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Côté Cinéma n°145 - 12 mai 2010

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RENCONTRE 27<br />

des Dragons de la Rochelle vont rouvrir après un lifting complet, une grande<br />

salle réaménagée et complètement gradinée avec le tour de force de rendre<br />

trois salles accessibles aux handicapés. Une programmation intégrant la VO<br />

viendra intelligemment compléter celle du Méga CGR située en périphérie.<br />

CC : À priori, vous n’avez pas l’intention d’en rester là. Alors pouvezvous<br />

nous parler de vos projets ?<br />

RL : Tout d’abord, c’est Clermont-Ferrand avec un double projet : au nord de<br />

l’agglomération avec un multiplexe de <strong>12</strong> salles pour 2 605 fauteuils et au<br />

centre ville avec sept salles. Pour le premier, le permis de construire est en<br />

cours et l’ouverture est prévue en 20<strong>12</strong>. Quant au centre ville, ce projet développé<br />

en partenariat avec Eric Piera est prévu pour 2014 ; c’est une<br />

grande première pour le groupe de s’associer avec un exploitant qui est déjà<br />

présent sur la ville avec un autre cinéma dont la programmation est plus centrée<br />

sur les films d’auteurs. Ce sera d’ailleurs l’originalité du travail qui sera<br />

fait sur l’agglomération avec une vraie complémentarité de l’offre de films et<br />

une politique tarifaire commune aux trois établissements pour les abonnements<br />

et les offres de fidélité.<br />

Ensuite, nous avons deux projets qui sont actuellement déposés auprès des<br />

CDAC. Le premier est situé, de part le sous-équipement de la zone, à Saint-<br />

Chamond : ce cinéma de <strong>12</strong> salles pour 2 490 fauteuils vient d’être refusé en<br />

CDAC <strong>mai</strong>s nous sommes confiants dans la décision de la CNAC. Le second<br />

est à Roques sur Garonne, au sud de Toulouse et vient combler, là<br />

aussi, le manque d’équipement de ce type dans cette zone : il comptera <strong>12</strong><br />

salles pour environ 2 600 fauteuils. Nous connaissons bien cette ville où<br />

nous gérons déjà un autre cinéma et nous pensons que nous pourrons également<br />

développer notre savoir-faire en complémentarité sur cette agglomération<br />

toulousaine.<br />

CC : Pouvez-vous lever le voile sur d’autres projets ?<br />

RL : Cela va être difficile de vous parler de tous les dossiers sur lesquels<br />

nous travaillons car la concurrence est rude et nous sommes quelques opérateurs<br />

à être actifs en France. Toutefois, je peux vous dire que nous avons<br />

un projet en banlieue de Caen, à Verson : ce sera un <strong>12</strong> salles de 2 200 fauteuils<br />

et nous espérons une ouverture pour 20<strong>12</strong>.<br />

CC : Quel est l’impact pour le développement de ces projets, de vos<br />

lourds investissements dans le numérique et la 3D ?<br />

RL : Il est certain que l’image du groupe à été fortement modifiée par les<br />

décisions très courageuses de Jocelyn Bouyssy sur le numérique, puis plus<br />

récemment sur le relief 3D. Nous apparaissons aujourd’hui comme un groupe<br />

de cinéma fortement innovant et en phase avec l’attente des spectateurs.<br />

Cet aspect est bien évidemment très apprécié par les municipalités et les<br />

opérateurs immobiliers avec lesquels nous négocions.<br />

CC : Vos projets sont-ils essentiellement des créations ?<br />

RL : Les créations ont été un axe important de développement du groupe. Toutefois<br />

il est inéluctable que cet essor soit ralenti car plus de 160 multiplexes<br />

ont été ouverts en quinze ans en France et il faut <strong>mai</strong>ntenant réfléchir à<br />

d’autres pistes. La capacité d’investissement du groupe CGR <strong>Cinéma</strong>s nous<br />

permet de regarder aujourd’hui des dossiers de reprises de cinémas. Nous<br />

espérons que dans ce do<strong>mai</strong>ne également nous pourrons voir prochainement<br />

nos efforts ce concrétiser.<br />

Après un dernier café nous avons laissé repartir Robert Laborie vers son prochain rendez-vous sur lequel il est resté très secret. Mystère, rondeur, persévérance,<br />

une pointe d’humour et des milliers de kilomètres sont quelques définitions qui collent bien à la peau de cet homme en charge de la poursuite du<br />

développement du groupe fondé par Georges Raymond et qui aujourd’hui, pointe à la 3 ème place en France avec presque 20 millions d’entrées annuelles.<br />

Nous reviendrons dans un prochain « focus exploitant » sur la réouverture du Français de Bordeaux.<br />

CGR Français de Bordeaux

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