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ON mag - Guide Home Cinéma 2019

Au sommaire, 35 produits en tests : 9 barres de son de 180 à 2500 €, 9 téléviseurs de 800 à 17 000 €, 4 vidéoprojecteurs, 2 sources audio-vidéo connectées, 8 amplis et préamplis Atmos, des enceintes, des caissons de grave... et un dossier spécial sur comment choisir son écran de projection.

Au sommaire, 35 produits en tests : 9 barres de son de 180 à 2500 €, 9 téléviseurs de 800 à 17 000 €, 4 vidéoprojecteurs, 2 sources audio-vidéo connectées, 8 amplis et préamplis Atmos, des enceintes, des caissons de grave... et un dossier spécial sur comment choisir son écran de projection.

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mag

Edition 2019/4

9

barres de

son de 180

à 2500 €

GUIDE 2019 DU

HOME CINÉMA

35 produits à l’essai :

- 9 téléviseurs 4K et 8K de 800 à 17 000 € - 9 barres de son

- 4 vidéoprojecteurs - 2 sources audio-vidéo connectées

- 8 amplis et préamplis Atmos - des enceintes et caissons de grave

Dossier spécial :

Comment choisir

son écran de projection


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3 ON mag - Home Cinéma 2019

SOMMAIRE

BARRES DE SON

p.6 : B&W Formation Bar + Bass

p.10 : Dali Katch One

p.12 : Denon HT-S316

p.14 : JBL Bar Studio

p.16 : Polk Command Bar

p.18 : Samsung HW-Q90R

p.22 : Sennheiser Ambeo

p.26 : Sony HT-X8500

p.28 : Yamaha MusicCast Bar 400

TÉLÉVISEURS

p.34 : Hisense H65U7B

p.35 : LG 65SM9010

p.36 : LG OLED55C9PLA

p.38 : Panasonic TX-50GX800

p.39 : Samsung QE55Q85R

p.40 : Samsung QE65Q90R

p.41 : Sharp LC-60UI9362E

p.42 : Sony KD-65AG9

p.44 : Sony KD-85ZG9

SOURCES

p.72 : Amazon Fire TV Stick 4K

p.74 : Zappiti Pro 4K HDR

AMPLIS ET PRÉAMPLIS

p.80 : Marantz NR1710

p.82 : NAD T758 v3

p.84 : NuPrime MCX4

p.86 : IOTAVX AVX1 & AVPX1

p.90 : Onkyo TX-RZ840

p.94 : Pioneer VSX-534

p.96 : Rotel RSP-1576

ENCEINTES ET CAISSONS

p.102 : M&K Sound S150 + X12

p.106 : Paradigm X10

p.108 : Q Acoustics 3060S

VIDÉOPROJECTEURS

p.48 : BenQ W2700

p.52 : Epson EH-TW650

p.54 : JVC DLA-NX9

p.58 : Sony VPL-VW570ES

DOSSIER SPÉCIAL

p.63 : Comment choisir son écran de

projection

Ce magazine vous est offert par ON-Mag.fr

Vous avez le droit de le consulter, l’imprimer, le diffuser, le redistribuer dans son intégralité sans

restriction. Cependant, tout découpage, tout retrait et toute modification sont interdits sauf

autorisation préalable de notre part.

Communication : Manuel Courbo (régie Catset), mcourbo@gmail.com, 06 61 09 14 46

Rédaction : Alban Amouroux, Alexandra Bellamy, Jean-Pierre Labro,

Grégory de PHC-FR, Pierre Stemmelin


Écoutez ce que vous ratez

Les écrans devenant de plus en plus minces, il est difficile d’offrir des performances sonores

satisfaisantes. Heureusement, pour ceux qui exigent que le son de leur téléviseur soit aussi

précis que l’image, DALI a créé la KATCH ONE.

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BARRES

DE SON


6

ON mag - Home Cinéma 2019

BOWERS & WILKINS

Formation Bar + Bass

2350 €

Bowers & Wilkins arrive enfin dans l’audio connecté et multiroom avec la gamme Formation.

Les anglais n’ont pas oublié le home cinéma avec une barre de son trois canaux pouvant

fonctionner seule ou avec un caisson, mais toujours sans fil. Nous avons pu tester l’ensemble

durant plusieurs jours afin de faire connaissance avec ces nouveaux produits Formation en

écoute stéréo comme en mode home cinéma.

par Alban Amouroux

La série Formation de Bowers & Wilkins vient

répondre aux attentes des consommateurs actuels

qui veulent de la HiFi, mais sans fil si c’est possible.

Il y a une vingtaine d’année, B&W était déjà actif

dans le multiroom avec la gamme Casa. Il y avait

même des enceintes encastrables amplifiées !

Mais ce système qui a fait les beaux jours des

intégrateurs n’a pas survécu à la déferlante du sans

fil. Formation comprend aujourd’hui une enceinte

tout-en-un, la Wedge, une paire d’enceintes, les

Duo, la Formation Bar, le caisson Formation Bass et

un lecteur réseau, le Formation Audio.

B&W mise énormément sur ces produits sans fil

avec de nombreux développements à venir, et

ce très rapidement. Il va y avoir la compatibilité

avec l’assistant Alexa, puis une évolution majeure

de l’application mobile, des modules IP pour les

systèmes d’automation Control4, Savant, Crestron,

etc. Mais également la présentation de nouveaux

produits. B&W capitalise sur son savoir-faire en tant

que fabricant d’enceintes afin de bien dérouler la

gamme dès le départ dans le monde du multiroom


ON mag - Home Cinéma 2019

7

et du home cinéma sans fil.

Une véritable signature esthétique

La gamme B&W Formation ne renie pas ses

origines. Les produits sont faits de métal, de bois

et de tissu tendu. Celui-ci dessine des vagues aux

angles vifs, ce qui donne tout de suite une signature

visuelle aux produits. La Formation Bar mesure

124 cm de large. Ce qui la destine à des écrans

d’au moins 50 pouces pour afficher une cohérence

esthétique. Son diamètre est d’un peu plus de 10

cm. Avec cette finesse, cela va forcément limiter le

diamètre des haut-parleurs à l’intérieur. Ils sont au

nombre de neuf. Chaque canal gauche/centre/droit

est reproduit par un tweeter de 25 mm encadré de

deux woofers de 6,6 cm. En tout, pas moins de 240

Watts alimentent l’ensemble.

Le caisson de basses Formation Bass arbore le

même design dans l’esprit. Sauf qu’il est plus

épais et plus ramassé à la fois. Les deux extrémités

accueillent les subwoofers dos à dos, comme

c’est le cas sur plusieurs autres caissons du

catalogue B&W. Ils mesurent 16,5 cm de diamètre

et ils sont poussés par 250 Watts en classe D. La

bande passante annoncée descend à 20 Hz. Ses

dimensions sont contenues et il devrait être assez

facile à installer sans trop se faire remarquer, même

si son design recherché mérite de le montrer.

Une application mobile encore limitée

L’installation de ces deux produits audio sans fil

passe par une application mobile. La procédure ne

pose pas de difficulté notable. Comme souvent,

on se laisse porter par les étapes parfaitement

expliquées. Les produits Formation créent un réseau

mesh entre eux afin d’optimiser la diffusion audio

multiroom sans être pollués par les appareils Wi-Fi

de la maison.

Pour l’instant, cette application est dépouillée. Elle

sert avant tout à configurer sommairement chaque

appareil : renommage, égalisation de la barre,

niveau de sortie du caisson. Pour leur transmettre

de la musique, il faudra utiliser d’autres applications

compatibles comme Spotify Connect, AirPlay 2

et Roon. Une proposition déjà intéressante mais

limitée. Elle devrait s’étoffer dans le futur. Le DLNA/

UPnP permettrait par exemple d’écouter facilement

sa musique en local, pour ceux qui n’ont pas envie

de passer par un abonnement Roon.

Les deux produits possèdent une touche de

synchronisation avec le logo Formation. La barre

dispose en plus de touches de volume et d’un

bouton pause/lecture. Le volume de la barre peut

être piloté par la télécommande infrarouge de votre

téléviseur. La Formation Bar possède uniquement

une entrée numérique optique, pas de HDMI et

donc pas de CEC. La stéréo et le Dolby Digital sont

acceptés. Côté caisson, une prise mono RCA lui

permet d’être utilisé de façon filaire dans un autre

système.

Avec un nombre de fonctionnalités limité pour

l’instant, nous sommes face à une solution simple

à l’usage. Cependant, comme pour beaucoup

de produits connectés, la Formation Bar est un

peu trop avare en communication à notre goût.

Par exemple, lorsque l’on augmente le volume, la

touche Formation clignote pour valider l’action.

Comme elle est placée sur le dessus et un

peu en arrière de la barre, ce clignotement est

Spécifications

•Barre de son 3 canaux

•HP : 6x mediums de 6,6 cm + 3x tweeters de 25 mm

•Caisson : 2x subwoofers de 16,5 cm

•Amplification : 240 Watts (barre) + 250 Watts (caisson)

•Connectique : 1x entrée optique (barre), 1x entrée mono

subwoofer (caisson)

•Connectivité sans fil : Wi-Fi, Ethernet, Bluetooth, Spotify

Connect, AirPlay 2, Roon

•Dimensions barre : 1240 x 10,7 x 10,9 cm

•Poids barre : 5,5 kg

•Dimensions caisson : 28,1 x 26 x 25,4 cm

•Poids caisson : 12,5 kg

•Prix public : Bar 1250 € / Bass 1100 €

Notre avis

Fonctions

Ergonomie

Design - finition

Performances

uuu


8 ON mag - Home Cinéma 2019

malheureusement invisible de l’utilisateur lorsqu’il

est en position assise. Et puis nous aurions apprécié

d’autres indicateurs pour connaître le niveau de

volume en cours et la source enclenchée (Wi-Fi,

Bluetooth, optique). Pour tout cela, il faut se rendre

sur l’appli Formation.

La barre de son plus HiFi que home cinéma

La B&W Formation Bar est l’exemple typique du

produit à cheval entre deux objectifs. La plupart

des barres de son délaissent le côté HiFi pour se

concentrer à 100% sur le home cinéma. On se doute

bien qu’il était impossible de demander la même

chose à Bowers & Wilkins. En écoute musicale,

le respect des timbres, la finesse et le délié sont

dignes d’enceintes HiFi. Rarement une barre de son

nous avait fait cet effet. La qualité de reproduction

du médium/aigu en avant sans jamais être agressif

place la Formation Bar loin au-dessus du lot. En

revanche, elle n’est pas exempte de défauts sur

d’autres registres. Tout d’abord, les fréquences

graves sont vite limitées. Le caisson Formation est

selon nous obligatoire si l’on veut une reproduction

pleine et entière. À ce propos, le raccord entre la

barre et le caisson est parfait. Il n’y a pas de trou et

le caisson est difficile à débusquer les yeux fermés.

Le second point négatif concerne le DSP appliqué

en permanence, même en écoute HiFi. La barre

retouche la phase en permanence, ce qui a un effet

sur le placement de la scène sonore. Elle est large

et profonde, sauf lorsque l’on écoute un titre aux

extrémités très marquées. Le son est alors recentré

exagérément, par exemple sur le titre Nature Boy

par Biréli Lagrène où les guitares acoustiques sont

normalement hyper séparées, la Formation Bar les

place au centre.

Passons maintenant à la vidéo. La Formation

Bar est dépourvue de connectique HDMI : tout

passe en optique. La reproduction des bandesson

immersives est donc limitée. De toute façon,

il n’y a ni haut-parleurs dirigés vers le plafond, ni

enceintes à l’arrière. Il faut donc se contenter du

traitement psycho-acoustique appliqué par la barre

pour nous faire croire à cette immersion virtuelle.

Nous avons été déçus. La barre ajoute une sorte de

réverbération qui s’entend clairement sur tous les

éléments joués au centre. Un peu comme si les voix

rebondissaient sur les murs latéraux. Notez bien que

ce résultat peut être différent selon la configuration

de votre pièce. Dans notre cas, cela a créé une

sensation d’ouverture réelle mais avec un manque

de naturel flagrant car on s’éloigne complètement

de la bande-son originale. Même s’il est difficile de

recréer une ambiance sans haut-parleurs d’effets,

des concurrentes comme la Sony HT-X8500 à

l’équipement identique savent y faire pour ce qui

est de l’immersion virtuelle. Il est donc préférable

d’avoir des murs latéraux les plus éloignés possibles

de la barre pour éviter cet effet, car rien n’est

réglable en termes de délai ou de réverbération

depuis l’application Formation.

L’audio sans fil modulable et haut de gamme

Bowers & Wilkins vient à peine de débuter dans

l’audio connecté sans fil. L’offre contenue vise pour

l’instant les usages principaux. Cette Formation

Bar est donc plus polyvalente que réellement une

spécialiste du home cinéma. Elle ne dispose pas

d’entrée HDMI et encore moins de décodeurs

multicanaux. Dans sa configuration actuelle, elle est

plus à l’aise en HiFi avec une restitution vraiment

au-dessus du lot, si tant est que l’on n’oublie pas de

lui ajouter le caisson de basses. En home cinéma,

des fabricants comme Sony, Yamaha ou Samsung

maîtrisent toute la chaîne de traitement du son et ce

que cela implique en virtualisation. Ce n’est pas le

cas de B&W qui se contente d’appliquer une recette

différente qui ne nous a pas vraiment convaincu à

ce stade. Mais la marque nous a également donné

quelques précisions sur la suite du développement.

De nouveaux éléments Formation verront le jour,

dont d’autres plus spécifiques au home cinéma.

En attendant, la Formation Bar représente déjà un

excellent compromis pour accompagner un écran

plat sans faire de concession sur les écoutes HiFi.


N’oublions pas que la longueur

et la bande passante comptent !

Laissez-nous vous présenter nos nouveaux câbles HDMI actifs, commercialisés sous

les noms de Pearl, Forest et Cinnamon. Ces nouveaux modèles ont la capacité de

transmettre de manière fiable des données HDMI 2.0 4K + HDR sur 15m, tout en

préservant la même qualité sonore et la même esthétique que leurs petits-frères,

passifs et plus courts.

Depuis plus de 30 ans, AudioQuest conçoit et fabrique des câbles numériques

qui endommagent moins le signal source, préservant ainsi les données et

minimisant les bruits qui autrement compromettraient l’électronique.

Nous n’avons pas toujours su prédire la prochaine grande avancée

technologique ni la prochaine interface numérique, mais notre

expérience nous renseigne et nous oriente, chaque jour, vers un

son toujours plus propre, plus net et plus naturellement beau.

Le grand soin, l’ingénierie avancée et le système de priorité

holistique, qui ont fait de chaque HDMI passif Pearl ou

Diamond le grand succès que nous connaissons, sont

tout aussi bénéfiques pour nos nouveaux câbles HDMI

actifs Pearl, Forest et Cinnamon Active HDMI.


10

ON mag - Home Cinéma 2019

DALI

Katch One

750 €

Dali, spécialiste danois des enceintes acoustiques, proposait déjà dans sa gamme une barre de

son, la Kubik One. Relativement massive et conçue à partir de haut-parleurs venus de la Hifi, cette

dernière n’a rencontré qu’un succès modéré. Aussi, pour sa nouvelle mouture, la Katch One, Dali

a-t-il changé d’approche. Le format reste imposant, mais gagne en élégance et en finesse. Les hautparleurs

utilisés sont maintenant ceux de la petite enceinte nomade de luxe Dali Katch. Cela donne

à cette nouvelle barre de son plus de style, plus d’énergie... et aussi, semble-t-il, une meilleure

réussite puisqu’elle a déjà reçu de nombreux prix, notamment celui du meilleur système son pour

TV de la saison, décerné par l’EISA.

par Pierre Stemmelin

Avec son design qui respire l’esprit scandinave, ses

extrémités arrondies, sa façade tendue d’un joli tissu

présentant une belle matière, la Dali Katch One

est assurément une barre de son fort élégante. En

revanche, elle n’est pas des plus compactes : rien

à voir avec certaines de ces soundbars filiformes

ou plates comme des limandes, conçues pour se

faire oublier. Ne comptez donc pas installer la Dali

Katch One directement au pied de votre téléviseur.

Avec ses 16,4 cm, elle cacherait le bas de l’image.

Le mieux est d’accrocher cette barre de son Home

Cinéma au mur, juste en dessous du téléviseur. Deux

petites lanières un cuir véritable sont fournies et

jouent le rôle d’attaches murales à la fois pratiques

et stylées.

Si ce type d’installation ne vous convient pas, il est

également possible de poser la Dali Kacth One sur

un support. Deux petits pieds en bois tubulaires

amovibles sont fournis dans ce but. Dans ce cas,

il faut juste que le téléviseur soit installé sur une

tablette séparée ou surélevée par un petit support

d’une quinzaine de centimètres de haut comme

c’était le cas lors de nos essais.

Une barre de son qui prend ses aises

pour de bonnes raisons de performances

acoustiques

Dali, spécialiste de l’acoustique et des enceintes

Hifi haut de gamme, n’a volontairement pas cherché

à faire de sa Katch One un produit trop compact.

Il sait qu’il est extrêmement difficile de reproduire

le son et notamment les voix de façon naturelle,

avec du corps, sans consonance criarde à partir des


ON mag - Home Cinéma 2019

11

minuscules transducteurs qui équipent beaucoup de

barres de son Home Cinéma concurrentes. La Katch

One se veut en outre autonome. Elle dispose d’une

sortie pour un éventuel caisson de grave optionnel,

mais doit déjà pouvoir restituer un son ample et

cohérent, avec des basses qui ont du poids sans

l’ajout d’un subwoofer déporté. Pour y parvenir, un

coffret d’un volume conséquent est tout d’abord

nécessaire. Ensuite, des haut-parleurs très sérieux,

de haute performance sont requis. Sur ce second

point, Dali n’a pas lésiné.

Le coffret de la Dali Katch One, en ABS renforcé

par fibre de verre, est d’une grande rigidité. Ses

faces avant et arrière comportent des amorces de

pavillons ou guides d’ondes moulés afin d’optimiser

la diffusion des transducteurs. Ces transducteurs

sont au nombre de 10 : 6 actifs et 4 passifs. À l’avant,

on trouve deux couples, chacun constitué d’un

tweeter à dôme textile de 21 mm et d’un boomer.

Les boomers sont identiques à ceux de l’enceinte

nomade Katch, de 8,9 cm de diamètre, équipés de

très solides dômes en aluminium et de puissants

moteurs à aimant néodyme. On en trouve deux

autres à l’arrière de la Katch One. Leur réponse dans

le grave est renforcée par quatre radiateurs passifs

de 11,5 cm de diamètre, à membranes planes en

acier, répartis entre l’avant et l’arrière tandis que

l’alimentation est confiée à 4 amplis en classe D de

50 watts chacun.

La qualité de fabrication de la Dali Katch One est

donc de très bon niveau. La finition est très propre,

l’assemblage est précis. C’est sérieux, solide et les

composants utilisés sont de grande qualité.

Un rendu sonore qui a du corps et une

cohérence rare

La Dali Katch One est livrée avec une petite

télécommande et dispose d’un jeu de touches

lumineuses sur sa tranche supérieure donnant

accès à toutes ses fonctions. Le pilotage depuis

la télécommande du téléviseur associé n’est pas

prévu. C’est un peu dommage. Heureusement, il

reste possible de piloter la barre de son depuis le

téléviseur (allumage, réglage du volume, extinction)

lorsque l’on utilise la connexion HDMI ARC. Le

reste de la connectique comporte deux entrées

numériques optiques, une entrée analogique

sur mini-jack, une sortie subwoofer et une liaison

Bluetooth. Il n’y a pas de liaison réseau. La Dali

Katch One n’est pas une barre de son connectée.

À l’écoute, la Katch One peut être qualifiée de barre

de son audiophile, ce qui n’est pas si courant. En

effet, contrairement à beaucoup de modèles dans

cette gamme de prix qui ont un rendu criard, la Dali

Katch One propose des timbres particulièrement

bien équilibrés. Les voix ont du corps, de la

consistance. Les basses sont d’un très bon niveau

compte tenu de l’absence de caisson de grave.

Le spectre sonore est d’une grande cohérence.

Ce n’est pas de la Hifi, mais la Dali Katch One se

révèle aussi bien adaptée pour les programmes

TV, les films, les séries ou même pour écouter de la

musique. Le son est puissant, propre, précis, sans

stridence trop prononcée.

La Dali Katch One ne cherche pas à créer des effets

surround enveloppants qui remplissent toute la

pièce. En revanche, son image sonore est aérée et

d’une construction très naturelle. Les voix ne sont

pas étriquées tout en restant bien centrées sur

l’écran tandis que les effets latéraux se développent

à droite et à gauche, dépassant le cadre de l’image.

On bénéficie même d’une sensation de relief et de

profondeur très convaincante. Un mode «wide» peut

être enclenché pour élargir la scène sonore. Il agit

de façon bien perceptible, dans des proportions

qui restent raisonnables. La scène sonore garde

sa cohérence. L’équilibre tonal est à la fois clair et

chaleureux. La Dali Katch One est sage et offre un

son harmonieux. Elle est très agréable à écouter.

Elle prend totalement le contrepied de certaines

concurrentes, très démonstratives en termes de

spatialisation du son et qui se révèlent assez vite

fatigantes à vivre.

Spécifications

•Type : barre de son 2.0

Amplification intégrée : 4 x 50 watts

Haut-parleurs : 2 tweeters à dôme textile de 21 mm, 4

boomers à dômes aluminium de 8,9 cm, 4 radiateurs

passifs de 11,5 cm à diaphragme en acier

Réponse en fréquences : de 46 Hz à 25 kHz à ±3 dB

Connectique : HDMI ARC, 2 entrées numériques optiques,

entrée analogique sur mini-jack, sortie subwoofer, port

USB de charge 5 V, liaison Bluetooth 4.0 AAC/AptX

Dimensions 164 x 860 x 69 mm

Poids : 3,7 kg

Notre avis

Fonctions

Ergonomie

Design - finition

Performances


12

ON mag - Home Cinéma 2019

DENON

HT-S316

300 €

L’offre Denon en termes de barres de son est assez réduite. Le fabricant se concentre plus

volontiers sur les amplificateurs audio/vidéo. Pour autant, il est possible de bénéficier du

savoir-faire de Denon en version prêt à l’emploi si l’on ne souhaite pas ajouter électroniques

et multiples enceintes dans son salon. La barre de son d’entrée de gamme HT-S316 remplit

parfaitement cet office.

par Alban Amouroux

À l’origine, Denon n’est pas un fabricant

d’enceintes, mais d’amplis, de lecteurs CD et autres

platines vinyles. Mais ce n’est pas pour autant qu’il

faut rester sourd aux demandes des consommateurs

actuels. Ils veulent de l’audio plus simple, alors est

née la gamme Denon HEOS, dédiée, entre autres,

aux enceintes amplifiées sans fil. Ils veulent aussi du

home cinéma peu encombrant et rapide à mettre en

œuvre. Denon répond à cette demande avec quatre

barres de son : deux classiques et deux autres plus

polyvalentes équipées de la lecture audio réseau.

La HT-S316 est la plus petite des quatre, ce qui ne

l’empêche pas d’être livrée avec son caisson de

basses.

Dimensions standard, connectivité limitée

La barre HT-S316 mesure 90 cm de largeur, soit la

base d’un écran de 40 pouces. Une telle association

serait tout à fait cohérente en termes de tarif. Avec

une hauteur de seulement 55 mm, elle devrait

prendre place facilement entre les pieds de l’écran


ON mag - Home Cinéma 2019

13

sans gêner l’image, sauf cas exceptionnel (les

derniers modèles de Philips par exemple). Avec

seulement 1,8 kg sur la balance, il est clair que

les économies ont été faites sur la fabrication.

Entièrement en plastique, la moitié avant est

recouverte d’un tissu cachant les haut-parleurs ainsi

que les LED de confirmation. Ce plastique bien

choisi résiste facilement aux agressions extérieures

sans crainte de le voir rayé. Sur le dessus, cinq

touches permettent de mettre la barre en fonction,

de sélectionner la source, de contrôler le volume

et d’activer le Bluetooth. La connectivité physique

propose trois prises : HDMI ARC, analogique minijack

et numérique optique. Il n’y a ni Ethernet, ni

Wi-Fi. La HT-S316 se pilote depuis la télécommande

infrarouge fournie : mode sonore, amélioration des

dialogues et volume du caisson de basses.

Le caisson de basses de l’ensemble HT-S316 pèse

5,2 kg. Il est fait d’un boîtier en bois dont les parois

en aggloméré sont assez fines. Elles ne présentent

pas de résonances néfastes lorsque l’on tapote

dessus. Le haut-parleur est installé à l’intérieur, les

basses sortent via l’évent à la finition laquée placé

en façade. Le caisson communique sans fil avec la

barre pour faciliter son placement. Comme souvent,

il est préférable d’installer le caisson au plus proche

de la barre pour éviter un déséquilibre.

Des voix mises en avant, un grave bien tenu

La barre HT-S316 reconnaît le Dolby Digital et le

DTS. Elle va utiliser les informations multicanales

afin d’élargir la scène sonore, de gérer séparément

les dialogues et de délivrer au caisson de basses

les informations qui le concernent. Effectivement,

nous obtenons un effet d’ampleur intéressant en

largeur et en profondeur, tout en restant dans les

limites physiques de la barre. Les trois niveaux

d’amélioration des dialogues détourent les voix

et les mettent en avant, ce qui a pour effet de les

extraire du reste. La barre renforce les fréquences

médium/aigu, ce qui a pour effet de colorer les voix.

En revanche, nous avons trouvé qu’elles restaient

un peu trop collées à la barre, nous aurions aimé

qu’elles soient virtuellement relevées pour sembler

venir du centre de l’écran. Le caisson évite avec brio

les vibrations parasites. Il ne cherche pas à en faire

trop, nous sommes loin du caisson démonstratif.

Il apporte le juste nécessaire, donc attention à ne

pas trop lui en demander. En écoute musicale, nous

avons préféré le mode « movie » avec quelques

crans de basses en moins pour une restitution plus

chaleureuse.

La barre de son et le caisson HT-S316 font passer

votre écran plat à l’étape supérieure grâce à un

son plus ample, plus défini, avec plus de basses.

L’accentuation des dialogues fonctionne plutôt bien,

c’est le point fort indéniable de cet ensemble 2.1. Le

tout sans occuper trop d’espace dans le salon grâce

à des dimensions contenues et proposé à un tarif

bien placé.

Spécifications

•Barre de son 2.1 avec caisson séparé

•Haut-parleurs : 2x tweeters 28mm, 2x woofers

3,1 x 11,2 cm, 1x subwoofer de 14 cm

•Amplification : n.c.

•Connectique : 1x HDMI ARC, 1x entrée numérique

optique, 1x entrée analogique mini jack

•Connectivité sans fil : Bluetooth

•Dimensions barre (l x p x h) : 900 x 55 x 82 mm

•Poids barre : 1,8 kg

•Dimensions caisson (l x p x h) : 170 x 312 x 340 mm

•Poids caisson : 5,2 kg

Notre avis

Fonctions

Ergonomie

Design - finition

Performances


14 ON mag - Home Cinéma 2019

JBL

Bar Studio

180 €

Dans la gamme de barres de son JBL, composée de cinq modèles allant à l’essentiel, la Bar Studio

est la plus petite. Pas de fioriture, elle fonctionne en stéréo sans caisson ni voies surround. Elle

ne va pas ruiner votre budget en s’adressant ainsi au plus grand nombre. Les fonctionnalités sont

forcément limitées, mais suffisantes pour les usages les plus courants entre films et musique.

par Alban Amouroux

JBL a conçu sa gamme de barres de son sur le

modèle de l’évolution. La Bar Studio ici testée

fonctionne en deux voies, en 2.0. Le modèle

supérieur s’appelle 2.1, il gagne un caisson. Le 3.1

s’enrichit d’une voie centrale. Tandis que le 5.1

est doté d’enceintes surround. Vous pouvez ainsi

sélectionner le modèle correspondant exactement

à vos besoins. JBL s’adapte à la tendance actuelle

visant à miniaturiser les systèmes son.

La JBL Bar Studio occupe peu de place ; elle

mesure 61,5 cm de largeur. Elle devrait trouver

sa place sur tous les meubles TV, même les plus

courts. La fixation murale est possible via deux

encoches. Son poids de 1,4 kg seulement ne risque

pas d’arracher les chevilles du Placoplatre. La

construction est malgré tout sérieuse, mélangeant

le plastique dur avec une grille de protection

métallique inamovible. La Bar Studio va à l’essentiel

et ne cède pas aux sirènes des grilles recouvertes

de tissus, redevenues à la mode. Quelques touches

basiques sur le dessus permettent de gérer les

fonctions principales. Elles sont confirmées par

des LED placées sur la gauche de la façade,

derrière la grille. Plus simple, une télécommande

infrarouge est fournie pour l’accès direct à toutes les

fonctionnalités.

La Bar Studio repose sur deux canaux équipés

chacun de deux voies : un woofer de 50 mm

et un tweeter de 38 mm de chaque côté. Des

évents complètent les woofers pour augmenter

la réponse dans les basses fréquences, un ajout

nécessaire en l’absence de caisson de basses. La

connectique comprend une prise HDMI ARC, une

entrée numérique optique pour les téléviseurs un

peu datés et une entrée analogique sur mini jack.

Le port USB permet de lire les fichiers audio stockés

sur une clé USB les uns à la suite des autres. Enfin,

le Bluetooth complète la dotation en termes de

sources disponibles pour se servir de la barre en

écoute musicale.

Comme cela se pratique naturellement aujourd’hui,

JBL applique un traitement numérique sur les

haut-parleurs de la barre de son afin de faire croire

à notre oreille qu’ils sont plus nombreux. Et cela

fonctionne de façon convaincante. Les différents

modes accessibles depuis la télécommande

agissent sur la mise en avant de certains registres

mais aussi sur la sensation d’ampleur. Avec le mode

surround, le son s’élargit et gagne en profondeur.

La scène sonore est trois fois plus large que la

barre. Les voix sont rehaussées pour correspondre

naturellement avec l’écran. Sans trop pousser

le volume à son maximum, il faut bien dire que

le grave est agréable, dynamique, sans trop en

faire. Il faut jouer avec le réglage à l’aide de la

télécommande pour trouver le bon compromis. Les

timbres ne sont pas les plus fidèles qui soient mais

le résultat global est largement supérieur à ce que

nous délivre habituellement la section sonore des

écrans plats.

La barre de son JBL Bar Studio est le produit au

rapport qualité/prix idéal pour améliorer la qualité

sonore d’un téléviseur sans se ruiner. Elle a des

limitations acoustiques évidentes. Mais sa capacité

à délivrer une image sonore large, profonde et

dynamique lui permet de justifier son rôle sans

faiblir. La Bar Studio est idéale pour les petites

pièces jusqu’à 15-20 m2 environ. •

Spécifications

•Barre de son 2.0

•HP : 2x woofers de 50 mm, 2x tweeters de 38 mm

•Amplification : 30 Watts max. au total

•Connectique : 1x HDMI ARC, 1x entrée numérique

optique, 1x entrée analogique mini jack, 1x port USB

•Connectivité sans fil : Bluetooth 4.2

•Dimensions (l x p x h) : 614 x 86 x 58 mm

•Poids : 1,4 kg

Notre avis



16

ON mag - Home Cinéma 2019

POLK

300 €

Command Bar

Les propositions sont multiples dans le catalogue Polk en termes d’enceintes, de caissons et

de barres de son. La Command Bar se positionne un peu à part. C’est l’une des rares barres

de son du marché à être équipée d’un assistant vocal, avec la Sonos Beam par exemple.

Polk a fait le choix d’Amazon Alexa en intégrant l’équivalent d’un Echo Dot sur le dessus

de la barre. L’intégration est parfaite aussi bien physiquement qu’en ce qui concerne les

fonctionnalités vocales associées à la barre.

par Alaban Amouroux

La Polk Command Bar se compose d’une barre de

son et d’un caisson associé. Les deux sont livrés

dans un seul et même grand carton. La barre est un

mélange de plastique et de tissu bien fini. Elle est

assez légère puisqu’elle pèse seulement 2,25 kg.

La Command Bar mesure 109 centimètres de large,

elle sera donc associée à des écrans d’au moins 40

pouces de diagonale. Les arêtes de la barre sont

très arrondies, tout comme celles du caisson de

basses. On est ici dans du chaleureux qui change

un peu des éléments concurrents souvent du

genre cubiste. La liaison entre la barre et le caisson

s’effectue sans fil, dans une limite de dix mètres de

rayon.

La barre fonctionne en stéréo avec un couple

médium/tweeter à chaque extrémité. Le caisson

repose sur un haut-parleur de 16,5 cm. En tout,

260 Watts de puissance en classe D amplifient tout

ce beau monde. Côté connectique, Polk a fait fort

avec deux entrées et une sortie HDMI compatibles

4K, ainsi qu’une entrée optique pour les téléviseurs

un peu anciens. Il y a également le Bluetooth

pour relier son smartphone à la Command Bar.

Au niveau des caractéristiques, le produit est

donc très complet. Pour pinailler, on pourrait dire

qu’il manque simplement une entrée analogique

à l’appel. Enfin, Polk livre un cordon HDMI et un

cordon optique dans la boîte. Sympa !

Installation rapide depuis l’application Polk

Connect

Les appareils embarquant Google Assistant

s’installent tous depuis l’application Google Home.

Ceux qui intègrent Alexa nécessitent de passer par

l’application du fabricant. Il faut donc télécharger

Polk Connect pour enregistrer la Command Bar sur

son réseau Wi-Fi. Une fois cette opération effectuée,

l’application Polk nous demande d’associer notre

compte Alexa, puis la barre est prête à fonctionner.

L’app Polk donne alors accès à tout moment aux

paramètres basiques de la Command Bar (nom, Wi-

Fi, compte, etc.).

L’application Alexa n’offre pas beaucoup de

fonctionnalités pour la Command Bar. Elle permet

toutefois de vérifier que la barre est bien associée à

son compte, et éventuellement de la révoquer. Mais

il y a un point important : le multiroom. Les seuls

produits Alexa à fonctionner en multiroom entre

eux sont les produits fabriqués par Amazon. La Polk

command Bar est le premier produit hors Amazon

compatible avec Alexa Multiroom. Il est donc

possible depuis l’application de créer des groupes

incluant des enceintes Amazon et la Command Bar.

Malheureusement, l’exemplaire reçu n’était pas

encore à jour pour cette fonctionnalité lorsque nous

l’avons testé.


ON mag - Home Cinéma 2019

17

Pilotage à la voix et à la télécommande

infrarouge

Même si la barre est dépourvue d’afficheur,

Polk a pensé à plusieurs indicateurs pour vous

accompagner. Il y a tout d’abord une petite

LED en plein centre de la façade de la barre,

qui change de couleur selon la source et le type

de décodage audio. Ensuite, le cercle lumineux

d’Alexa accompagne les réglages audio : niveau

de grave, du réglage voice et du volume. Même

s’il est positionné à plat sur la barre, il se voit et se

comprend bien depuis le canapé. Enfin, la plupart

des actions sont confirmées vocalement par Alexa :

les changements de source et de mode sonore sont

prononcés distinctement par la barre.

Les commandes passent principalement par

la télécommande infrarouge. Celle-ci pilote le

volume sonore global du téléviseur, le changement

de source, les réglages audio. La barre est

également capable de répondre aux ordres de la

télécommande d’origine de la plupart des grandes

marques de téléviseurs. Il est possible de régler

le volume du caisson à la volée, d’augmenter le

niveau des voix et de changer de mode sonore. Il

y en a quatre à disposition : film, sport, musique et

nuit. Les touches précédent/lecture/pause/suivant

agissent sur la musique lancée via Alexa.

La barre et le caisson fonctionnent en

symbiose pour un son agréable

Nous avons positionné la barre de son sur le

meuble sous le téléviseur. Elle se trouve ainsi à une

quinzaine de centimètres sous le bas de l’écran. Le

caisson a été installé à l’extrême gauche de la pièce,

dans le même plan que la barre ; comme l’indique

la notice. Et nous avons été agréablement surpris

par le recoupement entre le caisson et la barre. Il

n’y a pourtant aucun réglage de délai, de phase

ou de filtrage. Le grave était parfaitement centré,

comme s’il venait de la barre. Un très bon point. Le

registre grave est écourté dans l’infra évidemment,

mais il fonctionne assez bien en termes d’impact

et de rondeur pour se rendre indispensable. La

barre délivre un registre médium/aigu flatteur, sans

agressivité aucune.

Le niveau sonore atteignable par la Polk Command

Bar est limité mais suffisant pour une pièce d’une

vingtaine de mètres carrés. En écoute home cinéma,

même si l’on sent que le son vient principalement

de l’écran, la barre reproduit les bandes-son

avec de l’ambiance et de l’aération. Elle remplit

facilement le mur avant tout autour de l’écran,

surtout avec le mode cinéma activé, qui accentue

le grave et les réverbérations. En mode musique,

le rendu redevient un peu moins expressif, mais

cohérent avec les dimensions physiques de la

barre. Les voix semblent surgir au-dessus de la

barre. Il est par ailleurs possible de les mettre

volontairement en avant avec le réglage voice

depuis la télécommande. Il ne faut pas en abuser, la

restitution du médium devenant alors métallique et

franchement désagréable.

En conclusion

Polk propose une barre de son avec caisson

de basses séparé au rapport qualité/prix

particulièrement aguicheur. La connectivité de

la Polk Command Bar est importante avec deux

entrées HDMI et une autre optique. L’assistant

vocal Alexa intégré offre de multiples possibilités

de contrôle. Le multiroom Alexa est unique sur

un produit non Amazon. Les performances sont

honorables, avec une restitution qui a la particularité

de ne pas être fatigante pour de longues heures

d’écoute confortables. À 300 €, il sera difficile de

trouver une barre de son connectée aussi bien

équipée et facile à vivre que la Polk Command Bar.

Spécifications

•Barre de son avec assistant vocal Alexa

•Haut-parleurs : 2x medium de 3,18 cm x 8,26 cm + 2x

tweeters de 2,54 cm

•Caisson : 1x subwoofer de 16,5 cm

•Amplification : 160 Watts (barre) + 100 Watts (caisson)

en classe D

•onnectique : 2x entrées HDMI 4K, 1x entrée optique, 1x

sortie HDMI 4K ARC & CEC, 1x port USB pour la recharge

•Connectivité sans fil : Wi-Fi 2.4 & 5 GHz, Bluetooth, Spotify

Connect, Multi-room Alexa

•Autres : télécommande infrarouge, câbles fournis, assistant

vocal Alexa intégré

•Dimensions barre (l x p x h) : 109 x 10,1 x 5 cm

•Poids barre : 2,25 kg

•Dimensions caisson (l x p x h) : 36,6 x 18,8 x 36,8 cm

•Poids caisson : 3,9 kg

Notre avis

Fonctions

Ergonomie

Design - finition

Performances


18

ON mag - Home Cinéma 2019

SAMSUNG

HW-Q90R

La HW-Q90R représente le haut de gamme des barres de son dans le catalogue de Samsung.

C’est même plus qu’une barre puisqu’elle est livrée avec son caisson de basses et ses

enceintes surround. Cet ensemble se destine à la reproduction du son immersif dans votre

salon à partir d’un nombre minimal d’éléments. Le logo Harman/Kardon inscrit dans un coin

indique l’implication d’un des acteurs mythiques de l’audio.

par Alban Amouroux

Pour compléter ses nombreux écrans plats,

Samsung se doit d’avoir une offre en termes de

barres de son. Cela permet de proposer une

expérience complète son et image pour éviter de

voir partir les clients à la concurrence. La référence

de cette barre reprend d’ailleurs à l’identique

celle des téléviseurs haut de gamme QLED Q90R

: impossible de se tromper, les deux vont bien

ensemble. Il en va de même pour les trois autres

barres Samsung contenant la lettre Q dans leur

référence.

Cet ensemble de quatre barres de son haut de

gamme, dont notre HW-Q90R est la plus grosse,

bénéficie de l’intervention d’Harman/Kardon. On ne

sait pas exactement dans quel cadre ni dans quelles

limites. Samsung est un spécialiste de l’image, pas

vraiment du son. En ayant racheté le groupe Harman

il y a quelques temps, le constructeur coréen peut

aller piocher dans le portefeuille de compétences

des marques américaines qui lui appartiennent

désormais : JBL, Infinity, Harman/Kardon, AKG, etc.

Comme vous allez le découvrir, cette association

n’est pas seulement au service du marketing.

Une barre de son en quatre morceaux

La tendance est au tout-en-un, avec des barres

de son sans même un caisson de basses séparé.

Et encore moins avec des enceintes surround,

telle la Sony HT-X8500. Côté mise en place, on fait

difficilement plus simple. Malgré toute la bonne

volonté de ces barres parfois hyper technologiques,

sans aucune autre enceinte dans la pièce, il y aura

toujours un manque. Samsung propose aussi des

barres tout-en-un qui raviront certains utilisateurs.

Pour les plus exigeants, la HW-Q90R répond aux

attentes avec de petites enceintes surround et un

caisson séparés.

La barre dispose de trois voies en façade. Chacune

est composée d’un double woofer entourant un

tweeter. Il y a ensuite deux large-bande placés sur

les côtés et diffusant vers l’extérieur de la pièce. Il

y a encore deux large-bande sur le dessus, orientés

vers le plafond pour les canaux Atmos avant.

La barre fonctionne donc en 5.2. Les enceintes

surround reprennent les mêmes large-bande : un

en façade et un autre sur le dessus orienté vers le

plafond. Voilà les 2.2 canaux manquants. Le système

est bien en 7.1.4 si l’on ajoute le caisson équipé

d’un subwoofer de 20 cm.

La barre HW-Q90R mesure 122 cm. Elle s’associera

plus facilement à des écrans plats de grande taille

: au moins 55’’. Les enceintes surround mesurent

environ 20 cm de hauteur et 10 cm de côté. Leur

placement sera assez simple mais il faut éviter de

les enfermer entre les étagères d’une bibliothèque ;


ON mag - Home Cinéma 2019

19

elles doivent pouvoir respirer. Quant au caisson, il

est pour sa part peu discret avec ses 40 cm de côté.

Des fonctionnalités home cinéma complètes

Le système Samsung est immédiatement utilisable

sans aucune configuration complexe. Il suffit de le

raccorder à un téléviseur avec prise HDMI ARC et

CEC ; le volume est alors immédiatement géré par

la télécommande de ce dernier. Un petit écran tout

à droite de la façade donne quelques indications

sur l’entrée, le mode ou le niveau de volume. Il est

aussi possible d’utiliser la télécommande infrarouge

fournie et les quelques touches positionnées

sur le dessus de la barre. Pour aller plus loin, il

faudra télécharger l’application mobile Samsung.

Elle donne accès aux paramètres de la HW-

Q90R comme un égaliseur sept bandes invisible

autrement. Notons la présence de l’Adaptive Sound

dont le but est de moduler le volume ou de mettre

en avant les voix afin de reproduire un son toujours

clair et net.

La barre est équipée de deux entrées HDMI

compatibles HDR10+ évidemment, d’une entrée

optique, du Bluetooth et du Wi-Fi. Côté home

cinéma, elle reconnaît tous les formats sonores

jusqu’au DTS:X et au Dolby Atmos, comme un

amplificateur AV. Côté musique, il faut se contenter

des webradios de TuneIn et de Spotify Connect. Il

n’y a aucun autre système de diffusion sonore, pas

même le Chromecast ou AirPlay. Vous pourrez alors

vous rabattre sur le Bluetooth.

Des niveaux sonores déraisonnables sans

forcer

Ce système centré autour d’une barre de son

comprend bien tous les haut-parleurs dédiés à la

reproduction du 7.1.4. Nous avons donc passé le

test du bruit rose tournant sur chaque canal. Nous

vous confirmons qu’ils sont tous présents et séparés

les uns des autres. Notons cependant deux petits

bémols, dans notre pièce de test en tous les cas

: les canaux surround latéraux sont trop en avant,

tandis que les canaux top avant sont bien plus bas

que les canaux top arrière. Il est possible de régler

le niveau de chaque canal via l’application mobile,

mais ce sera obligatoirement à l’oreille. Un micro de

calibration aurait été le bienvenu.

L’ambiance globale est découpée en deux avec

une scène sonore frontale profonde mais peu large,

et une zone arrière large et enveloppante. Les

effets de déplacements avant-arrière subissent des

ruptures, tout comme les effets gauche droite sur

les enceintes surround et top. Mais globalement, en

écoute sur un film en dehors de tests d’écoute, on

se laisse facilement happer par la restitution grand

format qui nous plonge dans l’action. Le son remplit

la pièce tout autour de nous d’un niveau sonore

égal grâce à des haut-parleurs identiques pour les

huit canaux d’effets.

Spécifications

•Barre de son 7.1.4

Haut-parleurs : 6x woofers, 3x tweeters, 8x large bande,

1x subwoofer de 20 cm

Puissance : 512 Watts max.

Décodages : Dolby Atmos, DTS:X

Connectivité : 2x entrées HDMI, 1x sortie HDMI ARC, 1x

entrée numérique optique, Bluetooth, WiFi

Dimensions barre (l x h x p) : 1226 x 83 x 136 mm

Poids : 8,8 kg

Dimensions enceintes (l x h x p) : 200 x 100 x 110 mm

Poids : 2,1 kg

Dimensions caisson (l x h x p) : 205 x 403 x 403 mm

Poids : 9,8 kg

Notre avis

Fonctions

Ergonomie

Design - finition

Performances

uuu


20 ON mag - Home Cinéma 2019

Les voix sont bien centrées et détachées du reste

du message. Elles sont relevées pour donner

l’impression de sortir de l’écran. Les effets sont

placés aux bons endroits, à hauteur d’oreille ou au

plafond. Les enceintes par réflexion concurrentes

ne sont pas toujours aussi pertinentes. On peut

penser que Samsung applique un traitement du son

supplémentaire pour obtenir ce résultat. Le caisson

de basses est d’une excellente qualité, ce qui est

rare dans le domaine des caissons fournis avec les

barres de son. Débordant de vitalité, il descend bien

en fréquence, avec du niveau et de l’impact, sans

traîner ni être trop localisable dès que vous lui avez

trouvé le bon emplacement.

Après avoir profité avec plaisir de nos extraits

de films habituels en faisant attention à chaque

registre, il nous restait un mystère à élucider. Le

niveau sonore s’étend de 0 à 100. À 15, c’est déjà

très confortable et suffisant pour s’immerger dans

le film. Alors nous avons monté le volume, juste

pour voir. Au niveau 20, nous avons littéralement fait

trembler les murs et cela sans aucun talonnage du

caisson ni agressivité des différents haut-parleurs.

Un usage en appartement est à proscrire à ce niveau

! Nous n’avons pas osé mettre plus fort, c’était déjà

largement supérieur à ce que nos oreilles peuvent

supporter quelques minutes de suite.

Nous avons terminé par une écoute musicale.

Comme souvent, c’est le parent pauvre des barres

de son, mises à part quelques rares réalisations telle

que la Formation Bar de Bowers & Wilkins. Samsung

ne déroge pas à la règle. L’écoute audio est assez

terne, renfermée sur elle-même. Pour obtenir un

rendu plus agréable, il faut laisser le mode toutes

enceintes activées, bien que l’on s’éloigne de la

fidélité de la stéréo.

Un ensemble 7.1.4 compact et discret

Avec son ensemble HW-Q90R, Samsung tape fort.

L’intervention d’Harman/Kardon n’est sûrement pas

étrangère au résultat obtenu. La restitution sonore

de cette barre, des enceintes surround et du caisson

est largement comparable à celle d’un système avec

amplificateur AV et enceintes séparées. Le spectacle

est au rendez-vous avec un son puissant remplissant

la pièce, des effets dans tous les sens et un caisson

d’un très bon niveau. La facilité d’installation et la

discrétion du système Samsung avec son caisson

et ses enceintes sans fil sont imbattables. Son seul

défaut est d’être un peu léger sur la reproduction

de la musique, malgré sa compatibilité Bluetooth

et Wi-Fi. Sur ce point, un ensemble traditionnel

en éléments séparés ira bien plus loin. C’est la

différence fondamentale. Alors si vous cherchez

avant tout un système home cinéma 7.1.4 réel le

plus compact possible, le HW-Q90R sera difficile à

battre.



22

ON mag - Home Cinéma 2019

SENNHEISER

Ambeo Soundbar

2500 €

Très actif dans l’audio professionnel, Sennheiser commercialise principalement des casques audio

pour le grand public. Il va désormais falloir compter sur l’arrivée du fabricant allemand dans le

monde du home cinéma avec une barre de son. On ne peut pas dire que Sennheiser ait fait les

choses à moitié : l’Ambeo Soundbar est un modèle massif bourré de technologies. Et en termes de

tarif, elle vient se placer directement en haut de la hiérarchie, toutes marques confondues.

par Alban Amouroux

Chez Sennheiser, la gamme Ambeo correspond à

tout ce qui touche à l’audio immersif. Au départ,

c’était dans un cadre professionnel. Il existe un

micro à quatre capsules permettant de capter le son

en trois dimensions ainsi qu’un casque équipé de

micros 3D. Sennheiser met également à disposition

les logiciels audio pour mixer les bandes-son 3D.

Il ne manquait plus qu’un moyen d’écouter le

résultat. Afin d’aller jusqu’au bout de la démarche,

Sennheiser propose désormais un produit prêt à

l’emploi et tout-en-un pour l’audio immersif : une

barre de son à multiples haut-parleurs, compatible

Dolby Atmos et DTS:X.

18 kg pour une barre de son

Une barre de son très large, c’est assez courant.

Mais une barre de son de 18 kg que l’on a du mal à

sortir du carton, c’est déjà plus rare. La Sennheiser

Ambeo Soundbar nous fait comprendre d’entrée

qu’il ne faut pas la prendre à la légère. Ce poids

important signifie qu’elle n’est pas là pour faire de la


ON mag - Home Cinéma 2019

23

figuration. D’autres barres de son passées entre nos

mains étaient parfois d’aspect un peu léger, ce qui

ne les empêchait pas de bien fonctionner. Mais avec

une rigidité exacerbée, l’Ambeo nous laisse déjà un

bon a priori avant d’avoir débuté l’écoute.

Elle mesure tout de même 126,5 cm de large, soit

l’équivalent d’un écran de 55 pouces. Avec 13 cm

de hauteur, elle ne pourra pas se poser simplement

entre les pieds de l’écran sous peine de cacher

le bas de l’image. Il faudra prévoir un support

rehaussant ce dernier ou bien le fixer au mur. Le

meuble devra être assez costaud et au moins

aussi large que la barre Ambeo. Elle demande un

léger effort de mise en place comparativement à

la plupart des barres aux dimensions plus passepartout.

Configuration 5.1.4

Pour reproduire les bandes-son 3D au format Dolby

Atmos ou DTS:X, des enceintes en hauteur sont

nécessaires. Sennheiser ayant tout rassemblé dans

la barre, c’est le concept des canaux hauts par

réflexion qui a été retenu. Deux haut-parleurs placés

sur le dessus de la barre sont dédiés à ces quatre

canaux, ce qui est un peu étrange : une appellation

5.1.2 aurait été plus réaliste que 5.1.4, comme nous

allons le voir.

Les trois canaux de façade sont reproduits chacun

par deux woofers de 10 cm et un tweeter. Les

canaux surround situés sur les côtés sont reproduits

par un tweeter et sûrement par une partie des

woofers des canaux droit et gauche. Les six woofers

reproduisent l’ensemble du grave et du canal LFE

pour éviter l’ajout d’un caisson séparé. Sennheiser

annonce une bande passante démarrant à 30 Hz, un

chiffre exceptionnel pour une barre sans caisson !

Les haut-parleurs sont protégés par une grille

recouverte de tissu acoustique classique. Elle laisse

une encoche en bas et au centre de la façade

occupée par un afficheur OLED monochrome.

Celui-ci indique tous les changements de source,

de volume et de mode audio. Il est dommage

qu’il ne puisse pas afficher les trois en permanence

pour savoir à tout moment où l’on en est. Tout à

droite, le logo Ambeo rétroéclairé indique l’état de

fonctionnement de la Soundbar.

La connectique est importante. Sennheiser a

vraiment prévu que vous vous passiez de tout autre

appareil. On trouve une entrée analogique RCA,

une entrée numérique optique, trois entrées HDMI

et une sortie HDMI eARC. Sur le dessus, quelques

touches essentielles donnent accès au choix des

sources et au contrôle du volume, mais aussi à

l’activation du mode Ambeo.

également utilisée pour d’autres produits de la

marque. La connexion de la barre à l’application

passe par le Bluetooth, et encore plus rapidement

via le NFC. Une fois la barre reconnue, la première

étape consiste à effectuer le calibrage audio avec

le micro fourni. Celui-ci est constitué d’une base en

métal, d’un long col au bout duquel est positionné

le micro et du câble à relier à la barre via une prise

jack 2,5 mm en façade. Cette procédure est simple

et rapide, tout est indiqué sur l’afficheur frontal. Le

son calibré est actif par défaut, ce qui correspond au

mode Ambeo. Éteindre l’Ambeo désactive donc le

réglage audio automatique.

Pour activer la connexion réseau, Wi-Fi ou Ethernet,

il faut passer par l’association Chromecast via

l’application Google Home. Une nouvelle fois, un

fabricant audio préfère s’en remettre au savoirfaire

de Google plutôt que de développer une

procédure réseau de zéro. L’Ambeo Soundbar peut

donc recevoir de la musique depuis un smartphone

ou une tablette et être pilotée à la voix avec une

enceinte Google Assistant.

Du grand spectacle

Nous avons démarré les tests par quelques écoutes

musicales depuis Tidal en Chromecast. Nous avons

choisi le mode « music » standard et conservé l’effet

Ambeo. La restitution ne dépasse pas la largeur de

la barre mais on ressent l’effet ajoutant une sorte de

réverbération sur les fins de notes. C’est agréable

Spécifications

•Barre de son 5.1.4

•Haut-parleurs : 6x mediums de 10cm, 5x tweeters, 2x

large bande de 8,9 cm

•Amplification : 500 Watts max.

•Connectique : 3x entrées HDMI 4K, 1x sortie HDMI 4K

eARC, 1x entrée optique, 1x entrée analogique RCA, 1x

sortie subwoofer RCA

•Connectivité sans fil : Wi-Fi ac, Ethernet, Bluetooth, NFC,

•Chromecast, DLNA/UPnP

•Autres : télécommande infrarouge, câbles fournis (dont

HDMI), micro de calibrage audio

•Dimensions (l x p x h) : 126,5 x 13,5 x 17,1 cm

•Poids : 18,5 kg

Notre avis

Fonctions

Design - finition

uuu

Installation via Bluetooth puis Chromecast

L’installation de l’Ambeo Soundbar nécessite

l’application mobile Sennheiser Smart Control

Ergonomie

Performances


24 ON mag - Home Cinéma 2019

mais pas très fidèle. Lorsque l’on monte le volume,

le registre médium commence à accrocher un peu

l’oreille, il devient dur. En désactivant le mode

Ambeo, la scène sonore devient exagérément

centrée, à la limite du mono. Néanmoins, les

timbres sont plus réalistes, la musique est plus

posée, on perd cette petite agressivité ressentie

précédemment. L’écoute musicale type HiFi n’est

pas le fort de cette barre : une paire d’enceintes,

même modeste, fera toujours mieux en termes

d’ouverture et de présence. C’est dommage,

nous aurions aimé que cette barre soit capable de

remplacer un système home cinéma et un système

HiFi simultanément.

Nous passons ensuite notre batterie d’extraits de

films en Dolby Atmos et en DTS:X, c’est tout de

même la raison d’être de l’Ambeo Soundbar. Nous

débutons par une piste technique du disque Dolby

afin de vérifier le positionnement des différents

canaux. Il n’y a rien à dire sur les trois canaux

principaux, c’est parfait. Les deux canaux latéraux

profitent des réflexions sur les murs. Dans notre cas,

ils sont bien reproduits virtuellement sur les murs

latéraux, environ 1 mètre en avant de la barre et 1

mètre au-dessus. Quant aux canaux de plafond, ils

sont censés être quatre, c’est-à-dire les top front et

les top rear. Lors de nos tests, ils étaient positionnés

au même endroit, à la position top middle. Ce n’est

pas plus mal et ce sera suffisant dans une pièce de

taille modeste. Le résultat serait sûrement différent

dans d’autres environnements.

Nous avons lancé Jurassic Park en DTS:X ou

encore Unbroken en Dolby Atmos. À chaque fois,

le logo du mode reconnu se dessine sur le petit

écran OLED. L’Ambeo reproduit les ambiances à

la perfection, la pluie comme les explosions, sans

coloration. Elle délivre une scène sonore précise et

complète qui remplit la totalité du mur de façade.

Elle pourra être associée avec des écrans de très

grande taille sans aucun problème de cohérence.

Les effets virevoltent dans l’espace sans aucune

rupture, mais uniquement dans la moitié avant

de la pièce. Il y a bien des effets verticaux, mais il

n’y en a aucun sur les côtés au niveau du canapé

ou à l’arrière de la pièce. La qualité des basses

mise en avant par Sennheiser est au rendez-vous.

L’Ambeo développe un registre grave de qualité,

avec une assise étonnante venant d’une barre de

son. Nous n’avions jamais entendu cela auparavant.

Les 30 Hz annoncés semblent subjectivement à

peu près atteints, mais c’est insuffisant au regard

des autres qualités d’immersion de la barre : on en

voudrait beaucoup plus ! Pour une petite pièce ou

en appartement, on pourra s’en contenter. Dans

une grande pièce, que l’Ambeo pourra supporter

sans problème, le caisson s’impose pour plus de

spectacle. Un caisson à la hauteur bien sûr, capable

de descendre très bas et avec du niveau. La sortie

subwoofer sur prise RCA est bien prévue, son

activation passe par l’application.

Sennheiser a tiré le meilleur de la barre

de son

Passées les limites physiques de la barre de son,

il nous semble que Sennheiser a réussi à tirer le

meilleur de ce format. Les effets sont convaincants,

avec une vraie sensation de verticalité ainsi que des

effets surround latéraux en avant mais participant

efficacement à l’élargissement et à l’épaississement

de la scène sonore. Celle-ci est grandiose, si bien

que l’on pourrait imaginer associer l’Ambeo avec

un écran de projection. Le grave est tout à fait

satisfaisant dans une petite pièce, sûrement meilleur

que celui d’un petit caisson de basses d’entrée de

gamme en termes de cohérence. Les effets latéraux

enveloppants sont absents, il y a forcément un

moment où l’on arrive aux limites du système. Seule

l’écoute musicale est en retrait, il faudra accepter

le compromis et réserver de préférence l’Ambeo

Soundbar à une utilisation vidéo. C’est bien pour

nous la meilleure barre de son tout-en-un du

moment. Seul son tarif assez élevé pourra peut-être

vous refroidir.


*FABRIQUÉAUCANADA

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Tél.:0970405999

Informationetpointsdevente


26

ON mag - Home Cinéma 2019

SONY

400 €

HT-X8500

Sony développe continuellement son offre afin de reproduire le son immersif à partir d’une

barre de son et rien d’autre. La HT-X8500 est un modèle tout-en-un intégrant le caisson de

basses. Sans aucun haut-parleur d’effets, cette barre est pourtant capable de reproduire le

Dolby Atmos et le DTS:X via ses prises HDMI.

par Alaban Amouroux

Le catalogue du géant japonais de l’électronique

compte pas moins de 24 barres de son. Il y en a

à tous les niveaux de tarifs, avec ou sans caisson

séparé, avec ou sans enceintes d’effets. Certaines

sont simplement stéréo, d’autres sont passées au

son 3D comme la HT-X8500 que nous testons. Ces

modèles les plus perfectionnés intègrent d’autres

technologies maison comme le S-Force Pro pour

recréer les canaux surround virtuels et le Vertical

Surround Engine pour les enceintes virtuelles de

plafond.

Une fabrication sérieuse pour un

encombrement minimal

La Sony HT-X8500 est une barre 2.1 si l’on s’en réfère

à ses haut-parleurs et à ses trois amplificateurs.

Nous avons deux canaux droit et gauche reproduits

par des haut-parleurs larges bandes de forme ovale.

Au centre, deux woofers raccordés ensemble,

toujours ovales, jouent le rôle de caisson de basses.

Avec un équipement si limité, Sony annonce

pourtant pouvoir reproduire 7.1.2 canaux ! Grâce au

traitement numérique du son, bien sûr.

Le coffret mixe la grille en métal à l’avant avec

une sorte de plastique très résistant reproduisant

le cuir pour tout le reste. Quelques touches et

Leds sont positionnées sur le dessus ; à ce prix,

il n’y a pas d’afficheur. Ses 89 cm de large lui

permettent de rester facilement logeable. La

connectivité comprend une entrée et une sortie

HDMI, toutes deux compatibles Dolby Vision,

une entrée numérique optique et le Bluetooth.

La télécommande offre un accès direct à tous les

modes audio.

Un son diffus et enveloppant jusqu’à l’arrière

de la pièce

Il n’y a aucun paramètre sonore disponible, et

encore moins de micro de calibration. Pourtant, la

Sony HT-X8500 est opérationnelle et performante

immédiatement. Les effets sonores sont actifs

sur tous les programmes, même avec la stéréo

de la TNT ou de YouTube. Les placements dans

l’espace des effets sonores de nos extraits de test

sont convaincants. Nous obtenons des effets diffus

latéraux et même en arrière de la position d’écoute.

Les effets en hauteur des pistes son Atmos et DTS:X

sont bien présents. Pas forcément précis, mais

quand la pluie vient d’en haut, elle est correctement

placée avec la HT-X8500. Sony utilise des effets de

réverbération que nous percevons dans le médium/

aigu, même si cela n’a rien de désagréable sur les


ON mag - Home Cinéma 2019

27

films. En revanche, les effets surround très précis et

appuyés restent collés à l’avant de la scène sonore :

la barre n’arrive pas à les projeter.

La HT-X8500 a cette capacité à remonter les voix et

à les placer en correspondance avec le centre de

l’écran et donc de l’action principale. Ainsi n’a-t-on

jamais l’impression que le son vient de la barre. Si ce

n’est sur certaines fréquences graves appuyées où

la barre entre en résonance et se fait alors entendre.

En général, elle a une propension à conserver la

voie centrale bien nette, ne venant pas être polluée

par le reste des effets sonores.

Sur le mode Film, les graves sont évidemment

poussés. Le mode Music est plus équilibré,

même avec les films. Trois niveaux de grave sont

accessibles depuis la télécommande. Le premier

n’apporte rien, le niveau intermédiaire ne pousse

pas assez, et le troisième en fait un peu trop.

N’oublions pas qu’il n’y a aucun caisson de basses

séparé. Si l’on reste raisonnable, le grave est

sec, mais limité en articulation et, forcément, en

descente dans l’infra.

compte ses lacunes en écoute HiFi : elle n’est

pas du tout faite pour l’écoute de musique. Elle

ajoute toujours une réverbération peu fidèle dans

le médium/aigu à laquelle s’ajoute un manque de

définition dans le grave. Son fonctionnement ne

peut pas être qualifié d’universel, il faudra la dédier

exclusivement à un usage home cinéma, domaine

dans lequel elle excelle pour un produit tout-en-un

facile à mettre en œuvre.

Spécifications

•Barre de son 2.1 avec caisson intégré

•Haut-parleurs : 2x larges bandes, 2x mini subwoofers

•Puissance : n.c.

•Décodages : Dolby Atmos, DTS:X

•Connectivité : 1x entrée/1x sortie HDMI ARC, 1x entrée

numérique optique, Bluetooth

•Dimensions (l x p x h) : 890 x 64 x 96 mm

•Poids : 3,1 kg

Une bonne alternative aux systèmes multi

enceintes

Une nouvelle fois, Sony nous prouve qu’il maîtrise

le traitement des signaux sonores. Sans aucun

haut-parleur orienté vers les côtés ou le plafond, la

barre de son HT-X8500 a cette capacité étonnante

à reproduire une ambiance remplissant 20m2

sans encombre, avec du son véritablement réparti

partout dans la pièce. Il faut bien prendre en

Notre avis

Fonctions

Ergonomie

Design - finition

Performances


28

ON mag - Home Cinéma 2019

YAMAHA

MusicCast BAR 400

600 €

La dernière barre de son en date signée Yamaha fait partie de la gamme d’appareils

multiroom MusicCast. La BAR 400 est donc connectée pour une utilisation mixte HiFi et

home cinéma avec un accès aux principaux services de musique en streaming. Lors des

écoutes, nous lui avons associé l’enceinte Yamaha MusicCast 50 (600€) pour s’occuper des

canaux surround en créant ainsi un ensemble 4.1 sans fil.

par Alban Amouroux

Yamaha est l’un des pionniers dans le monde

des barres de son. Ses premiers produits avaient

même pris le nom de projecteurs sonores. L’idée

est bien celle-là : projeter le son dans différentes

directions afin de recréer un environnement

multicanaux virtuel. Au départ, les produits Yamaha

embarquaient des myriades de petits haut-parleurs.

L’évolution technologique aidant, il est désormais

possible d’obtenir un résultat très proche à partir de

deux canaux seulement. Les barres de son Yamaha

sont ainsi devenues beaucoup plus compactes. Pour

compenser la diffusion surround un peu limitée,

Yamaha propose d’ajouter une ou deux enceintes

synchronisées avec la barre à l’arrière.

6 centimètres d’épaisseur seulement

Haute de seulement six centimètres, la barre

Yamaha MusicCast BAR 400 ne posera pas de

problème particulier à l’installation. Elle trouvera

sa place au pied d’un écran plat sans grignoter

l’image. Une fixation murale est possible via des

encoches prévues à cet effet. Ses 98 cm de largeur

la destinent à être associée avec un écran de 50

pouces minimum. Le design est extrêmement sobre

: une grille en métal recouvre toute la façade, sans

que Yamaha ait éprouvé le besoin de coller son

logo.

Le dessus de la barre arbore une finition en


ON mag - Home Cinéma 2019

29

aluminium brossé noir. Au centre prennent place

les touches et les Leds de statut. Sur la barre, les

inscriptions grises sur fond noir ne sont pas très

lisibles dans une pièce sombre. Cela complique les

choses avec des touches uniquement sensitives.

Elles permettent toutefois de changer de source et

de modifier le volume. À l’arrière, la connectique

comprend une entrée et une sortie HDMI avec ARC,

une entrée numérique optique et une analogique

sur mini-jack. Les prises HDMI sont 4K, HDCP2.2 et

elles laissent passer le HDR.

Le caisson de basses est recouvert d’une finition

vinylique granuleuse destinée à le protéger des

rayures. Le haut-parleur de 16,5 cm est positionné

sur un côté. La face avant accueille l’évent à la

sortie largement évasée ainsi que le logo Yamaha

constitué de trois diapasons. À l’arrière, il n’y a

rien d’autre que la prise d’alimentation et un petit

bouton pour l’association sans fil avec la barre.

Virtualisation de série, surround en option

Cette barre est constituée de deux canaux stéréo

seulement. Chaque canal repose sur un tweeter

de 25 mm entouré de deux médiums/woofers de

46 mm. Il n’y a aucun haut-parleur dirigé vers les

côtés ou vers le plafond. Tout cela sera recréé via

les différents DSP. L’ensemble de la barre reçoit 100

Watts de puissance. Le caisson a droit à la même

puissance rien que pour lui.

La configuration de l’ensemble MusicCast BAR 400

est donc en 2.1. Il est compatible Dolby Audio et

DTS Virtual:X. Ce dernier mode recrée les canaux

surround manquants via différentes techniques

de manipulation sonore. Pour aller plus loin, il

est possible d’ajouter deux canaux arrière grâce

à la fonction MusicCast Surround. La première

solution consiste à associer deux petites enceintes

MusicCast 20. Elles seront installées de chaque côté

de la pièce. En alternative, l’enceinte stéréo touten-un

MusicCast 50 est également compatible. Elle

prendra place derrière la zone d’écoute.

Appli mobile et télécommande

L’application mobile et la télécommande sont

obligatoires car toutes les fonctions ne sont pas

répliquées à l’identique sur les deux modes de

contrôle. Par exemple, la touche « dimmer »

pour éteindre les petites Leds positionnées sur

le dessus de la barre se trouve uniquement sur la

télécommande. Pour rester dans ce sujet, il est

dommage que le dimmer n’agisse pas sur les Leds

de la prise Ethernet : celles-ci clignotent comme

sur un ordinateur. Lorsque la barre est proche

d’un mur blanc, ces clignotements sont visibles

par réflexion et deviennent gênants. Quant aux

différents programmes sonores surround, ils sont

accessibles uniquement à travers l’application

mobile MusicCast.

La télécommande est suffisamment complète

pour une utilisation au quotidien. Pour écouter ses

playlists ou radios favorites, les boutons labellisés

de 1 à 3 rappellent les mémoires de l’appli

MusicCast. Grâce au HDMI ARC, le volume se pilote

aussi depuis la télécommande du téléviseur. En

revanche, nous vous déconseillons le contrôle vocal

par Amazon Alexa, qui s’avère vraiment trop limité.

Seuls des ordres de base peuvent être lancés, on

ne peut pas demander de chercher un titre ou un

artiste en particulier. Dommage, d’autres produits

sont bien plus avancés dans le domaine.

L’installation de la barre passe par l’application

Yamaha MusicCast. Les étapes sont simples à suivre

pour connecter la barre à son réseau domestique. Il

faut ensuite éventuellement entrer les informations

de son compte de streaming audio préféré. La barre

Spécifications

•Barre de son 2.1

•Haut-parleurs : 4x woofers de 46 mm, 2x tweeters de 25

mm, subwoofer de 16,5 cm

•Puissance : 200 Watts max.

•Décodages : Dolby Digital, DTS, DTS Virtual:X

•Connectivité : 1x entrée HDMI, 1x sortie HDMI ARC, 1x

entrée numérique optique, 1x entrée analogique mini

jack, Bluetooth, Wi-Fi, Ethernet, AirPlay 2

•Dimensions/poids barre : 980 x 60 x 110 mm/2,7 kg

•Dimensions/poids caisson : 180 x 417 x 405 mm/9,4 kg

Notre avis

Fonctions

Ergonomie

Design - finition

Performances

uuu


30 ON mag - Home Cinéma 2019

est alors prête à l’emploi. Les réglages sont limités.

Même s’il y a un bruit rose pour régler les niveaux,

il est dommage que la MusicCast BAR 400 ne

bénéficie pas du système de calibrage YPAO avec

micro présent sur les amplificateurs de la marque.

La barre ne reconnaissant pas les formats sonores

les plus récents, il faut configurer la sortie audio de

vos sources en PCM, sinon vous n’obtiendrez que le

silence.

L’esprit Yamaha est bien là

Les différents modes ajoutent plus ou moins de

réverbération. C’est le cas du mode Music, celui qui

en ajoute le plus. Au final, il est peu agréable, que

ce soit pour écouter de la musique ou restituer la

bande-son des films. Le mode Stereo sera suffisant.

Le mode programme TV est le plus sage mais il

ouvre tout de même la scène sonore en largeur.

Quant au mode Movie, il se situe entre les deux,

avec un peu de réverbération pour offrir plus de

profondeur. Enfin, le mode Surround « simple »

est peu convaincant. Là encore, il joue plus sur la

réverbération plus que sur l’ouverture.

En revanche, le mode 3D Surround est très efficace.

Il remplit la pièce avec des sons arrivant jusqu’à

l’arrière à partir de bandes-son multicanales. La

scène frontale est ouverte et relevée, la position de

la barre est quasiment imperceptible. Bien sûr, il n’y

a pas vraiment de respect des déplacements, mais

une belle bulle sonore qui nous entoure. Elle est

d’ailleurs assez centrée, elle ne s’étale pas sur toute

la largeur de la pièce. Que ce soit depuis des Bluray

ou à partir d’un programme stéréo comme la TV

ou YouTube, ce mode est toujours très performant.

Nous avons ensuite ajouté l’enceinte MusicCast 50

derrière nous. De nouveaux réglages sont apparus.

Nous avons accès au réglage de la distance pour

chaque élément par exemple. Attention, tout est

à zéro par défaut. En mode 3D Surround appliqué

à de la stéréo, l’enceinte arrière joue bien du son,

très léger et avec un retard appliqué. À partir de

bandes-son multicanales, nous ne sommes pas

entourés, on ne peut forcément pas avoir d’ampleur

sur les côtés. Comme nous pouvions nous en

douter, c’est comme si nous avions uniquement les

surround back et pas les surround latérales. Ce n’est

pas désagréable et l’effet devrait être plus probant

si vous pouvez éloigner un maximum l’enceinte

MusicCast 50 du canapé.

Les déplacements entre l’avant et l’arrière sont

cohérents. On ressent tout de même une ambiance

arrière séparée de l’avant, comme une demi-bulle

autour de nous et une large scène sonore en face.

C’est caractéristique du traitement opéré par

Yamaha et nous avons déjà ressenti cette sensation

lors de plusieurs tests d’amplificateurs home

cinéma de la marque. Sur certaines bandes-son,

on obtient carrément un effet de hauteur avec des

sons semblant venir du plafond. Les placements

sont assez précis pour nous englober de son, mais

toujours dans une sorte de couloir de 2 mètres de

large environ, pas plus.

Petit bémol côté ergonomie. Il est dommage que

lorsque la barre est éteinte, la MusicCast 50 ne soit

pas automatiquement désassociée pour pouvoir

être utilisée seule afin d’écouter de la musique.

Du son immersif sans encombrer le salon

Les différents DSP proposés par la barre ne sont

pas aussi performants que ceux des amplificateurs

AV. Le mode 3D Surround est celui à privilégier

dans tous les cas. Avec lui, vous pourrez profiter du

savoir-faire de Yamaha dans le traitement du son

surround sans encombrer votre salon. L’ajout de

l’enceinte arrière est intéressant si vous pouvez la

placer au moins à 1 ou 2 mètres derrière le canapé,

ce qui recréera cette fameuse bulle sonore chère

à Yamaha. Il manque quelques petites choses

comme un micro de calibration ou encore l’accès

aux modes audio depuis la télécommande. La barre

de son Yamaha MusicCast BAR 400 tire son épingle

du jeu grâce à sa double fonctionnalité : home

cinéma immersif d’un côté, lecteur audio réseau et

multiroom de l’autre avec MusicCast et AirPlay 2.

Le tout pour un tarif abordable, caisson de basses

inclus.


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TÉLÉVISEURS


34 ON mag - Home Cinéma 2019

HISENSE

H65U7B

Un téléviseur de 65 pouces 4K

pour moins de 1 000 euros, c’est

le pari de ce modèle H65U7B

signé Hisense. Cet écran sous

pavillon chinois est bien garni en

fonctions, modes divers et variés.

Il est compatible Dolby Atmos et

Dolby Vision et assure une qualité

d’image correcte notamment en

HDR. Un premier contact avec

l’Ultra HD 4K sans se ruiner !

par Jean-Pierre Labro

900 €

Hisense est une marque chinoise qui existe

depuis 50 ans et a décidé de commercialiser des

téléviseurs sous son propre nom plutôt que sous

les marques des autres. Forte de sa notoriété

asiatique, elle est présente depuis quelques années

sur le marché européen avec une stratégie de prix

agressifs. Sa capacité de production lui permet de

mettre en vente des téléviseurs plats à des prix

remarquables. C’est le cas de ce téléviseur H65U7B

de 65 pouces vendu à moins de 1 000 euros ! Pour

cette somme, vous avez droit à la technologie

ULED qui comme le QLED de Samsung optimise

l’affichage LCD, au Dolby Atmos et au Dolby Vision.

Le design est digne de l’entrée-milieu de gamme,

exploitant une dalle ultra fine et un cadre slim sans

bords. Le support de table est en forme de «V» et

l’ensemble reste discret.

Cet Hisense H65U7B opte pour une dalle LCD 50/60

Hz de 65 pouces avec un rétroéclairage en Local

Dimming. Hisense a bien travaillé son cahier des

charges, en prévoyant par exemple un procédé antisaccades

performant. Ce téléviseur est compatible

HDR, HDR10, HDR10+, Dolby Vision et HLG.

C’est vraiment bien pour le prix ! Évidemment,

pour des raisons économiques, certains éléments

sont en retrait, comme la Smart TV qui est une

solution maison offrant moins de possibilités

que la concurrence sous Android TV. Il n’y a pas

d’assistants vocaux intégrés ici mais la compatibilité

Alexa est assurée et on peut quand même se

connecter à Netflix ou YouTube.

L’image du Hisense H65U7B délivre un bon piqué

avec des couleurs moins vives que sur d’autres TV

et des noirs un peu trop clairs mais avec un angle

de vision plutôt large. Après quelques réglages,

on peut obtenir un meilleur contraste avec des

visages bien en chair et des détails bien présents

dans les zones sombres. En HDR les lumières sont

intenses affichant des couleurs justes et sans excès.

L’audio fourni est stéréo, les dialogues sont clairs. Il

faudra prévoir d’ajouter une barre de son pour plus

de sensations home cinéma. Au final, cet Hisense

H65U7B est plutôt une bonne surprise, compte tenu

de son prix, il assure une prestation 4K fort correcte.

Avec lui, c’est avant tout la taille qui compte, mais

sans y sacrifier totalement les performances.

Spécifications

•Téléviseur LCD ULED UHD 4K HDR

•165 cm • 3840 x 2160 pixels •Tuner : TNT, câble, satellite

•Interface : Smart TV Hisense (Vidaa 3.0)

•Audio : 2 x 10 W •Connectique : 4 HDMI 2.0b, 2

USB, 1 sortie audionumérique optique, 1 composite, 1

prise casque, Ethernet, Wi-Fi, Bluetooth, CI+ •Divers :

HDR10, HDR10+, HLG, Dolby Vision, compatibilité Alexa

•Consommation perso/veille : 116/0,5 W, classe A+

•Dimensions : 1025 x 1448 x 364 mm (avec pied) •Poids :

26,7 kg (avec pied)

Notre avis


ON mag - Home Cinéma 2019 35

LG

65SM9010

Si OLED rime avec LG, le

constructeur n’en oublie pas

pour autant le LCD pour ses

modèles plus économiques

et néanmoins sérieux. Le LG

65SM9010 de 65 pouces

est bien équipé, il est

compatible avec presque

tous les formats HDR et son

rétroéclairage par Full LED

localisé optimise l’image.

par Jean-Pierre Labro

1500 €

Il n’y a pas que l’OLED dans la vie des téléviseurs,

le LCD fait de la résistance et de nombreuses

marques poussent les cristaux liquides dans

leurs derniers retranchements. Cela donne des

appellations nouvelles comme QLED chez Samsung,

ULED chez Hisense en attendant le QD-OLED

(certainement pour 2021) qui voudrait cumuler

les avantages de L’OLED et des Quantum Dots.

LG n’est pas en reste et essaie d’apporter une

restitution d’image proche de celle de l’OLED

avec le LCD. Pour cela, il utilise ses propres dalles

LCD et intègre un tapis arrière de LED pilotées par

zones indépendantes afin de produire un contraste

plus intense. La dalle LCD est de type IPS, l’angle

de vision est plus large mais on perd un peu en

contraste. En situation, si on s’éloigne de l’axe du

téléviseur la colorimétrie reste de bonne facture ; en

revanche les noirs ne sont pas aussi intenses.

LG a également truffé son 65SM9010 de 65 pouces

de ses propres technologies comme les Nano

Cell. Des particules nanoscopiques sont intégrées

dans le rétroéclairage afin de réduire le jaune émis

par le rétroéclairage et produire ainsi des couleurs

primaires plus précises.

Le processeur vidéo du LG 65SM9010 est

l’Alpha 7 de deuxième génération épaulé par de

l’Intelligence Artificielle (IA) permettant d’améliorer

l’image en puisant dans une vaste base de données

et en apprenant des habitudes de l’utilisateur. Cela

fonctionne également pour le son. Le HDR est

présent sous ses déclinaisons HDR10, HLG, Dolby

Vision et Technicolor, il ne manque que le HDR10+.

Au niveau sonore, ce LG 65SM9010 est compatible

avec le Dolby Atmos. Les haut-parleurs du téléviseur

ne permettent pas une telle diffusion, il faudra donc

passer par une barre de son ou un système home

cinéma pour bénéficier des effets en hauteur. La

section audio en 2.1 n’est pas mauvaise mais la

restitution manque un peu de dynamique et le son

reste confiné aux bords de la dalle LCD.

L’image en HDR est intense, elle profite d’un

très bon rendu de la lumière, de couleurs vives,

percutantes et d’un contraste élevé. Le noir a de

la profondeur, moins que sur de l’OLED, mais

il assure du détail. Le piqué des films en 4K est

superbe notamment sur Netflix avec également une

excellente gestion des mouvements. Ce téléviseur

est aussi riche au niveau de la Smart TV, il a d’ailleurs

obtenu le prix EISA de la meilleure «Smart Home

TV» pour la saison 2019-2020.

Spécifications

•Téléviseur LCD UHD 4K HDR •164 cm

•3840 x 2160 pixels •Tuner : TNT, câble, satellite •Interface

: WebOS •Audio : 40 W en 2.1 •Connectique : 4

HDMI 2.1, 3 USB, 1 entrée composante, 1 sortie audionumérique

optique, 1 prise casque, Ethernet, Wi-Fi, Bluetooth,

CI+, compatibilité WISA •Divers : HDR10, HDR

Dolby Vision, HDR HLG, Technicolor, Alexa, Google Assistant,

AirPlay 2, ThinQ IA •Consommation perso/veille :

123/0,5 W, classe A+ •Dimensions : 1455 x 906 x 323 mm

(avec pied) •Poids : 28,1 kg (avec pied)

Notre avis


36 ON mag - Home Cinéma 2019

2000 €

En tant que père géniteur des téléviseurs OLED,

LG se doit, année après année, de maintenir et

augmenter l’intérêt pour cette technologie. Pour

cela, il améliore et optimise tout ce qu’il peut en

matière de qualité d’image au-delà des panneaux

OLED qui auraient, selon les spécialistes, atteint

leurs limites depuis 2017. Il faut donc aller creuser

au niveau du traitement vidéo, du son ou encore de

l’Intelligence Artificielle pour surprendre et créer le

buzz chez le consommateur.

Cette nouvelle fournée n’est pas vraiment

révolutionnaire, les séries LG C8 sont encore

dans la course ; elle se contente d’améliorer le

traitement vidéo en s’appuyant sur l’IA. Cette

classe de téléviseurs C9 est celle qui apporte le

meilleur rapport qualité/prix, il existe des modèles

B9 moins chers mais utilisant un processeur vidéo

moins performant et les familles E9, W9 ou R9 sont

identiques en termes d’image : c’est au niveau

sonore que l’on note des différences.

Ce LG OLED55C9 de 55 pouces est donc le

plus intéressant. Ultra fin, il mesure seulement

4 ,7 cm en son point le plus épais et à peine

quelques millimètres sur les bords. L’esthétique est

superbe, cette minceur lui donne un aspect flottant

du plus bel effet contre un mur. La connectique

est complète ; elle se compose notamment de

quatre prises HDMI en version 2.1 et trois prises

USB. Le processeur vidéo Alpha 9 en version 2

est aux commandes, il apporte la technologie IA

(intelligence artificielle) qui analyse et optimise

le son et l’image à partir d’une vaste base de

données. On retrouve l’interface WebOS de LG

LG

OLED55C9PLA

Et de 9 ! LG sort chaque année une

nouvelle génération de TV OLED.

Cette génération C9 améliore un

peu les performances au niveau de

l’image et du son mais ne creuse

pas l’écart avec ses prédécesseurs.

Mais avec l’OLED55C9, on est tout

de même face à l’un des meilleurs

téléviseurs actuels - élégant,

performant et très immersif, capable

une fois de plus de sublimer la

4K HDR. Processeur amélioré,

Intelligence Artificielle ou encore

Dolby Vision, tout est en place pour

assurer un show étincelant !

par Jean-Pierre Labro

qui s’avère toujours aussi agréable à utiliser via la

télécommande Magic Remote avec son gyroscope

et son pointeur très pratique. Il est aussi possible

de piloter ce téléviseur à la voix. Le LG OLED55C9

est compatible avec Alexa et Google Assistant. La

Smart TV est riche : elle héberge Neflix, Amazon

Video et bien d’autres.

Ce téléviseur LG OLED55C9 assure la prise en

charge du Dolby Vision, du HDR10 et du HLG. Les

films en HDR sont superbes en intensité, en piqué

d’image avec des noirs profonds et du détail. On

se régale ! L’IA permet de mieux percevoir les

scènes sombres et la palette des couleurs est un

ravissement pour les pupilles. L’audio est d’une

grande qualité, on ressent les bruits en dehors

de la dalle en Dolby Atmos avec une dynamique

surprenante. Un des meilleurs TV OLED du

marché !

Spécifications

•Téléviseur OLED UHD 4K HDR

•139 cm •3840 x 2160 pixels •Tuner : TNT, câble, satellite

•Interface : WebOS •Audio : 40 W en 2.1 •Connectique

: 4 HDMI 2.1, 3 USB, 1 entrée composante, 1 sortie

audionumérique optique, 1 prise casque, Ethernet, Wi-Fi,

Bluetooth, CI+, compatibilité WISA •Divers : HDR10,

HDR Dolby Vision, HDR HLG, Technicolor, Alexa, Google

Assistant, AirPlay 2, Think Q (IA) •Consommation perso/

veille : 111/0,5 W, classe A •Dimensions (L x H x P) : 1228 x

738 x 251 mm (avec pied) •Poids : 23 kg (avec pied)

Notre avis



38 ON mag - Home Cinéma 2019

PANASONIC

850 €

TX-50GX800

Ce téléviseur LCD Panasonic TX-50GX800

prouve que l’Ultra HD 4K est devenue fort

démocratique. Panasonic a déployé son

expertise sur ce modèle d’entrée de gamme

et cela se voit. La double compatibilité HDR

10+/Dolby Vision et l’image naturelle sont ses

principaux atouts. par Jean-Pierre Labro

En dehors des téléviseurs haut de gamme à

plusieurs milliers d’euros, il est réconfortant de

savoir que de grandes marques n’oublient pas

les autres segments de marché. Fort de son

savoir-faire en liaison avec les studios hollywoodiens,

Panasonic commercialise le TX-50GX800, un

téléviseur de 50 pouces bien doté et surtout peu

onéreux. Commercialisé sous la barre des 850 euros,

cet écran n’a pas à rougir face à la concurrence et

ses prestations sont très honorables.

Le Panasonic TX-50GX800 est tout d’abord capable

de prendre en charge le HDR sous toutes ses

déclinaisons actuelles, notamment le HDR 10+

et le Dolby Vision ce qui n’est pas commun. Pour

parvenir à compresser le prix, Panasonic a équipé

ce téléviseur d’une dalle LCD avec un rétroéclairage

Edge LED (donc à partir des bords). Au niveau du

contraste et de la production de noirs profonds,

cette technologie est moins performante que celle

consistant en un tapis de LED pilotées par zones

(modèle Direct-LED ou Full LED).

Le design n’est pas non plus à se rouler par terre,

la marque se contentant d’un classicisme passepartout

avec un cadre slim et un support de table

un peu encombrant. Après tout, ce qui compte est

ce que l’on voit à l’écran. L’interface est placée sous

le signe de MyHome Screen en version 4.0, c’est

moins fun qu’Android TV et pas toujours facile à

comprendre mais cela reste simple pour la plupart

des commandes de base. La Smart TV abrite Netflix

4K, Dolby Vision et la plupart des applications de

Replay mises en place par les chaînes de TV. En

revanche, la VOD n’est pas gâtée puisque seul

Rakuten est proposé.

L’image diffusée par le Panasonic TX-50GX800

n’est pas aussi dynamique que celle de certains

concurrents, l’approche est ici plus naturelle

et équilibrée. Il convient de ne pas s’éloigner

du centre de l’écran sous peine de perdre en

profondeur de noir et en intensité des couleurs.

L’angle de vision est un peu serré.

En 4K HDR, ce Panasonic TX-50GX800 se défend

bien avec du contraste et de la luminosité mais

cela manque légèrement de piqué et les noirs ont

un peu de mal à paraître aussi profonds que sur

d’autres modèles plus onéreux. Cela reste agréable,

même si cela a moins d’impact que sur un téléviseur

OLED.

L’audio n’est pas des plus percutantes, le registre

médium est privilégié ce qui assure des dialogues

intelligibles. Malgré des limitations, ce téléviseur de

50 pouces Panasonic TX-50GX800 reste néanmoins

assez intéressant pour son prix.

Spécifications

•Téléviseur LCD Edge-LED UHD 4K HDR

•125 cm •Résolution : 3840 x 2160 pixels •Tuner : TNT,

câble, satellite •Interface : Smart TV, MyHome Screen

4.0 •Audio : 2 x 10 W •Connectique : 4 HDMI 2.0b, 2 USB,

1 sortie audionumérique optique, 1 composite, 1 prise

casque, 1 Ethernet, Wi-Fi, Bluetooth, CI+ •Divers : HDR10,

HDR10+, HLG, Dolby Vision •Consommation perso/veille :

61/0,5 W, classe A+ •Dimensions (L x H x P) : 1234 x 708 x

236mm (avec pied) •Poids : 16 kg (avec pied)

Notre avis


ON mag - Home Cinéma 2019 39

SAMSUNG

1700 €

QE55Q85R

Face à l’offensive des téléviseurs OLED,

Samsung propose le QLED basé sur du LCD

associé à des Quantum Dots. Ce téléviseur

QE55Q85R de 55 pouces est la dernière

version de cette technologie. Plus de

luminosité et filtre anti-reflets sont deux

des nouveautés introduites ici. Le HDR est

étincelant !

par Jean-Pierre Labro

Année après année, Samsung peaufine, améliore

les performances de sa technologie QLED. C’est

sa réponse à l’OLED. La firme coréenne a décidé

d’optimiser le LCD en le poussant dans ses derniers

retranchements. Sur cette nouvelle série Q85, les

avancées les plus notables portent sur l’amélioration

de la luminosité, très importante en HDR, et l’arrivée

d’un nouveau filtre anti-reflets. Ce dernier est d’une

efficacité redoutable, il réduit considérablement

les reflets parasites. En plein jour, il apporte une

image très lumineuse et offre des angles de vision

plus importants que d’habitude. On est ainsi proche

des prestations d’un téléviseur OLED, on peut ainsi

se mettre sur le côté sans perdre au niveau des

couleurs et de la profondeur des noirs.

Le Samsung QE55Q85R est équipé d’un

rétroéclairage Full LED, les diodes sont pilotées

sur 96 zones ce qui a pour effet d’améliorer

le contraste et d’optimiser la gestion des pics

lumineux. Le design est assez minimaliste ; il s’agit

d’un cadre de 4 mm d’épaisseur accompagné d’un

boîtier One Connect sur lequel la connectique est

déportée. Un simple fil très discret relie le téléviseur

à ce poste de contrôle. On peut regretter qu’après

tous ces efforts de discrétion Samsung n’ait pas

adopté la même philosophie pour le pied de table,

plutôt encombrant.

Ce TV Ultra HD 4K est compatible avec le HDR 10,

le HDR 10+ et le HLG. Le Dolby Vision n’est pas

présent, ce qui est dommage, même si le HDR 10+

mis en avant par Samsung fait presque aussi bien.

Le Samsung QE55Q85R est affiché à un prix très

élevé pour du LCD mais il se situe dans le haut de

gamme (ce n’est pas du simple LCD mais du QLED).

L’image fournie est riche en détails et cela aussi

bien avec des contenus 4K que d’autres, la mise à

l’échelle est remarquable même avec des DVD !

Les mouvements restent fluides et pratiquement

aucun artefact ne vient troubler la vision. Avec du

4K HDR, on retrouve des sensations proches de

celles offertes par l’OLED, avec des noirs profonds

qui ne virent pas au gris et un excellent piqué. La

luminosité est importante et les zones sombres

gagnent en intensité et en lisibilité.

La partie audio reste trop sage à notre goût ; cela

demeure suffisant pour les émissions télévisuelles

mais pour des sensations Home Cinéma, il sera

préférable d’investir dans une barre de son. Ce

téléviseur Samsung assure néanmoins le spectacle

et sa technologie QLED fait des étincelles ! •

Spécifications

•Téléviseur LCD QLED Color UHD 4K HDR

•139 cm •3840 x 2160 pixels •Tuner : TNT, câble, satellite

•Interface : Tizen 5.0 •Audio : 40 W •Connectique : 4

HDMI, 3 USB, 1 sortie audionumérique optique, 1 Ethernet,

Wi-Fi, Bluetooth, CI+ •Divers : HDR10, HDR10+, HLG,

Alexa, Google Assistant, AirPlay 2, boîtier One Connect

•Consommation perso/veille : 157/0,5 W, classe B

•Dimensions (L x H x P) : 791 x 1230 x 230 mm (avec pied)

•Poids : 20,6 kg (avec pied)

Notre avis


40 ON mag - Home Cinéma 2019

SAMSUNG

3500 €

QE65Q90R

Samsung présente le

quatrième épisode de sa série

à succès QLED. Pour ne pas

se faire distancer par l’OLED,

le constructeur améliore sans

cesse la technologie LCD. La

famille de téléviseurs Q90

– à laquelle le QE65Q90R

appartient - est le fer de

lance de cette offensive. Au

programme, il propose un

angle de vision amélioré, un

contraste élevé et des noirs

profonds. Un haut de gamme

époustouflant ?

par Jean-Pierre Labro

Le LCD n’est pas mort ! On doit avouer un faible

pour la technologie OLED et ses noirs abyssaux,

sans omettre son angle de vision très large. Eh bien,

après avoir regardé ce téléviseur, on a revu notre

jugement. Samsung a mis le paquet sur ce modèle

de 65 pouces pour aller encore plus loin dans

l’optimisation du LCD en version QLED. Ainsi l’angle

de vision, un des gros points faibles des cristaux

liquides, est-il ici au niveau de celui des TV OLED.

Pour parvenir à cette prouesse, les ingénieurs ont

ajouté deux filtres atour du panneau LCD, l’un

canalise la lumière dès le départ et l’autre la diffuse

plus largement en sortie. Le résultat est que l’on

peut se mettre de côté de l’écran sans souffrir du

manque de couleurs ou de noirs délavés. Cela

fonctionne parfaitement et le traitement anti-reflets

est effectivement capable de réduire les reflets.

Pour améliorer la diffusion des noirs, Samsung

intègre un rétroéclairage direct par LED pilotées

indépendamment sur 480 zones. Ce pilotage est

la solution pour obtenir plus de contraste et de

profondeur dans les scènes sombres.

La connectique est déportée sur un boîtier

externe, un simple fil de 5 m le reliant à l’écran.

Fidèle à ses habitudes, la marque intègre un large

panel d’applications et de contenus connectés

comme Apple TV et AirPlay 2 en 4K UHD.

Le son de ce téléviseur Samsung QE65Q90R est

placé sous la commande d’une barre de son 3.1,

Q70R, qui est offerte. Le résultat est convaincant

puisqu’on bénéficie de dialogues clairs, de

puissance et on peut même ressentir des effets

surround arrière.

L’image est aussi de qualité, affichant des couleurs

très fidèles, les rouges ont de l’intensité sans virer

dans l’excès, les tons chair sont précis et la finesse

des tons emporte l’adhésion. Quant à l’angle de

vision large, c’est un vrai bonheur. Le contraste est

élevé avec des noirs vraiment noirs et pas gris. La

luminosité est intense ; avec du HDR on atteint des

sommets dans la reproduction des pics lumineux

et cela claque sur «Mad Max : Fury Road». Ce

téléviseur Samsung QE65Q90R apporte un vrai plus

à la technologie LCD (l’OLED a donc encore une

concurrence) et il met la barre très haut au niveau

des performances ! Que nous réserve donc la

saison 5 du QLED ?

Spécifications

•Téléviseur LCD QLED Color UHD 4K HDR

•165 cm •3840 x 2160 pixels •Tuner : TNT, câble,

satellite •Interface : Tizen 5.0 •Audio : 60 W (en 4.2)

•Connectique : 4 HDMI, 3 USB, 1 sortie audionumérique

optique, 1 Ethernet, Wi-Fi, Bluetooth, CI+ •Divers

: HDR10, HDR10+, HLG, Alexa, Google Assistant, AirPlay

2, boîtier One Connect •Consommation perso/veille :

209/0,5 W, classe B •Dimensions (L x H x P) : 921 x 1450 x

285 mm (avec pied) •Poids : 34,7 kg (avec pied)

Notre avis


ON mag - Home Cinéma 2019 41

SHARP

LC-60UI9362E

800 €

Après être revenu en fanfare l’an dernier en lançant le premier téléviseur 8K, Sharp fait son

grand retour sur le marché des téléviseurs avec des écrans 4K de grande taille. Le constructeur

commercialise des modèles LCD Edge-LED essayant d’atteindre un rapport taille/qualité/prix

imbattable. Sans démériter, le modèle LC-60UI9362E de 60 pouces que nous testons ici offre des

performances moyennes.

par Jean-Pierre Labro

Malgré son statut d’inventeur de la technologie

LCD, le japonais Sharp s’est retiré du marché des

téléviseurs en 2015. Comme d’autres constructeurs

(Philips, Thomson) il a été racheté par un autre

groupe, ici le taïwanais Foxconn, et désormais la

marque fait son come-back sous ce pavillon. La

caractéristique de ce retour est la commercialisation

d’écrans de grande taille, 60 et 70 pouces, Ultra HD

4K avec un rapport taille/qualité/prix qui se veut

imbattable.

Ce Sharp LC-60UI9362E de 60 pouces a été lancé au

prix indicatif de 1000 €, mais en réalité, en magasin

ou sur Internet, on peut le trouver à 800 € ou moins !

C’est une offre des plus alléchantes. Pour parvenir

à ce tarif, Sharp a rogné sur certains équipements -

ainsi ne retrouve-t-on que trois prises HDMI, contre

quatre habituellement, la TV connectée est limitée

et l’approche sans fioritures est clairement digne de

l’entrée de gamme. Le design est minimaliste avec

deux pieds en forme de fourche et un aspect slim.

Ce téléviseur Sharp LC-60UI9362E est de type LCD

avec un rétroéclairage Edge LED intégré dans les

côtés, c’est une solution performante mais qui

n’apporte pas des noirs très intenses. La dalle LCD

50/60Hz offre un angle de vision réduit, il faut rester

dans l’axe central pour profiter de la meilleure

colorimétrie et il manque des réglages plus poussés

au niveau de l’image, des couleurs en particulier.

Si l’interface est colorée et s’avère pratique, on est

limité sur l’aspect Smart TV avec un choix restreint.

Il est tout de même possible de se connecter à

Netflix, Arte, Dailymotion ou encore YouTube.

Le son produit est signé Harman/Kardon. Deux

haut-parleurs et un subwoofer rayonnent par le

dessous, ce qui offre un résultat propre sur les

dialogues avec un registre médium bien équilibré.

L’image a tendance à virer sur le rouge, le piqué

est dans la moyenne et les noirs sont plutôt bien

retranscrits avec de la profondeur. Les mouvements

sont fluides mais quelques saccades se font jour.

Avec des films en UHD et HDR10, l’image est

convenable sans gros défauts mais sans non plus

trop briller. Néanmoins, la grande image a le

pouvoir de vous immerger et on peut facilement

se laisser emporter, ce qui constitue un atout non

négligeable à ce prix.

Spécifications

•Téléviseur LCD UHD 4K HDR

•152 cm •Résolution : 3840 x 2160 pixels •Tuner : TNT,

câble, satellite •Interface : Sharp Aquos Net + •Audio :

40 W en 2.1 •Connectique : 3 HDMI 2.0a, 3 USB, 1 sortie

audionumérique optique, Ethernet, 1 prise casque, 1 port

CI+, Wi-Fi •Divers : HDR, HDR 10, HDR HLG •Consommation

perso/veille : 160/0,5 W, classe A+ •Dimensions (L x

H x P) : 1560 x 903 x 700 mm (avec pied) •Poids : 32,5 kg

(avec pied)

Notre avis


42 ON mag - Home Cinéma 2019

SONY

KD-65AG9

Sony ne fait pas de

compromis avec ce

téléviseur OLED alignant

les superlatifs aussi bien

en image qu’en audio.

Dolby Vision, son 3.1,

pilotage par la voix sont

au programme pour cette

nouvelle référence KD-

65AG9 qui mérite plus

que le détour.

par Jean-Pierre Labro

4000 €

Avec l’OLED, Sony met en scène son savoir-faire

et sa maîtrise de l’image. Ce téléviseur haut de

gamme KD-65AG9 en est le fer de lance. Il affiche

une image de 165 cm sertie dans un écrin qui reste

classique par rapport aux précédentes réalisations

de la marque comme le KD-65AF8 sur son chevalet.

Le design est plus passe-partout, composé d’une

dalle à la verticale et d’un support en métal déjà vu

et revu sur beaucoup d’écrans plats. Cette approche

consensuelle dissimule néanmoins plusieurs

fonctions novatrices comme la partie audio. Le

constructeur a repris son système Acoustic Surface

qui utilise la totalité de la dalle pour diffuser le son

en 3.1. Deux actionneurs et deux woofers assurent

une prestation sonore digne d’une bonne barre de

son, avec des voix clairement identifiées à la bonne

hauteur et un registre grave puissant. Dans le cadre

d’une installation home cinéma, on peut également

se servir des haut-parleurs de ce téléviseur Sony

comme d’une enceinte centrale.

Le Sony KD-65AG9 est avant tout un superbe

diffuseur d’images compatible avec le HDR (HDR10,

HLG et Dolby Vision). Il est IMAX Enhanced et son

processeur vidéo X1 Ultimate fait des merveilles. Il

est également optimisé pour Netflix. L’interface est

celle d’Android TV, on peut tout piloter à la voix et

la compatibilité avec Alexa et Google Assistant est

assurée. La navigation dans les menus est simple et

intuitive. La connectique est complète, notamment

composée de quatre HDMI. Enfin, la Smart TV est

riche en applications avec entre autres MyCanal en

version 4K ainsi que des applis Apple.

Sur le terrain, le mode cinéma est très naturel avec

beaucoup de piqué, des ombres bien détaillées et

des couleurs sans dérive. La profondeur de champ

est bien ressentie grâce à des plans bien étagés

et beaucoup de détails dans les scènes obscures.

Ce Sony KD-65AG9 réalise un quasi sans-faute sur

l’upscaling, l’image étant naturelle et fluide. Sur

des films en 4K HDR on obtient un contraste élevé

avec des pics lumineux bien sentis et une image

dynamique. Ce téléviseur OLED affiche une très

belle maîtrise sur tous les signaux vidéo, l’image

est pleine de piqué et très naturelle et il assure, en

plus, un son de qualité. Un téléviseur de 65 pouces

haut de gamme incontournable pour tous les

amoureux du cinéma !

Spécifications

•Téléviseur OLED Ultra HD 4K HDR

•165 cm •3840 x 2160 pixels •Tuner : TNT, câble, satellite

•Interface : Android TV •Audio : 3.1, 2 woofers et

2 actionneurs, puissance 2 x 20 W + 2 x 10 W •Connectique

: 4 HDMI 2.0b, 1 sortie audionumérique optique,

3 USB, 1 Ethernet, 1 vidéo composite, Wi-Fi, Bluetooth,

1 sortie casque, Chromecast intégré, port CI+ •Divers :

HDR10, HLG, Dolby Vision, IMAX Enhanced, mode Netflix,

Alexa, Google Assistant •Consommation perso/veille

: 490/0,5 W, classe B •Dimensions (L x H x P) : 1447 x 838

x 255 mm (avec pied) •Poids : 24,8 kg (avec pied)

Notre avis



44 ON mag - Home Cinéma 2019

SONY

17 000 €

KD-85ZG9

Sony commercialise son

premier téléviseur 8 K

et ce KD-85ZG9 est un

monstre de technologie.

Grande image de plus de

deux mètres, résolution

en 4320p, Dolby Vision

et 12 haut-parleurs ;

rien n’a été laissé au

hasard. Reste un prix

très élevé et l’absence

de programmes 8K

pour exploiter tout son

potentiel.

par Jean-Pierre Labro

On a à peine digéré l’Ultra HD 4K et le HDR que les

fabricants de téléviseurs sortent déjà des écrans 8K.

Sony, Samsung, LG et d’autres en font leur vitrine

technologique et espèrent ainsi attirer le chaland

vers leur marque. Ce téléviseur de 85 pouces

signé par la firme japonaise en impose aussi bien

au niveau de l’image, du son que du montant à

débourser pour l’acquérir. Le Sony KD-85ZG9 vaut le

prix d’une voiture, environ 17 000 € et cela grimpe

à 80 000 € pour la version de 98 pouces.

Cet investissement colossal est-il déraisonnable

? Oui et non. Cette réponse de normand est le

reflet de notre avis. Le point noir de ce modèle, en

dehors de son prix, est l’absence de programmes

en 8K. Il faut donc se contenter de l’upscaling,

certes performant, pour voir le surplus de pixels en

action. Sony présente des programmes de démo

8K qui permettent de s’immerger dans ce futur,

c’est bluffant. La 8K apporte un réalisme inédit,

une séquence du carnaval à Rio vous plonge

littéralement dans la fête. L’image est plus que

détaillée, d’une précision chirurgicale, donnant

la sensation palpable de plonger dans une autre

dimension. Pour en profiter pleinement, il faut

rester assez proche de la dalle LCD. En effet,

Sony a équipé ce ZG9 de cristaux liquides avec

un rétroéclairage Backlight Master Drive : les LED

sont réparties à l’arrière sur toute la surface. Cela

apporte des noirs plus profonds et une image plus

dynamique, le processeur vidéo X1 Ultimate dans sa

version 8K est toujours aussi véloce.

Concernant l’audio, on est en présence de 12

haut-parleurs répartis en quatre groupes de trois

en haut et en bas de la dalle, plus quatre boomers

dédiés au grave à l’arrière. Le son semble sortir

de l’écran, il est clair, bien placé et offre un grave

soutenu. En Dolby Atmos, on peut également

ressentir des effets sonores verticaux, on n’est pas

loin des prestations d’une très bonne barre de son.

Il est également possible de se servir de ce système

audio en l’utilisant comme enceinte centrale.

Heureusement, ce téléviseur 8K assure aussi avec

les programmes 4K HDR, il offre alors des pics

lumineux extrêmes, un coucher de soleil aveuglant

par exemple. Et avec des sources Full HD ou SD,

il est également capable de faire un boulot très

performant. Le Sony KD-85ZG9 est une excellente

vitrine technologique, destinée aux early

adopters fortunés !

Spécifications

•Téléviseur LCD LED Local Dimming 8K Ultra HD HDR

•216 cm •7680 x 4320 pixels •Tuner : TNT, câble, satellite

•Interface : Android TV •Audio : 8 x 10 W •Connectique

: 4 HDMI 2.1, 1 sortie audionumérique optique, 3

USB, 1 Ethernet, 1 vidéo composite, Wi-Fi, Bluetooth, 1

sortie casque, Chromecast intégré, port CI+ •Divers :

HDR10, HLG, Dolby Vision, mode Netflix, Alexa, Google

Assistant •Consommation perso/veille : 636/0,5 W,

classe D •Dimensions (L x H x P) : 1913 x 1226 x 432 mm

(avec pied) •Poids : 74,5 kg (avec pied)

Notre avis


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VIDÉOPROJECTEURS


48

ON mag - Home Cinéma 2019

BENQ

W2700

1600 €

BenQ s’est fait une spécialité des vidéoprojecteurs Home Cinéma performants à prix

abordable. Ce W2700 poursuit sur cette lignée et assure une belle image 4K HDR tout en

restant accessible financièrement. Avec ce modèle, puce DLP, résolution 4K, compatibilité

HDR, compensation de mouvements et facilité d’installation sont au programme. De quoi se

faire plaisir dans son salon en projetant une grande image cinéma ! par Jean-Pierre Labro

L’année 2019 sera-t-elle celle de la démocratisation

de la vidéoprojection 4 K dans votre salon ? De

nombreux modèles sont désormais sur le marché,

offrant des performances plus ou moins heureuses.

Les JVC et Sony tiennent le haut du pavé en termes

de haut de gamme avec des appareils à plusieurs

milliers d’euros. De nombreuses autres marques

commercialisent des vidéoprojecteurs plus sages

en matière de tarifs. BenQ s’est taillé une belle

réputation dans ce segment et sort cette année

deux modèles très intéressants, le W2700 et le

W5700. Ce dernier est totalement dédié au home

cinéma et son prix est de 2800 euros. Le W2700 que

nous testons est plus polyvalent et ne nécessite pas

de salle spécifique pour s’exprimer. Il peut se placer

dans un salon où il n’y a pas l’obscurité totale et

faire face aux signaux de la TNT, aux jeux et bien sûr

à la vidéo 4K sous toutes ses formes ou presque. Il a

reçu le prix EISA du «Best Buy Projector» 2019/2020.

HDR (High Dynamic Range), bloc optique et

mise en place facile

Ce vidéoprojecteur BenQ est compatible HDR,

uniquement HDR 10 et HLG ; on attend avec

impatience le Dolby Vision afin d’améliorer la

gestion des métadonnées HDR. Placé sous la barre

des 1 600 euros, il aligne des spécifications très

intéressantes dans cette catégorie, outre la 4K et

le HDR. Il est équipé de la nouvelle puce DLP de

Texas Instruments, d’un système audio stéréo, d’une

gestion vidéo améliorée, d’un iris dynamique et


ON mag - Home Cinéma 2019

49

d’un filtre améliorant les couleurs en HDR. Sur le

papier c’est très excitant mais qu’en est-il dans la

réalité ?

Un petit mot du design : ce vidéoprojecteur BenQ a,

comme on dit par chez nous, «une bonne bouille»

avec sa livrée blanche rehaussée par une face avant

colorée. De plus, il est relativement compact et

peut ainsi se transporter sans trop de difficulté.

Contrairement à ce que pourrait laisser croire la

photo de son objectif, le cache positionné sous le

bloc optique ne sert pas à le protéger une fois la

séance de projection terminée. Il s’agit en fait d’un

réducteur de fuites lumineuses.

Le constructeur a soigné le chemin de lumière en

équipant ce vidéoprojecteur d’un bloc optique en

verre composé de six groupes de 10 lentilles et

d’un filtre de couleur permettant d’atteindre 95 %

de l’espace couleur DCI-P3 et 100 % du Rec.709 qui

sont les références du cinéma numérique.

Le zoom 1.3x et la mise au point sont manuels, la

courte focale offre une mise en place très facile.

Avec environ 3 m de recul, on obtient une diagonale

d’image de 3 m et une base de 2,6 m. Pour faciliter

son positionnement, le BenQ W2700 est équipé

de trois pieds réglables, d’un lens-shift vertical de

10 % et d’une fonction de correction de trapèze

automatique. Rien à dire, on arrive très vite à bien

placer le vidéoprojecteur au bon endroit !

Connectique complète et wobulation

4K HDR

En continuant le tour du propriétaire, on arrive à la

connectique arrière bien fournie avec deux entrées

HDMI 2.0a (HDCP 2.2) compatibles UHD-4K HDR

jusqu’à 60 Hz, une USB 3.0 pour le multimédia, une

USB pour l’alimentation d’un périphérique comme

une ChromeCast Ultra, un port RS-232C, une prise

trigger, une sortie audionumérique optique et une

sortie audio analogique mini-jack.

Ce vidéoprojecteur BenQ W2700 contient la

nouvelle puce DLP de 0,47 pouces, sa résolution

native est Full HD, c’est-à-dire 1920 x 1080 pixels.

Pourtant, le BenQ est bel et bien un appareil

UHD 4K, l’affichage à l’écran est en 3840 x 2160p.

Comment est-ce possible ? Par une prouesse

technologique appelée wobulation. Cela consiste

à commuter très rapidement les micro-miroirs de la

puce DLP qui «clignotent» à une fréquence de 240

Hz pour afficher successivement pour chacun des

micro-miroirs de la matrice DLP 1920 x 1080 quatre

pixels afin de quadrupler la résolution et parvenir

à l’UHD 4K. Cette opération s’effectue plusieurs

milliers de fois par seconde. Grâce au phénomène

de persistance rétinienne, les yeux et le cerveau

humains perçoivent l’entièreté du signal 4K soit

8,3 millions de pixels au total. Cela fonctionne

parfaitement et cette puce DLP XPR fait un travail

remarquable.

Parmi les autres procédés très utiles à la diffusion de

l’image, la marque taïwanaise a introduit une lampe

UHP pilotée afin d’envoyer plus de lumière sur la

roue chromatique six segments RVBRVB dès que le

rouge est en action. Pour améliorer le HDR, un filtre

a été ajouté afin d’augmenter la palette de couleurs.

BenQ revendique 95 % de l’espace couleur

DCI-P3 et 100 % de la norme Rec.709. Un certificat

d’étalonnage couleur en usine est d’ailleurs délivré

avec chaque appareil.

Modes Image très justes et système audio

en stéréo de bonne base

Le procédé CinematicColor est visible dès la mise

en service et propose des préréglages Image très

justes en mode Cinema ou Standard. Il est possible

Spécifications

•Type : vidéoprojecteur DLP 4K

•Technologie : puce DLP de 0,47 pouces, Wide Color

Gamut (95% DCI-P3), roue six segments

•Résolution : 4K (3840 x 2160) avec extrapolation XPR

•Zoom : 1.3x manuel

•Focale : courte (rapport de projection : 1.13-1,47)

•Mise au point : manuelle

•Luminosité : 2 000 lumens ANSI

•Contraste : 30 000 :1

•Compatibilité HDR : HDR10, HLG

•Lampe : 245 W UHP (valeur de 250 euros)

•Durée de vie de la lampe : 15 000 heures (mode éco)

•Bruit de fonctionnement : 28 dB (mode éco), 30 dB

(mode standard)

•Correction keystone : vertical +/- 30 degrés

•Audio : 2 x 5 W

•Connectique : 2 HDMI 2,0a (HDCP 2.2), 1 sortie audio

mini jack, 1 sortie audio optique, 1 RS-232, 1 Trigger, 3 USB

(2 USB type A, 1 USB mini B)

•Divers : télécommande, compensation de mouvements,

HDR Pro, calibration ISF, lunettes 3D en option

•Dimensions (L x P x H) : 380 x 127 x 263 mm

•Consommation : 350 W (0,5 W en veille)

•Poids : 4,2 kg

Notre avis

Fabrication

Ergonomie

Design - finition

Performances

uuu


XXX ON mag - Home Cinéma 2019

d’aller plus loin en passant outre les six réglages

de base, la calibration ISF est possible. On peut

également corriger la plupart des paramètres

comme le contraste, la luminosité, le gamut ou

encore le gain et le Bias.

L’iris dynamique apporte plus de contraste et il est

préférable de l’activer en toutes circonstances. Ce

BenQ W2700 est également équipé d’un système

audio composé de deux haut-parleurs pour un son

stéréo de 2 x 5 watts. Inutile de préciser que l’on

n’atteint pas les sensations d’une installation home

cinéma, mais il faut reconnaître que le son fourni

est bien retranscrit sans distorsion et avec un bon

registre médium et donc des dialogues très clairs.

Ce vidéoprojecteur affiche une image sans cadre

gris, contrairement à la génération précédente et

cela change tout au niveau de la perception. L’œil

est totalement absorbé par le film et malgré les

rares effets arc-en-ciel inhérents à la technologie

DLP, perceptibles par ceux qui y sont sensibles,

on est rapidement immergé dans le spectacle. Il

convient de ne pas trop forcer sur la taille d’écran,

car au-delà de trois mètres de base, on perd de

l’intensité lumineuse et du contraste, notamment en

HDR.

Une image 4K HDR en mode automatique

Nous avons testé ce BenQ W2700 avec des sources

diverses et variées allant de la TNT à Netflix en

passant par des Blu-ray et Blu-Ray 4K. Les sources

HD SDR ressortent bien redimensionnées, le mode

Standard est très performant, c’est détaillé avec

une colorimétrie sans excès et un beau modelé

des visages. L’upscalling 4K fournit un résultat très

propre sans artefacts, avec de la fluidité dans les

mouvements et des scènes sombres bien fouillées

grâce à l’iris dynamique. C’est très agréable bien

qu’un peu sage au niveau du piqué, mais au regard

du prix, c’est vraiment remarquable !

Si l’on passe à des sources UHD 4K HDR comme

«Mad Max : Fury Road» ou «Les Animaux

fantastiques» et des vidéos de tests, on est en

présence d’une première sur un vidéoprojecteur

de ce type, le HDR est palpable. Le passage en

HDR est automatique grâce à l’auto mapping, on

peut régler la luminosité sur 5 niveaux. L’encodage

4K HDR est reconnu et l’appareil se met dans la

meilleure configuration afin de produire la bonne

luminosité, c’est le mode gamma EOTF. Cela

fonctionne parfaitement sans avoir à se dépatouiller

avec les réglages. Sur «Mad Max», l’image produite

est riche en détails avec des noirs profonds et de

la matière, la luminosité est réduite par rapport à

un film uniquement 4K (non HDR) mais le résultat

est probant avec de beaux éclats lumineux sur les

carrosseries et un piqué très cinéma. Les couleurs

sont bien respectées, en particulier les rouges et

les bleus même si cela manque par moments de

vivacité sur les autres tons. Les mouvements sont

fluides, il faut laisser le procédé anti-saccades au

plus bas pour éviter d’ajouter du bruit numérique.

Un excellent rapport qualité/prix

Ce BenQ W2700 est très agréable à vivre, son

interface reste moyenne mais sa télécommande

rétroéclairée permet de le piloter en toute sérénité.

Le bruit de fonctionnement est audible même en

mode éco (28 dB) mais c’est dans la moyenne et

on oublie vite ce détail face à la grande image. Le

constructeur a amélioré de nombreux points sur ce

modèle et cela est perceptible dès les premières

minutes ; par ailleurs, le passage automatique

en HDR est un plus sans pareil. Au final, on

recommande chaudement ce BenQ W2700 qui,

malgré des limitations au niveau de la luminosité et

du contraste, propose un excellent rapport qualité/

prix et permet de se plonger dans l’océan 4K HDR

avec volupté.



52

ON mag - Home Cinéma 2019

EPSON

EH-TW650

700 €

Parmi la quinzaine de vidéoprojecteurs grand public proposés par Epson, l’EH-TW650 est le

premier prix. Au-dessus, on trouve des modèles avec plus de contraste, de l’éclairage laser,

de la 4K ainsi que de l’ultra courte focale. L’EH-TW650 ne se destine pas aux spécialistes

de l’image ou aux aficionados des derniers développements autour de l’image Ultra HD.

Il est donc difficile de le comparer en tant que tel à d’autres produits bien mieux équipés.

Cependant, Epson n’a pas fait d’économies sur l’équipement, cet appareil disposant de tout le

nécessaire pour ne pas être frustré à la sortie du carton. par Alban Amouroux

Le petit vidéoprojecteur abordable a encore

son mot à dire face aux téléviseurs de plus en

plus grands et forcément plus encombrants. Il

permet d’obtenir de très grandes images sur

un mur blanc ou, mieux encore, sur un écran de

projection. Installé à demeure au plafond ou bien

rangé dans un placard après chaque séance de

cinéma, il permet de s’immerger sans s’encombrer.

Ses technologies ne sont pas les plus récentes

évidemment, mais on s’en passera aisément à la vue

du prix très doux affiché sur l’étiquette.

Mini format et robe blanche

Même si cet EH-W650 disponible uniquement

en blanc fait partie de la gamme home cinéma

d’Epson, il conserve toute la connectique

caractéristique des modèles dédiés aux usages

de bureau. En effet, à côté des entrées HDMI, il

arbore une prise RCA composite et une VGA plutôt

tournée vers l’informatique, tout comme les ports

USB. L’EH-TW650 bénéficie également du Wi-Fi 4

(b/g/n) et joue dans ce cas le rôle de point d’accès

auquel on peut transmettre du contenu à afficher.

L’ensemble des commandes est placé sur le

dessus avec plein de petits boutons accompagnés

d’inscriptions et d’icônes. Il est donc facile de

prendre la main sur le vidéoprojecteur et de

le régler entièrement sans avoir besoin de la

télécommande. Cette dernière sera toujours

pratique une fois installé dans le canapé pour

modifier d’éventuels attributs de l’image. Les

réglages de zoom et de focus sont manuels et

placés juste au-dessus de l’objectif. Cela peut

paraître rétro, mais c’est finalement très pratique

: en quelques secondes, l’image est nette et à la

bonne taille.


ON mag - Home Cinéma 2019

53

Le cinéma en grand dans le salon

L’EH-TW650 est un modèle tri-LCD

permettant de se passer des arcs-en-ciel vus

avec la technologie concurrente DLP. Il possède

une matrice Full HD 1920x1080. Avec 3100 lumens

en mode standard ou 1925 lumens en mode éco,

la luminosité est déjà confortable. Le contraste est

pour sa part assez moyen : 15.000:1. La lampe de

210 Watts permet de tenir jusqu’à 7 500 heures,

soit un film par soir pendant 11 ans. La lampe se

remplace pour moins de 100 euros, ce qui est une

bonne nouvelle.

L’installation de cet appareil de 30 cm par 25 cm est

simple. Un pied mécanique se déplie à l’avant du

vidéoprojecteur afin de relever l’image si vous le

posez sur une table basse. Dans ce cas, la correction

géométrique est automatique afin que l’image reste

d’équerre. Le réglage de géométrie horizontale est

quant à lui manuel ; il s’effectue depuis les menus.

En fonction du recul, vous pourrez obtenir une

image mesurant jusqu’à 7,6 m de diagonale. Vous

avez de la marge pour remplir le mur du salon.

L’image délivrée par l’EH-TW650 est clairement

lumineuse. Projetée sur un mur blanc ou un écran

et sans soleil direct, il n’est même pas nécessaire de

fermer les volets pour en profiter - même si le rendu

sera toujours meilleur la nuit tombée. Le mode

haute lumière par défaut est trop bruyant, nous

vous conseillons le mode éco dont la luminosité

est suffisante, bien que le ventilateur reste encore

assez présent malgré tout. Par défaut, les blancs

sont cramés, il est nécessaire de les calmer en

passant par exemple sur le mode cinéma. Plus

douce, l’image devient alors très plaisante pour

profiter de sa séance de cinéma. Le seul problème

insoluble concerne les barres noires pas vraiment

noires, mais à ce niveau de tarif, on ne peut pas

demander la lune à l’Epson EH-TW650. Cet appareil

aura les faveurs de ceux qui se refusent à posséder

un téléviseur et qui veulent vivre le cinéma en grand.

Spécifications

• Vidéoprojecteur Full HD

• Image : 3100 lumens, contraste de 15.000:1, rapport de

projection 1,02 - 1,23:1, zoom et focus manuels

• Connectivité : 2x HDMI, 1x VAG, 2x USB, Wi-Fi 4

• Dimensions/poids : 302‎ x 252 x 92 mm /2,7 kg

• Consommation marche/veille : 298 W/0,2 W

Notre avis

Fonctions

Ergonomie

Design - finition

Performances


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ON mag - Home Cinéma 2019

JVC

DLA-NX9

18 000 €

Depuis plusieurs années, JVC et Sony font tous deux la course en tête dans le domaine des

vidéoprojecteurs Home Cinéma haut de gamme. Ils sont souvent au coude à coude. JVC s’était

légèrement fait distancer par Sony lors de l’arrivée de la 4K. Mais en 2019, JVC a regagné du

terrain et même, peut-être une petite avance, grâce à son modèle DLA-NX9. Ce dernier est

le premier vidéoprojecteur Home Cinéma à proposer une image de résolution 8K simulée.

S’il partage les matrices en 4K natif de ses petits frères (DLA-N5 et DLA-N7), il est le seul à

utiliser le processus E-shift (combinaison de wobulation et de traitement vidéo) pour réaliser

une mise à l’échelle - ou «upscaling» - 8K des sources 4K. Grégory du blog PHC-FR l’a testé et

passé aux mesures pour nous.

par Grégory de PHC-FR

Pour restituer toute la précision d’une image 8K, le

JVC DLA-NX9 hérite de l’objectif haut de gamme

du projecteur laser JVC DLA-Z1, entièrement

composé d’éléments en verre. Cependant, sa lampe

est classique (référence PK-L2618U) contrairement

à celle de son concurrent le plus direct, le Sony

VPL-VW760ES qui, lui, est équipé d’une source

lumineuse laser. Cela n’empêche pas le JVC DLA-

NX9 d’avoir toutes les caractéristiques pour faire

rêver de nombreux fans de cinéma à domicile… Y

compris son prix de 18 000 €.

8K, homologation THX, auto-mapping HDR

et HLG, ratio de contraste dynamique de 1

million... des spécifications de rêve

Avec sa nouvelle gamme de vidéoprojecteurs

Home Cinéma, JVC a non seulement répondu aux

attentes des amoureux de la marque en sortant trois

modèles équipés de matrices réflectives 4K, mais il

a aussi poussé le bouchon plus loin en proposant la

première référence 8K. On peut s’interroger sur ce

choix, sachant qu’aucune source 8K n’est disponible

pour le moment. Nous verrons plus loin, avec les

résultats de nos essais, si la mise à l’échelle en 8K

des sources 4K permet de le justifier.

Le JVC DLA-NX9 bénéficie par ailleurs du label de

qualité THX, comme le BenQ W11000. Ses nouvelles

matrices 4K s’accompagnent d’un nouveau châssis,

qui le distingue ainsi des DLA-N5 et N7. Ce châssis

est encore plus imposant. En raison certainement du

poids du bloc optique, l’ensemble affiche près de 22

kg sur la balance.

Autre nouveauté, également présente sur les

DLA-N5 et N7, le JVC DLA-NX9 assure la gestion en

auto-mapping des métadonnées qui accompagnent


ON mag - Home Cinéma 2019

55

les signaux HDR et HLG. Cela lui permet d’optimiser

les paramètres de l’image en conséquence tout en

laissant le loisir à l’utilisateur de régler le «niveau

de mappage» afin d’ajuster la luminosité selon ses

envies et besoins.

Le traitement vidéo du JVC DLA-NX9 dispose du

Clear Motion Drive, un dispositif d’amélioration

de la fluidité sur les signaux 4K/60p (4:4:4).

La luminosité est annoncée à 2200 lumens

avec un contraste natif de 100 000:1 et un

contraste dynamique de 1 000 000:1 (des chiffres

naturellement très théoriques).

Des possibilités de réglages très (trop ?)

poussées

Comme nous l’avons évoqué précédemment,

le bloc optique du JVC DLA-NX9 se compose

entièrement d’éléments en verre et il est piloté

électriquement. Focus, zoom, déplacement

horizontal et vertical de la lentille (shift) peuvent

donc être actionnés depuis la télécommande. Pour

obtenir une image de 2,50 m de base, un recul

compris entre 3,40 m et 6,89 m est nécessaire.

La connectique comporte deux entrées HDMI

d’une bande passante de 18 Gb/s pour toutes les

résolutions jusqu’à 4K avec HDR ainsi qu’un port

mini-DIN pour l’utilisation d’un émetteur optionnel

pour la vidéo 3D qui synchronise les lunettes à

obturateur également optionnelles.

Pour le contrôle et la mise à jour de l’appareil,

des prises RS-232, USB et Ethernet (LAN) sont

disponibles ainsi qu’un Trigger 12 volts.

Les possibilités de réglages proposées par le JVC

DLA-NX9 sont pléthoriques. Au menu Image - qui

comprend les habituels paramètres de contraste,

luminosité et température de couleurs - s’ajoute la

gestion de l’interpolation d’images ou de l’E-shift

8K. Les niveaux RVB peuvent être finement ajustés

en «Gain» et «Offset» (Bias). On peut travailler le

Gamut sur trois dimensions. Le choix de l’espace

couleurs est possible (RGB ou YCrCb 4:4:4 ou 4:2:2).

On peut heureusement se limiter à l’utilisation de

réglages prédéfinis de températures de couleur.

Les préréglages d’image, eux, se décomposent en

6 modes (Naturel, Cinéma, HDR10, HLG, Film, et

THX) complétés de 6 mémoires utilisateurs dont

deux sont prévues pour associer le vidéoprojecteur

aux profils spécifiques de lecteurs Blu-ray UHD

Panasonic.

En outre, pour ajuster la forte luminosité du JVC

DLA-NX9, il est à la fois possible de jouer sur un iris

dynamique et sur un iris fixe paramétrable sur 15

niveaux.

Un vidéoprojecteur qui atteint l’excellence

aussi bien à partir de sources standard

que 4K, même si l’upscaling 8K est un peu

gadget

Sur le terrain, le JVC DLA-NX9 est particulièrement

silencieux pour un vidéoprojecteur de haute

luminosité. Sa large et épaisse coque aide à

contenir le bruit de fonctionnement des ventilateurs.

À partir d’une mire de test 4K affichant une grille

très fine, la qualité de l’optique en verre de

l’appareil est patente. Toutes les lignes sur toutes

les parties de l’image, même les plus éloignées

du centre sont affichées avec une précision sans

faille et sans trace de défauts d’alignement. Dans

ce domaine, le JVC DLA-NX9 est tout simplement

le meilleur vidéoprojecteur domestique à triple

matrice du moment. Le gros Sony VPL-VW870ES

n’arrive pas à faire aussi bien.

Le circuit Clear Motion Drive d’aide à la fluidité fait

également partie des meilleurs. Il permet en effet

d’obtenir un gain de précision dans les images en

Spécifications

•Type : vidéoprojecteur à trois matrices réflectives D-ILA

de 0,69 pouce 4K natives (4096×2160 pixels)

•Mode e-shift 8K

•Compatibilité HDR et HLG

•Lampe : NSH 265 watts (4500 heurs en mode basse

consommation)

•Zoom : 2x

•Shift optique : ±100 % horizontal, ±43 % vertical

•Luminosité : 2200 lumens

•Contraste : 1 000 000:1 dynamique, 100 000:1 natif

•Connectique : 2 x HDMI, mini-DIN sync 3D, Trigger 12 V,

RS232C, LAN RJ45, USB (service)

•Consommation marche/veille/veille éco :

400/1,5/0,3 watts

•Dimensions : 500 x 234 x 518 mm

•Poids : 21,9 kg

Notre avis

Fabrication

Ergonomie

Équipement

Performances

uuu


56 ON mag - Home Cinéma 2019

mouvement tout en les exemptant d’artefacts de

bouger. Néanmoins, il reste préférable de se limiter

à son réglage bas pour conserver le naturel de la

restitution cinématographique.

Nous avons également mesuré le temps de

latence de l’image. Par défaut, il est de 105,4 ms

en 4K/60Hz, ce qui est un peu trop pour les fans de

jeux vidéo, mais un mode «faible latence» permet

de le rapporter en-dessous de 40 ms, ce qui est

beaucoup mieux.

Toujours selon nos mesures, la valeur de luminosité

de 2200 lumens est à peu près atteinte et le

contraste natif des matrices du JVC DLA-NX9 se

situe entre un peu plus de 8500:1 (SDR) et près de

11000:1 (HDR), ce qui est énorme.

Pour ce qui est de la colorimétrie, une fois le

vidéoprojecteur monté en température, les valeurs

obtenues sont très proches des références HDTV,

spécialement dans les modes «Naturel» et THX».

Pour le HDR, le gamut du projecteur permet

d’atteindre 99,7 % de l’espace couleurs DCI-P3

grâce aux filtres de couleurs.

Dans la vraie vie, à partir de sources simplement

HD (1080p), l’image projetée par ce JVC DLA-NX9

est déjà exceptionnelle et offre toutes les qualités

recherchées par les adeptes de Home Cinéma :

des couleurs fortes et naturelles appuyées par une

grande dynamique. Les scènes nocturnes sont

particulièrement profondes et détaillées.

À partir de sources 4K HDR, la configuration

automatisée via les métadonnées HDR n’était pas

parfaite au départ. Il ne fallait pas hésiter à corriger

et augmenter un peu le contraste. Mais une récente

mise à jour firmware a totalement corrigé ce petit

défaut et désormais, il n’est plus nécessaire de

corriger manuellement.

La mise à l’échelle 8K de son côté ne semble pas

apporter de gain réellement significatif, elle est

donc un peu gadget. Cela n’empêche pas le JVC

DLA-NX9 de toucher l’excellence. Cet appareil est

sans nul doute ce qui se fait de mieux actuellement

sur le marché de la vidéoprojection domestique.

Il devance même le Sony VPL-W870ES grâce à la

précision de son optique qui pousse encore plus

loin la netteté et la définition.


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58

ON mag - Home Cinéma 2019

SONY

VPL-VW570ES 8000 €

Sony remet régulièrement son métier sur l’ouvrage, en général chaque année, avec une

nouvelle gamme de vidéoprojecteurs 4 K. La dernière salve améliore la compatibilité HDR,

optimise la netteté et apporte de la fluidité à tous les signaux vidéo. Des changements

subtils mais néanmoins visibles au service d’une image 4K toujours aussi impressionnante.

La magie du grand écran en 4K agit toujours !

par Jean-Pierre Labro

Dans un souci de simplicité, on pourrait découper le

monde de la vidéoprojection 4K en deux. D’un côté

tous les modèles aux alentours de 1000/2000 euros,

souvent DLP et avec un système d’extrapolation 4K,

et de l’autre l’univers de Sony et JVC. Pour ces deux

dernières marques, la 4K est native et la technologie

d’image repose sur des solutions maison fournissant

un résultat sans commune mesure avec la

concurrence. Cette dichotomie se fait également

au niveau tarifaire, les vidéoprojecteurs Sony

émargeant à partir d’environ 5000 euros pour le

premier modèle, le VPL-VW270ES. Une somme

rondelette qui n’est envisageable que si vous

souhaitez installer chez vous une véritable salle

home cinéma.

La force tranquille

Ce nouveau diffuseur d’image ne fait pas dans la

révolution, il se contente d’améliorations et marche

tranquillement dans les pas de ses prestigieux

ancêtres. Le Sony VPL-VW570ES est proposé au

prix public indicatif de 7 990 euros ; il se place en

concurrence directe avec le JVC DLA-NX7. Il devient

difficile de distinguer d’un simple coup d’œil ces

nouveaux modèles par rapport aux anciens. Le

design extérieur ne change pratiquement pas

; pour se repérer il faut partir à la recherche de

l’étiquette informative apposée sur l’un des côtés

afin de connaître la référence. À l’instar de ses

prédécesseurs, ce Sony est décliné en blanc ou

noir. Il remplace le VPL-VW550ES et affiche un prix

de lancement inférieur de 2000 euros à celui-ci. La

coque externe est imposante, ce projecteur est à

intégrer en fond de salle et il n’en bougera plus.

Il convient de le laisser respirer, l’évacuation de la

chaleur s’effectuant par l’avant, ce qui facilite son

positionnement. Sa mise en place est largement

facilitée par un zoom et une mise au point

motorisés, on peut ainsi déplacer le bloc optique


ON mag - Home Cinéma 2019

59

d’environ 85 % vers le haut, de 80 % vers le bas et

de 31 % à l’horizontale. Cette amplitude très large

permet de projeter une grande image dans de

multiples conditions. Le zoom est important, on

peut produire une image allant jusqu’à 7,6 m de

diagonale. Le recul nécessaire est réduit. En laissant

environ 3,5 mètres de distance entre l’appareil et

l’écran, on obtient une image de 2,5 m de base.

On peut vous assurer que c’est immersif comme au

cinéma !

Connectique HDMI améliorée et

compatibilité 3D

Au niveau de la connectique, Sony a amélioré

les entrées HDMI. Au nombre de deux, elles

sont capables de supporter le HDR 60 Hz sans

compression numérique, soit du 18 Gbps pleine

bande. Cette amélioration est surtout importante

pour les jeux vidéo en 4K HDR et en 60 images

par seconde avec également un temps de

réponse amélioré et un «lag» réduit. Les autres

connecteurs disponibles sont une prise Ethernet

pour la connexion à un réseau local, deux entrées

trigger pour commander par exemple un écran

motorisé, une entrée IR pour télécommande,

une VGA pour le branchement d’un PC et une

USB. Ce vidéoprojecteur est compatible 3D, un

émetteur est directement intégré, mais on regrette

l’absence de paire de lunettes 3D actives livrées

d’origine. Elles sont disponibles en option - ce

sont les TDG-BT500A vendues au prix indicatif

de 195 euros l’unité. C’est un peu mesquin étant

donnée la somme à débourser pour acquérir ce

vidéoprojecteur Sony.

La connectique n’est pas d’un accès facile mais

après tout, il est rare de brancher et débrancher

sans arrêt ces prises. La prise secteur est munie d’un

ingénieux dispositif de blocage, cela évite qu’elle ne

se détache pour cause d’un enfoncement pas assez

important ou d’un mauvais geste.

Un peu de bruit de fonctionnement en HDR

vidéoprojecteurs, elle est rétro-éclairée et donne

accès facilement à de multiples réglages comme

les modes Image ou l’accentuation de la luminosité.

Elle s’avère plutôt ergonomique, sa taille assurant

une bonne prise en main.

Des menus de réglage très complets

Pas de grande surprise non plus au niveau des

menus de paramétrage, on retrouve ceux des

anciens modèles. Il existe neuf modes Image :

Cinéma Film 1, Cinéma Film 2, Référence, TV, photo,

jeux, cinéma lumière, TV lumière et utilisateur. Il est

possible d’intervenir sur l’ensemble des paramètres

ayant trait à la colorimétrie, la lumière ou le

contraste. Plusieurs courbes de gamma SDR ou HDR

sont sélectionnables et paramétrables. Un système

de calibrage basique peut être enclenché pour la

correction des couleurs, un capteur est intégré à

l’appareil. La luminosité des trois couleurs primaires

est mesurée et corrigée automatiquement, c’est

simple à mettre en service et efficace.

uuu

Spécifications

•Vidéoprojecteur 4K

•Technologie : panneaux SXRD 4K natifs

•Résolution : 4096 x 2160 pixels

•Compatibilité HDR : oui (HDR10, HLG)

•Zoom x 2.06 motorisé, mise au point motorisée, Lens

Shift motoris (+/- 85 % en vertical, +/- 31 % en horizontal)

•Luminosité : 1800 lumens ANSI

•Contraste : 350 000:1

•Lampe : 280 W (lampe au mercure)

•Durée de vie de la lampe : 6 000 heures (mode éco)

•Bruit de fonctionnement : 26 dB (mode éco)

•Rapport de projection : 1.36:1 - 2.16:1

•Connectique : 2x HDMI 2.0, VGA, 2x triggers, Ethernet,

IR, VGA, 1 USB, émetteur 3D intégré

•Dimensions (LxPxH) : 496 x 205 x 464 mm

•Consommation : 460 W (0,4 W en veille)

•Poids : 14 kg

Au niveau du bruit de fonctionnement, les décibels

sont audibles dès que l’on zappe le mode éco

qui se situe à environ 26 dB. Il est donc conseillé

d’éloigner le vidéoprojecteur de ses tympans. C’est

notamment le cas dès que l’on projette un film en

HDR : la luminosité se doit d’être plus importante,

ce qui fait grimper le niveau sonore de plusieurs

crans. La ventilation peut ainsi générer presque 40

dB à 1 mètre, ce qui peut être gênant lors de scènes

intimistes.

La télécommande ne bouge pas d’un pouce

par rapport aux anciennes générations de

Notre avis

Fabrication

Ergonomie

Équipement

Performances


60 ON mag - Home Cinéma 2019

Dès que le vidéoprojecteur Sony reçoit un signal

HDR, plusieurs réglages apparaissent dans

les menus afin de corriger le contraste ou de

sélectionner plusieurs modes HDR (auto, HDR1,

référence HDR, HLG).

Le procédé baptisé Reality Creation (Création

réalité) est toujours aussi performant, avec un

contraste pouvant être augmenté selon trois niveaux

: haut, moyen et bas. Toujours au chapitre des

réglages, le MotionFlow améliore grandement la

fluidité des mouvements dans cette nouvelle version

optimisée. Plusieurs réglages sont possibles afin

d’ajouter ou de réduire cette compensation, on

peut ainsi sélectionner fluidité haute, fluidité basse,

impulsion, combinaison et pure cinéma. On agira

avec parcimonie sur cet aspect, car cela peut au final

renforcer l’aspect numérique de l’image, engendrer

de la perte de luminosité et un léger scintillement.

Le mode Fluide bas est le moins agressif et permet

d’afficher des mouvements sans saccade.

Peut mieux faire en HDR, sinon c’est top !

Lors de nos tests, nous avons laissé à l’arrêt le

reality Creation : le résultat est déjà très bon sans

ce procédé, même si ce dernier peut redonner du

tonus à certains signaux à partir de la TNT ou de

Blu-ray classiques. Si vous partez d’une bonne base

comme un film en UHD 4K HDR lu sur un lecteur

Blu-ray UHD, vous n’aurez pas forcément besoin de

ces options. Nous avons préféré le mode Cinéma 1

ou Cinéma lumière en ajustant un peu la luminosité

et en appliquant le réglage Haut à l’accentuation

de contraste pour le HDR. L’image 4K native permet

d’apprécier la qualité de ce vidéoprojecteur, il

semble mieux armé pour la reproduction des

ombres et des noirs. C’est plus intense que sur les

précédentes générations avec également plus de

subtilité dans les scènes sombres. On apprécie aussi

les tons chair réalistes sans dérive chromatique et

les rouges ont beaucoup d’impact. La netteté est

l’un des points forts de ce modèle, on ressent la

profondeur des plans, le moindre détail est visible

et lisible et on est vite absorbé par cette grande

image.

Ce Sony VPL-VW570ES est très à son aise avec

des signaux 1080p, il assure un superbe travail

de redimensionnement sans dégrader l’image

diffusée alors en 4K. Sur des films comme Star

Wars : The Last Jedi, on est frappé par le punch

de l’image dès l’intro, c’est dynamique sans excès

avec un contraste élevé et des flashs lumineux

bien maîtrisés. Nous avons été subjugué par ce

résultat visuel ! Du coup, nous avons essayé avec

un DVD et le résultat est là aussi très surprenant

en termes de netteté et de colorimétrie. On voit

juste apparaître du bruit vidéo par moments, mais

l’ensemble est de grande qualité. Quant au HDR sur

Mad Max Fury Road, nous n’avons pas été déçu du

voyage. On reste encore loin d’un téléviseur OLED

et il faut augmenter le contraste et la luminosité

pour parvenir à un bon résultat, mais c’est le lot

de tous les vidéoprojecteurs actuels. Les éclats

sur les bolides, les niveaux de luminosité entre

obscurité et lumière et les cieux donnent encore

plus de profondeur au film, avec beaucoup de

précision dans les tons restitués et du dynamisme

à l’image. Cette nouvelle création de Sony assure

un spectacle très net, bien coloré avec de la fluidité

et un contraste élevé. L’image est riche en détails

et assure une expérience 4K très réaliste. Pour

l’avenir, nous espérons que le constructeur saura

réduire un peu le bruit de fonctionnement et trouver

la martingale pour reproduire une image HDR

étincelante comme sur ses TV OLED.


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ÉCRANS DE

PROJECTION


64 ON mag - Home Cinéma 2019

COMMENT CHOISIR

UN ÉCRAN

DE PROJECTION...

... pour se faire une bonne toile

L’achat d’un vidéoprojecteur est un premier pas vers la magie de la grande image cinéma

chez soi. Ce n’est pourtant pas suffisant, on peut encore faire mieux avec un bon écran de

projection. C’est un élément primordial dans la restitution d’une image de qualité. Il apporte

un meilleur contraste, plus de finesse dans les détails et des couleurs plus intenses. Selon

ses caractéristiques il va améliorer le rendu de la HDR, celui de la 4K ou encore permettre

de projeter en réduisant les reflets de lumière ambiante. Il convient de bien choisir cet écran

selon la pièce et les conditions dans lesquelles il sera utilisé. Il en existe de plusieurs types

avec des toiles de plus en plus techniques lorsque l’on monte en gamme. Nous vous convions à

la découverte des dernières technologies en la matière et à une sélection des produits les plus

intéressants. Votre vidéoprojecteur va vous dire merci !

par Jean-Pierre Labro


ON mag - Home Cinéma 2019 65

Le jour J est arrivé, vous venez d’acquérir un

superbe vidéoprojecteur Ultra HD 4K HDR et

vous vous apprêtez à l’installer dans votre salon,

votre chambre ou mieux dans une salle dédiée

au home cinéma. Avez-vous pensé à la surface

de projection ? Un simple mur blanc ou un drap

tendu sont vos seules options pour projeter une

grande image, certes cela peut faire l’affaire

mais vous allez perdre en qualité d’image et

en sensations cinéma. Un vidéoprojecteur

sans un bon écran c’est un peu Jacob sans

Delafon ou les moules sans les frites, cela

manque de saveur et d’intensité. Il existe de

multiples possibilités d’écrans, ils peuvent

être fixes, manuels, motorisés, enroulables,

transportables, encastrables, transonores ou

équipés de toiles techniques très sophistiquées.

Selon vos besoins, avec ou sans présence

de lumière du jour par exemple, vous allez

vous orienter vers telle ou telle solution. Une

bonne surface de projection va vous permettre

de gagner en luminosité, contraste et en

colorimétrie ainsi qu’en angle de vision. Le

choix est donc très important.

Le bon choix du cadre

Il faut donc commencer par l’ossature, le cadre

qui va soutenir la toile, son emplacement,

sa taille et son aspect fixe, enroulable etc.

Généralement le cadre est en aluminium avec

un revêtement en velours noir tout autour de

l’image, la toile vient se poser sur cet élément

à l’aide de boutons-pression à l’arrière. Il existe

également des cadres sans bords et d’autres

options avec LED intégrées, courbes pour

une luminosité plus uniforme ou encore avec

rideaux intégrés ! Un écran de projection peut

Cine-Screen Edge

Un écran au profil galbé de 80 mm (en

option pour 150 euros), cette courbe apporte un

meilleur confort visuel et une meilleure immersion

dans l’image. Plusieurs tailles sont possibles, de

180 à 576 cm, et différentes toiles techniques vont

venir se placer sur le cadre. Le cadre peut aussi

être plat. Sur une base de 300 cm, ce modèle Edge

est au prix de 1850 euros avec une toile transonore

4K Prestige, 2150 euros avec une toile transonore

4K Microperf, 1850 euros avec une toile pleine

White Mat Pro 8K et 1750 euros avec une toile

pleine ALR 1.5.

Le gain d’une toile c’est quoi ?

Dans les critères de choix d’un écran de projection,

le gain est souvent mis en avant par les différents

constructeurs. De quoi s’agit-il ? Le gain de la toile

est un chiffre qui indique sa capacité à absorber ou

réfléchir la lumière. Ce gain peut être négatif en cas

d’absorption ou positif dans l’autre cas. Le point

d’équilibre est 1, une toile possédant un gain de 1

est considérée comme neutre. Plus la valeur est

supérieure à 1 plus le gain est élevé et plus la toile

est capable de réfléchir la lumière en provenance du

vidéoprojecteur. Il convient donc de bien connaître

la luminosité de son appareil : en présence d’un

modèle peu lumineux, on se dirigera vers une

toile avec un gain élevé. Ce sera également le bon

choix dans une salle lumineuse ou avec une grande

distance de projection pour compenser la perte de

luminosité. A contrario, avec un vidéoprojecteur

très lumineux, il faudra privilégier une toile avec un

gain neutre ou négatif pour ne pas voir apparaître

un halo lumineux.


66 ON mag - Home Cinéma 2019

Xtrem Screen CineMask Tensionné

Cet écran motorisé haut de gamme est unique en son

genre, il est équipé d’un système de masque permettant

de passer du format 16/9 à d’autres comme le 1.85:1 sans

avoir de bandes grises en haut et en bas de l’écran. Le

CineMask affiche des contours noirs, ce qui provoque

une immersion sans faille. Il est compatible avec de

nombreuses toiles. Il est tensionné et équipé d’un

moteur Somfy. Son prix public en 3 m de base varie de 7

990 euros avec une toile Daylight 0.9 à 9 490 euros avec

une toile Absolute Perfect White 1.7 Acoustic.

aussi se décliner au format 4/3 ou 16/9.

Opter pour un écran motorisé est souvent une

bonne option dans un salon pour une meilleure

intégration ; il existe différentes déclinaisons.

Un écran avec barre de lestage, motorisé

encastrable ou motorisé tensionné. C’est cette

dernière option qui est la plus intéressante car

elle assure une parfaite planéité de la toile et

une surface sans gondolage.

Screenline Wave Tensioned Plus

La gamme Wave de Screenline devient Wave Plus avec

un nouveau moteur plus silencieux et rapide et un

réglage des butées simplifié. Ce modèle est équipé d’un

système de tension de la toile, le carter est blanc ou

noir et trois toiles sont disponibles : Home Vision (blanc

neutre avec un gain de 1.0), microperforée (transonore)

et Radiance (gain 0.8, gestion des reflets et du

contraste, pas de hotspot, pas d’effet paillette, bords

noirs dynamiques). Les bases varient de 170 cm à 440

cm, tous les écrans peuvent être réalisés sur-mesure.

Dans cette catégorie, un écran de 305 cm de base vaut

1710 euros avec une toile HomeVision, 1992 euros en

Microperforée et 1987,20 euros en Radiance.

Toile en PVC ou fibre de verre

La toile est l’autre partie à ne surtout pas

négliger, elle est déterminante dans le résultat

final. Il existe plusieurs technologies de toiles -

ces toiles techniques vont optimiser l’image. La

plus simple est la toile en PVC blanc mat, c’est

la plus répandue sur les écrans d’entrée de

gamme. Elle dispose d’un gain compris entre

1 et 1,2 et d’un angle de vision de 110 degrés,

elle sera à sa place dans une salle sans lumière

avec des projecteurs peu lumineux.

Des toiles en fibre de verre mates sont

également disponibles, elles sont plus épaisses

que celles en PVC et assurent ainsi une

meilleure planéité.

Si votre salon possède des murs blancs,

vous pourrez passer à une toile technique

grise. Cela va améliorer le contraste et

combattre la pollution visuelle engendrée

par l’environnement blanc. Cette solution

peut avoir des inconvénients car elle réduit

la puissance lumineuse et peut modifier la

colorimétrie. Il faut préférer une toile avec un

gain supérieur à 1 et une toile certifiée ISF

(Imaging Science Foundation).


ON mag - Home Cinéma 2019 67

Xtrem Screen Zero Frame Ultra Black Contour

Cet écran cadre est idéal pour de la vidéoprojection dans une salle éclairée. Le système Ultra Black Contour agit pour

augmenter le contraste, ce rétroéclairage est placé à l’arrière du châssis. Celui-ci est ultrafin et sa bordure ne mesure

qu’un centimètre, ce qui favorise l’absence de bandes grises. Ce modèle est compatible avec les toiles techniques

developpées par Xtrem Screen. Son prix public en 3 m de base varie de 3825 euros (avec une toile Daylight 0.9) à

5340 euros (toile Absolute White 0.95 Super Acoustic).

Des toiles techniques sophistiquées

Toujours dans la famille des toiles, on peut

opter pour une toile transonore ou acoustique.

C’est comme au cinéma, les enceintes seront

dissimulées derrière l’écran, qui va laisser

passer le son de façon transparente ou avec

une atténuation très légère. Ces toiles doivent

être sélectionnées avec soin, le maillage doit

être le plus fin possible pour éviter toute perte

de luminosité et un tissage visible lorsqu’on

projette une image.

Continuons ce rapide tour d’horizon avec

les toiles ALR (Ambiant Light Rejecting),

qui vont rejeter la lumière ambiante. Elles

permettent d’obtenir une image lumineuse,

contrastée et un angle de vision très large. Elles

conviennent à tout type de vidéoprojecteur et

d’environnement.

Par ailleurs, avec l’arrivée de la 4K, du HDR,

et demain de la 8K, plusieurs toiles ont

été conçues pour ces images. Elles sont

extrêmement lisses, sans aucun grain dans leur

texture afin de respecter la finesse de l’image.

Chez Lumene, des modèles comme Lumene

Platinium ou Lumene Coliseum 4K/8K Platinum

sont équipés d’une toile en PVC sans texture,

donc lisse.

Orion faux plafond HC 16/9

Cet écran à moteur est disponible jusqu’à une

base (largeur) de 5 m, il est monté encastré

dans un faux-plafond. Le carter blanc peut

être peint en noir ou dans d’autres couleurs

sur demande. Un cadrage noir de 4 cm

entoure la surface de projection. Son prix

est de 2320 euros en 3 m de base avec une

toile blanc mat et 4084 euros avec une toile

Microperf’oray HD 4K.

Enfin, si vous voulez réaliser vous-même votre

écran de projection, des toiles sont disponibles

au mètre. Les écrans de vidéoprojection et les

toiles techniques se sont adaptés aux nouvelles

habitudes et aux nouveaux formats d’image.

Tout est désormais possible pour revivre à

domicile la magie inégalée d’une grande image

cinéma !


68 ON mag - Home Cinéma 2019

Screenline Fashion White

La toile technique Radiance équipe ce Fashion

White, ce qui apporte de nombreux avantages

comme par exemple l’absence de gris autour de

l’image selon le format et la taille projetée, la toile

ayant des effets de bord noirs dynamiques. Cet

écran est également capable d’absorber plus de

lumière parasite dans un environnement lumineux

et il peut ainsi se placer dans une salle dédiée ou

une pièce de vie. Son prix est de 1182 euros avec une

base de 300 cm et de 1500 euros en 400 cm de base.

Orion Tensionné

Ce modèle à moteur dispose d’une

toile tensionnée par deux câbles

latéraux, cela évite le gondolage

et assure une bonne planéité de la

surface dans le temps. Il est proposé

au prix de 2472 euros avec une toile

blanc mat et en 3 m de base. Le

budget passe à 4621 euros avec une

toile Microperf

Oray HD 4K.

Cine-Screen Infinite

La gamme Infinite se différencie par des bords fins de

12 mm, une finition velours et un dos peint en noir. Ce

cadre mural est compatible avec les différentes toiles

techniques disponibles chez Cine-Screen. Toujours sur

une base de 300 cm, les prix sont de 1990 euros avec une

toile transonore 4K Prestige, 2290 euros avec une toile

transonore 4K Microperf, 1990 euros avec une toile pleine

White Mat Pro 8K et 1890 euros avec une toile pleine ALR

1.5. L’option courbe est proposée au prix de 150 euros.

Lumene Coliseum UHD 4K

Cet écran électrique tensionné est doté d’une surface de projection en PVC avec un gain de 1.0 et

une directivité de 160 degrés. Ce Lumene est également équipé d’un dos noir occultant en cas de

positionnement devant une fenêtre, de bords noirs et est livré avec une télécommande et son

moteur est silencieux. Ce Coliseum UHD 4K est disponible au prix de 2299 euros en 3 m de base.


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SOURCES

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72

ON mag - Home Cinéma 2019

AMAZON

Fire TV

Stick 4K

Aujourd’hui, la quasi-totalité des

téléviseurs du marché sont déjà connectés.

Que ce soit via Android TV ou l’un des

nombreux systèmes propriétaires existants,

il est possible d’accéder facilement à

Netflix ou YouTube. Cependant, il existe

encore des modèles d’entrée de gamme

mal ou peu équipés, ou encore des

téléviseurs déjà dépassés. Mais nous

pensons surtout aux vidéoprojecteurs.

L’Amazon Fire TV Stick 4K avec HDR leur

apporte un accès simple et qualitatif aux

contenus en ultra haute définition.

par Alban Amouroux

60 €

Dans beaucoup de domaines, le premier

e-commerçant mondial fabrique ses propres

produits : tablettes, liseuses, enceintes connectées,

câbles et connectique, etc. Amazon propose

également des lecteurs multimédias, et ce depuis

plusieurs années déjà. Différentes générations se

sont succédées. Leur particularité a toujours été

leur double format : un modèle de type boîtier et

un autre sous forme de stick. Les deux cohabitent,

même si le format boîtier n’est plus commercialisé

en France. Les possibilités sont sensiblement

identiques, la connectivité étendue en moins

pour le stick. La miniaturisation aidant, une grosse

prise HDMI est maintenant capable d’embarquer

la puissance nécessaire pour traiter les flux et les

fichiers Ultra HD.

Lecteur invisible

Le Fire TV Stick 4K est minuscule : 10 cm de long

pour 3 cm de large. Il possède une prise HDMI

mâle à une extrémité pour se brancher directement

sur un vidéoprojecteur, une barre de son ou un

amplificateur home cinéma. Une petite rallonge

HDMI permet de le déporter si jamais la prise

arrière de l’appareil qui le reçoit est trop proche du

mur. L’autre connexion disponible est un port USB.

Il sert à l’alimentation du stick. Les 5V délivrés par

les ports HDMI des appareils ne sont pas suffisants

pour alimenter le stick, tout du moins sur notre

amplificateur Marantz.

Sans autre connexion visible, le Fire TV se connecte

en Wi-Fi évidemment. Mais il existe en accessoire

un petit boîtier Ethernet qui coûte 15 euros. Il se

raccorde sur le port USB du stick d’un côté, et sur

l’alimentation USB et le réseau Ethernet de l’autre.

Cela permet ainsi de se passer de la connexion sans

fil pour plus de stabilité.

Ce lecteur multimédia est aussi un assistant vocal,

Amazon bien entendu. Alexa se cache dans

la télécommande livrée avec le Fire TV. Elle se

connecte en Bluetooth et elle dispose d’un micro

pour écouter vos ordres vocaux. C’est bien un Alexa

complet qui se trouve dans ce produit. Il permet


ON mag - Home Cinéma 2019

73

de piloter le stick mais aussi tous les appareils de la

maison compatibles avec Alexa.

L’installation est plutôt rapide avec différentes

étapes qui défilent à l’écran. Dès le départ, le stick

reconnaît la marque de la TV et active l’ARC comme

le CEC. Il demande ensuite de modifier le volume

avec la télécommande Amazon pour vérifier que

tout fonctionne bien. Effectivement, le son de notre

téléviseur Sony était piloté par la télécommande

du Fire TV en quelques instants. Puis il demande

à l’utilisateur de sélectionner ses applications

préférées pour la TV (Netflix, ArteTV), la VOD

(Rakuten), le sport (Eurosport) ou les médias (Plex,

Spotify, Deezer…). Toutes celles que l’on sélectionne

sont ajoutées d’office sur la page d’accueil. Page sur

laquelle nous nous retrouvons une fois la séquence

d’installation terminée.

Une qualité d’image sans faille

Par rapport à la version précédente, le Fire TV Stick

de dernière génération reconnaît tous les attributs

des flux vidéo haute définition. Il sait afficher la 4K

bien sûr mais il passe également le HDR et ses deux

formats stars intégrant les métadonnées : le Dolby

Vision et le HDR10+. Côté son, il lit le Dolby Atmos,

mais pas encore le DTS:X. Ce dernier format n’est

pas utilisé par les services de vidéo pour l’instant,

mais il peut se trouver sur certains de vos fichiers

vidéo lus par une application telle que Plex ou VLC.

La qualité d’image est sans faille. Le Dolby Vision

est bien restitué avec des images contrastées,

lumineuses et éclatantes de couleurs. La navigation

est rapide, les fichiers sont lus sans bug ni saccades

ou ralentissement. Le Fire TV 4K HDR est aussi

performant que la section connectée des téléviseurs

les plus puissants.

Avec son service Prime Video qui propose de plus

en plus de programmes disponibles en Dolby Vision

et Dolby Atmos, Amazon a tout intérêt à proposer

le meilleur produit pour en profiter. Surtout lorsque

celui-ci est commercialisé à un prix défiant toute

concurrence.

Spécifications

•Lecteur multimédia 4K HDR

•Image : résolution Ultra HD jusqu’à 60Hz, HDR10,

•HDR10+, Dolby Vision, son Dolby Atmos, contrôle CEC

•Connectivité : 1x prise HDMI, 1x prise

d’alimentation USB

•Dimensions/poids : 108 x 30 x 14 mm/54 g

Notre avis

Fonctions

Ergonomie

Design - finition

Performances


74

ON mag - Home Cinéma 2019

ZAPPITI

800 €

Pro 4K HDR

Zappiti est une société française spécialisée dans les lecteurs multimédias de qualité

destinés à un usage home cinéma. Elle n’a pas réellement de concurrence dans les gammes

de tarifs qu’elle pratique. Il y a bien Kaleidescape, mais cette marque se situe alors dans du

très haut de gamme exclusif. Bien plus abordables, les produits Zappiti peuvent être achetés

par l’utilisateur final et configurés par ses soins. Et côté configuration, il y a vraiment de quoi

faire. Zappiti laisse la main sur à peu près tout. par Alban Amouroux

Zappiti propose à ce jour une gamme de

sept lecteurs multimédias dédiés aux fichiers

dématérialisés. Le but n’est pas forcément de

vous donner accès aux services de vidéo en ligne.

Aucun lecteur Zappiti n’est équipé d’une platine

de lecture pour disques. Il est donc nécessaire

que vous dématérialisiez vos contenus afin de les

rendre lisibles par les lecteurs Zappiti. Soit vous le

faites depuis votre ordinateur, soit vous passez par

le serveur Zappiti NAS Rip 4K HDR. Comme son

nom l’indique, cet appareil copie les disques et les

sauvegarde sur ses disques durs internes. Avec une

configuration Zappiti, l’idée est que vous n’ayez

plus jamais besoin de consulter vos étagères pour

trouver un film, d’insérer le disque puis d’attendre

durant de longues minutes que le film puisse

être lancé. Dès que vous achetez vos disques, la

première chose à faire est de les recopier. Ainsi,

une fois devant votre écran, tous vos films sont-ils

immédiatement accessibles depuis votre lecteur

Zappiti, comme ce Pro 4K HDR, le mieux équipé du

catalogue.

Format traditionnel 43 cm

Très souvent, les lecteurs multimédias sont de petits

appareils. D’ailleurs, la plupart des produits Zappiti

présentent des dimensions compactes. Sauf ce

Pro 4K HDR qui arbore un boîtier en métal digne

d’un appareil AV/HiFi. Il trouvera parfaitement sa

place auprès de l’amplificateur home cinéma. Sa

face avant est très simple. À gauche se trouvent le

bouton de mise en route et un port USB. À droite,

vous avez droit à un second port USB et à une

prise casque sur jack 6,35 mm. L’appareil n’arbore

aucun afficheur. C’est toujours pratique mais en

a-t-on vraiment besoin ? À la place, la grande zone

centrale est un clapet donnant accès à deux baies

pour disques durs. Comme nous l’écrivions en

introduction, un lecteur Zappiti lit des fichiers vidéo

stockés chez vous. Les stocker sur un NAS c’est

toujours très pratique, mais le Pro 4K HDR peut

aussi les stocker lui-même ; si vous le souhaitez

seulement. Les différents ports USB peuvent

également multiplier les sources de stockage.


ON mag - Home Cinéma 2019

75

Justement, en face arrière, nous trouvons trois ports

USB supplémentaires, dont un USB-C. Vous pouvez

brancher des clés en quantité si besoin ! Pour le

réseau, et donc accéder à un NAS, il dispose du

Wi-Fi et d’une prise Ethernet Gigabit. La vidéo est

disponible sur une double sortie HDMI et même

une prise composite. Plus rare, le Pro 4K HDR

est équipé d’une entrée HDMI. Elle sert à relier

n’importe quelle source et à la faire transiter par

le lecteur. Cela permet entre autres d’économiser

une entrée HDMI mais aussi d’enregistrer tout ce

qui entre par cette prise et de le stocker sur un

des disques durs ou une clé USB branchée sur le

Zappiti. L’audio est disponible en analogique et en

numérique sur prises optique et coaxiale. Zappiti

livre un émetteur infrarouge filaire à raccorder à la

prise idoine. Enfin, comme les lecteurs de Blu-ray

UHD Pioneer, le Pro 4K HDR est équipé d’une prise

RCA Zero Signal. Destinée à être reliée à une prise

RCA inutilisée d’un amplificateur home cinéma, elle

a pour but d’éliminer les différences de potentiel

entre les appareils et donc de réduire le bruit

potentiel.

Menus complets et complexes

Une notice très complète en anglais et français est

fournie. Elle permet de ne pas se perdre, grâce à

de nombreuses explications détaillées. Nous vous

conseillons vraiment de la lire car il y a énormément

de fonctionnalités à découvrir. L’installation du

Zappiti Pro 4K HDR nécessite de créer un compte

puis des collections auxquelles sont rattachés des

partages réseau ou les contenus liés à l’appareil,

c’est-à-dire les disques durs internes ou les clés

USB. Une collection peut regrouper l’intégralité

de vos fichiers. Mais vous pouvez aussi créer une

collection spécifique pour les enfants, contenant

uniquement les films qui leur sont destinés.

Comparativement aux autres lecteurs Zappiti, le

Pro 4K HDR coche toutes les cases : il sait tout faire.

La mise en service est donc une opération qui va

prendre un peu de temps. Vous n’allez pas pouvoir

regarder un film 30 secondes après avoir branché

le lecteur. Il faut se familiariser avec les menus,

comprendre leur logique puis vous rendre dans les

différents paramètres. Et ils sont nombreux. Vous

pouvez conserver tous les réglages par défaut ou

presque, cela ne vous empêchera pas de profiter

du lecteur dans les meilleures conditions qui soient.

Vous pouvez tout du moins vous rendre sur un

réglage important : le mode source direct. Celui-ci a

pour effet de lire le fichier dans son format d’origine,

sans aucune retouche. À l’inverse, il est possible de

modifier à la volée un format et une résolution pour

obtenir exactement ce que l’on souhaite en sortie.

Spécifications

•Lecteur multimédia 4K HDR

•Image : résolution Ultra HD jusqu’à 60Hz, HDR, tous

formats de fichiers vidéo, son Dolby Atmos, DTS:X

•Connectivité : 2x sorties HDMI, 1x entrée HDMI, 5x ports

USB, sortie analogique et numérique optique/coaxiale,

Wi-Fi, Ethernet, Bluetooth

•Dimensions/poids : 430 x 330 x 85 mm/7,5 kg

•Consommation marche/veille : 45 W/0,02 W

Notre avis

Fonctions

Ergonomie

Design - finition

Performances

uuu


76 ON mag - Home Cinéma 2019

Vous pouvez alors vous reposer sur le Magic Pixel,

le traitement interne destiné à améliorer l’image

dans toutes ses dimensions. C’est lui qui s’occupe

d’adapter le HDR pour les écrans non Ultra HD.

La télécommande du lecteur Zappiti est imposante

car elle dispose de nombreuses touches de

fonctions directes très pratiques comme les

-10/+10s et -60/+60s pour faire des sauts immédiats.

Il y a aussi une touche pour changer de ratio,

une autre pour afficher toutes les informations

du fichier en cours de lecture. Le bouton menu

ouvre un large panel d’actions pour réorganiser,

renommer, supprimer, modifier les contenus. Zappiti

a également eu l’excellente idée de rétroéclairer

toutes les touches de cette télécommande.

Alternativement, vous pouvez utiliser l’application

mobile. Son interface est identique à celle affichée

par le téléviseur ou le vidéoprojecteur. Il est

possible de se promener dans tous les menus et

la bibliothèque de films, indépendamment de ce

qui se passe à l’écran. Cela permet de sélectionner

son film puis de le lancer une fois le choix effectué.

Ensuite, une petite icône de télécommande en haut

à droite permet d’accéder aux touches de transport

classiques durant la lecture.

Comme un lecteur Blu-ray UHD, mais sans

aucun disque

La reconnaissance et la création de la bibliothèque

initiale est un peu longue, la lecture n’est pas

possible tant que la première collection n’est pas

opérationnelle. Si vous possédez beaucoup de films,

vous avez le temps d’aller faire autre chose. Le Pro

4K HDR tourne sous un Android complet, et non

pas Android TV. C’est invisible pour l’utilisateur, sauf

quand on se rend dans les paramètres du lecteur

qui ressemblent à ceux d’une tablette Android. On

a donc accès au Google Play Store pour ajouter des

applications. Celles conseillées par Zappiti mais

aussi n’importe quelle autre. Ce que nous vous

déconseillons toutefois de faire car ce sont des

versions pour smartphone/tablette fastidieuses à

piloter via la télécommande en mode souris.

La collection est présentée par jaquettes - douze

par défaut. Il est possible de modifier le nombre

de jaquettes affichées simultanément. La fonction

« sagas » rassemble automatiquement tous les

films de Mission Impossible ou de James Bond,

par exemple, derrière une unique jaquette, une

bonne idée. Une fois le film sélectionné, une page

affiche son descriptif, la liste des acteurs ainsi

qu’une ligne d’icônes : format, fréquence, HDR,

nombre de canaux audio... On appuie sur lecture

et le film se lance, comme avec un service de vidéo

à la demande, sauf qu’ici, il s’agit de vos films,

lus en local. L’image est resplendissante, précise,

profonde, sans artefact, sans aucune saccade. Et ce

même sur les fichiers 4K HDR les plus lourds que

nous lui avons fait lire, en l’occurrence, des fichiers

que les téléviseurs connectés ou les petits lecteurs

multimédia n’arrivent pas à lire sans s’arrêter toutes

les trois secondes. Dans tous les cas, nous avons

obtenu une image stable et de qualité. À fichier

équivalent, l’image est plus claire, dans le sens

éclatant, qu’avec nos autres sources tels que le

dongle Amazon Fire TV 4K ou l’Apple TV 4K. En 4K

HDR, la lecture est identique à celle d’un disque

Blu-ray UHD lu en direct, avec même ce soupçon

de clarté supplémentaire ; le confort de ne pas

avoir à charger de disque en plus. À ce propos, au

lancement d’un rip de disque DVD/BD, le Zappiti

demande bien si l’on souhaite passer par le menu

original du disque, comme si on l’avait lancé.

Un lecteur plébiscité par les spécialistes

de l’image

Le lecteur Zappiti Pro 4K HDR est une très

belle source de lecture pour une collection

dématérialisée, si ce n’est la meilleure dans des

tarifs encore accessibles. Il lit tous les types de

fichiers à la perfection jusqu’au HDR. Il est depuis

peu certifié ISF, la meilleure distinction que puisse

recevoir un appareil vidéo. Résultat, le lecteur Pro

4K HDR est aujourd’hui utilisé comme outil par

les meilleurs spécialistes de l’image et du home

cinéma. Le seul reproche que l’on peut lui adresser

concerne son ergonomie forcément complexe du

fait de la myriade de possibilités. L’affichage des

jaquettes et des écrans d’information a un peu

vieilli si on le compare à celui des systèmes les plus

récents. Mais il suffira d’une simple mise à jour pour

améliorer cela. Pour ceux qui veulent aller encore

plus loin, Zappiti vient d’annoncer une version

du Pro 4K HDR revue par Audiocom, une société

habituellement spécialisée dans l’amélioration

matérielle des lecteurs Blu-ray. Grâce à Audiocom,

les composants, horloge numérique et alimentation

montent en gamme pour des résultats audio et

vidéo encore plus poussés. La version normale

du Zappiti Pro 4K HDR nous a déjà parfaitement

comblé durant ces quelques semaines de tests.


3000i Series

Très acclamée par la critique, la Série 3000i par Q acoustics.

“Exemplaire”

“Plaisir absolu”

“Toujours meilleure”

“Expressive”

What Hi-Fi?

3010i

What Hi-Fi?

3020i

What Hi-Fi?

3050i

What Hi-Fi?

3010i Cinema Pack

“Puissance et équilibre”

“Remarquable”

Expert Reviews

3010i

Trusted Reviews

3020i

“De grande valeur”

“Mise à jour magistrale”

Hi-Fi Choice

3050i

Home Cinema Choice

3050i Cinema Pack

“Spéciale”

“Excellente”

Hifi World

3050i

Q Magazine

3010i

“Joyau audiophile”

“Fantastique”

Stereo Magazine

3050i

Trusted Reviews

3050i Cinema Pack

qacoustics.co.uk/3000i


SimplicitéEfficacitéPuissance

IOTAVXAVX1

799€TTC

-Home-Cinéma7.14K

-CompableHDMI2.0/HDCP2.2

-MaintenantcompableDolbyVision

-SoresXLR&RCA

IOTAVXAVXP1

1199€TTC

-170Waparcanal(4Ω)

-7canauxindépendants

-EntréesXLR&RCA

www.videopole.fr

tél.:0175294119


AMPLIS ET

PRÉAMPLIS


80

ON mag - Home Cinéma 2019

MARANTZ

NR1710

800 €

Marantz semble être le seul à croire à une catégorie d’amplificateurs intégrés home cinéma

dont l’une des qualités premières serait la compacité. Le NR1710 est le dernier modèle d’une

longue lignée dont la hauteur du châssis est quasiment deux fois moins importante que celle

des modèles habituels. Tout est plus serré, mais la quasi-totalité des fonctions attendues d’un

intégré AV en 2019 sont bien présentes.

par Alban Amouroux

La série « slim line » de Marantz comprend

traditionnellement deux références depuis quelques

générations. Le NR1710 qui nous intéresse ici

est un modèle sept canaux. Il est secondé par la

déclinaison cinq canaux pour les systèmes plus

modestes, le NR1510. Malgré son aspect compact,

le NR1710 est quasiment aussi bien équipé que le

SR5014 juste au-dessus de lui dans la gamme. Ce

dernier propose une connectique plus étendue et

plus de puissance. Mais les différences s’arrêtent

là. En termes de décodages home cinéma et de

capacités de lecture audio en réseau, les prestations

sont identiques. Le choix entre le NR1710 slim line

et une référence traditionnelle tel que le SR5014 se

jouera donc en premier lieu sur la place disponible.

Ceux qui ne souhaitent plus être envahis par les

appareils s’accommoderont de la proposition

au profil ramassé. Plus que jamais, elle semble

faire écho à une véritable tendance, même si la

concurrence s’en désintéresse. Le NR1710 a donc le

champ libre.

De la suite dans les idées

Le Marantz NR1710 mesure 10,5 centimètres de

hauteur seulement, comme un lecteur CD par

exemple. La place est suffisante pour intégrer deux

potentiomètres : pour la sélection des sources à

gauche, le volume à droite. Au centre, un grand

écran affiche simultanément la source utilisée, le

mode audio actif et le niveau du volume. Juste

en dessous, quelques touches de fonction vont à

l’essentiel. Trois connecteurs sont visibles : une prise

casque, une entrée HDMI et la prise pour le micro

de calibration. La présentation respire le sérieux,

renforcée par le format compact de l’ensemble.


ON mag - Home Cinéma 2019

81

La face arrière est particulièrement bien dotée

: Marantz a tenté d’en mettre le maximum. En

complément de l’entrée HDMI en façade, sept

autres entrées sont présentes. Elles sont toutes 4K,

HDR et HDCP2.3. Une seule sortie HDMI est prévue,

ce qui est logique compte tenu de la cible de ce

produit. Marantz a conservé trois entrées vidéo

composite et deux YUV, sait-on jamais. Les entrées

analogiques sont au nombre de quatre, dont une

pour platine vinyle. Une entrée numérique optique

et une numérique coaxiale complètent la dotation.

Le NR1710 est équipé d’une sortie audio Zone 2,

pour sonoriser la salle à manger ou la cuisine par

exemple. Du côté des sorties préamplifiées, il faut

se contenter des voies avant seulement et d’une

double sortie pour caisson de basses. On trouve

également une prise réseau Ethernet et deux

antennes Wi-Fi et Bluetooth.

La mise en œuvre du NR1710 passe par des pages

écrans qui défilent sur le téléviseur, comme le

proposent tous les modèles Marantz plus haut

de gamme. Une fois de plus, on est parfaitement

pris par la main de bout en bout. La dernière

étape correspond au calibrage audio avec le

micro fourni. La nouveauté sur ce modèle 2019

concerne la présence des modes Dolby Atmos

Height Virtualization et DTS Virtual:X. Ils ont pour

but de recréer virtuellement les enceintes de

plafond si jamais vous n’aviez pas la possibilité

d’en installer. Via le réseau, le NR1710 comprend

toutes les fonctions du protocole multiroom HEOS

pour accéder aux services de streaming et à la

musique partagée en réseau. Et avec l’AirPlay 2, cet

amplificateur Marantz s’intègre parfaitement dans

un environnement Apple.

L’Atmos et le DTS:X en mode compact

sonore. Nous vous conseillons de bien réaliser

les différentes mesures jusqu’au bout, au risque

d’obtenir des résultats variables. En écoute stéréo,

le NR1710 présente des lacunes en termes de

timbres et de vivacité. Pour des écoutes d’appoint,

ce sera suffisant. Passons en mode 5.1.2 où cet

ampli peut délivrer sa pleine mesure. Avec de petits

satellites comme des enceintes bibliothèques, la

restitution est ample avec une immersion sonore

convaincante. Il n’y a aucune rupture entre les

canaux, ni entre l’avant et l’arrière, tout joue bien

ensemble. Les effets sont précis et bien à leur place,

la scène frontale est convaincante. Le Marantz

NR1710 perpétue l’idée d’un home cinéma à sept

enceintes dont l’électronique sait rester compacte.

Le NR1710 est même autonome grâce à sa

connectique complète et à sa compatibilité HEOS

et AirPlay 2 pour la musique dématérialisée.

Spécifications

•Amplificateur AV 7.1

•Puissance : 7x50 Watts

•Décodages : Dolby Atmos, DTS:X

•Connectivité : 8x entrées/1x sortie HDMI, 4x entrées

analogiques, 2x entrées numériques, Wi-Fi, Ethernet,

Bluetooth

•Fonctionnalités : multiroom HEOS, services audio en

streaming, DLNA, AirPlay 2

•Dimensions : 440 x 378 x 105 mm

•Poids : 8,4 kg

Notre avis

Nous avons maximisé l’utilisation du NR1710 en

reliant ses sept sorties, deux étant dédiées aux

enceintes de plafond. Une fois la procédure de

calibrage Audyssey MultEQ lancée à plusieurs

emplacements, nous avons obtenu une

bonne balance entre les canaux et un caisson

convenablement réglé, bien recentré dans la scène

Fonctions

Ergonomie

Design - finition

Performances


82 ON mag - Home Cinéma 2019

NAD

T758 v3

Cet intégré Home Cinéma signé NAD est une évolution du

T758, cette version 3 lui remet un coup de jeune ! Les dernières

innovations sont présentes comme le Dolby Atmos, la calibration

Dirac Live et le support de la vidéo Ultra HD 4K. L’audio n’est pas

oublié avec une approche Hifi du son. par Jean-Pierre Labro

1700 €

Les amplis audio-vidéo NAD sont réputés pour

leur qualité sonore aussi bien en Hifi qu’en homecinéma.

La marque, à l’origine Britannique, mais

désormais canadienne, ne cherche pas à tout prix

l’intégration des dernières fonctions, pas toujours

indispensables, pour épater la galerie. On est ici en

face d’un modèle qui prend son temps et ne retient

que ce qui peut satisfaire les tympans des auditeurs.

De vrais Watts et des modules évolutifs

Cet ampli est un 7 x 60 watts sous 8 ohms, comme

souvent sur le papier on est loin des 7 x 165 W

revendiqués par des marques asiatiques, mais ces

«modestes» watts sont mesurés tous canaux en

service (et non avec un seul en fonction). Ils peuvent

donc remplir avec force et vivacité les mètres carrés

d’un grand salon. La puissance atteint en effet 137

watts en dynamique par canal sous 8 ohms et monte

à 237 watts sous 4 ohms !

La volonté de NAD est de proposer un produit

simple, mais performant. Le T758 V3 a été

conçu pour évoluer dans le temps, pour cela le

constructeur l’a doté de cartes vidéos et audio

intégrées sur des modules facilement remplaçables.

Cette architecture MDC (Modular Design

Construction) permet ainsi de faire de futures mises

à niveau technologiques sans avoir à racheter un

ampli. Cette conception ouverte est unique à ce

niveau de prix et a d’ailleurs remporté un Red Dot

Design Awards. Cette version 3 introduit le Dolby

Atmos, mais le DTS:X n’est pas pris en charge pour

le moment. L’audio 3D pourra être écoutée jusqu’en

7.1.4 en ajoutant à des blocs de puissance externe

via les quatre sorties supplémentaires préamplifiées

présentes au dos de l’appareil.

La vidéo 4K prise en charge et le choix

entre deux modes de calibrages acoustiques

automatiques

Parmi les nouveautés, la vidéo Ultra HD 4K est

désormais prise en compte, mais sans upscalling.

C’est un parti-pris revendiqué par NAD, afin de ne

pas rajouter un traitement vidéo souvent moins

bon que celui d’un téléviseur. Ce NAD T758 V3 ne

convertit donc pas le signal entrant et le laisse tel

quel.

La grande nouveauté est l’intégration du système

de calibrage Dirac Live que l’on retrouve de plus en

plus sur des amplis haut de gamme et audiophile.

Cette optimisation des performances repose sur un

logiciel, il faut donc utiliser un PC, et cette séquence

réclame du temps et de la logique. Le jeu en vaut la


ON mag - Home Cinéma 2019 83

chandelle car au final les corrections de l’acoustique

de la pièce d’écoute sont plus fines et précises

qu’avec les procédés habituels de calibration.

L’image sonore y gagne en immersion et en

précision des effets Atmos notamment. Si vous ne

souhaitez pas vous lancer dans cette procédure, un

système baptisé Speaker IQ intégré directement au

T758 V3 est aussi disponible. Le résultat est moins

qualitatif, mais les écoutes gagnent déjà en relief

avec son apport.

Connectique et multiroom BluOS

Si la connectique n’est pas la plus abondante du

marché, elle permet de faire face à de nombreux

cas de figure avec par exemple des sorties

préamplifiées. On regrettera l’absence d’entrée

Phono et un nombre limité de HDMI. Nad livre

avec son ampli un module USB BluOS, cela permet

de diffuser de l’audio HD (24 bits/192 kHz), de se

connecter à son smartphone ou encore d’utiliser

le T758 V3 en mode multiroom. Si vous possédez

des enceintes connectées BlueSound, vous pourrez

alors sonoriser l’ensemble des pièces d’une maison.

Une application BluOS (iOS) est disponible pour

ce service ainsi qu’une autre application NAD (iOS)

pour le contrôle et la configuration de l’ampli. La

télécommande reste basique et peu ergonomique.

L’interface utilisateur donne accès à de nombreux

réglages, c’est logique et simple et chaque

source peut être personnalisée, renommée et les

paramètres utilisés mis en mémoire.

À l’écoute sensations garanties

ou Dolby Atmos cet ampli sait faire jouer ses watts

au bon moment avec des basses soutenues et

profondes et des effets surround particulièrement

enveloppants. Les ambiances peuvent être

feutrées et l’instant d’après cet ampli déploie un

tempérament de feu. Un intégré audio-vidéo qui ne

laisse pas indifférent !

Spécifications

•Ampli-tuner audio vidéo 7.1

•Décodages audio multicanal : jusqu’à 7.1.4 ou 11.1

•Puissance : 7 x 60 W sous 8 ohms (mesure réalisée tous

canaux en service), 137 watts de puissance dynamique par

canal sous 8 ohms et 237 watts max. sous 4 ohms

•Décodage audio : Dolby Atmos, DTS HD Master Audio,

DTS Neural:X,

•Système de calibrage automatique : Dirac Live

Vidéo : 4K Ultra HD, HDR, HLG, BT.2020

•Connectique : 3 HDMI en entrées, 1 sortie HDMI, 4

entrées audio analogiques stéréo RCA, 4 entrées audionumériques

(3 optiques, 2 coaxiales), prise casque jack 3,5

mm, USB, 1 port Ethernet, entrée multicanal 7.1, 1 sortie pré

out 11.1, 1 sortie audio zone 2, Trigger, entrée/sortie IR, RS-

232C, antennes AM et FM

•Services connectés :DLNA, BluOS multiroom BlueSound

•Dimensions (L x H x P) : 43,5 x 17,2 x 39,7 cm

•Consommation : 53 W, (0,5 W en veille)

•Poids : 15,4 kg

Notre avis

Nos écoutes avec notre matériel de test habituel

révèlent en audio pure une belle enveloppe

sonore. Transparence, puissance et dynamique

sont clairement au rendez-vous, les interprétations

sont chaleureuses et vivantes et la scène sonore est

profonde avec de multiples détails.

C’est aussi remarquable en home-cinéma, en 7.1

Construction

Hi-Fi

Fonctions

Home Cinéma


84

ON mag - Home Cinéma 2019

NUPRIME

MCX-4

1400 €

Le Dolby Atmos et le DTS:X se conjuguent jusqu’à quinze enceintes. Les

amplificateurs home cinéma n’étant pas pourvus d’autant de canaux, il faut leur

ajouter des blocs externes. C’est ce que propose Nuprime avec sa gamme X composée

de quatre modèles offrant de un à quatre canaux d’amplification de forte puissance.

Nous testons ici le MCX-4 prévu pour alimenter quatre enceintes, celles de plafond

par exemple.

par Alban Amouroux

Le MCX-4 fait partie d’une nouvelle gamme

dénommée Nuprime X qui a droit à son propre

site Internet et à une communication dédiée.

Classés dans la catégorie home cinéma, ces blocs

d’amplification sont multiusages de par le nombre

de canaux qu’ils proposent : 1, 2, 3 ou 4. Nuprime

propose même de les utiliser pour le jeu vidéo.

Leur puissance très importante les destine aussi

bien à un caisson de basses passif qu’à une paire

d’enceintes de gros calibre. Ils sont clairement d’un

usage universel. Les quatre modèles sont identiques

d’un point de vue esthétique. L’alimentation est

par ailleurs la même, avec 1000 Watts à disposition.

Seules les sorties, en nombre plus moins important

à l’arrière, les différencient.

Discrétion assurée

Le MCX-4 est un bloc d’amplification. À ce titre, la

seule commande nécessaire est celle de marche/

arrêt en façade. Aucun afficheur n’est nécessaire,

une petite LED vient seulement confirmer l’état.

Le style est donc austère. La façade est faite

d’une épaisse plaque de métal à la finition grise

rugueuse. Elle est rehaussée du logo Nuprime X

imprimé en son centre. À l’arrière, chaque canal a

droit à son emplacement. Il se compose à chaque

fois des connecteurs d’entrée asymétrique sur

RCA et symétrique sur XLR, et d’un commutateur

permettant de choisir l’un ou l’autre. En-dessous,

les borniers haut-parleurs sont accompagnés d’un

second commutateur appelé « mute ». Il permet

d’indiquer qu’un canal est inutilisé pour offrir plus

d’énergie au canal adjacent restant. En revanche,

il n’est pas possible de les bridger pour doubler

la puissance. La dotation se termine par des ports

trigger 12V afin d’allumer automatiquement le MCX-

4 depuis l’amplificateur ou le préamplificateur home

cinéma. Toutefois, il faut savoir que dans ce cas,

l’amplificateur consomme 20 Watts en veille.

Chaque canal développe 300 Watts RMS sous 8

ohms. La technologie retenue par Nuprime est une

addition hybride des classes A et D. De multiples

capacités placées sur le chemin de l’alimentation

totalisent 33.000 mFarads. Les différents éléments

sont bien séparés sur différentes cartes. Tout


ON mag - Home Cinéma 2019

85

d’abord la carte d’alimentation, suivie d’une carte

accueillant 12 capacités de 2.200 mFarads. Juste

après elle, deux cartes distinctes renferment

chacune les composants de deux canaux. Il y a enfin

une petite carte pour la gestion. Notons la présence

d’une cloison métallique verticale de séparation

entre alimentation et amplification.

Malgré une forte puissance, le MCX-4 mesure

seulement 74 mm de hauteur et 34,7 cm de

profondeur. Cela facilite son intégration, et pourquoi

pas un empilage de plusieurs MCX pour une

installation multicanale complète. Cet amplificateur

chauffe peu, il est ainsi totalement silencieux sans

aucun ventilateur.

les enceintes frontales comme les surround et les

Atmos. Ces dernières devront être conséquentes et

équipées de woofers de grand diamètre pour bien

profiter de l’énergie débordante de ces 300 Watts

par canal.

De la puissance à revendre

Nous avons testé le MCX-4 aussi bien en écoute

stéréo qu’en configuration home cinéma. Dans

notre cas, il alimentait deux enceintes surround

et deux enceintes de plafond. Cet amplificateur

est une petite boule de nerfs. Il excelle dans le

bas du spectre, avec une tenue parfaite du grave.

Il reproduit les fréquences les plus basses avec

poigne et profondeur. Les haut-parleurs de nos

enceintes sont parfaitement tenus. Le bas-médium

n’est pas en reste, bénéficiant d’une belle assise

sur les voix masculines et les instruments tels que

la contrebasse. L’ambiance et les micro-détails

sont correctement reproduits avec une bonne

sensation de profondeur et une scène reproduite en

arrière des enceintes. Le MCX-4 est un peu plus en

retrait sur l’étagement des plans où les voix et les

instruments pourraient être encore mieux détourés

les uns des autres pour accentuer la présence.

Globalement, le résultat est d’un excellent niveau,

surtout lorsque l’on sait que c’est le cas sur quatre

enceintes à la fois. Les performances du MCX-4

sont dignes d’un amplificateur HiFi situé dans la

même fourchette tarifaire. Avec ses performances

de premier ordre dans le grave, il devra être associé

à des enceintes à la large bande passante. Nos

enceintes surround équipées de 20 cm en ont bien

profité. Il serait dommage d’associer ce Nuprime à

de petits satellites filtrés à 120 Hz. Grâce à sa forte

puissance, le MCX-4 sera à l’aise pour alimenter

Spécifications

•Amplificateur de puissance 4 canaux

•Puissance : 4x300 Watts

•Connectivité : 4x entrées asymétriques RCA, 4x entrées

symétriques XLR, trigger 12V

•Dimensions : 430 x 347 x 74 mm

•Poids : 6,5 kg

Notre avis

Fonctions

Ergonomie

Design - finition

Performances


86

ON mag - Home Cinéma 2019

IOTAVX

2000 €

AVX1 & AVXP1

L’offre en préamplificateurs et amplificateurs séparés dédiés au home cinéma est plutôt

réduite. Elle se concentre essentiellement sur le haut de gamme, lorsque l’on a les moyens et

la place d’installer plusieurs appareils quand à l’opposé, il existe des tout-en-un intégrés et

accessibles. IOTAVX a justement décidé de démocratiser les éléments séparés. Proposé au prix

d’un intégré haut de gamme, l’ensemble préamplificateur AVX1 et amplificateur AVXP1 fait

l’impasse sur bon nombre de fonctions pour se concentrer sur le but recherché par tous les

passionnés : le son cinéma.

par Alban Amouroux

IOTAVX est un fabricant anglais. Certains de ses

produits ont pu exister par le passé sous la licence

Nakamichi. Aujourd’hui, la marque a trouvé son

propre style et son esthétique. L’offre est très

resserrée autour de quelques références pour la HiFi

et le home cinéma. Le style est simple et épuré en

termes de boîtiers avec une finition sombre relevée

uniquement par un logo IOTAVX rétro-éclairé que

l‘on voit de loin. La marque a décidé de rendre

accessibles ses produits en insistant sur une qualité

de fabrication robuste, une restitution sonore de

qualité et une mise en œuvre rapide pour obtenir

du son en quelques minutes. En comparaison avec

l’offre concurrente, vous allez vite vous rendre

compte qu’il manque beaucoup de choses. C’est

une volonté de la part d’IOTAVX. Découvrons

comment ces absences sont compensées

concrètement pour tenter de vous faire basculer au

moment de choisir.

Un bloc multicanaux imposant

Le préamplificateur/processeur AVX1 est du

genre compact. Il mesure 10,8 cm de haut pour

une largeur standard de 43 cm. La profondeur

est restreinte, ce qui facilitera le câblage en face

arrière. Revenons à la façade avant et à sa simplicité

assumée. Elle arbore un potentiomètre de volume à

droite, un bouton de mise en fonction à gauche et

un afficheur au centre. Pas de multipixels ni d’icônes

: c’est un simple écran à deux lignes de texte de

couleur verte. Informatif, il sert aussi à naviguer dans

les menus grâce aux cinq petites touches placées

juste en dessous. Enfin, une prise casque complète

la dotation.

Passons à l’arrière de l’IOTAVX AVX1 avec une

nouvelle fois une proposition qui va à l’essentiel. Il

y a tout d’abord six entrées HDMI dont trois sont

compatibles 4K. Ensuite, sur les deux sorties HDMI,

une seule est 4K. C’est aussi celle qui est compatible

ARC et CEC. Les entrées audio sont limitées à

quatre : deux analogiques, une numérique optique

et une numérique coaxiale. On passe aux sorties

avec deux jeux 7.1 : un asymétrique RCA et un

symétrique XLR. Les deux sont actifs simultanément

si le besoin s’en fait ressentir. La partie contrôle

rassemble les connecteurs infrarouge, trigger

et RS232. Il y a également un port USB dédié

uniquement aux mises à jour. L’AVX1 est en effet

dépourvu de connexion réseau, aussi bien pour

le contrôle que pour la musique dématérialisée.

Il faudra lui ajouter un lecteur réseau en tant que

source audio si besoin.

L’AVXP1 est un gros bloc d’amplification de 30,3

kg. Attention aux capacités du meuble qui devra

l’accueillir car en plus de son poids important, il

mesure 48 cm de profondeur. Les sept canaux en

classe AB profitent d’un très gros transformateur


ON mag - Home Cinéma 2019

87

toroïdal et de 90.000 mFarads de capacité. Chaque

canal délivre 110 Watts sous 8 ohms lorsqu’ils sont

tous en service simultanément. À l’intérieur, les sept

cartes d’amplification identiques sont séparées et

alignées côte à côte. À l’arrière, on trouve donc

sept connecteurs RCA, sept connecteurs XLR et

autant de sorties haut-parleurs. Un commutateur

permet de sélectionner quelle entrée est utilisée.

Il y a bien sûr le port trigger mais aussi une entrée

dimmer. Reliée au préamplificateur, celle-ci permet

de baisser la luminosité des logos IOTAVX, un peu

envahissants par défaut.

Paramétrage manuel

Avec l’AVX1, ne vous attendez pas à être pris par

la main à travers des pages illustrées affichées sur

le téléviseur. La notice n’est pas hyper complète

et ne détaille pas tous les paramètres. Il va donc

falloir se débrouiller un peu tout seul. Mais comme

ces menus sont finalement peu complexes, on s’en

sort facilement. Les paramètres s’affichent sur la

TV de façon très basique en texte blanc sur fond

bleu. Il est donc possible de renommer les entrées,

de choisir le mode audio par défaut pour chaque

type de format audio en entrée, ou encore de

régler les possibilités ARC et CEC de la sortie HDMI

principale. Plus important, il va falloir déclarer le

format de chaque enceinte, leur distance et régler

leur niveau. Vous pouvez le faire à la main ou bien

passer par la procédure de calibrage audio via le

micro fourni. L’écran affiche les différentes étapes à

suivre. Nous vous prévenons tout de suite : sortez

de la pièce car le niveau sonore appliqué aux

enceintes est très élevé lors du calibrage. Ou bien

prévoyez des bouchons d’oreilles. Le système passe

plusieurs fois sur chaque enceinte pour en connaître

les différentes capacités. À l’issue de la procédure, il

est possible de consulter l’égalisation paramétrique

multibandes appliquée à chaque enceinte. L’AVX1

a déclaré nos enceintes en large et a remonté le

niveau dans les fréquences les plus basses pour

les forcer un peu. Nous avons préféré les couper à

60 Hz afin d’éviter les +6 dB à 40 Hz du calibrage

et laisser le caisson de basses se charger de les

soulager.

L’AVX1 décode le Dolby True HD et le DTS HD

Spécifications

•Pré-amplificateur AV 7.1 & amplificateur 7 canaux

•Décodages : Dolby True HD, DTS HD Master Audio

•Connectivité AVX1 : 6x entrées/2x sortie HDMI, 2x entrées

analogiques, 2x entrées numériques, Bluetooth en

option, RS232, trigger 12V, ports IR, micro de calibration

•Connectivité AVXP1 : 7x entrées RCA, 7x entrées XLR,

trigger 12V

•Puissance : 7x110 Watts sous 8 ohms

•Dimensions/poids AVX1 : 430 x 108 x 328 mm/4,6 kg

•Dimensions/poids AVXP1 : 430 x 198 x 480 mm/30,3 kg

Notre avis

Fonctions

Ergonomie

Design - finition

Performances

uuu


88 ON mag - Home Cinéma 2019

Master Audio. Pour les sources stéréo, le mode all

channels est secondé par les DPL II et DTS Neo.

Un véritable son cinéma à la maison

Ce couple IOTAVX a beau être imposant, il va tout

de même à l’essentiel. Dépourvu des décodeurs

audio 3D Atmos et DTS:X, il se concentre sur le

7.1 classique. Bonne nouvelle : il le fait très bien.

Nous avons débuté les écoutes par de la musique

en stéréo avant de passer par la case calibrage

audio. La restitution est d’excellente facture avec

une scène sonore ultra large dépassant le cadre

des enceintes à l’horizontale comme à la verticale.

Il y a beaucoup d’épaisseur également avec un bel

étagement des plans. Les timbres sont respectés

; nous avons toutefois noté un petit manque de

précision dans le registre médium/aigu. Il n’y a donc

aucune contre-indication à utiliser cet ensemble

pour les écoutes musicales, bien au contraire.

Surtout que vous pourrez bénéficier du caisson de

basses si vous le souhaitez en passant sur le mode

stéréo. Logiquement, le mode direct désactive le

caisson.

Nous sommes ensuite passés en écoutes

multicanales Dolby et DTS à partir de Blu-ray et

de fichiers dématérialisés. Non sans avoir effectué

auparavant un petit calibrage pour régler les

distances et les niveaux automatiquement. Il agit

également sur le caisson et sa mise en phase.

C’est parfaitement réussi car notre caisson s’est

automatiquement recentré sur la scène sonore

comme s’il faisait corps avec l’enceinte centrale.

C’est justement elle qui mène la danse. Notre

enceinte a chanté comme jamais avec un poids et

une présence d’une grande force. Un son cinéma

qui se rapproche de ce que l’on entend dans les

vraies salles. Ce que nous donnent habituellement

à entendre les intégrés home cinéma est largement

plus timide.

Très présente, la voie centrale ne prend pas le pas

sur le reste, les niveaux de tous les canaux sont

bien respectés. Les surround nous transportent

sans problème dans les environnements que

l’on voit à l’écran : nous sommes au cœur de

l’action. En revanche, c’est moins précis qu’avec

des produits concurrents plus récents. Les effets

ponctuels restent souvent collés aux enceintes les

plus proches sensées les reproduire. La qualité des

IOTAVX n’offre donc pas une extrême précision mais

plutôt la restitution d’une ambiance grand format.

C’est un peu ce que l’on demande à un système

home cinéma finalement ! On s’éloigne des effets

3D de l’Atmos pour se concentrer sur le surround au

sens propre du terme : baigner dans une ambiance

réaliste.

Pour un 7.1 performant

Le seul défaut de l’ensemble IOTAVX est de ne pas

décoder le Dolby Atmos et le DTS:X. Mais estce

réellement un défaut ? Quand on sait que ces

formats sont finalement peu adaptés à un usage

domestique en général, revenir aux fondamentaux

avec un système 5.1 ou 7.1 ultra performant pose

une vraie question. Très habitués à ces formats 3D,

nous avons effectivement ressenti des manques

en termes de verticalité. Mais une fois dans le

film, on n’y pense plus et on se laisse porter. Et là,

l’ensemble IOTAVX fait parler la poudre. La forte

puissance du bloc d’amplification dédié n’y est

pas étrangère. Nos enceintes ont été parfaitement

drivées avec une assise dans le haut grave et le bas

médium associée à un caisson parfaitement géré.

Le résultat décoiffant et brut de décoffrage est

plus qu’entraînant. C’est un peu le home cinéma à

l’ancienne, régressif mais parfaitement jouissif. Les

IOTAVX AVX1 et AVXP1 devront être associés à des

enceintes performantes, capables de descendre

bas en fréquence. Ce système s’adresse donc à des

installations plutôt imposantes dans des pièces de

volume confortable. Si vous n’avez pas la place, la

possibilité technique ou même l’envie d’installer des

enceintes Atmos au plafond, l’ensemble IOTAVX

AVX1 et AVXP1 représente une solution simple,

efficace et performante à ne pas sous-estimer.


EXPERIENCEFYNEAUDIO

F500/F501/F502

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Tél.:0147884702

Informationetpointsdevente


90

ON mag - Home Cinéma 2019

ONKYO

TX-RZ840

1200 €

Onkyo démocratise les amplificateurs intégrés à neuf canaux avec le TX-RZ840. Cette proposition,

qui ne s’adresse pas à tout le monde, permet en effet d’envisager l’installation de quatre enceintes

au plafond en plus du 5.1 horizontal. Les formats Dolby Atmos et DTS:X seront ainsi reproduits

avec plus de fidélité dans les positionnements. Onkyo n’en oublie pas la partie purement audio

avec des capacités de lecture en réseau plus que complètes.

par Alban Amouroux

Le TX-RZ840 est issu de la série haut de gamme

Onkyo, c’est-à-dire tous les modèles incluant les

lettres RZ. Il est juste en dessous du fer de lance

TX-RZ3400. Et pourtant, son tarif le place plutôt

dans le milieu de gamme accessible. Il faut dire que

le fabricant japonais n’a pas renouvelé la totalité de

ses produits cette année. D’où des trous occupés

pour l’instant par d’anciens modèles. Le 840 est

accompagné d’une version légèrement simplifiée,

le TX-RZ740. Affichant moins de puissance et une

présentation moins premium, il conserve pourtant

les neuf canaux d’amplification. La connectique en

face arrière est identique sur les deux modèles. Si

c’est votre choix, vous économiserez alors 200 €

pour des prestations très proches. Dans les deux

cas, nous sommes face à des amplificateurs visant

un usage mixte entre le home cinéma et l’écoute

musicale au quotidien. Et comme souvent chez

Onkyo, ils sont proposés en finitions noir ou argent

au choix.

Façade statutaire

Le TX-RZ840 en impose avec sa hauteur importante

de 20 centimètres. La façade reste assez sobre,

pourvue d’un grand écran surmontant une large

trappe. Celle-ci cache bon nombre de touches

ainsi que quelques connecteurs. Comme toujours

sur la série RZ, Onkyo conserve un accès direct aux

modes audio via un petit potentiomètre à gauche.

Il est accompagné d’un second dédié aux réglages

de tonalité. À droite, le gros potentiomètre de

volume est surmonté de petites touches pour faire

sa sélection parmi les nombreuses entrées. On

remarque également les gros pieds amortissants

argentés, signature de la série RZ.

Les entrées HDMI sont au nombre de sept, dont

une cachée derrière la trappe. Elles sont toutes 4K,

HDR et HDCP2.2. Les deux sorties sont distinctes,

pour alimenter la pièce principale et une seconde

zone. En parlant de zones, le TX-RZ840 est capable

d’en gérer trois en audio via les sorties pre-out RCA.

Mais il est aussi possible d’utiliser quatre des neuf

canaux d’amplification pour alimenter deux zones

en stéréo. Le 840 sera alors réduit à une restitution

5.1 dans la pièce principale. Les pre-out sont aussi

prévus pour le multicanal avec des prises RCA 11.2.

Les entrées audio analogiques sont au nombre de

sept, dont une pour platine vinyle. A contrario, les

entrées numériques sont réduites au strict minimum

: une optique et une coaxiale seulement. Pour ceux

que cela intéresse, le RZ840 renferme un tuner AM/

FM. Comme tout appareil premium qui se respecte,

il possède un port RS232 pour une intégration

dans un système d’automation. Le pilotage est

également possible à travers le réseau, en Ethernet


ON mag - Home Cinéma 2019

91

et en Wi-Fi. Enfin, le Bluetooth vient compléter cette

dotation.

Le TX-RZ840 dispose de 180 Watts de puissance

par canal. À l’intérieur, l’alimentation est suivie de

deux grosses capacités. Un grand radiateur central

s’occupe de dissiper les calories, mais ce n’est

visiblement pas toujours suffisant puisqu’Onkyo a

surmonté l’ensemble de l’électronique d’un grand

ventilateur monté à plat. Nous ne l’avons pas

entendu démarrer lors de nos écoutes. En revanche,

il s’est fait très présent lors de la mise à jour du

firmware de l’appareil via le réseau. Le 840 est

certifié THX Select, un label rarement utilisé de nos

jours mais obtenu après des dizaines de tests.

Amplification pour 1 à 3 zones

Comme tous les amplificateurs home cinéma des

marques généralistes, le TX-RZ840 nous guide

pas-à-pas dans la phase d’installation en affichant

un maximum d’informations et de schémas sur

le téléviseur. Il est impossible de s’y perdre et en

quelques minutes, l’amplificateur est opérationnel.

Les différents menus offrent une personnalisation

de la configuration audio, des entrées et des

sorties. C’est ici que vous sélectionnerez le nombre

d’enceintes correspondant à votre installation

ainsi que leur position dans la pièce. Le TX-RZ840

décode les formats Dolby Atmos et DTS:X mais il

est aussi équipé de l’IMAX Enhanced. Pour chaque

type de décodage, des paramètres distincts sont

disponibles dans les menus.

Comme nous l’évoquions en introduction, le 840

est aussi très ouvert sur la musique. Il est possible

de lui relier jusqu’à neuf sources audio différentes.

Mais nul doute que c’est la musique dématérialisée

qui aura vos préférences. Les services audio Spotify,

Deezer, Tidal et Amazon Music sont intégrés. Pour

sa part, TuneIn donne accès aux radios web. La

navigation est possible depuis l’écran de la TV mais

on préférera l’application mobile Onkyo Controller.

Celle-ci offre un contrôle complet de l’amplificateur

où les trois zones audio sont séparées, comme si

l’on était face à trois appareils distincts. Tous les

réglages audio essentiels et les différents modes

sont visibles et accessibles depuis l’appli.

Il n’est pas nécessaire de se cantonner à

l’application propriétaire Onkyo. Le fabricant a doté

le 840 de plusieurs protocoles audio multiroom

afin de le rendre facilement pilotable depuis

d’autres univers. Il est compatible AirPlay 2 pour

les possesseurs d’appareils Apple. Il est aussi

Chromecast, pour le côté Android. À ce propos, il

faut activer l’amplificateur dans l’application Google

Home pour que le Chromecast soit fonctionnel. Le

uuu

Spécifications

•Amplificateur AV 9.2

•Amplification : 9x180 Watts sous 8 ohms

•Décodages : Dolby Atmos, DTS:X, IMAX Enhanced

•Connectivité : 7x entrées/2x sortie HDMI, 7x entrées

analogiques, 2x entrées numériques, Wi-Fi, Ethernet,

Bluetooth

•Fonctionnalités : THX Select, services audio de

streaming, DLNA, AirPlay 2, Chromecast, DTS Play-Fi,

FlareConnect, Roon Tested, Works with Sonos

•Dimensions : 435 x 201,5 x 398 mm

•Poids : 17 kg

Notre avis

Fonctions

Ergonomie

Design - finition

Performances


92 ON mag - Home Cinéma 2019

RZ840 est également compatible DTS Play-Fi, pour

se mélanger avec les produits Klipsch, Paradigm,

McIntosh et autres. Testé et validé par Roon, il se

retrouve aussi dans cet univers, avec une petite

icône représentant l’amplificateur. Et si ça ne suffisait

pas, il est certifié Works with Sonos. Relié à un

streamer Connect, il s’intègre parfaitement dans

un système Sonos en tant que zone spécifique.

Enfin, le FlareConnect, protocole audio en réseau

des appareils Onkyo et Pioneer, est bien présent.

Avec cette liste ultra complète de fonctions audio

connectées, le RZ840 couvre absolument tous les

besoins.

La force tranquille du home cinéma immersif

La procédure de calibrage audio AccuEQ Advance

nous a occupé quelques longues minutes. Le son

bascule d’une enceinte à une autre plusieurs fois de

suite, en lançant différents types de fréquences. Au

final, tout ce qui concerne les enceintes en termes

de cohérence et de positionnement est bien géré.

Le caisson, un peu moins : nous sommes obligés de

retoucher le niveau, alors que d’autres produits sont

plus précis dans ce domaine.

Nous visionnons alors nos extraits de films habituels

afin de nous familiariser avec la signature sonore de

ce RZ840. Malgré une forte puissance annoncée,

que l’on sait exagérée car annoncée pour un

seul canal en fonction, cet amplificateur n’est pas

à classer dans la catégorie des appareils ultra

dynamiques. Il est plutôt sage, tenant les enceintes

comme il faut, mais un peu avare sur l’assise dans

le grave et le bas-médium. Il faut dire que peu

d’intégrés possèdent ces capacités, le RZ840 n’y

échappe pas. Malgré de multiples possibilités pour

les écoutes musicales, ce n’est pas sur ce registre

qu’il excelle. En revanche, une fois les Blu-ray UHD

Dolby Atmos lancés en lecture, c’est un tout autre

résultat qui se dessine.

Le point fort du TX-RZ840 réside dans sa facilité

à recréer une ambiance « surround » cohérente

dans toute la pièce. La façade est parfaitement

liée aux canaux latéraux comme aux enceintes de

plafond. Nous ne ressentons pas de rupture dans

les déplacements, tout coule de source. Le RZ840

maîtrise son sujet sans aucune exubérance, un bon

exemple de force tranquille. Le caisson de basses

s’intègre correctement au reste du message pour

apporter toute la dynamique nécessaire. Il ne faudra

donc pas lésiner sur cet aspect du système afin de

bien équilibrer l’ensemble.

Polyvalent et multi-équipé

Le TX-RZ840 vient renouveler l’offre d’amplificateurs

multicanaux intégrés d’Onkyo avec une solution

puissante à neuf canaux. Cette puissance

s’apparente plus à un réservoir pour en avoir

toujours sous le pied plutôt qu’à une bombe de

dynamique non maîtrisée. Le RZ840 n’est ni chaud,

ni froid, il respecte simplement ce qu’on lui donne

à jouer. Il gère parfaitement la spatialisation et la

reproduction des différents plans sonores. On se

retrouve immergé dans l’action de façon fluide

sans aucune agressivité. Nous vous conseillons

de l’associer à des enceintes de bon niveau pas

forcément trop grosses, des modèles encastrables

seraient même parfaits, et à un ou deux caissons de

très bonne qualité.

Cette douceur lui permet d’être utilisé pour la

musique au quotidien sans rechercher forcément

une écoute religieuse de type HiFi, bien assis au

centre en face des deux enceintes principales.

Dans ce domaine, ses nombreuses possibilités lui

permettent d’accéder à toutes les sources audio

dématérialisées très facilement. Si vous le souhaitez,

il jouera également le rôle de rassembleur et de

contrôleur pour différentes zones vidéo et audio à

travers la maison : deux en filaire et une infinité sans

fil grâce à ses multiples compatibilités. Au final, le

TX-RZ840 est l’appareil le plus complet du marché

dans sa gamme de tarif.


ON mag c’est aussi...


94

ON mag - Home Cinéma 2019

PIONEER

VSX-534

Chez Pioneer, la gamme d’amplificateurs

home cinéma débute par le VSX-534. Ce

modèle conserve des dimensions acceptables ;

il n’est ni trop haut, ni trop profond. Ses

fonctionnalités sont plutôt réduites pour

certaines, surtout du côté de la connectivité

réseau. Il se concentre avant tout sur la

reproduction des bandes-son multicanales

immersives, mais avec seulement cinq canaux

d’amplification.

par Alban Amouroux

380 €

Les amplificateurs AV Pioneer sont au nombre de

six. Pour les reconnaître, c’est facile, leur référence

se termine par le chiffre quatre. Ils se répartissent

équitablement : deux entrées de gamme, deux au

milieu et deux en sommet de gamme. Ces derniers

font appel à une amplification en classe D sur 9

ou 11 canaux. Les modèles intermédiaires sont en

9 canaux plus ou moins puissants mais avec des

étages d’amplification plus traditionnels. Enfin,

l’entrée de gamme propose 7 canaux pour le VSX-

934, et 5 canaux en ce qui concerne le VSX-534 que

nous testons. L’offre reste donc cohérente et bien

articulée, difficile de s’y perdre. À chaque montée

en gamme, on gagne surtout de la connectique

supplémentaire. Car du côté du décodage Dolby,

DTS et assimilés, dès le VSX-534 l’équipement fait

carton plein.

Présentation austère, finition basique

Le Pioneer VSX-534 arbore un design plutôt

simplifié. La façade mesure 15 cm de hauteur

pour laisser la place à deux gros potentiomètres

de sélection de source et de réglage de volume.

L’écran central à une seule ligne est complété

de quelques touches dont trois dédiées aux

présélections permettant de mémoriser un mode

d’écoute associé à une entrée spécifique. La

finition n’est forcément pas haut de gamme, avec

une façade en plastique et des potentiomètres au

toucher assez léger. Bref, Pioneer a mis le budget

avant tout sur les capacités sonores et vidéo du

produit, c’est bien le principal.

La connectique est simplifiée mais elle sera

suffisante dans la plupart des cas. Les quatre


ON mag - Home Cinéma 2019

95

entrées et la sortie HDMI sont 4K, HDR et HDCP2.2.

Côté audio, on trouve un tuner FM, deux entrées

numériques et trois entrées analogiques. Il n’y en

a malheureusement aucune dédiée aux vinyles.

Finissons par une sortie analogique et une double

sortie mono pour caisson de basses. Les borniers

pour enceintes acceptent des fiches bananes

uniquement pour les canaux principaux. La voie

centrale et les canaux d’effets se contentent de

petits borniers pince-fils toujours peu pratiques

acceptant du câble de 1,5 mm2. Là encore, Pioneer

a fait quelques économies afin de réduire au

maximum la facture.

La configuration s’effectue en suivant les différentes

pages d’explications sur le téléviseur. C’est simple et

efficace. Cette procédure se termine par le calibrage

audio. Le système MCACC propre à Pioneer est

bien présent. Le fabricant n’a pas fait de concession

sur ce sujet, et c’est l’une des explications des

excellents résultats obtenus avec le VSX-534. Le

calibrage en une seule passe et quelques dizaines

de seconde est très bien réalisé. Notre caisson est

parfaitement mis en phase, les réglages de distance

et de niveau sont parfaits.

Un son cinéma qui déménage

épaisseur avec un vrai effet de verticalité. Le caisson

s’intègre à l’ensemble avec un grave parfaitement

raccordé aux enceintes. Le 5.1 assure et le 3.1.2

fournit des résultats bien plus performants que ceux

de n’importe quelle barre de son immersive. Il y

aurait à redire sur les écoutes audio au médium un

peu caverneux, ou sur la précision des effets et de

leur déplacement. Mais en ambiance home cinéma

telle qu’on l’attend pour s’immerger dans un film, le

Pioneer VSX-534 délivre tout ce dont on a besoin en

très grand format à un tarif imbattable. Le rapport

prix/performances de cet ampli n’existe nulle part

ailleurs.

Spécifications

•Amplificateur AV 5.1 ou 3.1.2

•Puissance : 5x135 Watts

•Décodages : Dolby Atmos, DTS:X, Dolby Surround,

DTS Neural:X/Virtual:X

•Connectivité : 4x entrées/1x sortie HDMI, 3x entrées

analogiques, 2x entrées numériques, Bluetooth

•Dimensions : 435 x 148 x 321 mm

•Poids : 8 kg

Les sorties du VSX-534 peuvent être configurées

de différentes façons. En 5.1 classique bien sûr,

mais aussi dans un 3.1.2 que nous avons testé avec

des résultats enthousiasmants. Ce mode ne doit

pas être négligé, bien au contraire. Il repose sur le

Dolby Atmos ou le DTS:X, mais aussi sur le Dolby

Surround ou les DTS Neural:X/Virtual:X à partir de

sources stéréo. Avec trois enceintes en face avant

et deux enceintes de plafond, le VSX-534 crée

une scène sonore gigantesque en largeur et en

Notre avis

Fonctions

Ergonomie

Design - finition

Performances


96

ON mag - Home Cinéma 2019

ROTEL

RSP-1576

2400 €

Avec peu de produits bien ciblés, Rotel est présent dans le monde du home cinéma depuis près

de 30 ans. Si la marque a souvent lancé des intégrés, ce sont surtout les préamplificateurs qui

ont fait sa réputation dans ce domaine. Le RSP-1576 est son dernier-né. Équipé des décodages

multicanaux immersifs, il permet de mettre en place des configurations jusqu’au 7.1.4 avec le

nombre de canaux d’amplification à prévoir en conséquence.

par Alban Amouroux

Les RAP-1580 et RSP-1582 sont les deux modèles

situés au-dessus du RSP-1576. Ils sont basés sur

un gros châssis imposant et un très large écran

couleur en façade. Le RSP-1576 prend place

dans un châssis plus ramassé, et il perd l’écran

couleur. Il est ainsi plus logeable et plus accessible

financièrement. Pourtant, il reprend bon nombre

des caractéristiques et des composants audiophiles

de ses deux grands frères. Le RSP-1576 poursuit

une longue lignée de processeurs ambiophoniques

destinés aux passionnés qui mettent la qualité

sonore avant les fonctions accessoires. Il se

concentre sur la reproduction sonore la plus aboutie

et respectueuse possible en faisant l’impasse sur

la lecture de la musique en réseau, par exemple. Il

est également plus austère en termes d’ergonomie,

même si la quantité de réglages qu’il propose est

déjà importante.

Rotel série 15

Comme l’indique sa référence, le RSP-1576 fait

partie de la série 15. Il en reprend le design

emblématique avec de petits boutons ronds, un

grand potentiomètre de volume central et des

arêtes arrondies. Il est disponible comme toujours

en finition noire ou argent. Il mesure l’équivalent

de trois unités de rack en hauteur, soit 13,3 cm sans

les pieds. Les oreilles de fixation à cet effet sont

livrées dans le carton. Son afficheur à double ligne

permet de donner un maximum d’informations

simultanément comme la source, le mode audio

et la fréquence d’échantillonnage du flux audio en

entrée. Chacune des touches sur la droite offre un

accès direct aux nombreuses sources. À gauche, un

port USB surplombe une entrée HDMI auxiliaire. Il

ne lui manque qu’une prise casque.

La face arrière est bien remplie avec ses six entrées

et ses deux sorties HDMI. Elles sont toutes 4K

et HDCP2.2. Les entrées analogiques sont au

nombre de cinq, dont une sur XLR - ce qui est

étrange étant donné qu’il n’y a aucune sortie XLR.

Côté numérique, sept entrées couvrent le coaxial,

l’optique et l’USB audio (compatible jusqu’à 192

kHz/24 bits). Rotel n’a pas abandonné l’entrée

7.1 « multichannel » pour une source type lecteur

SACD multicanaux. Les sorties préamplifiées

occupent quatorze prises RCA : de quoi faire du

7.1.4, avec la possibilité de doubler le caisson ainsi

que la voie centrale, une spécialité chez Rotel. Il y a

également une connexion sans fil Bluetooth AptX.

Mais on s’arrête là : pas de Wi-Fi, et l’Ethernet sert

uniquement au pilotage. Comme les autres ports

placés juste à côté par ailleurs : RS232, infrarouge et

triggers.

À l’intérieur, deux grandes cartes électroniques

gèrent d’une part tout ce qui est numérique, de

l’autre la section analogique. Une autre carte

plus petite gère les commandes et l’afficheur.

Un transformateur de 9 cm estampillé Rotel HiFi

s’occupe de tout ce beau monde. Le RSP-1576

fait appel à six convertisseurs Wolfson 192/24. La


ON mag - Home Cinéma 2019

97

fiche technique donne des chiffres de distorsion

extrêmement bas, de l’ordre d’au moins deux zéros

derrière la virgule. Bien que dédié au home cinéma,

ce préamplificateur s’attache à traiter les signaux à

la manière d’un appareil Haute Fidélité

Configuration manuelle

Aujourd’hui, la quasi-totalité des amplificateurs et

préamplificateurs home cinéma nous prennent par

la main. Dès le premier allumage, une série d’écrans

s’affichent sur le téléviseur pour nous indiquer

quoi brancher, où et pourquoi. Avec le RSP-1576,

rien de tout cela, il va falloir se débrouiller. En

commençant par lire la notice où tout est expliqué.

Le menu s’affiche en OSD via la sortie HDMI avec de

nombreuses lignes de réglages.

Commençons par régler la sortie ARC

correspondante à l’entrée HDMI 8. Il faut l’activer

car elle ne l’est pas par défaut. Ensuite, nous

choisissons la configuration des enceintes en

fonction du nombre de sorties préamplifiées

utilisées. C’est important car toute modification à

ce niveau écrasera tous les autres réglages déjà

effectués. Puis il y a tous les réglages relatifs aux

sorties. Dans l’autre sens, il est possible de modifier

un grand nombre de paramètres pour chaque

entrée mais aussi en fonction de chaque mode

audio.

Ceux-ci sont peu nombreux, toujours avec ce même

souci d’aller droit au but. Il y a la reconnaissance

automatique des flux multicanaux, en Dolby ou

en DTS. Pour tout le reste, il faudra choisir entre

stéréo, 3 canaux avec l’ajout du centre ou encore

5/7/9/11 canaux en fonction du nombre d’enceintes

déclarées. Il y a également les upmixers Dolby

Surround et DTS Neural:X utilisant toutes les

enceintes. Il faut faire attention à ne pas se tromper

car le mode Dolby Surround est appelé Dolby

Atmos sur l’écran du RSP-1576. À l’usage, il est

possible de basculer d’un mode à un autre à tout

moment.

Immersion naturelle

Le Rotel RSP-1576 n’est pas aussi facile à prendre

en main que les appareils des fabricants plus

grand public comme ceux de Denon ou d’Onkyo

par exemple. Il n’y a pas d’affichage des canaux

reçus et/ou joués. Il n’y a pas non plus d’affichage

complet des données sur le téléviseur. Lorsque

l’on passe de l’entrée ARC à une autre source

HDMI, le Rotel ne bascule pas tout seul de l’une

à l’autre. Plein de petites choses auxquelles il faut

faire attention, vérifier par soi-même ou régler

manuellement. À ce sujet, ce préamplificateur étant

dépourvu de système de calibrage audio, comme

toujours chez Rotel, il est nécessaire de tout faire

à la main. Au moins pour déclarer les canaux et

entrer les distances de chaque enceinte. Pour régler

les niveaux, il faudra s’armer d’un sonomètre. Pour

uuu

Spécifications

•Préamplificateur AV 11.1

•Décodages : Dolby Atmos, DTS:X

•Connectivité : 7x entrées/2x sortie HDMI, 5x entrées

analogiques, 6x entrées numériques, 1x entrée 7.1, Ethernet,

Bluetooth

•Dimensions : 431 x 144 x 348 mm

•Poids : 8,8 kg

Notre avis

Fonctions

Ergonomie

Design - finition

Performances


98 ON mag - Home Cinéma 2019

l’égaliseur paramétrique dix bandes par canal, là il

faudra passer au logiciel d’analyse accompagné de

son micro adapté, tel que REW. Différentes étapes

dédiées au passionné, ou bien à un installateur

professionnel.

L’absence de calibrage intégré présente un

avantage : les différentes enceintes jouent au

naturel. Il n’y a aucune retouche, on entend les

enceintes telles qu’elles sont. Et cela se ressent

immédiatement à l’écoute. Que ce soit en mode

« all channels », en Dolby ou en DTS, le RSP-1576

délivre une restitution HiFi sur tous les canaux, très

précise avec un excellent respect des timbres. En

Dolby Atmos comme en DTS:X, l’ambiance est

réellement immersive grâce à une grande force

de l’appareil : sa capacité à remplir l’espace entre

les enceintes. Les enceintes sont impossibles à

localiser la plupart du temps. Des effets que nous

sommes habitués à entendre pile à l’emplacement

des enceintes avec des intégrés aux prétentions

plus modestes se retrouvent placés ici dans l’espace

en trois dimensions, à des endroits où il n’y a

physiquement aucune enceinte. Et cela avec une

extrême précision, sans flottement.

La gestion du grave est également très réussie. Le

Rotel, brut de décoffrage, ne vient rien ajouter ou

enlever à notre caisson réglé idéalement pour notre

pièce d’écoute de façon autonome. Le résultat

est un meilleur rendu du grave, moins traînant,

plus cohérent qu’avec les différents systèmes de

calibrage des marques concurrentes. Comme s’ils

voulaient mieux faire, mais en en faisant trop.

Un préamplificateur qui se mérite

Le Rotel RSP-1576 est un appareil qui va à l’essentiel

mais néanmoins exigeant. Certains lui reprocheront

cette absence de calibrage audio automatique qui

facilite la vie. Sorti du carton, vous allez devoir lui

consacrer un peu de temps pour l’adapter à votre

système. Vous n’êtes pas obligé d’aller jusqu’à

l’égalisation. Les autres réglages restent accessibles

et permettent déjà d’obtenir un résultat en rapport

avec le niveau de gamme de ce préamplificateur.

Ses principaux atouts sont sa signature sonore

respectueuse du message sur tous les canaux et la

création d’une ambiance sonore tout simplement

naturelle, loin des artifices rencontrés trop souvent.

On ne parlera pas de bulle sonore mais plutôt d’un

espace rempli dans ses trois dimensions.

Bien que dédié au home cinéma avant tout, le

RSP-1576 possède des capacités HiFi d’un excellent

niveau avec ses différentes entrées analogiques

et numériques dont le DAC USB audio. Mais il fait

l’impasse sur la musique connectée et les services

de streaming audio. Et puis son interface à l’écran

est très austère. Il trouvera sa place dans une

salle dédiée, associé à des amplificateurs et des

enceintes dont on profitera pleinement des qualités

intrinsèques. Enfin, nous vous conseillons de

l’utiliser au maximum de ses capacités, c’est-à-dire

en configuration 7.1.4.


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ENCEINTES

ET CAISSONS


102

ON mag - Home Cinéma 2019

M&K

S150 et X12

11 100 €

Si vous désirez installer chez vous une salle de cinéma privée, un système d’enceintes acoustiques

dont les éléments principaux proviennent du secteur de la Hifi n’est pas forcément le plus indiqué.

Il existe des ensembles plus spécifiquement conçus pour une utilisation dans une salle obscure en

multicanal. C’est les cas des enceintes haut de gamme M&K Sound, directement issues des studios

de mixage professionnel du septième art, que nous avons testées en configuration Atmos 5.1.2.

par Pierre Stemmelin

M&K Sound est une marque passée sous pavillon

danois depuis quelques années, mais d’origine

américaine. Elle a été fondée au début des années

1970 par Jonas Miller et Ken Kreisel dont elle porte

les initiales. Elle est peu connue du grand public

puisqu’elle a surtout fait carrière dans le domaine

professionnel et plus précisément dans les studios

de cinéma, entre autres dans le Skywalker Ranch

chez LucasFilm. On lui doit plusieurs innovations. À

la fin des années 1970, elle lançait le premier caisson

de grave actif (ou amplifié). Le principe de charge

en push-pull pour les subwoofers, les systèmes à

multiples tweeters alignés en phase ou encore les

voies d’effets surround «tripôle» font partie des

concepts que la marque fut l’une des premières à

mettre en œuvre. Les produits M&K Sound ont aussi

été parmi les premiers à recevoir le label de qualité

THX.

Aujourd’hui, les enceintes M&K Sound sont toujours

présentes dans de nombreux studios de mixage

pour le cinéma à travers le monde. Mais la plupart

des références de la marque sont également

accessibles aux particuliers et adaptées au marché

de l’intégration audio-vidéo domestique. En outre,

la plupart des séries de M&K Sound comportent

à la fois des modèles pour placement libre, des

enceintes murales (on-wall) ou des haut-parleurs

encastrables (in-wall) qu’il est possible de panacher

dans une même installation tout en conservant

une parfaite cohérence. C’est le cas des enceintes

frontales S150 mkII et surround S150T mkII que nous

avons testées, qu’il est possible d’associer à des

modèles in-wall IW150 ou on-wall MP150.

M&K Sound S150 mkII et S150T mkII :

enceintes principales à triples tweeters et

voies surround à triples pôles

La configuration que nous avons utilisée pour nos

essais se composait de trois enceintes frontales

M&K Sound S150 mkII, de quatre enceintes d’effets

(dont deux en hauteur) M&K Sound S150T et du

caisson de grave X12.

Les enceintes S150 et S150T mkII sont conçues pour

être coupées en dessous de 80 Hz, les fréquences

plus basses étant totalement confiées au caisson de

grave. Elles adoptent donc un format relativement

compact, presque cubique pour les S150. Leurs

ébénisteries, peintes en noir satiné, ont une

apparence qui indique qu’elles viennent du monde


ON mag - Home Cinéma 2019

103

professionnel et que l’esthétique n’est pas leur

priorité. Néanmoins, elles sont d’une construction

fort sérieuse, entièrement réalisées en panneaux

de médium de 19 mm d’épaisseur renforcés par

plusieurs entretoises et parois de séparation

intérieures.

Chacune des M&K Sound S150 mkII est équipée

de deux boomers de 5,25 pouces (soit 13,5 cm

de diamètre) à membrane en polypropylène

fonctionnant en charge close. Il s’agit de modèles

Peerless TPY05W8O0088, dont la fréquence de

résonance se situe à 85 Hz (ce qui est parfait pour

des enceintes coupées en dessous de 80 Hz) et qui

ont une réponse particulièrement linéaire entre 100

Hz et 3 kHz.

Ils sont relayés dans l’aigu par trois tweeters alignés,

à dôme en soie imprégnée de 25 mm, fabriqués sur

cahier des charges spécifique à M&K Sound et dont

le moteur à double ferrite est équipé d’une chambre

d’amortissement arrière.

Cette disposition particulière avec trois tweeters

alignés parallèlement à deux boomers est typique

des productions de M&K Sound qui accorde un

grand soin à la mise en phase et au contrôle de la

directivité de ses enceintes. Elle est parachevée

par un circuit de filtrage de type «Phase-Focused»

utilisant notamment des capacités au polypropylène

métallisées de tolérance très serrée (5 %).

Les voies d’effet surround M&K Sound S150T mkII

sont de leur côté de type «tripôle», c’est-à-dire

qu’elles émettent sur trois de leurs côtés. Elles

travaillent également en charge close. Chacune

est équipée en façade d’un boomer et d’un

tweeter identiques à ceux des enceintes frontales,

complétés sur les côtés par deux transducteurs

large-bande de 8,9 cm.

M&K Sound X12 : deux woofers de 30 cm en

push-pull

Les caissons de grave haut de gamme sont depuis

longtemps la grande spécialité de M&K Sound

et le modèle X12 représente à notre avis la pièce

maîtresse ainsi que le gros point fort du système

que nous avons testé. Il fonctionne à partir de

deux woofers de 12 pouces (30 cm de diamètre),

fabriqués sur cahier des charges, dans une

configuration push-pull propre à la marque. Ces

deux woofers sont de superbes pièces d’acoustique

équipées d’une membrane en papier couplée à

un cache noyau en fibre synthétique et une bobine

mobile de 50 mm sur support en titane. Leur

saladier est en aluminium moulé sous pression

tandis que leur puissant moteur à aimant ferrite

intègre une bague d’aluminium dans son entrefer

uuu

Notre avis : M&K Sound S150

Construction

Performances

Notre avis : M&K Sound X12

Construction

Performances

Design - finition

Qualité du son

Design - finition

Qualité du son

Spécifications

M&K Sound S150 mkII

•Voie frontale, 2 voies en charge close

•2 boomers de 13,5 cm

•3 tweeters de 2,5 cm

•THX Ultra 2

• Réponse en fréquence : 77 Hz à 20 kHz

• Sensibilité : 91 dB

•Dimensions : 276 x 318 x 318 mm

•Poids : 9,8 kg l’unité

•Prix : 1600 € l’unité

M&K Sound S150T mkII

•Voie d’effet tripôle en charge close

•boomer de 13,5 cm

•tweeter de 2,5 cm

•2 large-bande de 8,9 cm

•THX Ultra 2

•Réponse en fréquence : 80 Hz à 20 kHz

•Sensibilité : 85 dB

•Dimensions : 270 x 200 x 170 mm

•Poids : 4,6 kg l’unité

•Prix : 1100 € l’unité

M&K Sound X12

•Caisson de grave actif

•Puissance 400 watts RMS

•2 woofers de 30 cm en configuration push-pull

•Réponse en fréquence à ±3 dB : 20 à 200 Hz

•Dimensions : 440 x 660 x 460 mm

•Poids : 36 kg

•Prix : 3500 € l’unité


104 ON mag - Home Cinéma 2019

afin d’éviter les fluctuations de flux magnétique.

Du fait de la disposition en push-pull, un des

woofers est visible en façade du caisson M&K Sound

X12 tandis que l’on aperçoit seulement le moteur

du second par l’ouverture de l’évent en bas de la

façade.

L’électronique qui alimente l’ensemble intègre un

amplificateur en classe D qui fournit 400 watts en

régime continu et 600 watts en crête. Elle possède

des entrées et sorties sur prises RCA et XLR. Ses

réglages permettent de jouer sur la phase en

continu de 0 à 180°, sur le niveau et la fréquence de

coupure de 50 à 125 Hz.

L’ébénisterie qui accueille tout ce petit monde est

réalisée en panneaux de MDF de haute densité de

22 mm d’épaisseur.

Des enceintes THX Ultra 2 de haute

neutralité et un caisson de grave qui fait des

ravages

Nos essais de l’ensemble M&K Sound ont été

réalisés à partir d’un ampli Arcam AVR850 avec

système de calibrage Dirac Live. La première

impression à l’écoute est celle d’une très grande

propreté et neutralité du message sonore. La

restitution est réellement de très haute définition.

Le placement, le volume et les mouvements dans

l’espace multicanal tridimensionnel de chaque

élément sonore sont extrêmement précis. La

transition entre le caisson de grave X12 et les voies

d’effet est extrêmement bien réalisée et, pour dire

plus, totalement imperceptible.

On peut pousser le volume sonore à des niveaux

extrêmement élevés, le message reste toujours ultra

propre et parfaitement en place. On comprend les

commentaires que font les professionnels du son

au cinéma à propos des enceintes M&K Sound.

Beaucoup indiquent qu’il est particulièrement

agréable de travailler avec elles, car elles sont à la

fois très précises et il est possible de les écouter

pendant des heures à niveau soutenu sans ressentir

de fatigue auditive. En effet, la coupure basse

des voies d’effet à 80 Hz, l’utilisation de plusieurs

tweeters en parallèle, la présence d’un caisson de

grave extrêmement costaud (nous y reviendrons)

permettent d’atteindre une très haute puissance

acoustique sans déceler de trace de saturation,

distorsion ou stridence. Les enceintes M&K Sound

apparaissent donc d’une très haute maîtrise et

extrême définition sans pour autant paraître trop

incisives, chirurgicales, criardes ou agressives.

Leur restitution est d’une très grande fluidité. Elle

donne une impression simultanée de transparence,

neutralité et douceur.

Mais l’élément le plus fort de ce système M&K

Sound est sans nul doute son caisson de grave X12.

Celui-ci est pour nous une référence absolue, toutes

catégories de prix confondues. Il concilie puissance

acoustique, impact et profondeur. Souvent on

trouve des subwoofers qui excellent dans la

restitution de nappes de basses profondes, mais qui

manquent de vélocité, ou qui sont plus performants

en termes d’impact, mais moins à l’aise pour tenir

des grondements sourds. Ici, avec le M&K Sound

X12, on n’a pas à choisir, on obtient le meilleur

des deux approches. Sa puissance acoustique, sa

descente dans les très basses fréquences, son punch

physique sont admirables, tout cela sans aucune

lourdeur ou aucun traînage.

Le système M&K Sound composé des enceintes de

la série S150 et du caisson de grave X12 est d’une

conception extrêmement sérieuse et rigoureuse.

Mais ce n’est pas uniquement un ensemble conçu

pour les pros et pour travailler, il est capable de

donner aussi beaucoup de plaisir dans le cadre

d’une installation Home Cinéma domestique haut

de gamme.


ON mag c’est aussi...


106

ON mag - Home Cinéma 2019

PARADIGM

Defiance X10

Les caissons de basses se suivent et ne se ressemblent pas forcément.

L’offre actuelle est vraiment très importante, à tel point qu’il en devient

difficile de faire un choix. Les fabricants doivent donc se démarquer.

Paradigm l’a très bien compris avec sa gamme Defiance dont est issu le

modèle X10 de ce test. Ces caissons sont équipés du système de calibrage

audio automatique ARC, le micro est même fourni.

par Alban Amouroux

Avec des haut-parleurs de 20 à 38 cm de diamètre,

six caissons constituent la gamme Defiance. Hormis

le plus petit, ils sont tous pourvus du calibrage

ARC. Les trois modèles les plus accessibles (V8,

V10 et V12) bénéficient d’une puissance comprise

entre 75 et 120 Watts. Les trois plus costauds

(X10, X12 et X15) affichent de 300 à 900 Watts. Le

type de haut-parleur utilisé est différent. Dans les

deux cas, la suspension est inversée. Mais dans

celui des modèles X, elle est renforcée pour des

débattements plus importants, une meilleure

descente en fréquence et plus de niveau en sortie.

Dans tous les cas, la puissance est obtenue à partir

d’un module en classe D. Paradigm a également

ajouté une fonction commune : la liaison sans

fil. Via un boîtier (disponible en option) à insérer

dans le caisson, celui-ci peut ainsi se connecter à

l’amplificateur home cinéma très facilement grâce

au second boîtier récepteur à relier à la sortie

RCA. C’est avec cette fonction et le calibrage

automatique que les caissons Defiance peuvent

défier la concurrence.

Une présentation passe-partout

Paradigm n’a pas passé trop de temps à définir un

design original pour son caisson Defiance X10. C’est

une simple caisse cubique à la finition type placage

vinylique. Pas de formes alambiquées, de bois

véritable ou de peinture laquée. Cela le rend moins

fragile. Une simple grille en tissu vient cacher le

haut-parleur en façade. Celui-ci est constitué d’une

membrane en polypropylène chargée de carbone.

La large suspension en caoutchouc dénommée


ON mag - Home Cinéma 2019

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ART Surround présente des plis destinés à sa

rigidification. Elle se voit peu, car en plus d’être

inversée, elle est cachée par le baffle sur lequel est

fixé le haut-parleur par l’intérieur. Les connexions

à l’arrière proposent trois choix : une entrée haut

niveau sur fiches bananes, une entrée mono LFE

et une entrée stéréo. Un commutateur permet de

choisir le mode d’allumage : toujours allumé, selon

le trigger ou sur détection d’un signal audio. Un

seul réglage est disponible via un potentiomètre

de niveau. Pour tout le reste, il faut passer par

l’application.

L’application mobile Paradigm SubControl se

connecte au caisson en Bluetooth. Elle permet

de régler le niveau et de choisir un mode

d’écoute entre film, musique et écoute de nuit.

Elle sert également à activer ou non le calibrage

ARC. Celui-ci s’effectue de deux façons : soit

depuis l’application sur ordinateur, soit avec son

smartphone. Dans les deux cas, il faut relier le

micro ARC à l’un ou l’autre. La procédure effectue

cinq mesures selon des points définis. Elle est

plus complète via l’ordinateur avec la possibilité

d’apporter des modifications. Dans les deux cas,

le résultat obtenu nous offre des basses moins

traînantes et une modification de la phase qui

replace virtuellement le caisson au centre de l’action

afin qu’il ne soit plus localisable.

Une belle articulation du grave pour un

usage mixte film et musique

Le Defiance X10 fait partie des caissons équipés

d’un haut-parleur de 25 cm parmi les plus

encombrants. C’est un choix technique afin d’offrir

le volume de charge nécessaire à un usage en

mode bass-reflex. L’évent placé en dessous du

caisson vient compléter le travail du haut-parleur

en étendant la bande passante vers le bas sans que

cela ne devienne jamais trop brouillon. C’est une

association à notre sens idéale entre le punch et

la reproduction des nappes de fréquences les plus

basses. A contrario du haut-parleur placé tête en

bas qui excelle dans les nappes de son mais qui fait

trembler le sol. Sur le papier, le X10 est limité à 29

Hz, soit les performances d’une enceinte colonne

HiFi de bonne taille. Mais il faut considérer la façon

de reproduire ces fréquences. Le Defiance X10

s’acquitte de cette tâche avec brio, avec une belle

articulation des notes. L’attaque est franche aussi

bien sur la batterie en écoute musicale que sur

les explosions de toutes sortes en home cinéma.

La dynamique est parfaitement maîtrisée, tout

est toujours bien en place, quel que soit le niveau

sonore. Les écoutes à fort volume ne semblent pas

lui poser problème. Il y a une réelle profondeur

dans les fins de notes que l’on ne rencontre

pas si souvent avec les subwoofers. Si bien que

subjectivement, le X10 nous semble descendre

plus bas que ce qu’il annonce. Grâce à sa méthode

de calibrage interne et à une conception globale

réussie, ce caisson Paradigm répondra à la plupart

des attentes pour la musique comme pour les films

dans des pièces de volume moyen.

Spécifications

•Caisson de basses

•Type de caisson : bass-reflex

•Haut-parleur : 1x25 cm

•Puissance : 300 Watts

•Bande passante : 29 – 240 Hz

•Connectivité : 1x RCA LFE, 1x RCA stéréo, haut niveau

sur borniers HP, module sans fil en option

•Fonctionnalités : calibrage automatique via micro

fourni, trigger, détection de signal

•Dimensions : 417 × 381 × 417 mm

•Poids : 19,1 kg

Notre avis

Construction

Home Cinéma

Fonctions

HiFi


108 ON mag - Home Cinéma 2019

Q ACOUSTICS

3060S

L’anglais Q Acoustics poursuit le développement de ses gammes d’enceintes

adaptées aussi bien à la HiFi qu’au home cinéma. Celles-ci perpétuent un

design caractéristique, aux arêtes inférieures et supérieures arrondies. Le petit

caisson 3060S n’y échappe pas. Il est avant tout destiné à être associé à la

gamme d’enceintes 3000i. On le trouve au sein d’un pack 5.1, mais également

disponible seul. par Alban Amouroux

350 €

La société Q Acoustics existe depuis une douzaine

d’années seulement. Elle insiste bien sur cette

courte ancienneté comme un gage de fraîcheur

dans le monde de l’audio domestique. Ses packs

d’enceintes home cinéma ont très vite rencontré le

succès grâce à un excellent rapport qualité/prix. Les

enceintes qui les composent peuvent également

être acquises par paires pour un usage uniquement

HiFi. Tout comme les quatre caissons différents

inclus dans les packs se retrouvent disponibles à

l’unité.

Le Q Acoustics 3060S est disponible dans

quatre couleurs différentes

Le Q Acoustics 3060S est un caisson pour lequel le

design compte autant que la fonction. Il bénéficie

d’un coffret en bois au format original. Il est plus

large que profond. Cela le destine à être positionné

aisément le long d’un mur. Son woofer est placé sur

le côté que l’on installera face à soi. Il est protégé

par un tissu tendu qui n’est pas destiné à être retiré.

Ce woofer mesure 20 cm de diamètre. Il est

emmené par 150 Watts de puissance en classe

D. Le caisson affiche une bande passante de 35 à

250 Hz. Sur le papier, ces chiffres ne lui permettent

évidemment pas d’explorer l’infragrave. On ne peut

pas demander la lune à un caisson aussi compact

et proposé à un tarif plus que raisonnable. Il est

néanmoins équipé des réglages de base nécessaires

: le filtrage passe-bas de 35 à 250 Hz, le niveau de

sortie, l’allumage sur détection d’un signal sonore et

un commutateur de phase 0/180°.


ON mag - Home Cinéma 2019 109

En association avec les enceintes de la marque, ou

pour s’adapter à vos goûts et à votre décoration,

le 3060S est disponible dans quatre finitions.

Nous l’avons reçu avec son placage noyer anglais.

Alternativement, Q Acoustics propose ce caisson en

blanc, noir et gris graphite. Le caisson est livré avec

un jeu de quatre pointes à visser dans les pieds en

plastique. Cela permet de désolidariser le caisson

du sol au maximum, afin d’éviter la transmission des

vibrations. L’objectif est d’obtenir naturellement un

grave plus sec.

Le renfort idéal à un home cinéma basé sur

de petites enceintes

Le Q Acoustics 3060S sait se faire entendre quand

cela est nécessaire mais sans jamais trop en faire.

Il ajoute de l’impact sur les explosions et les coups

de feu et tout autre effet percussif. Il n’a peut-être

pas le délié d’autres caissons plus haut de gamme,

mais l’apport en fréquences graves pour de petites

enceintes qui en sont dépourvues est réussi. Il

s’emballe un peu dès que l’on cherche à lui faire

jouer de l’infragrave et sa position dans la pièce

devient alors décelable. Mais si l’on s’en tient à

des niveaux sonores raisonnables, il joue très bien

le jeu sur l’étendue de sa bande passante, tout en

étant parfaitement raccordé au reste des enceintes.

C’est le compagnon idéal de petites enceintes

de bibliothèque ou d’un système d’enceintes

encastrées dans les murs et plafonds.

En conclusion

Il existe des caissons de basses de qualité à des

tarifs très abordables désormais. Ce Q Acoustics

3060S en est la preuve. Il distille un grave propre

et tenu, sans résonnance néfaste venant brouiller

le message. Nous vous conseillons de l’installer

sur ses pointes dans tous les cas. En association

avec de petites enceintes dans une pièce de 15 à

20m2, il sera amplement suffisant en support à de

systèmes home cinéma «raisonnés». Il faut juste ne

pas chercher à le pousser dans ses retranchements.

Ou alors, vous devrez vous résoudre à dépenser

plus pour passer à une gamme supérieure. Enfin,

le 3060S est disponible dans quatre finitions

différentes, un atout pour l’intégrer sans difficulté à

tous les intérieurs.

Spécifications

•Type de caisson : clos

•Haut-parleur : 1x 20 cm

•Puissance : 150 watts

•Bande passante : 35-250 Hz

•Entrées : 1x RCA stéréo

•Dimensions (lxhxp) : 480 x 300 x 150 mm

•Poids : 8,5 kg

Notre avis

Construction

Home Cinéma

Équipement

Haute Fidélité


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