revue_presse_fev_2019
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PAYSAN BRETON ED.MORBIHAN<br />
Pays : FR<br />
Périodicité : Hebdomadaire<br />
Date : Du 1er au 7<br />
<strong>fev</strong>rier <strong>2019</strong><br />
Page de l'article : p.18-19<br />
Page 4/4<br />
terne libre a été fulgurant SUT<br />
la fréquentation des stalles : en<br />
un mois, nous sommes passés<br />
de 2,2 à 2,55 traites par vache<br />
par jour. » Au fil du temps, cer<br />
tains problèmes de pattes ont<br />
également diminué. « Moins<br />
de derman'te, de limaces. » Le<br />
pédicure qui avait recouru à<br />
beaucoup de pansements et de<br />
talonnettes au départ, enlève<br />
aujourd'hui moins de corne.<br />
Approche protocolaire<br />
Après un an d'utilisation, les<br />
bacs de pédiluve, « malgré leur<br />
efficacité », ont été rangés au<br />
placard. « Pourtant, c'est<br />
l'idéal », consent Clément Pas<br />
delou. « Mais c'était trop lourd<br />
en ternies de travail » Un autre<br />
protocole de traitement a pris<br />
le relais. « Tous les lundis ma<br />
tin, les vaches sont bloquées au<br />
comadis. Je pulvérise le désin<br />
fectant sur les pieds. Les ani<br />
maux ne sont pas stressés, oc<br />
cupés à avaler la ration<br />
fraîchement distribuée. » L'éle<br />
veur pense tout de même que<br />
la pulvérisation est moins effi<br />
cace qu'un pied qui trempe en<br />
tièrement dans le bain d'un pé<br />
diluve. « Alors, depuis peu,<br />
après un regain de dermatite,<br />
on veille à pulvériser aussi<br />
l'avant du sabot. »<br />
Pour contrôler les boiteries, les<br />
éleveurs insistent sur l'impor<br />
tance de se fixer un protocole<br />
et de le suivre. « Être rigoureux.<br />
Et toujours agir vite. Au robot,<br />
on le voit bien. Si une vache<br />
n'est pas venue à la traite, il y a<br />
un souci. Peut-être une boite<br />
rie. » Une cage de contention<br />
est alors accessible pour « soi<br />
gner une urgence ».<br />
Toma Dagom<br />
UNE FARINE<br />
DE PAILLE PLUS<br />
GROSSIÈRE<br />
Depuis l'entrée dans le<br />
nouveau bâtiment, de la<br />
farine de paille est appor<br />
tée sur les matelas des lo<br />
gettes. Au départ, les asso<br />
ciés utilisaient un produit<br />
du commerce. « Maîs les<br />
brins étaient trop courts. »<br />
Avec l'humidité des déjec<br />
tions, ils avaient tendance<br />
à créer une croûte autour<br />
des sabots. Un macérât<br />
probablement propice au<br />
développement de patho<br />
logies infectieuses comme<br />
la dermatite digitée. Depuis<br />
deux ans, ('entrepreneur de<br />
travaux agricoles effectue<br />
le broyage des pailles<br />
stockées en vrac pour l'an<br />
née. « Le produit est plus<br />
grossier. Et en plus, le coût<br />
est 2 ou 3 fols moins<br />
élevé », confie Clément<br />
Pasdelou.<br />
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