Exposition inaugurale Atlas. Cartographie du don 5.10.<strong>2019</strong> — 12.1.2020 Entrée libre mcba.ch
LE CO-PRÉSIDENT 5 PHILIPPE FOREST <strong>Le</strong> rideau se lève — Chacun de ses mots <strong>sur</strong> le papier tombe comme une goutte de sang, une larme. Essayez donc de lire Toute la nuit, le récit de la disparition de son enfant, sans frémissements. Son parcours de professeur de littérature, après un diplôme en études politiques à Paris, donne à une partie de sa production une lumière très académique. En romancier, Philippe Forest se fait tantôt minimaliste, tantôt ultragénéreux. Autant Amélie Nothomb est marquée par le Japon, pays dans lequel elle a grandi, autant Philippe Forest possède une double culture franco-anglaise, ayant enseigné dans plusieurs universités britanniques au début de sa carrière. <strong>Le</strong> Japon avait toutefois aussi remarqué sa plume, lui offrant une résidence à Kyoto, ce qui lui a permis en 1999 d’explorer le pays tant en voyageant qu’en écrivant. Un talent à deux faces qu’il ne conteste pas, lui qui officie aussi en tant que critique artistique au sens large. Pour ce 10 e <strong>Livre</strong> <strong>sur</strong> <strong>les</strong> quais, Philippe Forest est co-président d’honneur, venant à Morges avec son nouveau roman publié chez Gallimard, Je reste roi de mes chagrins. C’est le récit d’un ancien premier ministre anglais qui revient <strong>sur</strong> son existence pendant une séance de pose pour un tableau. Philippe Forest participera également à plusieurs rencontres. <strong>Le</strong> samedi 7 septembre, il sera avec la romancière française Lydie Salvayre pour une discussion <strong>sur</strong> le thème Écrire l’art, un art d’écrire. Entre la technique et <strong>les</strong> émotions, quel équilibre faut-il atteindre pour convaincre ? <strong>Le</strong> dimanche 8 septembre, Philippe Forest dialoguera avec Frédéric Pajak, autour de Écrire une vie, écrire sa vie. <strong>Le</strong> premier a reçu en 2016 le prix Goncourt de la biographie pour Aragon, le deuxième l’a décroché en juin dernier pour le 7 e volume de son Manifeste incertain. Est-ce fait pour <strong>les</strong> rapprocher ou <strong>les</strong> différencier ? Philippe Forest a exploré l’oubli en littérature, l’amour, le deuil, la vie qui peut prendre un nouveau tour à chaque instant. Avec lui, à chaque fois qu’on croit basculer dans l’autobiographie, on s’aperçoit que l’autofiction, ce genre si difficile à cerner, prend en fait toute la place. Peut-être pour aiguiser chez ses lecteurs cette qualité en laquelle il croit et dont il dit qu’elle lui a sauvé la vie: la curiosité. — Philippe Forest Ve | 16h30 | Grenier bernois Sa | 15h00 | Casino, salle Belle Époque Sa | 16h30 | Tente Grands Débats Di | 12h30 | Bateau Lausanne F . M a n to va n i - e d i t i ons Gall imard