14.09.2018 Views

L'Église vaudoise des vallées du Piémont - Louisa Wylliams

  • No tags were found...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Les Vaudois s'attachent passionnément à leur<br />

sol natal, même aux endroits les plus stériles et les<br />

plus désolés. Per<strong>du</strong> sur <strong>des</strong> sommets d'un aspect<br />

sauvage et repoussant, gagnant péniblement une<br />

vie précaire, le montagnard est satisfait si son<br />

arpent de terre et son travail lui procurent une<br />

frugale subsistance. Dans les régions plus élevées,<br />

les habitants, privés de combustible, se voient<br />

obligés de vivre sous le même toit que leurs<br />

bestiaux pour supporter les froids excessifs <strong>des</strong><br />

hivers alpins.<br />

Un bon marcheur ferait aisément, en vingtquatre<br />

heures, le tour <strong>des</strong> trois <strong>vallées</strong> où, jusqu'en<br />

1848, les Vaudois furent, pour ainsi dire parqués,<br />

de par la loi. La vallée de Luserne est ouverte et<br />

chaude; celle de Saint-Martin froide et nue. La<br />

vallée de Pérouse tient tout ensemble de l'une et de<br />

l'autre.<br />

La culture <strong>des</strong> champs, qui comprend le riz,<br />

l'orge, l'avoine, les pommes de terre, les choux, les<br />

navets, les haricots, le chanvre, constitue, avec le<br />

soin <strong>des</strong> bestiaux, l'occupation presque exclusive<br />

9

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!