LES HEMORRAGIES INTRACRANIENNES DU NOUVEAU-NE A ...
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8) Encéphalopathie anoxo-ischémique<br />
Nous ne pouvons pas aborder le thème des hémorragies cérébrales sans<br />
évoquer la physiopathologie des encéphalopathies anoxo-ischémiques qui se<br />
compliquent fréquemment de lésions cérébrales ischémiques et hémorragiques.<br />
Elles sont la conséquence d'une diminution de la perfusion cérébrale et de<br />
l'oxygénation sanguine. Cette ischémie entraîne par un phénomène en cascade:<br />
hypercapnie, acidose et hyperlactacidémie. La production d'énergie par voie<br />
anaérobie entraîne une consommation excessive de glucose et la baisse de son taux<br />
intracérébral. On peut observer un découplage débit-métabolisme qui va aggraver<br />
les lésions [48]. L'acidose et l'hyperlactacidémie entraînent rapidement un œdème<br />
cérébral.<br />
Les lésions cérébrales sont alors ischémiques, plutôt bilatérales, des thalamus<br />
et autres noyaux gris centraux, mais aussi du cortex avec des nécroses corticales, et<br />
sous-corticales diffuses chez l'enfant à terme. Le développement des lésions peut<br />
au maximum entraîner une encéphalopathie multi kystique. La distribution et<br />
l'étendue des lésions de la substance grise après HI dépend de la sévérité de l'HI, de<br />
la glycémie, de l'hématocrite et de la maturation cérébrale [49, 50].<br />
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