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des outils pour la guadeloupe
d’aujourd’hui et de demain
5.3. Les instances de concertation (suite)
Figure 37 : Organisation des instances de concertation
dans le domaine de l’eau en Guadeloupe
5.4. Les partenaires financiers
Plusieurs entités exercent un rôle de co-financeur des politiques publiques en matière d’eau et d’assainissement :
• L’Europe : L’Union Européenne participe au financement
de projets liés à l’eau (eau potable, assainissement, milieux
aquatiques), via le fonds européen de développement
régional (Feder) et le Feader (barrages agricoles). A
travers sa fiche action n°19 de l’axe prioritaire 5, le
Feder a pour objectif la préservation de la ressource
en eau, la sécurisation de l’alimentation en eau potable
des populations et la mise aux normes des dispositifs
d’assainissement des eaux résiduaires urbaines.
• l’Etat mobilise les crédits du ministère de l’Outre-Mer
à travers le Fonds Exceptionnel d’Investissement (FEI)
et le Contrat de plan Etat-Région (CPER). Il intervient
aussi par l’intermédiaire de l’AFB (Agence française de
biodiversité) et son fonds de solidarité inter-bassins.
• Le Conseil Régional : depuis 2014, la région a été
amenée à accompagner financièrement les autorités
organisatrices dans le cadre de leurs opérations relatives
à l’eau potable et à l’assainissement. Par ailleurs, depuis
le transfert aux régions de la gestion des fonds européens
en 2015, elle joue un rôle pivot dans le financement des
opérations. En 2018, la région s’est engagée en tant que
maître d’ouvrage de travaux prévus au Plan d’actions
prioritaires (PAP), bien qu’elle ne dispose pas de
compétence explicite en matière d’eau.
• Le Conseil Départemental : Tout comme le Conseil
Régional, le Conseil Départemental ne dispose pas de
compétence explicite en matière d’eau. Cependant,
depuis 2014, avec le PSAEP, le département a été amené
à exercer un rôle essentiel en la matière, en assurant la
maîtrise d’ouvrage des équipements de production, de
stockage et de transport d’eau potable.
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