coup de cymbale, qui résonne<br />
et dont on se souvient longtemps. Il<br />
suffit de voir ses musiciens déambuler<br />
en formation dans les rues pour avoir<br />
envie de bouger, de battre des mains et<br />
de les suivre. Ils sont profs de musique,<br />
musiciens de scène, de festival ou de<br />
salle, et ils ont en commun la passion du<br />
jazz. « On a créé Suck Da Head il y a six<br />
ou sept ans, se souvient Aloïs. A l’origine<br />
quelques intermittents qui voulaient jouer<br />
ensemble, se faire plaisir et partager ».<br />
Depuis, le groupe tourangeau est devenu<br />
une institution, et la quinzaine de copains<br />
travaille chaque semaine un répertoire<br />
directement importé de Louisiane. La<br />
ville de New Orleans, depuis peu jumelée<br />
avec Orléans, garde toujours en elle<br />
cette fougue musicale. « Après le passage<br />
de l’Ouragan Katrina, de New Orleans à<br />
Lafayette en passant par Baton Rouge, la<br />
musique a raisonné plus que jamais ».<br />
Sous l’aile d’un géant<br />
Le jazz est né au milieu du 18 ème siècle.<br />
A l’époque, les propriétaires terriens,<br />
français, hollandais et irlandais, avaient<br />
compris la nécessité d’autoriser leurs<br />
esclaves à jouer de la musique. Une façon<br />
d’éviter les rébellions. « Ainsi est née cette<br />
musique du cœur, poursuit Sylvain, jouée<br />
à l’occasion des anniversaires, mais aussi<br />
des enterrements. L’orchestre était alors<br />
derrière la famille qui ouvrait le cortège.<br />
On parlait alors de formation musicale de<br />
« second line ». C’est en elles que Suck Da<br />
Head cherche aujourd’hui son inspiration.<br />
Le groupe ne manque pas une occasion<br />
de progresser et suivait en novembre<br />
dernier une master class avec le<br />
célébrissime Kirk Joseph, sousaphoniste<br />
fondateur du Dirty dozen brass band.<br />
« Avec lui, on a travaillé le répertoire<br />
traditionnel, une chance exceptionnelle<br />
dans la vie d’un groupe ». Sylvain, le sax<br />
ténor, est lui, allé aux Etats-Unis faire<br />
le bœuf - le jam comme on dit pour le<br />
bluegrass et le jazz - dans les clubs.<br />
La formation sera en déambulation<br />
dans les rues d’Orléans le 7 juillet.<br />
Tendez l’oreille ! n<br />
Magazine <strong>JAD</strong> / 19
20 / Magazine <strong>JAD</strong><br />
JAZZ<br />
MANOUCHE,<br />
et mon<br />
cœur balance
--------------------------------------------------<br />
Texte : Stéphane de Laage<br />
L’été fait la part belle à la musique manouche.<br />
Différentes formations vont jouer ici et là.<br />
L’occasion de reparler de ce génie qu’était Django Reinhardt.<br />
Rendez-vous :<br />
Les Beaux Jours Manouches<br />
seront en concert le 28 juillet<br />
à 11h sur le quai du Roi.<br />
Dr Swing en concert<br />
place de Loire<br />
le 7 juillet de 15h à 17h<br />
et le <strong>13</strong> juillet<br />
en ouverture<br />
du feu d’artifice<br />
à St Pryvé St Mesmin.<br />
Reste l’inspiration. On dit volontiers que 90% du répertoire jazz Manouche, dont Django<br />
était à l’origine de la création, est construit sur la base d’un jazz américain repris et<br />
adapté. « Il savait en effet jouer sur les changements de rythmiques et d’harmoniques,<br />
précise Sébastien qui a beaucoup travaillé le sujet. Gershwin ou Cole Porter comptèrent<br />
parmi ses principaux inspirateurs ». Certains spécialistes vont jusqu’à dire que le jazz<br />
manouche de Django n’est pas créatif en partition mais en interprétation. Sans doute,<br />
mais quel résultat ! Une musique inspirante qui fait danser et bouger, une musique<br />
souvent pleine de poésie comme le célèbre « clair de lune ».<br />
« Rien de surprenant à cela, poursuit encore Sébastien qui définitivement connait tout<br />
de la vie de Django. Dans les années 20, il n’a que onze quand il commence à jouer dans<br />
les baloches pour faire danser ». Et l’on reconnaissait déjà la signature du gamin. Dans<br />
ces bals et les groupes musette qui l’invitent, il joue des valses à trois temps. Certaines<br />
qu’il a écrites d’ailleurs, comme « la valse à Django ». C’est incontestablement son génie<br />
mélodique qui fera son succès. Django était le seul guitariste capable de jouer six cordes<br />
en quarante cases. Il a de très nombreux adeptes aujourd’hui bien sûr, et quelques<br />
descendants reconnus comme Bireli Lagrene ou le Rosenberg trio.<br />
Daft-punk manouche, il fallait oser…<br />
Sébastien, David, Philippe et Patrick se sont rencontrés il y a un an à peine. Ils sont<br />
graphiste, instit., industriel et prof de guitare. Désormais, chaque dernier vendredi du<br />
mois, ils font le bœuf au Saint Patrick, un pub en haut de la rue de Bourgogne. Ça swing<br />
fort ces soirs là… « On a pas vraiment de partoches, admettent-ils, mais une grosse part<br />
d’impro. Chacun a son rôle dans le groupe ». Trois guitares et une contrebasse, tout ce<br />
qu’il faut pour faire partir la salle en live.<br />
« Les Beaux Jours Manouches » puisent largement dans le registre classique du jazz<br />
manouche, mais n’hésitent pas non plus à revisiter Daft-Punk ou Stivie Wonder…<br />
du grand art. « On prend un plaisir fou à communiquer de l’émotion et de l’énergie<br />
à notre public. On peut reprendre « la pompe » manouche sur à peu près tout ». Et<br />
ça marche. Les mariages et les séminaires d’entreprises se les arrachent. Il faut<br />
dire que pour l’ambiance, pas besoin de forcer le talent, les premières notes sont<br />
gagnantes ! Au point qu’ils ont créé une seconde formation pour varier les styles.<br />
« Dr Swing », c’est son nom, compte une clarinette, un banjo, une contrebasse et un<br />
Dashboard. Le dixieland et le New Orleans sont alors au rendez-vous. n<br />
Magazine <strong>JAD</strong> / 21
ECOUTER DE LA<br />
GRANDE MUSIQUE<br />
place du Petit Puits<br />
Texte et photos : Bruno Goupille<br />
--------------------------------------------------<br />
Les mélomanes, mais aussi les néophytes,<br />
ont rendez-vous avec la grande musique,<br />
place du Petit Puits autour des percussions de Lakko<br />
le 21 juillet, et les airs d’opéra de Solystelle le 4 août.<br />
C’est une petite place charmante avec ses maisons<br />
à colombages et ses terrasses de restaurants, à deux<br />
pas de la rue des Halles et de la place de Loire. Il<br />
est agréable de flâner dans ce secteur piétonnier<br />
fraîchement rénové. Cet été, le 21 juillet et le 4 août, il<br />
fera bon s’attarder place du Petit Puits pour écouter,<br />
gratuitement, deux formations de musiciens issus de<br />
l’orchestre symphonique d’Orléans : Lakko et Solystelle.<br />
« On espère qu’il y aura des moments de partage et<br />
d’échange avec le public, surtout avec les gens qui<br />
ne sont pas familiarisés avec la musique classique en<br />
général et les percussions en particulier », annonce<br />
Benoît Lavollée, l’un des deux membres du duo Lakko<br />
avec son compère Rémi Bernard. « Nous sommes tous les<br />
deux issus du conservatoire d’Orléans. Moi qui suis plutôt<br />
un spécialiste du vibraphone et Rémi des percussions en<br />
orchestre. Nous avons fait rencontrer nos deux parcours ».<br />
Cette rencontre a formé le duo de percussionnistes<br />
Lakko et donnera lieu, le 21 juillet à 15h, place du Petit<br />
Puits donc, à une démonstration de l’immense diversité<br />
des instruments de percussion. Il y aura des marimbas,<br />
des vibraphones, des toms, des calebasses, des djun<br />
djun drums et autres curiosités. « L’idée est de montrer<br />
au public tout ce que l’on peut faire avec ces instruments<br />
qui peuvent sembler étranges à première vue » explique<br />
Benoît Lavollée.<br />
De l’opérette au jazz<br />
Ils n’ont pas d’appréhension particulière sur le fait de<br />
jouer en plein air et devant des passants. « Au contraire,<br />
c’est tout l’intérêt de ces concerts hors des salles<br />
habituelles ». Pas de crainte non plus sur l’acoustique<br />
de la place. « Les percussions sont très sonores, rassure<br />
Benoît Lavollée. Nous allons attirer l’écoute et le regard<br />
en jouant des morceaux du répertoire classique mais<br />
aussi faire des incursions dans le pop, le rock et le jazz ».<br />
C’est un répertoire plus traditionnel mais non moins<br />
séduisant que proposera le 4 août le trio Solystelle<br />
sur cette même place du Petit Puits. Il s’agira d’une<br />
découverte de l’opéra classique et de sa variante plus<br />
légère, l’opérette. Ce sont aussi deux musiciens de<br />
l’orchestre symphonique d’Orléans qui viendront à la<br />
rencontre du public, mais cette fois dans le registre des<br />
instruments à cordes : Gilles Lefèvre au violon, et Jean-<br />
Philippe Bardon à l’alto. Ils seront accompagnés par la<br />
voix de Lys Nordet, soprano. Au programme, plusieurs<br />
extraits du répertoire italien, cela va de soi, mais aussi<br />
un éventail d’opérettes françaises sur cette petite place<br />
en forme de décor idéal. n<br />
22 / Magazine <strong>JAD</strong>
BENOÎT LAVOLLÉE<br />
ET RÉMI BERNARD<br />
FORMENT LE DUO<br />
DE<br />
PERCUSSIONNISTES<br />
LAKKO<br />
© François Dhoury<br />
RENDEZ-VOUS<br />
PLACE<br />
DU PETIT PUITS<br />
Samedi 21 juillet,<br />
15h, DUO LAKKO,<br />
percussions.<br />
Samedi 4 août,<br />
14h30,<br />
TRIO SOLYSTELLE,<br />
cordes et voix.
« 3754 tuyaux,<br />
4 claviers<br />
et 54 jeux :<br />
c’est un<br />
instrument<br />
au service<br />
de la musique<br />
et du son. »<br />
Visite guidée du<br />
Grand-Orgue sur<br />
inscription auprès<br />
de l’Office de<br />
Tourisme d’Orléans.<br />
02.38.24.05 .05.<br />
5€/pers.<br />
Un joyau<br />
monumental<br />
Avant chaque concert, une visite guidée<br />
est organisée pour découvrir le Grand<br />
Orgue de Cavaillé-Coll. 60 marches<br />
pour atteindre « la bête » !, comme le<br />
surnomme Emmanuel Sury, président<br />
du Comité des Orgues de la Cathédrale<br />
d’Orléans. S’élançant à 15 m du sol,<br />
l’instrument symphonique est l’un des<br />
plus beaux du genre. « Entièrement<br />
restauré il y a 10 ans, il a été classé<br />
Monument Historique en 1974 ».<br />
Ses 16 réservoirs qui lui insufflent l’air<br />
dont il a besoin pour exprimer<br />
sa puissance et son mécanisme abrité<br />
dans un coffrage en bois sont tout aussi<br />
impressionnants que la beauté de son<br />
buffet XVIII e d’au moins 10 m de haut.<br />
Et l’occasion est ici donnée<br />
d’en connaître les secrets.<br />
24 / Magazine <strong>JAD</strong><br />
Texte et Photos : Stéphane de Laage<br />
SYMPHONIE<br />
Du 29 juin au 26 août, la Cathédrale<br />
Sainte-Croix d’Orléans résonnera au<br />
son du 23 e Festival International<br />
"Au Son des Orgues".<br />
Neuf dates durant lesquelles se succèderont<br />
de prestigieux organistes français et<br />
étrangers. L’occasion d’un grand moment<br />
de musique avec, en point d’orgue,<br />
une visite privilégiée du grand "vaisseau"<br />
pour les 10 ans de sa restauration.
EMMANUEL SURY,<br />
PRÉSIDENT<br />
DU<br />
COMITÉ<br />
DES ORGUES<br />
DE LA<br />
CATHÉDRALE<br />
D’ORLÉANS<br />
en orgue majeur !<br />
C’est l’un des festivals à ne pas manquer ! Amateurs ou pas. Quoi<br />
de plus grandiose et de plus vibrant que d’entendre les 3754<br />
tuyaux du Grand Orgue cracher leurs sonorités à toute puissance<br />
et entrer en résonnance avec l’immensité monumentale de la<br />
cathédrale d’Orléans ! D’autant que cette année est particulière<br />
puisque le Festival fête les 10 ans de la restauration du Grand<br />
Orgue. Ainsi, pour marquer l’événement, pas de thème<br />
spécifique, mais « un concert inaugural le 29 juin avec l’ensemble<br />
des 14 cuivres de l’Orchestre Symphonique d’Orléans qui sera<br />
accompagné à l’orgue par Frédéric Desenclos », annonce Frédéric<br />
Lorin du Comité des Orgues de la Cathédrale d’Orléans. Pour le<br />
reste, carte blanche a été donnée dans le choix des pièces aux<br />
différents et prestigieux artistes invités, français et étrangers,<br />
parmi lesquels « Vincent Dubois, organiste titulaire de Notre<br />
Dame de Paris, et Michel Bouvard, organiste titulaire de la<br />
Basilique de Saint Sernin de Toulouse ».<br />
Un duo d’orgues Cavaillé-Coll<br />
Remis en service lithurgique en 2007 et en service musical en<br />
2008, ce Grand Orgue symphonique est conçu pour jouer des<br />
pièces du XIX e et XX e siècles. « Et pour permettre aux auditeurs de<br />
voir le jeu des organistes et des assistants, une vidéo retransmet<br />
en direct le concert sur un grand écran ». Pour clôturer cette<br />
23 e édition, un concert réunira les trois organistes titulaires<br />
de l’orgue de la Cathédrale d’Orléans - Jean-Pierre Griveau,<br />
Gildas Harnois, Arnaud Riffet - dans un programme à 4 mains<br />
et à deux orgues : les deux Cavaillé-Coll, classés Monuments<br />
Historiques, et que seule la cathédrale d’Orléans possède en<br />
France. Si en 2017, « Au Son des Orgues » a attiré 4 000 auditeurs,<br />
on peut espérer que cette édition spéciale suscite un plus grand<br />
enthousiasme du public.<br />
Magazine <strong>JAD</strong> / 25
A<br />
GEN<br />
DA<br />
BAL DES SAPEURS-POMPIERS<br />
le samedi 14 juillet de 21h à 5h00<br />
Caserne rue Eugène Vignat. Entrée : 1€<br />
INGRÉ<br />
DANSONS AU SON DE L’ACCORDÉON<br />
Chaque dimanche de cet été, et jusqu’au 27 août,<br />
le bal musette s’invite à Ingré. De 15 h à 20 h, on y<br />
danse au son de l’accordéon sous les frais ombrages<br />
du parc de Bel-Air.<br />
C’est la Guinguette d’Ingré Retraite Active.<br />
ORLÉANS<br />
SOIRÉE DES MARINIERS<br />
Samedi 25 août, de 20h30 à minuit à la Sardine<br />
Soirée en présence des Copains d’Sabord et des Fis<br />
d’Galarne. Des histoires de marins et de Loire<br />
à partager.<br />
AURELIEN CLARANBAUX<br />
Accordéoniste, en concert<br />
Mercredi 8 août à 16h,<br />
Belvédère<br />
face au restaurant « Au Bord de la Loire »<br />
PARC FLORAL :<br />
FANFARE D’IXIE ET D’AILLEURS<br />
Samedi 7 juillet A 18h et 21h ,<br />
fermeture du parc à 23h<br />
CONCERT DE L’ORCHESTRE<br />
DES JEUNES DU CENTRE<br />
Jeudi 26 juillet à 20h30<br />
Cathédrale Sainte-Croix d’Orléans<br />
L'Orchestre des Jeunes du Centre est un orchestre-école<br />
missionné par la Région Centre-Val de Loire pour former<br />
des jeunes musiciens aux métiers de l’orchestre. Dirigé<br />
par Simon Proust depuis septembre 2017, l’orchestre<br />
rassemble chaque été près de 80 jeunes musiciens des<br />
différentes écoles de musique de France, principalement<br />
de Tours et Orléans.<br />
Au programme, Ma mère l’Oye (Ballet intégral) de Maurice<br />
Ravel, Rhapsodie pour clarinette de Claude Debussy et<br />
Shéhérazade de Nikolaï Rimsky-Korsakov.<br />
SOIREE DANSANTE BLUES BOOM<br />
à 20h30 au Boui-Boui,<br />
le 7 juillet<br />
JUMELAGE AVEC A NOUVELLE ORLÉANS<br />
Samedi 7 juillet,<br />
Fanfare Suck Da Head / et Dr Swing /Amazing George<br />
- En déambulation :<br />
Initiation au Blues à 14h30 et 17h00 Place de Loire<br />
- Concert The Experimental Tropic Blues Band<br />
à 20h30 Guinguette La Sardine<br />
26 / Magazine <strong>JAD</strong>
BALADE AU FIL DES MOTS<br />
Les mercredis 11 et 18 juillet,<br />
à 14h et 16h<br />
Départ du Ponton - Quai du Châtelet<br />
Entre prose et poésie, vous etes invités à partager le regard des<br />
petits et grands voyageurs de Loire, à bord d’un chaland. Durée<br />
1h / Gratuit<br />
Réservation obligatoire auprès de la Médiathèque :<br />
02 38 68 45 12 ou bibliotheques@ville-orleans.fr<br />
UN AUTRE MONDE -<br />
MUSIQUE D’ICI ET D’AILLEURS<br />
Pour la 6 ème édition du festival « Un Autre Monde », deux soirées<br />
concerts « musiques d’ici et d’ailleurs » auront lieu au Parc<br />
Pasteur.<br />
Vendredi 31 août :<br />
Kompa Project RCB (Kompa / Orléans Caraïbes)<br />
Djé Baléti (occitan – africain – caribéens Transe / Toulouse)<br />
Samedi 1 er septembre :<br />
Faya Bann (Sega Seggae / Orléans – La Réunion)<br />
Cromatic Elektric (rap rock trad / Orléans)<br />
Abdul and the gang (Gnawa funk / Paris)<br />
Renseignements auprès de www.assodefi.wixsite.com/defi ou<br />
Facebook : DefiOrléans Buvette sur place / Entrée gratuite<br />
« AU SON DES ORGUES ».<br />
CATHÉDRALE SAINTE-CROIX D’ORLÉANS<br />
Le comité des orgues de la cathédrale d’Orléans propose,<br />
durant les mois de juillet et août, de venir écouter<br />
ou découvrir le magnifique orgue Cavaillé-Coll de la<br />
cathédrale d’Orléans, joué par les plus grands organistes<br />
français et étrangers visibles sur grand écran.<br />
Entrée libre, participation volontaire<br />
▶ Ensemble de cuivres<br />
Vendredi 29 juin à 20h30<br />
▶ David Cassan<br />
Dimanche 8 juillet à 16h30<br />
▶ Véronique Le Guen<br />
Dimanches 15 et 22 juillet à 16h30<br />
▶ Rie Hiroe<br />
Dimanche 29 juillet à 16h30<br />
▶ Mélanie Barney<br />
Dimanche 12 août à 16h30<br />
▶ Michel Bouvard<br />
Dimanche 19 août à 16h30<br />
▶ Arnaud Riffet, Jean-Pierre Griveau, Gildas Harnois<br />
Dimanche 26 août à 16h30<br />
▶ Lidia Ksiazkiewixz<br />
Dimanche 5 août à 16h30<br />
Magazine <strong>JAD</strong> / 27
ENTRETIEN entre Philippe GOBINET,<br />
Président Directeur Général du groupe Partnaire et Marc-Antoine De HANNUNA,<br />
Directeur des Entreprises et des Territoires du Crédit Agricole Centre Loire.<br />
[Présidé par Philippe Gobinet, le groupe orléanais Partnaire est un acteur clé des ressources humaines et du travail temporaire en<br />
France depuis 1952. Fort de plusieurs acquisitions d’envergure ces derniers mois, le groupe est aujourd’hui présent sur l’ensemble<br />
de l’hexagone avec plus de 160 implantations et une offre complète de services en ressources humaines. Une étape vers l’extension<br />
de ses activités en Europe.]<br />
M.A DE HANNUNA : Fort de notre appartenance<br />
au groupe Crédit Agricole, nous disposons<br />
d’un réseau d’experts implantés dans<br />
+ de 90 pays dont le Benelux et l’Italie. Cet<br />
accompagnement via nos « Desks internationaux<br />
» apporte une analyse stratégique et<br />
commerciale, ainsi qu’une sécurisation des<br />
transactions sur une gamme étendue de produits<br />
et de services. Pour l’Italie par exemple,<br />
c’est Crédit Agricole Italia qui accompagne<br />
toutes les entreprises dans leurs opérations<br />
de développement.<br />
Philippe GOBINET<br />
P.GOBINET :<br />
ʺQuels sont<br />
les dispositifs que le Crédit<br />
Agricole Centre Loire propose<br />
pour les opérations<br />
de croissance externe<br />
de ses clients ?ʺ<br />
M.A DE HANNUNA : Banque territoriale, nous<br />
offrons aux entreprises un accompagnement<br />
du régional à l’international. A ce titre, nous<br />
proposons à nos clients des dispositifs de<br />
recherche de cibles d’opportunités ainsi que<br />
de financement. Pour la recherche de cibles,<br />
notre filiale CARCIE, spécialisée dans les<br />
métiers de la banque d’affaires, propose des<br />
mandats d’achat qui s’appuient notamment<br />
sur une plateforme nationale d’opportunités.<br />
Concernant le financement des opérations<br />
d’acquisition, le Crédit Agricole Centre Loire<br />
peut également intervenir sous forme de prêt<br />
d’acquisition (dont il peut être le chef de file en<br />
présence d’un pool de banques), et/ou directement<br />
sous forme de participation au capital.<br />
Marc-Antoine<br />
De HANNUNA<br />
P.GOBINET :<br />
ʺComment le Crédit Agricole<br />
Centre Loire facilite<br />
le quotidien de ses clients<br />
en terme de digitalisation ?ʺ<br />
M.A DE HANNUNA : Le Groupe Crédit Agricole<br />
est performant en termes d’innovations<br />
digitales. Nous avons bien appréhendé la<br />
transformation des comportements et besoins<br />
de nos clients. Nous devons être pro actifs et<br />
proposer des outils adaptés à leurs attentes.<br />
Aussi, au cours des douze derniers mois, nous<br />
avons mis en marché un nombre important<br />
de services et outils digitaux à destination<br />
de nos clients Professionnels et Entreprises.<br />
« Cash in Time », par exemple, le dernier né<br />
de la lignée, peut permettre un règlement des<br />
factures en moins de 24 heures.<br />
P.GOBINET :<br />
ʺComment accompagnez-vous<br />
le développement européen<br />
de vos clients vers le Benelux<br />
ou l’Italie notamment ?ʺ<br />
P.GOBINET :<br />
ʺLe Crédit Agricole<br />
a de nombreuses filiales,<br />
souvent méconnues de ses<br />
clients, quelles sont-elles ?ʺ<br />
M.A DE HANNUNA : Notre complémentarité<br />
avec l’ensemble des filiales du groupe,<br />
expertes sur leur domaine, nous permet d’offrir<br />
à nos clients des solutions sur mesure.<br />
Parmi nos filiales nous pouvons citer à titre<br />
d’exemple : SODICA, filiale de fusions-acquisitions<br />
du Groupe, relais de CARCIE pour les<br />
dossiers de plus grande taille ou à l’international.<br />
IDIA, filiale de capital-investissement qui<br />
soutient les ETI dans leur développement en<br />
souscrivant à des augmentations de capital<br />
pour des montants de 3 à 35 M€.<br />
CACIB, la banque d’investissement et de<br />
financement du groupe qui accompagne les<br />
clients sur les grands marchés nationaux et<br />
internationaux grâce à son réseau mondial<br />
dans les principaux pays d’Europe, des<br />
Amériques, d’Asie-Pacifique et du Moyen-<br />
Orient.<br />
INDOSUEZ qui accompagne nos dirigeants<br />
d’entreprise sur le volet patrimonial avec une<br />
offre complémentaire à celle de notre Banque<br />
Privée Centre Loire.<br />
Et UNIFERGIE qui est un acteur majeur du<br />
marché du financement des projets d’énergies<br />
renouvelables.<br />
Notre synergie avec nos filiales nous<br />
permet de jouer un rôle de véritable<br />
« Partnaire » dans le développement de nos<br />
clients Entreprises…<br />
SOCIETE DE FORMATIQUE ET FINANCIERE – S2F. 1 rue Michel Royer, 45100 Orléans - Tél. : 02 38 78 94 60 l<br />
Fax : 02 38 78 94 69 - E-mail : groupe@partnaire.fr - SA au capital de 1.000.000€ RCS Orléans 340 347 202 - Naf 64.20 Z<br />
TVA Intra communautaire FR 24 340 347 202<br />
Caisse régionale du Crédit Agricole Mutuel (CRCAM) Centre Loire, société coopérative à capital variable, agréée en tant<br />
qu’établissement de crédit. Siège social situé 8 allée des Collèges, 18920 Bourges Cedex 9. 398 824 714 RCS Bourges - Société<br />
de courtage d’assurance immatriculée au Registre des intermédiaires en assurance sous le n° 07 009 045. Com’ sur un nuage<br />
CHER LOIRET NIÈVRE
29<br />
LE GOÛT<br />
Goûter :<br />
V.t. 1-vérifier la saveur d’un aliment.<br />
Trouver bon ou agréable.<br />
2- Jouir de. Goûter la musique.<br />
3. Litt. Tenir en estime, apprécier.<br />
La langue française a ceci<br />
de merveilleux qu’elle s’adapte<br />
aux situations multiples.<br />
C’est fou ce que l’on peut exprimer avec<br />
un même mot.<br />
Goûter aux joies de l’été,<br />
voilà un projet qui devrait<br />
nous réjouir… à tous points de vue.<br />
Magazine <strong>JAD</strong> / 29
MA SOUPE<br />
aux herbes sauvages<br />
--------------------------------------------------<br />
Texte et portrait : Stéphane de Laage<br />
Cet été, Nathalie Deshayes vous apprend à sélectionner<br />
les végétaux comestibles qui poussent sur les bords de Loire.<br />
Promenade au large des duits ligériens ; soupes et tartes garanties.<br />
On se plaint souvent d’avoir perdu le goût des choses<br />
simples. Et ce n’est pas être Bobo que de vouloir les<br />
retrouver. Nos grand-mères savaient reconnaître et<br />
utiliser à bon escient ces herbes délicieuses qui nous<br />
entourent. Cela commence par quelques plantes dont<br />
on fait les soupes. Mais sauriez-vous différencier une<br />
plante comestible d’une plante ordinaire, voire nocive ?<br />
Si comme moi, vous n’êtes pas spécialiste, vous avez<br />
de fortes chances de vous tromper. Les conséquences<br />
sont rarement dramatiques, mais elles peuvent causer<br />
quelques désagréments. Abuser de l’Oxalis, par<br />
exemple, est parait-il mauvais pour les calculs rénaux.<br />
Alors pourquoi ne pas retrouver le plaisir des choses<br />
simples, comme celui d’une soupe d’orties ? C’est<br />
l’idée de Nathalie Deshayes, restauratrice sur les quais<br />
de Loire. Comme l’association de son mari batelier<br />
Bertrand, elle vous fait dire « Merci la Loire », tant les<br />
berges du fleuve sont riches de plantes et de fleurs<br />
magiques.<br />
Sous les pavés… le goût<br />
La rencontre débute sur les quais de Loire. Entre les pavés,<br />
poussent des herbes que l’on arracherait volontiers. Si<br />
vous saviez… Embarquement sur le grand ponton quai<br />
du Chatelet, pour une promenade en Loire. Quelques<br />
clapotis plus tard, la Stern jette les amarres sur une île<br />
ou sur un quai selon le niveau de l’eau et la météo. Tout<br />
le monde débarque et écoute religieusement Nathalie<br />
qui fait des yeux, un premier tour du propriétaire.<br />
Elle découvre sans peine de la menthe sauvage, du<br />
millepertuis et des pissenlits. Il faut dire que son œil<br />
expert a beaucoup bourlingué. « J’ai un temps vécu en<br />
Auvergne, se souvient-elle. Je partageais la découverte<br />
des plantes aromatiques et médicinales avec un groupe<br />
de passionnés. Chaque mois, nous apportions un<br />
plat confectionné avec des plantes sauvages ».<br />
Cette passion ne l’a pas quitté, elle en fait aujourd’hui<br />
profiter les clients de son restaurant et les amateurs<br />
curieux. La réunion d’apprentis tourne vite à la balade<br />
de copains. Nathalie identifie les plantes, en fait une<br />
description et présente leurs vertus médicinales. Ellemême<br />
curieuse de tout, elle partage volontiers ses<br />
conseils de cuisine, « il faut pour cela savoir cueillir les<br />
plantes pour garder les parties vertueuses ». Observer<br />
et comparer pour comprendre. Nathalie vous dira les<br />
dangers de la cigüe, vous apprendra à distinguer le muguet<br />
(toxique) de l’ail des ours, la gentiane de la vératre, et bien<br />
sûr l'alière, idéale pour le beurre d’ail.<br />
Elle ne manquera pas non plus de vous raconter quelques<br />
anecdotes et des légendes. Elle vous présentera la littérature<br />
qu’il faut connaître, comme l’ouvrage de référence sur le<br />
sujet , publié par l’herboriste François Couplan et le chef<br />
cuisinier Marc Veyrat. n<br />
30 / Magazine <strong>JAD</strong>
NATHALIE<br />
DESHAYES<br />
VOUS<br />
EMMÈNE<br />
SUR LES<br />
BORDS<br />
DE LOIRE CUEILLIR<br />
VOS HERBES<br />
SAUVAGES.<br />
© Pixabay<br />
Quiche à l’ortie<br />
et au Chèvre<br />
Pâte brisée :<br />
200g de farine de blé bise, 100g de beurre,<br />
1 pincée de sel, ¼ verre d’eau<br />
Garniture :<br />
1 saladier plein de pointes d’ortie, 3 œufs,<br />
20cl de lait,<br />
3 cuillerées à soupe de crème fraîche,<br />
1 gousse d’ail,<br />
1 fromage de chèvre ½ sec,<br />
sel, poivre<br />
Préparation de la pâte brisée :<br />
Malaxer la farine avec le beurre et le sel.<br />
Ajouter l’eau et pétrir pour obtenir une pâte<br />
bien lisse. Étaler la pâte dans un moule à tarte<br />
huilé, piquer la surface plusieurs fois avec les<br />
dents d’une fourchette. Faire précuire la pâte<br />
au four à 180° pendant<br />
5-10 minutes.<br />
Laver les orties et les placer dans une<br />
casserole à fond épais avec un fond de 2mm<br />
d’eau. Couvrir et cuire à feu doux à l’étouffée<br />
pendant quelques minutes jusqu’à ce que<br />
les orties soient « tombées ».<br />
Couper le fromage en petites lamelles.<br />
Dans un saladier, mélanger les œufs, le lait,<br />
la crème, la moitié du fromage, du sel et<br />
du poivre.<br />
Étaler les orties sur la pâte précuite, verser<br />
l’appareil et répartir le reste du fromage.<br />
Faire cuire encore 25-30 minutes.<br />
Nathalie Deshayes<br />
Au Bord de La Loire...<br />
14 Quai du Châtelet à Orléans<br />
www.auborddelaloire.com<br />
Magazine <strong>JAD</strong> / 31
TOUS<br />
LES<br />
GOÛTS<br />
SONT<br />
DANS<br />
LA<br />
NATURE !<br />
Pour savourer celui<br />
des meilleures cerises<br />
de la région, rendez-vous<br />
les 23 et 24 juin<br />
prochains au Pâtis à<br />
Saint Hilaire-Saint Mesmin.<br />
La capitale régionale<br />
du fruit rouge y célèbre<br />
sa 19 e édition du<br />
Marché aux Cerises.<br />
Dégustations et<br />
animations garanties !<br />
32 / Magazine <strong>JAD</strong>
VOICI LE TEMPS<br />
des cerises<br />
--------------------------------------------------<br />
Texte : Stéphane de Laage<br />
Plus qu’un marché, c’est une vraie fête !<br />
Organisée par le Comité des Fêtes de<br />
Saint Hilaire-Saint Mesmin, elle attire<br />
chaque année entre 20 000 et 30 000<br />
visiteurs ! Deux jours de festivités<br />
et de partages qui commencent le samedi<br />
vers 19h par un repas moules-frites suivi<br />
d’une soirée dansante et d’un feu d’artifice.<br />
Et le dimanche, brocante et le fameux<br />
marché des producteurs : « une dizaine de<br />
St Hilaire qui vendent leur production,<br />
soit entre 3 et 8 tonnes », souligne Sébastien<br />
Pellois, président du Comité des Fêtes.<br />
L’occasion de découvrir « plus d’une dizaine<br />
de variétés – bigarreau summit, lapine,<br />
régina, burlat, samba… –, de goûter les<br />
clafoutis du Club des Anciens, de découvrir le<br />
boudin, bière et pain aux cerises des artisans,<br />
le Cœur d’Arlicot présenté par la Confrérie<br />
Gourmande des Mangeux de Cerises, ou<br />
encore l’Arlicotine ». Le tout animé de jeux<br />
comme l’incontournable cracher de noyau :<br />
cerise sur le gâteau !<br />
http://cdf-sthilaire.com<br />
…et celui des fruits<br />
et légumes à cueillir<br />
Ah ! le plaisir de cueillir soi-même<br />
tomates et courgettes ! Mais vous<br />
n’avez pas la main verte et …pas de<br />
jardin non plus. Qu’à cela ne tienne,<br />
les jardins de cueillettes à la ferme<br />
vous ouvrent grand leurs barrières.<br />
Du côté de Saint-Cyr-en-Val, deux<br />
exploitations familiales se sont fait<br />
une spécialité du ramassage des fruits<br />
et légumes par les particuliers. Votre<br />
petit panier sous le bras, vous pouvez<br />
parcourir les champs de la Bernadière<br />
ou ceux de la Racinerie pour faire le<br />
plein de fraises, haricots, tomates,<br />
courgettes ou maïs doux.<br />
On peut aussi les acheter déjà cueillis,<br />
mais c’est tellement meilleur<br />
quand on le fait soi-même ! n<br />
© Pixabay<br />
La Racinerie<br />
Tous les jours (de mai à octobre) :<br />
8h - 12h / 14h - 19h<br />
La Bernadière<br />
Du mardi au samedi: 9h00 - 18h30.<br />
Dimanche: 9h00-12h00<br />
fermé tous les lundis !<br />
Magazine <strong>JAD</strong> / 33
BOIRE<br />
UN P’TIT COUP<br />
au bord de l’eau…<br />
--------------------------------------------------<br />
Texte et photos : Bruno GOUPILLE<br />
34 / Magazine <strong>JAD</strong><br />
Les bars et guinguettes fleurissent<br />
sur les quais d’Orléans.<br />
Derniers arrivés,<br />
« le Boui Boui » et « Le Fut d’trop ».<br />
Qu’est-ce que vous prendrez ?
Sur un air connu, boire un p’tit coup<br />
c’est agréable….au bord de la Loire<br />
à Orléans. L’offre en la matière s’est<br />
considérablement élargie depuis que la<br />
ville se tourne à nouveau vers ses quais<br />
rénovés. Il y eu d’abord les navires :<br />
l’Inexplosible et ses fortunes diverses,<br />
le Bateau-Lavoir, son restaurant et sa<br />
terrasse panoramique, puis la première<br />
guinguette accrochée au quai et battant<br />
pavillon de « la Sardine ». Elle perpétue la<br />
tradition de ce modeste débit de boisson<br />
de Ménilmontant où l’on buvait le vin<br />
du père Guinguet. Un vin qui rendait gai<br />
et faisait danser joyeusement. Sur le<br />
ponton de « la Sardine », on peut boire<br />
du mercredi au dimanche et écouter de<br />
la musique tous les samedis avec une<br />
programmation qui va du funk hollandais<br />
au rock japonais… !<br />
Et c’est pas tout…<br />
A quelques encablures, en remontant le<br />
courant, on arrive sur une plage. Transats<br />
et parasols, claquettes et sandalettes, on<br />
est au « Fut d’trop » le bar d’été ouvert<br />
sur le quai par le restaurant « Au bord de<br />
la Loire ». « C’est un endroit que l’on a<br />
voulu tranquille et décontracté, annonce<br />
Bertrand Deshayes, le capitaine de « la<br />
Sterne ». Il y a un peu de musique de<br />
fond, on sert des cocktails et on peut<br />
déguster nos terrines et bocaux. L’idée<br />
était aussi de créer un point intermédiaire<br />
d’animation entre « la Sardine » et « le<br />
Boui Boui ».<br />
Car, en remontant encore le courant<br />
jusqu’au pied du pont Thinat, devant<br />
l’écluse du canal, une nouvelle<br />
installation a vu le jour. Le kiosque du<br />
Boui Boui et sa terrasse aux allures de<br />
scène de spectacle dominent la Loire. Et<br />
du spectacle il y en aura avec des soirées<br />
DJ Sets, des concerts acoustiques, et,<br />
deux dimanches par mois, un blind test<br />
musical et familial, sans oublier des<br />
soirées à thème avec restauration ad<br />
hoc. Des transats, des livres et des jeux<br />
de société sont mis gracieusement à<br />
disposition.<br />
Orléans aussi à sa « rive gauche ».<br />
Rive gauche aussi<br />
De l’autre côté de la Loire, au bout du quai<br />
de Prague, « la Paillotte » est le coin des<br />
artistes. Ouvert pour la deuxième saison<br />
par Nanoprod, l’association culturelle<br />
créée par Arnaud Méthivier. L’espace se<br />
prête aux performances artistiques de<br />
toute nature. On peut aussi s’étendre sur<br />
une chaise longue pour regarder la nuit<br />
tomber sur Orléans et toutes les musiques<br />
monter vers le ciel étoilé.A fréquenter<br />
sans modération ! n<br />
Magazine <strong>JAD</strong> / 35
PIQUE-<br />
NIQUE<br />
républicain<br />
à Chécy<br />
A Chécy on a la fibre<br />
républicaine et …le piquenique<br />
aussi. Pour la fête<br />
nationale du 14 juillet, la ville<br />
prévoit, bien entendu, une<br />
cérémonie commémorative<br />
(à 19h au Monument du<br />
Souvenir), suivie d’un apéritif<br />
offert à la population (parc des<br />
Muids) et d’un…pique-nique<br />
républicain. Le principe est<br />
simple : chacun apporte sa<br />
couverture et son panier garni<br />
pour profiter d’un moment<br />
champêtre et festif.<br />
Pour ceux qui ne voudraient<br />
pas venir avec leur panier,<br />
l’association de pêche locale,<br />
Le Ch’tiot Brochet, propose un<br />
repas froid complet (11€).<br />
Mais le clou de la soirée<br />
républicaine, en plus du<br />
spectacle pyrotechnique final,<br />
ce sera l’animation musicale<br />
confiée à Sax Avenue. Nul<br />
doute que le groupe de joyeux<br />
saxophonistes, aux lunettes<br />
noires et aux costumes<br />
quelquefois roses, saura<br />
créer une ambiance…<br />
peut-être un peu moins<br />
républicaine ! n<br />
A<br />
GEN<br />
DA<br />
36 / Magazine <strong>JAD</strong><br />
PLANTES COMESTIBLES<br />
EN BORDS DE LOIRE*<br />
Jeudis 12 juillet, 2, 9, 16 et 23 août à 15h<br />
Départ du Ponton - Quai du Châtelet<br />
Embarquez en bateau pour rejoindre les rives<br />
sauvages des bords de Loire puis partez à la<br />
découverte des plantes comestibles faisant partie<br />
de l’écosystème ligérien. Menée par Nathalie<br />
Deshayes, animatrice-formatrice botanique et<br />
environnement.<br />
Limité à 12 personnes - Durée 2h / Payant<br />
Réservation obligatoire auprès d’Orléans Val de<br />
Loire Tourisme : 02 38 24 05 05<br />
MARCHE AUX CERISES<br />
De juin à mi-juillet<br />
Les dates et horaires du marché sont susceptibles<br />
d’évoluer en fonction de la saison et du climat.<br />
Renseignements auprès du service marchés de<br />
plein air : 02 38 79 23 58
LE TOUCHER<br />
37<br />
Toucher :<br />
V.t., Mettre la main<br />
au contact de qqc, de qqn<br />
pour apprécier son état,<br />
sa consistance.<br />
Entrer en relation.<br />
Eprouver, altérer…<br />
Je voudrais vous « toucher<br />
un mot » de ce sens<br />
merveilleux<br />
qu’est le toucher.<br />
Magazine <strong>JAD</strong> / 37
ORMES<br />
pointe et tire !<br />
--------------------------------------------------<br />
Texte : Estelle Boutheloup<br />
Le 14 juillet, Ormes se met à l’heure provençale avec son<br />
traditionnel tournoi de pétanque ! Une rencontre gratuite<br />
et ouverte à tous, organisée par le club Éveil Sportif Ormes<br />
(ESO) dans le cadre des festivités<br />
de la ville. Convivialité et bonne humeur garanties<br />
avec de nombreux lots à gagner et l’occasion<br />
de découvrir ce sport, roi de l’été !<br />
Seuls impératifs cet après-midi là : venir avec<br />
ses boules et sa bonne humeur ! Car s’il est un<br />
rendez-vous sportif à ne pas manquer en ce<br />
jour de fête nationale dans toute la Métropole<br />
orléanaise, c’est bien ce tournoi de pétanque<br />
créé il y a plus de 15 ans. Organisé en plein air<br />
dans le cadre boisé de la Canaudière, « c’est<br />
chaque année un vrai succès populaire et<br />
familial, assure Maryline Sanchez, responsable<br />
du club Éveil Sportif Ormes (ESO), organisateur<br />
de l’événement. L’an passé, il a rassemblé une<br />
cinquantaine d’équipes en doublettes ! ». ‘Sportdétente’<br />
de l’été par excellence, ce tournoi<br />
se veut avant tout une rencontre conviviale<br />
réunissant, cinq heures durant, petits et grands,<br />
amateurs ou compétiteurs licenciés, autour de<br />
quatre parties avec, au final, de nombreux lots<br />
à gagner.<br />
Avoir un « beau bras »<br />
« Outre jouer et s’amuser, c’est aussi l’occasion<br />
de découvrir la pétanque, un vrai sport ! », lance<br />
Maryline Sanchez. Bouliste depuis 12 ans, elle<br />
préside le club ormois ESO, créé en 1995 et fort<br />
aujourd’hui de 45 licenciés. « Nous pratiquons à<br />
la fois en fédéral et via l’UFOLEP, l’Union Française<br />
des Oeuvres Laïques d’Education Physique, en<br />
triplette et doublette féminine. Mais les enjeux<br />
sont différents :<br />
en fédé, c’est de la compétition avec des gains<br />
financiers alors qu’à l’UFOLEP, on est plus sur un<br />
esprit d’équipe ». Si tout le monde peut y jouer,<br />
devenir un as de la pétanque n’est pas si simple.<br />
Le secret ? « Physiquement, être souple, avoir ce<br />
que j’appelle un ‘beau bras’, c’est-à-dire avoir des<br />
facilités dans le geste, avoir beaucoup d’adresse,<br />
être précis, avoir l’œil par rapport au terrain qui<br />
peut être sableux, caillouteux ou goudronné,<br />
s’entraîner beaucoup et faire beaucoup de<br />
concours ».<br />
Les boules… pas pour les femmes ?<br />
Alors pour ceux qui seraient tentés, rien de tel<br />
pour démarrer que de tester ses qualités le 14<br />
juillet ! Et si vous étiez très vite éliminé, profitezen<br />
pour apprécier les boulistes du club ESO, cette<br />
année qualifié pour les Championnats de France<br />
vétérans à Gerzat, près de Clermont Ferrand.<br />
Et quant à celles qui pensent que la pétanque<br />
reste un pré carré exclusivement masculin…<br />
Absolument pas ! « Il se féminise et rajeunit,<br />
même s’il est encore macho, consent Maryline<br />
Sanchez. Beaucoup d’hommes encore ne veulent<br />
pas jouer avec des femmes… ». Mesdames, à vous<br />
de jouer… et sans « embrasser Fanny » ! n<br />
© Pixabay<br />
38 / Magazine <strong>JAD</strong><br />
© Pixabay
TAÏJI QUAN, QI GONG :<br />
LE DUO ÉNERGÉTIQUE GAGNANT<br />
© Pixabay<br />
Les arts martiaux<br />
sont présents sur<br />
les quais de Loire,<br />
grâce aux clubs qui se<br />
délocalisent. Zoom sur<br />
l’un d’entre eux, qui<br />
fête cette année son<br />
dixième anniversaire,<br />
l’USO Taiji Quan.<br />
Durant l’été, découvrez<br />
le Tai chi Chuan et<br />
le Qi Gong au jardin<br />
de la Charpenterie<br />
et place de la République,<br />
Jeudis 5 et 12 juillet,<br />
et 23 août,<br />
de 18h30 à 20h<br />
Samedi 15 septembre<br />
de 10h à 12h<br />
Renseignements :<br />
usorleans.org, rubrique Taiji Quan<br />
Pascal Vasselle : 06 76 75 57 42<br />
Le Taiji Quan ou Taichi chuan est un art<br />
martial interne, contrairement au karaté<br />
ou au kung-fu qui eux, sont des arts<br />
externes. Le Qi Gong est quant à lui un art<br />
énergétique, qui fait circuler l’énergie dans<br />
le corps, comme un souffle de vie.<br />
Pascal Vasselle est 5 ème dan de karaté,<br />
mais il a adopté le Taïchi il y vingt ans.<br />
« Pour faire circuler les flux, dit-il, et gérer<br />
l’énergie ». Aujourd’hui, il enseigne cet<br />
art asiatique ancestral à des adultes en<br />
recherche d’un bien-être nouveau.<br />
Dans leur salle de l’Argonote, ils<br />
décomposent ensemble les mouvements<br />
les plus ordinaires, comme la marche, en<br />
transférant les masses, en jouant sur les<br />
articulations. Tout est réfléchi, calculé,<br />
appris par cœur jusqu’à devenir une<br />
évidence.<br />
Les mouvements sont synchronisés et<br />
exécutés dans un silence quasi religieux.<br />
« On cherche l’efficacité du mouvement<br />
martial », ajoute Pascal qui commente et<br />
corrige le travail des élèves.<br />
Dans une lenteur assurée et mesurée,<br />
chacun se meut selon un rituel millimétré,<br />
comme une chorégraphie.<br />
Les mouvements ont des noms :<br />
« Porter le tigre vers la montagne »,<br />
« séparer la crinière du cheval sauvage »,<br />
« saisir la queue de l’oiseau ».<br />
Il faut à tous prix tenir les lignes,<br />
c’est-à-dire aligner les chevilles,<br />
les genoux, le bassin et les épaules.<br />
Rien n’est simple dans les arts du bout du<br />
monde, mais pour celui qui comprend, qui<br />
s’investit et cherche la cohérence de son<br />
corps, le bien-être n’est jamais loin.<br />
Le Taïchi compte un grand nombre<br />
d’écoles et de pratiques différentes. « Rien<br />
de surprenant à cela. La Chine est un pays<br />
immense, rappelle Pascal Vasselle, ce qui<br />
explique la diversité de ces pratiques qui ont<br />
vu le jour au fil des siècles ». L’avantage est<br />
que chacun trouve celle qui lui convient<br />
selon sa forme physique, son âge et son<br />
exigence. L’USO Taiji Quan et Qi Gong<br />
enseigne plus de six heures par semaine à<br />
l’Argonote, mais aussi dans les jardins de<br />
l’évêché les lundis soir de juillet. Ils sont<br />
plus de cinquante adeptes à partager le<br />
plaisir du « souffle de la vie ». Vingt-huit<br />
minutes de travail du corps gauche, puis<br />
autant à droite, jusqu’au ressenti des<br />
énergies comme le feu, la terre et l’eau.<br />
« Il faut savoir prendre le temps de s’écouter<br />
et de s’étudier, poursuit Pascal, avant de<br />
passer au martial ».<br />
Si vous avez envie de gérer vos énergies<br />
et de savoir les canaliser, détendre vos<br />
muscles, prendre conscience de votre<br />
corps et savoir l’équilibrer, les cent-huit<br />
mouvements du Taïchi chuan et du<br />
Qi Gong sont pour vous. n<br />
Magazine <strong>JAD</strong> / 39
40 / Magazine <strong>JAD</strong><br />
GUYLAINE MARAVAL,<br />
ADJOINTE AUX SPORTS<br />
D’OLIVET<br />
ET<br />
SABRINA<br />
FRANÇOIS-COURATIER,<br />
GÉRANTE
© Pixabay<br />
COMME UN DAUPHIN<br />
à la piscine du Poutyl<br />
--------------------------------------------------<br />
Texte et portrait : Stéphane de Laage<br />
Où<br />
nager en<br />
plein air<br />
C’est l’une des trois piscines en plein air de<br />
la métropole orléanaise. La plus grande et<br />
la plus pimpante depuis sa récente rénovation.<br />
ÎLE CHARLEMAGNE<br />
Base de loisirs de<br />
Saint-Jean le Blanc.<br />
Plage surveillée tout l’été<br />
de 12 h 15 à 18 h 45.<br />
Location de kayaks<br />
et de paddles.<br />
ORLÉANS-LA SOURCE :<br />
PISCINE ÉPHÉMÈRE<br />
Grand bassin de 12m x 25m<br />
avec 5 couloirs de nage,<br />
petit bassin de 12m x 12m.<br />
SAINT-PRYVÉ-SAINT-MESMIN :<br />
PISCINE DE LA TRÉSORERIE<br />
Deux bassins découverts.<br />
12 h à 19 h 30, fermée le lundi.<br />
Accès par abonnement :<br />
53 € la première semaine,<br />
23 € les suivantes.<br />
L’Histoire veut que le jeune Louis XIII, alors<br />
seulement âgé de <strong>13</strong> ans, passa une journée<br />
au château du Poutyl en compagnie de sa<br />
mère, Marie de Médicis. De nos jours, il serait<br />
comme un roi au milieu des attractions<br />
pour enfants du parc du Poutyl à Olivet, son<br />
théâtre de verdure et …sa piscine en plein<br />
air toute rénovée. Le Dauphin de l’époque<br />
nagerait comme l’animal du même nom dans<br />
le grand bassin de 25 mètres de long sur 15 de<br />
large avec six couloirs de natation. Le centre<br />
aquatique en plein air dispose également<br />
d’un bassin d’apprentissage de 15 mètres<br />
sur 12, d’une pataugeoire pour les tout petits<br />
et d’un « splash pad ». Derrière cet anglicisme<br />
se cache un espace récréatif dédié aux jeux<br />
d’eau avec des fontaines, des douches,<br />
des jets dans tous les sens que les enfants<br />
peuvent actionner en appuyant sur un gros<br />
champignon central. Eclats de rire garantis !<br />
Pendant ce temps, les parents peuvent<br />
profiter du solarium qui domine le site,<br />
s’étendre sur une verte pelouse ombragée, ou<br />
bien siroter une boisson sur une table de la<br />
mini brasserie subtilement intitulée<br />
« La petite brasse ».<br />
Le centre aquatique fête son deuxième<br />
anniversaire depuis sa rénovation complète<br />
il y a un an. Les bassins ont été doublés<br />
d’une « coque » en acier inoxydable avec un<br />
dispositif de fond mobile pour le grand bassin<br />
pouvant passer de 0 à 2 mètres de profondeur.<br />
« Nous avons une capacité d’accueil maximale<br />
de 840 personnes en même temps, mais cela<br />
ne s’est pas encore présenté » prévient Sabrina<br />
François-Couratier, la gérante de la piscine<br />
pour la société Vert Marine. « Nous avons fait<br />
le choix de confier la gestion de la piscine du<br />
Poutyl, tout comme celle de l’Inox, la nouvelle<br />
piscine couverte, à des professionnels dans<br />
le cadre d’une délégation de service public »<br />
précise Guylaine Maraval, adjointe aux sports<br />
de la ville d’Olivet. Car les deux piscines<br />
tournent comme une petite entreprise avec<br />
une équipe de 25 personnes dont<br />
une douzaine de maitres-nageurs. n<br />
Magazine <strong>JAD</strong> / 41
43<br />
L'ODORAT<br />
Sentir :<br />
V.t. 1-Percevoir une<br />
impression physique.<br />
2-Percevoir par l’odorat.<br />
3- Avoir conscience de…<br />
Faire sentir : faire éprouver<br />
Dans la chaleur de l’été,<br />
les odeurs sont exacerbées.<br />
Laissez-vous porter par<br />
les effluves de la Loire,<br />
les senteurs végétales<br />
d’un parc floral, et même<br />
l’herbe coupée qui embaume<br />
dans nos centres villes.<br />
Le bonheur est partout…<br />
Magazine <strong>JAD</strong> / 43
SOLANINE<br />
et vieux légumes<br />
--------------------------------------------------<br />
Texte et portrait : Stéphane de Laage<br />
44 / Magazine <strong>JAD</strong><br />
ANNE-MARIE<br />
ROYER-PANTIN<br />
Ne manquez pas<br />
son rendez-vous,<br />
au Parc floral<br />
de la Source,<br />
le dimanche<br />
22 juillet à 15h30.<br />
© Pixabay
Au cœur de son cycle de conférences, l’historienne et<br />
écrivain Anne-Marie Royer-Pantin nous parlera de ces légumes anciens.<br />
Passionnée et passionnante, les Orléanais l’adorent et en redemandent…<br />
Cet été au parc floral de La Source, elle nous parlera aussi de ces fruits<br />
et de certains arbres que nous avons oubliés,<br />
ou dont nous ne savons plus la provenance.<br />
Ces végétaux ont une histoire et des origines parfois étonnantes, et<br />
ont souvent fait la renommée du Loiret.<br />
Tomate, patate, cresson, asperge, tout<br />
le monde connait. Mais l’igname ou le<br />
crosne, un peu moins sans doute.<br />
Tous ces légumes sont anciens et l’on a<br />
oublié, c’est bien naturel, leur provenance.<br />
Qui se souvient que la tomate arrive<br />
en Europe, en traversée directe des<br />
Amériques Centrale et du Sud. « A vrai<br />
dire, elle ne passionne pas les foules à<br />
son arrivée, explique Anne-Marie Royer-<br />
Pantin. Et pour cause, elle est toxique ».<br />
La tomate est de la famille des Solanines,<br />
qui contiennent une molécule qui rend<br />
fou, dit-on, ce qui n’est pas loin de la<br />
vérité. Alors pourquoi l’avoir importée ?<br />
Par curiosité. Les explorateurs sont<br />
accompagnés dans leurs traversées, de<br />
scientifiques et de botanistes, en charge de<br />
récolter les informations sur de nouvelles<br />
espèces, et les curiosités de toutes natures,<br />
inconnues en Europe. Les végétaux<br />
d’une façon générale en font partie. La<br />
tomate est largement décrite au Jardin<br />
des Apothicaires d’Orléans au début du<br />
XVI ème siècle, avec force dessins et écritures<br />
manuscrites.<br />
Ce n’est qu’en croisant et en recroisant<br />
les espèces de tomates que l’on finit par<br />
trouver, sans doute un peu par hasard,<br />
les tomates que nous connaissons<br />
aujourd’hui.<br />
Il aura fallu par ailleurs développer la<br />
culture des légumes sous châssis pour<br />
les obtenir de façon régulière sous<br />
nos latitudes. La tomate est gélive, ce<br />
n’est un secret pour personne, ce qui<br />
explique que seuls les italiens et les pays<br />
du Sud de la France s’y intéressent au<br />
début. Mais n’oublions pas qu’Orléans<br />
était une ville de garnison. Des milliers<br />
de chevaux produisaient donc des<br />
quantités impressionnantes de fumier<br />
qui génère de la chaleur, idéale pour les<br />
cultures, au point que les quartiers sont<br />
le coeur d’adjudications pour ce précieux<br />
combustible.<br />
Ce n’est qu’à la fin du XVIII ème siècle<br />
que la tomate entre dans nos plats,<br />
grâce notamment à la carte de célèbres<br />
restaurants parisiens.<br />
La patate…<br />
aux soldats prussiens<br />
Anne-Marie Royer-Pantin est intarissable<br />
sur la pomme de terre. « Ce n’est qu’au<br />
XIX ème siècle qu’on s’y intéresse pour la<br />
cuisine. Avant, seuls les cochons et les<br />
soldats prussiens en consomment !" C’est<br />
aux vignerons que l’on doit cette culture<br />
inattendue. Ils découvrent que la pomme<br />
de terre se plante facilement entre les<br />
rangs de vigne ; facile à arracher sans en<br />
endommager les pieds. Ainsi viendront<br />
les pommes de terre nouvelles et pomme<br />
de terre de semence à Chécy notamment,<br />
qui deviendra une spécialité nationale.<br />
La région de Puiseaux dans le Gâtinais<br />
comptait alors beaucoup de vignes,<br />
jusqu’en 1870 environ où le phylloxera<br />
la décime. Elle sera remplacée par une<br />
pomme de terre typique appelée la<br />
Saucisse rouge du Gâtinais !<br />
L’asperge de Sologne est aussi célèbre.<br />
Dès le XVIII ème siècle elle est un plat raffiné<br />
que l’on trouve sur la table de l’évêque<br />
d’Orléans. On retrouve une demande<br />
d’autorisation des vignerons, encore eux,<br />
qui les plantent aussi dans les vignes, pour<br />
les vendre sur les marchés. A la même<br />
époque, les épinards sont un plat de<br />
pauvre que les étudiants mangent sous<br />
la forme de boulettes sucrées.<br />
Dans un tout autre genre, le crosne - ou<br />
cerfeuil tubéreux - est importé du Japon<br />
en 1840. Paul Chatelier, correspondant de<br />
l’académie des sciences, le cultive chez lui,<br />
au château de la Commanderie à Chécy.<br />
Le succès est immense, le crosne se cultive<br />
en grande quantité à Sully et fera les belles<br />
heures de certaines tables parisiennes.<br />
Que dire enfin du Cresson Alénois, planté<br />
dans la terre ? Rabelais l’avait baptisé le<br />
Nasitort. Ce cresson est en effet membre<br />
de la famille des crucifères, donc des<br />
moutardes ! Charlemagne avait prescrit de<br />
le planter dans les jardins impériaux, et de<br />
surcroit, ce cresson est autorisé pendant le<br />
carême ! Il sera longtemps lui aussi<br />
une spécialité légumière du Loiret.<br />
Des histoires comme celles-ci, Anne -Marie<br />
Royer-Pantin en a plein son cabas. C’est un<br />
bonheur de l’écouter…<br />
Alors ne manquez pas ce rendez-vous au<br />
Parc floral de la Source ! n<br />
Magazine <strong>JAD</strong> / 45
46 / Magazine <strong>JAD</strong><br />
HUMER<br />
LE GRAND AIR<br />
à vélo et en bateau
--------------------------------------------------<br />
Texte et photos : Stéphane de Laage<br />
La Loire fait la part belle aux vélos.<br />
Depuis Orléans ou Jargeau on peut s’aventurer<br />
jusqu’en forêt d’Orléans, et même prendre le bateau avec son vélo.<br />
La Loire à vélo est un incontestable<br />
succès. Avec plus de 800.000 cyclistes<br />
qui l’empruntent chaque année, la<br />
« véloroute » de 800 km de long est un<br />
« must » touristique. Dans la métropole<br />
orléanaise, trois loueurs de vélos<br />
référencés proposent leurs services (voir<br />
renseignements pratiques).<br />
Pascal Boudard, lui, a choisi une formule<br />
un peu différente. Il a créé depuis deux ans<br />
la société « Vélo Val de Loire » spécialisée<br />
dans la location de vélos pour des<br />
sorties, accompagnées ou non, en forêt<br />
d’Orléans ou en bord de Loire. Positionné<br />
tactiquement à Jargeau, Vélo Val de Loire<br />
capte une partie du flot des cyclistes qui<br />
suivent le cours du fleuve royal, dans un<br />
sens ou dans l’autre.<br />
« Le vélo électrique a permis d’étendre<br />
les distances et d’ouvrir la location à un<br />
public élargi », estime Pascal Boudard<br />
qui dispose d’un parc de 60 vélos dont<br />
15 électriques.<br />
« Je propose des sorties en groupe sur<br />
des thèmes différents que les participants<br />
peuvent choisir, explique-t-il. Par exemple,<br />
cela peut-être une découverte de la faune et<br />
de la flore, un circuit autour des éléments<br />
du patrimoine avec Germigny-des-Prés,<br />
Saint-Benoît et Sully, ou une sortie en soirée<br />
pour aller écouter le brame du cerf en<br />
automne ».<br />
L’intérêt de la situation de Jargeau est de<br />
pouvoir rayonner sur plusieurs territoires :<br />
le massif forestier d’Ingrannes, celui<br />
d’Orléans, la Sologne, et, bien sûr, le<br />
Val de Loire. « En forêt d’Orléans, nous<br />
poussons souvent jusqu’au belvédère des<br />
Caillettes et sa plateforme de 27 mètres<br />
de haut qui domine le massif avec une vue<br />
panoramique à 40 km à la ronde ».<br />
Pascal Boudard propose aussi des<br />
formules associant vélo et bateau. Au<br />
départ de Jargeau, les participants<br />
remontent jusqu’à Sigloy où les Passeurs<br />
de Loire les embarquent pour une<br />
promenade de deux heures avec piquenique<br />
sur une plage sauvage.<br />
Dans l’autre sens, en direction d’Orléans,<br />
une nouvelle offre vient d’être élaborée<br />
avec Bertrand Deshayes, le capitaine de « la<br />
Sterne » et propriétaire du restaurant « Au<br />
bord de la Loire » à Orléans. Les cyclistes<br />
sont attendus à l’Ile Charlemagne, à Saint-<br />
Jean-le-Blanc, où ils peuvent monter à<br />
bord du bateau, avec leur vélo, et être<br />
déposés sur le quai du Châtelet à Orléans.<br />
Libre à eux ensuite de visiter la ville, boire<br />
un verre ou manger un morceau et rentrer<br />
ensuite à Jargeau en suivant le canal et la<br />
Loire. n<br />
Magazine <strong>JAD</strong> / 47
Les livres de l'été<br />
Pierre ALLORANT<br />
Propos recueillis par Soucaneau Gabriel<br />
Agrégé d’histoire, professeur,<br />
docteur en droit et auteur,<br />
Pierre Allorant scrute le paysage<br />
politique d’un regard curieux.<br />
A travers ses publications et ses travaux<br />
de recherches, il exprime cette passion<br />
comme un engagement envers<br />
lui-même et envers la société<br />
dans laquelle il vit. La République<br />
en Chroniques, sa dernière parution,<br />
rassemble près d’une quarantaine de<br />
chroniques dans lesquelles il retrace<br />
des évènements majeurs<br />
qui ont marqué la scène politique<br />
de ces trois dernières années.<br />
la République<br />
en Chroniques<br />
Editions Infimes,<br />
15 e<br />
Pouvez-vous nous parler de votre rapport à l’écriture ?<br />
Je suis, par profession et formation, historien puis juriste, tourné<br />
vers l’analyse du discours politique, disciplines dans lesquelles<br />
l’écriture, le rapport au texte ou à la parole est central. Et j’adore<br />
Stendhal qui prétendait ambitionner d’écrire comme le Code civil !<br />
Je ne me prétends pas écrivain, mais j’éprouve un grand plaisir à<br />
utiliser des formes diversifiées d’expression : cours, manuels, articles et<br />
publications scientifiques, recueils de correspondances, interventions<br />
orales à la radio ou à la télévision, chroniques de presse, discours. Je<br />
rêvais, adolescent, d’être commentateur sportif ou romancier, je n’y ai pas<br />
renoncé, mais sous pseudo ...<br />
Qu’est-ce qui vous a motivé à rassembler vos chroniques pour en faire<br />
un livre ?<br />
D’abord l’amitié et le plaisir. J’ai répondu à la sollicitation amicale de<br />
Christian Bidault de Magcentre et de mon éditeur Jean-Pierre Delpuech,<br />
qui m’ont convaincu que cela pouvait avoir du sens. Et un historien est<br />
toujours sensible à la trace laissée au-delà de l’éphémère. Ce n’était pas<br />
évident, car il y a une contradiction entre la nature ponctuelle d’une<br />
chronique, liée à l’actualité, et la publication d’un ouvrage. Sans avoir<br />
l’immodestie de me comparer à eux, j’ai sans doute été influencé par le<br />
grand plaisir que j’avais éprouvé en lisant les Blocs-notes de Mauriac, les<br />
éditoriaux rassemblés de Roger Secretain ou encore les Concordances des<br />
temps de Jean-Noël Jeanneney, qui ont su surmonter cette contradiction<br />
apparente.<br />
Présentez-nous votre livre ? A quoi le lecteur doit-il s’attendre ?<br />
Il est souvent préférable de découvrir par soi-même un livre, mais ici le<br />
lecteur trouvera assurément une tentative d’éclairer l’actualité des trois<br />
dernières années à la lumière de l’histoire politique et administrative, avec<br />
le souci de varier les échelles, locale, régionale, nationale, européenne,<br />
internationale, et le plus souvent possible, en maniant l’humour, et<br />
parfois l’ironie.<br />
Marianne sur la couverture, qu’est-ce qui explique ce choix ? Qu’est-ce<br />
que ce symbolisme représente pour vous, pour le contenu du livre ?<br />
Marianne s’imposait surtout par sa présence place de la République ! Car<br />
le livre démarre avec le massacre à Charlie Hebdo, et je me souviens des<br />
fleurs et des messages déposés au pied de cette statue à Orléans. Et notre<br />
Ve République a connu un bouleversement de son paysage politique en<br />
2017, avec le double succès présidentiel et législatif de « La République<br />
en Marche ! ».<br />
Comme historien, lecteur de Maurice Agulhon, et comme citoyen, je reste<br />
très attaché à la IIIe République, celle des fondateurs, de Gambetta, de<br />
l’œuvre scolaire et laïque, des libertés de réunion, d’association et de<br />
presse. À la fin du XXe siècle, tout le monde pouvait estimer que c’était<br />
acquis à jamais, malheureusement, même au sein de l’Union européenne<br />
ou aux Etats-Unis, cela n’est pas le cas. Même en France, c’est un combat<br />
permanent, comme pour l’égalité femmes-hommes ou la lutte contre le<br />
racisme et l’antisémitisme. Bref, « Marianne au combat » n’a jamais été si<br />
48 / Magazine <strong>JAD</strong>
actuelle, et le triptyque républicain n’est pas un<br />
slogan creux, mais un horizon jamais atteint qu’il<br />
faut tenter d’approcher.<br />
Avez-vous un autre projet de livre ?<br />
Des projets, ce n’est pas ce qui manque, c’est<br />
parfois le temps pour les réaliser ! Je viens d’en finir<br />
deux : un collectif sur les 250 lieux, personnages<br />
et moments du Centre-Val de Loire, l’autre, sous<br />
presse aux éditions du Cerf, Ballon monté, la<br />
correspondance de deux couples pendant le siège<br />
de Paris en 1870-71. Et je commence à travailler<br />
sur deux commandes des éditions Infimes : une<br />
sur le préfet Jean Moulin et une sur l’histoire des<br />
maires d’Orléans depuis la Révolution.<br />
Quel est votre lecture du moment ? Y a-t-il un<br />
auteur ou une œuvre orléanais qui vous tient<br />
particulièrement à cœur ?<br />
Je viens de terminer un excellent roman sur la<br />
situation en Corse, de Nadia Galy, Le cirque de la<br />
solitude. Orléans est une ville d’écrivains, mais<br />
elle ne le sait pas assez. De très grands écrivains<br />
actuels comme Pierre Michon ou Antoine Volodine<br />
ont vécu ici, et j’admire Marie-Aude Murail qui a<br />
un grand talent pour susciter chez les adolescents<br />
le goût de lire des romans. De par mon attrait<br />
pour les politiques qui écrivent, j’en citerai deux,<br />
Souvenirs et solitude de Jean Zay, écrit en prison<br />
sous Vichy, et Ceux qui ont éclairé nos chemins de<br />
Secretain.<br />
Avant de prendre congés, en tant qu’Orléanais,<br />
quel regard portez-vous sur la ville et son<br />
agglomération ?<br />
J’aime profondément Orléans, ma ville natale,<br />
et sa métropole où je travaille et je vis, et je suis<br />
engagé dans deux institutions qui travaillent sur<br />
son avenir dans la région : le Ceser Centre-Val<br />
de Loire et le conseil de développement de la<br />
métropole. La ville a beaucoup changé depuis<br />
deux décennies et chaque maire a apporté sa<br />
touche pour l’équiper, l’embellir, en faire une<br />
véritable capitale régionale. Elle possède tous les<br />
atouts pour briller et rayonner, mais il lui manque<br />
des marqueurs indispensables à son image :<br />
une vie étudiante en centre-ville, des médecins,<br />
des liaisons rapides avec les autres métropoles<br />
françaises et européennes et enfin, la fierté de ses<br />
habitants. Mais tous les acteurs y travaillent.<br />
Editions Actes sud,<br />
23 €<br />
Editions du M asque,<br />
20,90 €<br />
Editions Finitude, 15 €<br />
La librairie<br />
CHANTELIVRE<br />
a sélectionné pour vous<br />
15 place du Martroi<br />
45000 Orléans - 02 38 680 600<br />
Le Bracelet<br />
Andrea Maria Schenkel<br />
A la veille de la seconde guerre mondiale, Carl<br />
Schwartz, sa grande sœur et ses parents se préparent à<br />
quitter l’Allemagne pour Shangai. Au dernier moment,<br />
le père reste sur place. De nos jours aux Etats-Unis, le<br />
petit Carl est devenu un vieil homme tranquille. Sa vie<br />
s’est finalement écoulée paisiblement jusqu’au jour où<br />
un mystérieux coup de fil fait resurgir les douloureux<br />
secrets. Après être rentrée en littérature par le polar le<br />
plus noir, Andrea Maria Schenkel s’attèle avec brio à la<br />
grande fresque familiale et historique.<br />
L’assassin du train<br />
Jessica Fellowes<br />
Angleterre, 1919. Nancy Mitford et sa domestique<br />
et confidente se retrouvent embarquées dans une<br />
sombre affaire : le meurtre de l’infirmière Florence<br />
Nightingale Shore à bord de l’express de 15h20.<br />
S’inspirant d’un fait divers non élucidé, le premier<br />
volume des « Sœurs Mitford enquêtent » est un<br />
petit bijou d’esprit anglais, une énigme au charme<br />
délicieusement rétro. L’auteure possède une jolie<br />
carte de visite : elle est la nièce de Julian Fellowes, le<br />
créateur de la série Downtown Abbey…<br />
Des heures heureuses<br />
Christian Authier<br />
Une belle amitié sur fond de dégustation de vins,<br />
l’occasion de rendre hommage aux acteurs de cet<br />
univers tout en découvrant l’histoire de Robert,<br />
négociant en vins naturels et le jeune Thomas.<br />
Un très beau roman d’apprentissage !<br />
Magazine <strong>JAD</strong> / 49
A<br />
GEN<br />
DA<br />
MÉTROPOLE<br />
MODÉLISME NAVAL<br />
Mercredi 11 juillet, de 11h à 17h30<br />
Canal d’Orléans- La Capitainerie<br />
L’association Navi Modèle 45 présentera une<br />
exposition et une navigation de ses modèles<br />
réduits de bateaux. Elle mettra à l’eau sa flotte<br />
de « bateaux écoles » à la disposition des<br />
enfants. Renseignements auprès de Navi<br />
Modèle 45 : 02 38 76 38 47 ou 02 38 69 62 37.<br />
JE NETTOIE MA LOIRE<br />
Les dimanches 15 juillet, 26 août<br />
et 16 septembre, de 14h à 18h<br />
A Orléans, Saint-Jean-de-la-Ruelle<br />
et Saint-Jean-de-Braye<br />
Parce que nous nous devons de prendre soin<br />
de NOTRE patrimoine naturel, ensemble !<br />
Chacun peut être acteur, chacun peut<br />
contribuer à réveiller les consciences et<br />
partager l’esprit pédagogique, pacifiste et<br />
initiatique du Collectif.<br />
Renseignements auprès de : www.<br />
jenettoiemaloire.wixsite.com/jenettoiemaloire<br />
www.facebook.com/jenettoiemaloire<br />
LES MUSÉES D’ORLÉANS<br />
Ils vous accueillent tout l’été, en particuliers<br />
celui des Beaux arts, qui vient de rouvrir un<br />
étage consacré au XVIII e siècle (1670 - 1820).<br />
De la Salle Richelieu, consacrée aux collections<br />
du château de Richelieu et aux grands formats<br />
des XVII e et XVIII e siècles, jusqu’aux salles de<br />
la Révolution et de l’Empire, découvrez l’art<br />
européen du XVIII e siècle.<br />
Du mardi au samedi, de 10h à 18h<br />
CYCLOTOURISME<br />
Samedis 7 juillet, 4 août et<br />
1 er septembre à 14h45<br />
Quai du Châtelet<br />
Face à la Place de la Loire.<br />
L’étape Solognote propose d’aller à<br />
la découverte des sites surprenants<br />
d’Orléans à l’occasion d’une balade à<br />
vélo ouverte à tout public.<br />
Renseignements auprès de l’Etape<br />
Solognote : www.etape-solognote.fr<br />
GUINGUETTE LA SARDINE<br />
Mardis 17 juillet et 28 août,<br />
de 19h à 20h30<br />
L’association PARDES YOGA propose une<br />
initiation au hatha-yoga<br />
FITNESS EN LOIRE<br />
Samedis 7 et 21 juillet, 4 et 25 août,<br />
de 9h30 à 12h15 Place de la Loire<br />
Pour garder le rythme tout l’été grâce<br />
au programme de Camille Authie, de<br />
nombreux cours au choix :<br />
Body Attack, Cross Training, Abdos,<br />
Fessiers, Aerohouse, Strectching...<br />
Renseignements auprès de<br />
Camille Authie : 06 79 20 19 37.<br />
PETANQUE<br />
Place Saint-Aignan<br />
Samedis 28 juillet, de 17h à 21h<br />
Samedi 1 er septembre, de 15h à 19h<br />
Tournoi de pétanque ouvert à tous avec<br />
récompense à la clé - Prêt de boules.<br />
Renseignements auprès de l’Union<br />
Pétanque Argonnaise : 02 38 84 25 62.<br />
RUNNING<br />
Mercredis 4 juillet, 11 juillet<br />
et 29 août, de 19h à 20h30<br />
Départ du pont Thinat<br />
TAI CHI CHUAN / QI GONG<br />
Les jeudis 5, 12 juillet et 23 août,<br />
de 18h30 à 20h, Jardin de<br />
la Charpenterie<br />
Samedi 15 septembre, de 10h à 12h<br />
Place de la République<br />
MARCHE NORDIQUE<br />
Vendredis 6 juillet, <strong>13</strong> juillet<br />
et 31 août, de 19h30 à 20h45.<br />
Départ du pont Thinat<br />
RUGBY<br />
Mercredi 22 août, de 14h à 18h<br />
Place de la Loire<br />
Découverte de la discipline à travers<br />
des jeux ludiques et adaptés à tous<br />
et organisés par le RCO, Rugby Club<br />
Orléans.<br />
STREET FISHING<br />
Samedi 25 août, de 8h à 18h<br />
Quai du Châtelet<br />
Face à la Place de la Loire<br />
Le matin, test d’un simulateur de<br />
pêche et l’après-midi, concours gratuit,<br />
accessible à tout détenteur d’une carte<br />
de pêche.<br />
COURSE D’ORIENTATION<br />
Samedi 25 août, de 10h à 18h<br />
Place de la Loire<br />
L’ASCO Orléans propose une course<br />
d’orientation afin de découvrir les bords<br />
de Loire et le centre historique orléanais<br />
à la recherche des balises !<br />
ZUMBA<br />
Samedi 1 er septembre,<br />
de 9h30 à 12h - Place de la Loire<br />
QUAND LES SOUDEURS<br />
ÉTINCELLENT<br />
22 et 23 septembre<br />
A l’initiative du Rotary Club Orléans-<br />
Péguy, une manifestation de très grande<br />
ampleur, baptisée « quand les soudeurs<br />
étincellent », se tiendra sur les quais de<br />
Loire les 22 et 23 septembre prochains.<br />
Une quinzaine d’artistes soudeurs,<br />
professionnels réputés le plus souvent,<br />
sont invités à venir travailler et concourir<br />
en public durant 24 heures. A la façon de<br />
Top Chef ou du Meilleur pâtissier,<br />
ils découvriront à la dernière minute, les<br />
matériaux dont ils disposeront<br />
pour réaliser leur œuvre.<br />
www.etinceloire.fr et sur FB : « quand<br />
les soudeurs étincellent »<br />
ORLÉANS VOUS COACH<br />
Les éducateurs municipaux proposent<br />
à tous les sportifs plus ou moins<br />
aguerris, dès de 16 ans, d’allier sport<br />
et santé dans les 47 sections annuelles<br />
proposées.
Cet ete<br />
dans les chateaux<br />
et museeS du Loiret<br />
Château de Sully-sur-Loire<br />
Visite interactive avec Géomotifs<br />
et visite virtuelle avec Google Institut Culturel<br />
Spectacles théâtraux et visites guidées<br />
Jeux « Sully, un voyage à travers le temps » pour les 7/12 ans<br />
www.chateausully.fr<br />
Château-musée de Gien<br />
Exposition Georges Carillo « Chasseur d’Ombres »<br />
du 1 er mai au 31 août<br />
Spectacle théâtralisé en déambulation « Sortir du cadre »<br />
les dimanches 15, 22, 29 juillet et les 5, 12 et 19 août<br />
Visites guidées<br />
www.chateaumuseegien.fr<br />
Château de Chamerolles<br />
Exposition « Les Simonnet » du 23 mai au 16 septembre<br />
Spectacle théâtral musical<br />
Jeux vacances d’été pour les 7/12 ans<br />
Visites guidées<br />
www.chateauchamerolles.fr<br />
Musée départemental de la Résistance<br />
et de la Déportation de Lorris<br />
Exposition « Toutes les couleurs de la liberté, la Résistance »<br />
vue par la bande dessinée 1944-1949 du 14 juillet au 31 août<br />
Rencontres avec Frédéric Tachot, imprimeur-typographe,<br />
Philippe Tarral, auteur / illustrateur orléanais de BD historiques,<br />
Xavier Aumage, spécialiste de l’histoire visuelle de la Seconde<br />
Guerre mondiale : présentation de matériels d’époque, fabrication<br />
de tracts, création d’une planche<br />
de dessins, conférence…<br />
www.museelorris.fr<br />
territoire d’innovation<br />
02 38 25 45 45 www.loiret.fr