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Coronavirus EP1694829B1

Toutes les explications : QUI, OU, COMMENT

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EP 1 694 829 B1

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d’amorces, une sonde, une puce à ADN, un vecteur recombinant, une cellule modifiée, une protéine ou un peptide, un

anticorps ou un fragment d’anticorps et une puce à protéine tels que définis ci-dessus, pour la préparation d’un réactif

de détection et éventuellement de génotypage/sérotypage, d’un coronavirus associé au SRAS.

[0103] Les protéines et les peptides, qui sont aptes à être reconnus et/ou à induire la production d’anticorps spécifiques

du coronavirus associé au SRAS, sont utiles pour le diagnostic de l’infection par un tel coronavirus ; l’infection est

détectée, par une technique appropriée- notamment EIA, ELISA, RIA, immunofluorescence-, à partir d’un échantillon

biologique prélevé chez un individu susceptible d’être infecté.

[0104] Selon une disposition avantageuse de ladite utilisation, lesdites protéines sont sélectionnées dans le groupe

constitué par les protéines S, E, M et/ou N et les peptides tels que définis ci-dessus.

[0105] Les protéines S, E, M et/ou N et les peptides dérivés de ces protéines tels que définis ci-dessus, par exemple

la protéine N, sont utilisées pour le diagnostic indirect d’une infection à coronavirus associé au SRAS (diagnostic

sérologique ; détection d’anticorps spécifiques du SARS-CoV), notamment par une méthode immunoenzymatique (ELI-

SA).

[0106] Les anticorps et les fragments d’anticorps tels que définis ci-dessus, notamment ceux dirigés contre les protéines

S, E, M et/ou N et les peptides dérivés tels que définis ci-dessus, sont utiles pour le diagnostic direct d’une infection

à coronavirus associé au SRAS ; la détection de protéine(s) du SARS-CoV est réalisée par une technique appropriée,

notamment EIA, ELISA, RIA, immunofluorescence à partir d’un échantillon biologique prélevé chez un individu susceptible

d’être infecté.

[0107] Les Inventeurs décrivent également une méthode de détection d’un coronavirus associé au SRAS, à partir

d’un échantillon biologique, laquelle méthode est caractérisée en ce qu’elle comprend au moins :

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(a) la mise en contact dudit échantillon biologique avec au moins un anticorps ou un fragment d’anticorps, une

protéine, un peptide ou bien une puce ou un filtre à protéine ou à peptide tels que définis ci-dessus, et

(b) la révélation par tout moyen approprié des complexes antigène-anticorps formés en (a), par exemple par EIA,

ELISA, RIA, ou par immunofluorescence.

[0108] Selon un mode de mise en oeuvre avantageux dudit procédé l’étape (a) comprend :

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(a 1 ) la mise en contact dudit échantillon biologique avec au moins un premier anticorps ou un fragment d’anticorps

qui est fixé sur un support approprié, notamment une microplaque,

(a 2 ) le lavage de la phase solide, et

(a 3 ) l’addition d’au moins un second anticorps ou un fragment d’anticorps, différent du premier, ledit anticorps ou

fragment d’anticorps étant éventuellement marqué de façon appropriée.

[0109] Ce procédé qui permet de capturer les particules virales présentes dans l’échantillon biologique est également

dénommé procédé d’immunocapture.

[0110] Par exemple :

- l’étape (a 1 ) est réalisée avec au moins un premier anticorps monoclonal ou polyclonal ou un fragment de ceux-ci,

dirigé contre la protéine S, M, et/ou E, et/ou un peptide correspondant à l’ectodomaine de l’une de ces protéines

(peptides M2-14 ou E1-12)

- l’étape (a 3 ) est réalisée avec au moins un anticorps ou un fragment d’anticorps dirigé contre un autre épitope de la

même protéine ou de préférence contre une autre protéine, de manière préférée contre une protéine interne telle

que la nucléoprotéine N ou l’endodomaine de la protéine E ou M, de manière encore plus préférée il s’agit d’anticorps

ou de fragments d’anticorps dirigés contre la protéine N qui est très abondante dans la particule virale ; lorsqu’un

anticorps ou un fragment d’anticorps dirigé contre une protéine interne (N) ou contre l’endodomaine des protéines

E ou M est utilisé, le dit anticorps est incubé en présence de détergent, comme le Tween 20 par exemple, à des

concentrations de l’ordre de 0,1 %.

- l’étape (b) de révélation des complexes antigène-anticorps formés est réalisée, soit directement à l’aide d’un second

anticorps marqué par exemple avec de la biotine ou une enzyme appropriée telle que la peroxydase ou la phosphatase

alcaline, soit indirectement à l’aide d’un sérum anti-immunoglobulines marqué comme ci-dessus. Les complexes

ainsi formés sont révélés à l’aide d’un substrat approprié.

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[0111] Selon une mise en oeuvre préférée de cet aspect de l’invention, l’échantillon biologique est mélangé à l’anticorps

monoclonal de révélation préàlablement à sa mise en contact avec les anticorps monoclonaux de capture. Le cas

échéant, le mélange sérum-anticorps de révélation est incubé pendant au moins 10 minutes à température ambiante

avant d’être appliqué sur la plaque.

[0112] La présente invention a également pour objet un test d’immunocapture destiné à détecter une infection par le

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