LESSOR Hiver 2021 Digital
French version of Thrive magazine, L'Essor
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Hiver 2021
LA REVUE DU FELLOWSHIP NATIONAL
FRUCTUEUSE COLLABORATION
LE CŒUR DU VILLAGE
TROIS VALENT-ILS MIEUX QU’UN ?
LA COLLABORATION :
DE FRUCTUEUX PARTENARIATS
Le mot du président
Hiver 2021
FRUCTUEUSE
Steve Jones
COLLABORAT
Dans la Bible, l’Écclésiaste 4.9 souligne que deux valent mieux qu’un. L’ensemble vaut mieux que la somme de chacune
de ses composantes. En d’autres mots, nous devrions nous attendre à davantage de résultats des efforts conjugués et
collaboratifs que chacun des efforts individuels. La synergie d’un partenariat de collaboration intentionnelle donne
la possibilité exponentielle de combiner et d’ajouter des moyens conjugués à notre effort individuel : ensemble, nous
sommes plus forts.
Tous les ans, je demande au Seigneur un verset des Écritures pour notre Fellowship. L’an dernier, « année de renouveau »
notre thème se trouvait dans Osée 12.7 (Louis-Second 1979) :
« Et toi, tu reviendras à ton Dieu, garde la loyauté et le droit. Espère toujours en ton Dieu. »
LE MOT DU PRÉSIDENT
Comment aurions-nous pu prévoir que nous allions expérimenter une pandémie ainsi que l’occasion de sonder notre
âme et de découvrir si nous accordions véritablement notre confiance en Dieu dans ces moments d’incertitude extrême
? J’ai hâte d’entendre les témoignages de conversions et de la transformation des âmes pendant la COVID-19 dans
les années qui viennent.
Par ailleurs, voici notre verset thématique en 2021 : 1 Corinthiens 1.10 (Colombe) :
« JE VOUS EXHORTE DONC, FRÈRES, PAR LE NOM DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST : TE-
NEZ TOUS LE MÊME LANGAGE, QU’IL N’Y AIT PAS DE DIVISIONS PARMI VOUS, MAIS SOYEZ
EN PLEIN ACCORD DANS LA MÊME PENSÉE ET DANS LA MÊME OPINION. »
www.fr.fellowship.ca/lessor l’essor / 3
• nous témoignons d’une unité parfaite dans nos Églises pendant que nous
composons avec les réalités du ministère créatif en ces jours de restrictions imposées
par la pandémie.
Dans ce numéro de L’Essor, La collaboration : de fructueux partenariats, nous évoquerons
et célébrerons les réalisations de Dieu dans notre mouvement pendant les
cinq dernières années, celles de la planification stratégique de notre Fellowship :
20/20 d’ici 2020. Dieu a déployé sa bonté ! Le partenariat de nos Églises avec nos
ministères nationaux du Fellowship a produit plus de fruits comme l’évoque
Jésus dans Jean 15. Remercions le Seigneur et célébrons le fruit du Royaume : la
nomination de soixante-dix missionnaires et quatre-vingt-quatorze aumôniers. La
création de trente-six partenariats avec les implantations d’Églises francophones.
L’implantation de soixante-quatorze nouvelles Églises à l’échelle de nos cinq régions
du Fellowship au Canada entre 2015 et 2020. Voilà de bonnes nouvelles !
Nous décrirons d’autres faits saillants au cours des cinq dernières années tout en
contemplant l’avenir. J’annoncerai des nouvelles à propos des discussions sur
l’éventualité d’une collaboration plus étroite avec la Baptist General Conference et
la Canadian National Baptist Convention. Les conversations de nos trois familles
baptistes se poursuivent sur la manière dont nous pouvons mieux collaborer pour
nous assurer d’un plus grand rayonnement missionnel pour l’Évangile au Canada.
J’élaborerai plus avant sur le prochain plan stratégique du Fellowship national de
2021-2026 intitulé : « Catalyser : des disciples qui en font d’autres partout ».
ION
J’espère et je prie que les nouvelles annoncées dans le présent numéro de L’Essor sauront
vous encourager à vous joindre à notre équipe, parce que tous ensemble, nous
pouvons accomplir davantage.
J’aimerais prier tous les membres du
personnel de nos Églises et de nos missions
de faire de 2021 notre « année de
collaboration ». Un moment où :
• nous nous entendons les uns
avec les autres dans notre discussion
pour renforcer notre collaboration
avec deux autres familles
baptistes canadiennes, la BGC et la
CNBC.
• aucune division ne sévit dans
nos Églises ni dans nos ministères
régionaux et nationaux pendant
la conclusion de l’élaboration de
notre prochain plan stratégique
du Fellowship national pour
2021-2026.
Le président du Fellowship, Steve Jones
Steve Jones est président du
Fellowship d’Églises Baptistes
Évangéliques au Canada.
Suivez Steve sur
Twitter @FellowshipSteve
(en anglais)
4 / l’essor Hiver 2021
VOICI LE VERSET THÉMATIQUE DU FELLOWSHIP DE 2021 :
« JE VOUS EXHORTE DONC, FRÈRES, PAR LE
NOM DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST :
TENEZ TOUS LE MÊME LANGAGE, QU’IL N’Y
AIT PAS DE DIVISIONS PARMI VOUS, MAIS
SOYEZ EN PLEIN ACCORD DANS LA MÊME
PENSÉE ET DANS LA MÊME OPINION. »
1 CORINTHIENS 1.10 (COLOMBE)
© Le Fellowship d’Églises Baptistes
Évangéliques au Canada
CENTRE DES MINISTÈRES :
P.O. Box 457, Guelph ON N1H 6K9
TÉLÉPHONE : 519 821-4830
TÉLÉCOPIEUR : 519 821-9829
COURRIEL : president@fellowship.ca
NOTRE MISSION : L’Essor est la revue officielle du Fellowship d’Églises
Baptistes Évangéliques au Canada. Elle a pour objectif d’édifier et d’encourager
les dirigeants pastoraux et les membres des Églises locales du Fellowship en
publiant des articles et des nouvelles, reflétant nos valeurs évangéliques et
favorisant une identité et une vision communes parmi les Églises. L’Essor est
publié trois fois l’an et est disponible tant en anglais qu’en français.
2 LE MOT DU PRÉSIDENT
FRUCTUEUSE COLLABORATION / Steve Jones
4 ENTREPRENEURS BAPTISTES À ANJOU / Rob Cole
5 LÀ-BAS
QUOI DE NEUF ? / Lynda Schultz
L’IMPORTANCE DE LA FORMATION DE DISCIPLES
IL ARRIVA PAR HASARD […] » / Luc Tétreault
MERCI, DAVE MARTTUNEN ! / Steve Jones
8 L’AMOUR RÉPANDU
LA MESURE DES RETOMBÉES D’AIDE / Val Heaton
TRANSFORMEZ UNE VIE, PARRAINEZ UN ENFANT
LE CŒUR DU VILLAGE / DENISE WICKS
11 SUR LE TERRAIN
FRUCTUEUSES ANNÉES DE PARTENARIAT
RÉFLEXIONS SUR LES BÉNÉDICTIONS
DE DIEU / Bethany Anderson
14 FONDATION DU FELLOWSHIP
LA SOLIDITÉ DE CETTE FONDATION / Lynda Schultz
15 EN VÉRITÉ
TROIS VALENT-ILS MIEUX QU’UN ? / Steve Jones
16 LE MOT DE LA FIN
À L’HORIZON : LE PLAN STRATÉGIQUE DU FELLOWSHIP
NATIONAL DE 2021-2026 / Steve Jones
CONSULTEZ NOTRE SITE INTERNET POUR LIRE
D’AUTRES ARTICLES PERTINENTS :
WWW.FR.FELLOWSHIP.CA/LESSOR
DIRECTRICE DE RÉDACTION : Valerie Heaton ÉDITRICE POUR L’ÉDITION FRANÇAISE : Danielle Robidoux
RELECTRICE : Marie-Josée Sénécal CONCEPTION GRAPHIQUE : Ampersand MANUSCRITS : Faites parvenir vos
articles à Danielle Robidoux, éditrice, Le Centre des ministères, P.O. Box 457 Guelph ON N1H 6K9,
Tél. :519 821-4830. Téléc. : 519 821-9829, Courriel : ebfrancais@fellowship.ca
PUBLICITÉ : Des espaces publicitaires sont disponibles tant dans l’édition imprimée sur le Web. Retourner toute
correspondance ne pouvant être livrée au Canada à notre Service aux abonnés : P.O. Box 457, Guelph, ON N1N 6K9
ENTREPRENEURS BAPTISTES À
ANJOU AU QUÉBEC Rob Cole
Le programme des Entrepreneurs baptistes, mis sur pied il
y a quarante ans, aide les Églises avec leur premier achat
d’un terrain, d’un bâtiment déjà construit ou avec la construction
d’un bâtiment. Chaque nouvel appel donne l’occasion aux
partenaires des Entrepreneurs baptistes de soutenir un nouveau
projet pour élargir la portée du Royaume de Dieu. Cet hiver, les
Entrepreneurs baptistes désirent soutenir une implantation
d’Église à Anjou au Québec dans ses efforts pour établir un
lieu de rencontre permanent. Une vingtaine de personnes se
réunissent tous les dimanches après-midis, à l’extérieur lorsque
temps le permet ou sur Zoom. Elles se rencontrent une fois par
mois au bâtiment de l’Église de Rivière-des-Prairies (R.D.P.).
Aidés du comité régional de l’implantation
d’Églises de l’AEBEQ,
ces croyants ont acheté une
petite maison à Anjou. Le soussol
de cette habitation leur servira de lieu de rencontre lors de
la levée des restrictions liées à la pandémie. L’objectif de cette
démarche est de démarrer des petits groupes, de jeunes gens,
de formation de disciples, de prière, etc. à la fin de la présente
année. Pour y parvenir, le sous-sol doit d’abord être rénové.
Voudriez-vous prendre en considération le fait de devenir un
Entrepreneur baptiste ? En nous unissant, nous pouvons aider
une petite Église à atteindre cette nouvelle collectivité.
Renseignez-vous sur notre programme d’Entrepreneurs baptistes en consultant
www.fr.fellowship.ca/entrepreneursbaptistes
www.fr.fellowship.ca/lessor
Là-bas
QUOI DE NEUF ? Lynda Schultz
Bugs Bunny, célèbre personnage de dessins animés
Looney Tunes, posait invariablement cette question à
ses comparses : « Quoi de neuf, docteur ? » Aujourd’hui,
l’équipe du Fellowship à l’étranger, composée de Dave
Marttunen, directeur récemment retraité, de Luc Tétreault,
directeur associé, et de Ben Porter, coordonnateur des
candidats, vous livrent les réponses.
FAITS SAILLANTS DES
CINQ DERNIÈRES ANNÉES
Dave : En 2018, l’objectif du cadre présenté au sommet en
Pologne aux missionnaires et au personnel du Fellowship à
l’étranger se centrait sur l’établissement des groupes susceptibles
de devenir des Églises au fil du temps. En 2020, la
Colombie compte maintenant quatre-vingts dirigeants et cent
groupes soit cinq cents participants, dont vingt-cinq pour
cent de croyants potentiels, certains d’arrière-plan musulman.
Pendant les six dernières années, vingt missionnaires à temps
plein se sont ajoutés et quatre nouveaux champs missionnaires,
notamment dans deux pays fermés.
Luc : La tendance nouvelle s’est centrée vers de plus petits
groupes de missionnaires et de particuliers à l’œuvre sans
bénéficier des soins offerts par un plus vaste groupe. C’est
une tâche que le personnel à l’étranger et celui des Services
du Fellowship national ont accomplie avec joie et créativité,
conjuguée aux nouvelles technologies pour maintenir le
contact avec nos missionnaires dans le monde.
Ben : L’année qui vient de se terminer a connu une recrudescence
de particuliers et de couples qui ont considéré les missions
à long et à moyen terme auprès du Fellowship à l’étranger.
À l’heure actuelle, environ trente personnes franchissent
diverses étapes de cette démarche.
PARTENARIATS
Dave : L’élargissement de notre portée a généré une augmentation
du nombre de personnes recommandées par les pasteurs
du Fellowship et les comités de missions. Ce dernier
inclut la formation de disciples, celle de dirigeants natifs et
les projets d’AIDE ou humanitaires.
Luc : Atteindre le monde entier demeure une si vaste tâche
que nous ne pouvons l’accomplir seuls. Des partenariats
officiels et officieux nous avantagent aussi bien que nos
partenaires. Ainsi, un missionnaire du Fellowship travaille
en Éthiopie avec un groupe d’Églises, soit dix millions de
membres au total.
Ben : Nous avons élargi notre partenariat en renforçant
notre recrutement et notre communication. À cet effet,
Power to Change, Onside Athletics, la Tyndale University and
Seminary, un éventail d’Églises du Fellowship ainsi qu’un pôle
de rencontres à Toronto en présentent quelques exemples.
INNOVATIONS
Dave : En 2019, nous avons communiqué avec un dirigeant
missionnaire en Asie, auteur de deux excellents livres numériques.
Ils décrivent la création et l’accroissement d’un mouvement
chez les musulmans, qui s’étend maintenant à sept pays
et qui compte 300 000 disciples et 78 000 dirigeants formés.
Luc : Nous nous sommes recentrés sur la formation de
disciples qui en formeront d’autres et avons effectué une
recherche sur les mouvements multiplicateurs de disciples
(MMD). Nous avons réuni de la documentation pour nos
missionnaires et découvert la Discover App (discoverapp.org),
outil simple qui comporte une série d’études À la découverte
de la Bible pour aider les participants. Son fondateur et ardent
praticien des MMD offre une formation dont la moitié de nos
missionnaires ont profité ou en tireront avantage.
Ben : Notre programme Launch a répondu au besoin des
missions à long terme de nos Églises locales. Une autre initiative
centrée sur la communication par vidéo, assure notre
présence sur les réseaux sociaux, témoigne de l’œuvre de
Dieu par le Fellowship à l’étranger et présente des occasions
de participation.
NOUVEAUX DOMAINES DE MINISTÈRE
ET CHAMPS PRÉEXISTANTS
Dave : En Amérique latine, les Églises ont fait progresser
les missions dans leurs propres régions. Elles ont envoyé
leurs premiers missionnaires en Espagne et aux îles
Canaries. L’équipe du Japon a connu une revitalisation par
l’ajout de trois nouveaux missionnaires qui travailleront
au mouvement multiplicateur de disciples de concert avec
deux couples missionnaires chevronnés. La République
Démocratique du Congo connaît une percée : ce mouvement
multiplicateur de disciples se raffermit chez ses dirigeants.
Luc : Le Liban a beaucoup souffert en 2020. Ma gratitude
s’adresse à notre équipe qui a choisi de rester sur place. Une
vision fortement tournée vers l’avenir entrevoit que l’Évangile
se répandre dans le reste du Moyen-Orient, en Afrique
du Nord et chez les arabophones en Ontario et au Québec.
Merci à l’AEBEQ pour son invitation à envoyer des missionnaires
au Québec, centrée sur la formation de disciples et le
recrutement de nouveaux ouvriers pour atteindre les francophones
, le plus grand groupe non-atteint en Amérique
du Nord. Nous sommes encouragés que, malgré de grands
obstacles, l’Évangile se répand au Pakistan, l’un de nos plus
anciens champs missionnaires.
Ben : La nomination d’un couple expérimenté à Madagascar
est passionnante. Par ailleurs, deux nouveaux missionnaires
se lient avec des étudiants étrangers et aident les Églises à atteindre
cette population sans cesse croissante dans la région
du grand Toronto.
QUOI DE NEUF ? BEAUCOUP DE CHOSES ET
TANT D’AUTRES NOUVELLES
LÀ-BAS : LE FELLOWSHIP À L’ÉTRANGER
6 / l’essor Hiver 2021
L’IMPORTANCE DE LA
FORMATION
DE DISCIPLES
Luc Tétreault
« JE VEUX QUE VOUS LE SACHIEZ, FRÈRES : CE QUI M’EST ARRIVÉ A PLUTÔT
CONTRIBUÉ AUX PROGRÈS DE L’ÉVANGILE. » PHILIPPIENS 1.12 (COLOMBE)
Le Fellowship à l’étranger existe pour
catalyser les mouvements multiplicateurs
de disciples au sein de populations
stratégiques par l’autonomisation
des ouvriers natifs. Nous désirons qu’ils
deviennent des disciples qui en feront
d’autres à leur tour. Prières, enquêtes,
stratégies : nous mettons tout en œuvre
pour atteindre cet objectif.
Comme pour bon nombre d’entre vous, l’année 2020 ne
s’est pas déroulée comme nous l’avions prévu. Les paroles
de l’apôtre Paul précitées nous rappellent que nos difficultés
peuvent contribuer au progrès de l’Évangile.
Pendant cette période difficile, beaucoup de nos missionnaires
ont rapporté que des gens normalement fermés à la spiritualité,
démontrent une volonté accrue de parler de choses
spirituelles. Les rencontres en personne demeurent un défi
et la plupart se sont tournés vers le numérique pour converser
avec les gens auprès desquels ils exercent leur ministère.
Ils les invitent à découvrir ce que dit la Parole de Dieu par
eux-mêmes.
En Colombie, les missionnaires Diego et Claudia Cardona ont
ainsi formé quatre-vingts facilitateurs des études À la découverte
de la Bible depuis le début de 2020. Ces facilitateurs ont
démarré cent groupes, soit cinq cents personnes au total dont
25 % sont exposées pour la première fois à la Parole de Dieu.
Ken et Cathy Yinger soulignent qu’une étude qu’ils facilitent
s’est répandue, allant de la ville d’Espagne où ils sont établis
pour se rendre jusqu’en Amérique du Sud. En effet, l’une des
participantes a témoigné qu’elle apprenait la Parole de Dieu
avec une amie maintenant intégrée au groupe ADB.
Brenda et Richard Flemming vivent au Canada. Brenda a
démarré un réseau d’études virtuelles À la découverte de la
Bible à Guelph en Ontario avec une amie et nouvelle croyante
en Chine. Cette dernière s’est rendu compte qu’elle devait
en aider d’autres pour découvrir la personne de Dieu par sa
Parole. Pour sa part, Richard travaille avec les dirigeants d’une
confession de foi en République démocratique du Congo,
enthousiastes de se servir de cette étude pour former d’autres
disciples qui en formeront d’autres.
Au Liban, en Indonésie et en Espagne, nos missionnaires forment
des multiplicateurs de disciples natifs.
Plusieurs personnes parmi nos missionnaires et notre personnel
sont accompagnées par des gens qui ont vu Dieu établir
des mouvements multiplicateurs de disciples dans le monde.
Nous voyons la main de Dieu s’activer de merveilleuse manière
pendant cette pandémie. Nous aussi, nous pouvons affirmer
que tout ce qui nous est arrivé a contribué aux progrès
de la Bonne Nouvelle !
Luc Tétreault est directeur associé au Fellowship à
l’étranger.
www.fr.fellowship.ca/lessor
l’essor / 7
« IL ARRIVA PAR
HASARD […] »
Dave Marttunen
« Il arriva par hasard […] » Ruth 2.3 (Semeur). Ce passage a
dirigé la grande partie de ma vie. Loin de faire allusion à une
coïncidence, il exprime plutôt la croyance que Dieu nous dirige
de manière providentielle, ma femme Donna et moi.
À compter du 1 er janvier 2021, mon rôle auprès du Fellowship
à l’étranger changera. Je prendrai ma retraite et deviendrai un
entraîneur bénévole du ministère et des soins aux membres.
Donna et moi avons pris soin de nos missionnaires depuis
1992. Cette occasion nouvelle nous permettra de poursuivre
notre participation, de servir notre famille missionnaire et
d’employer nos dons pour les progrès de la mission et les valeurs
de cette division.
Beaucoup de faits saillants m’ont marqué en tant que directeur
du Fellowship à l’étranger, notamment l’établissement
de la stratégie du mouvement multiplicateur de disciples
(MMD). Diego Cardona, missionnaire du Fellowship en
Colombie, m’a indiqué récemment qu’il a formé quatrevingts
dirigeants à l’aide du modèle À la découverte de la Bible,
l’une des méthodes de prédilection de la stratégie des MMD.
Ces dirigeants ont poursuivi cette démarche pour composer
beaucoup d’autres groupes d’étude biblique semblables. Un
nombre exponentiel de personnes ont ainsi connu l’Évangile.
Ce n’est qu’un exemple du fruit produit par nos champs
missionnaires !
Je suis profondément reconnaissant envers Dieu de m’avoir
permis de diriger la division du Fellowship à l’étranger pendant
les six dernières années. Je transmets également ma
gratitude à l’équipe du Fellowship pour ses prières et son
généreux soutien pour nos nouveaux ministères. Le Seigneur
a ajouté vingt missionnaires à temps plein à notre famille du
Fellowship à l’étranger ainsi que d’autres à moyen et à court
terme.
Merci à Dieu d’avoir établi et approfondi des relations durables
à l’échelle du Canada et dans le monde avec les gens à
l’œuvre pour en conduire d’autres à Jésus !
Dave Marttunen a été directeur du Fellowship à l’étranger
jusqu’en janvier 2021. Il est maintenant entraîneur
du ministère et des soins aux membres du Fellowship à
l’étranger.
MERCI, DAVE MARTTUNEN ! Steve Jones
Après avoir été directeur du Fellowship à l’étranger pendant six ans, David se retire, mais sans nous quitter. Il effectuera
une transition pour jouer un rôle d’entraîneur à temps partiel du ministère et des soins aux membres.
Au nom de nos Églises locales et du Conseil national, je désire remercier Dave et Donna pour leurs soins compatissants
auprès de notre famille missionnaire, de notre personnel du ministère à l’étranger et de nos Églises. Dave nous a servi
avec honneur. Notre recrutement a connu une recrudescence depuis les six dernières années avec l’ajout de vingt et une
nominations de missionnaires à long terme, trente-six à moyen terme et trente-cinq à court terme. Nous avons amorcé et
fait rayonner LeadersFormation, un ministère de dirigeants natifs, entre autres initiatives. La contribution de Dave la plus
prolifique demeure assurément la formation de nos missionnaires dans la stratégie de mouvement multiplicateur de disciples.
Leur travail essentiel se centre sur la formation de disciples qui à leur tour démarrent les études À la découverte de la
Bible, et font de nouveaux disciples. Il se concentre également sur la formation des natifs pour implanter des Églises.
Merci Dave et Donna pour six années fructueuses à la direction du Fellowship à l’étranger. Nous sommes reconnaissants de
vous compter encore dans notre équipe !
Veuillez prier pour Steve Jones, notre président qui dirige les recherches du prochain directeur du Fellowship à l’étranger.
L’amour répandu
Hiver 2021
LA MESURE DES
RETOMBÉES D’AIDE
Valerie Heaton
L’AMOUR RÉPANDU : AIDE
Près de cinq années après la création du ministère
d’AIDE, Dan Shurr, son directeur, et Denise Wicks, sa
coordonnatrice des projets et de la promotion, nous
livrent une mise à jour des activités de cette division
de secours humanitaire survenues pendant ces cinq
dernières années. Ils relatent les énormes retombées
des projets soutenus tant par les Églises que par des
particuliers du Fellowship.
La mission d’AIDE consiste à soulager la souffrance humaine
et à contrer l’injustice sociale dans notre monde. Comment cette
mission a-t-elle orienté le ministère d’AIDE depuis le démarrage
officiel de cette division ?
Dan : Cela nous a incités à rechercher des partenariats
avec des organisations de foi en communion d’idées avec
nous. Nous avons ainsi marqué de merveilleux progrès
pour soulager la souffrance humaine et contrer l’injustice
sociale ainsi que dans la sensibilisation de nos Églises
du Fellowship sur les causes que nous défendons.
Denise : Telle la lentille par laquelle nous percevons
chaque projet potentiel, cette mission nous permet de
décider comment en faire la promotion à nos donateurs
d’AIDE et à nos Églises du Fellowship. Cela veut dire que
chaque besoin présenté par un appel ou qui figure à notre
catalogue représente une forme de souffrance humaine
ou d’injustice sociale qu’AIDE désire aborder.
Le partenariat joue un rôle important dans le ministère
d’AIDE. Pouvez-vous décrire les différents partenariats et
préciser comment ils contribuent à atteindre les objectifs du
ministère d’AIDE ?
Denise : Lorsqu’AIDE concrétise un partenariat avec une
organisation, son objectif consiste à donner l’accès à l’expertise
de cette organisation aux Églises du Fellowship.
Nous choisissons soigneusement nos partenaires selon
la communion des idées ainsi que le type de travail qu’ils
accomplissent. Le grand avantage de cette démarche
évite à AIDE de réinventer la roue. Ainsi, le partenariat
d’AIDE avec International Justice Mission, l’IJM, favorise
l’engagement des Églises du Fellowship à libérer
les personnes exploitées. Ce partenariat nous permet
d’éviter l’élaboration d’un autre ministère du Fellowship
centré sur la justice. AIDE établit également des partenariats
avec plusieurs organisations de façon ponctuelle
pour répondre aux besoins d’urgence lorsqu’il n’y a pas
de missionnaire du Fellowship sur place dans un pays
particulier. Dans ce genre de situations, des organisations
sont choisies selon leur présence actuelle dans les pays
touchés et leur capacité à répondre au besoin. Voilà qui
contribue à augmenter le nombre de pays où les Églises
et les donateurs du Fellowship peuvent répandre l’amour
du Christ par leurs dons lors d’une crise.
*UNE DESCRIPTION INTÉGRALE DE CHACUN DES
PARTENARIATS FORMELS ÉTABLIS PAR AIDE SE
TROUVE SUR NOTRE SITE INTERNET :
HTTPS://WWW.FR.FELLOWSHIP.CA/
PARTENARIATSDAIDE
Dan : Tel était le facteur de motivation d’AIDE pour établir
d’innombrables et importants partenariats, notamment
: celui avec l’International Justice Mission Canada
pour lutter contre l’exploitation sexuelle en ligne de
jeunes enfants aux Philippines ; celui avec BridgeNorth,
qui aspire à secourir les femmes prisonnières de l’industrie
du sexe au Canada ; notre partenariat avec Operation
Mobilization Canada qui nous permet d’intervenir rapidement
lors de catastrophes par le secours d’urgence ;
notre partenariat avec Pregnancy Care Canada ; celui
avec la Christian and Missionary Alliance pour aider
les réfugiés à trouver un asile sécuritaire au Canada ; et
finalement, notre adhésion au Canadian Council of Relief
and Development en tant que membre nous permet d’obtenir
de l’enseignement pertinent, sage et pratique pour
notre personnel et nos partenaires missionnaires. Notre
plus grand partenariat demeure cependant celui avec nos
Églises locales. Nous disposons de beaucoup d’Églises
partenaires qui choisissent de soutenir des projets d’AIDE
qui vont parfois jusqu’à envoyer des équipes pour offrir
leur aide concrète !
Pouvez-vous souligner d’autres faits saillants du ministère
d’AIDE survenus depuis cinq ans ?
Dan : En 2019, AIDE a fait le pas de foi d’administrer le
programme de parrainage d’enfants du Fellowship qui
www.fr.fellowship.ca/lessor
l’essor / 9
s’étend à quatre ministères exercés au Honduras, au Liban
et au Sri Lanka. Nous avons connu des changements au sein
de notre personnel, comme la retraite de Norman Nielsen en
tant que directeur associé qui deviendra superviseur bénévole
des gestionnaires de projets en Amérique latine. Denise
Wicks, autrefois adjointe administrative d’AIDE, a été promue
en tant que coordonnatrice des projets et de leur promotion.
Denise : Quelle bénédiction de voir combien la générosité des
Églises, des entreprises et des particuliers répond aux besoins
présentés par AIDE. Dieu a abondamment pourvu à chacun
des projets démarrés au cours des cinq dernières années.
Nous avons ainsi reçu plus de 4 100 400 $ pour ces besoins
dont 2 180 500 $ proviennent des Églises du Fellowship. Il
existe beaucoup de causes valables et il survient des crises
qui suscitent l’intérêt. Quelle leçon d’humilité pour nous, les
témoins, de voir que les objectifs des appels à l’AIDE soient si
fréquemment atteints ! Pour ma part, deux événements m’ont
marquée : la réponse à l’appel comme Le rétablissement de
l’innocence, mis sur pied pour les soins de rétablissement des
enfants rescapés de la traite sexuelle en ligne aux Philippines,
puis l’appel Naissance sécuritaire qui finance la construction
d’une maternité en République démocratique du Congo. Cela
signifie que ces projets accomplissent bien davantage que nos
prévisions. Ils démontrent le cœur des donateurs. C’est un
honneur que de faire partie de la division d’AIDE et de faire en
sorte que vos dons généreux suscitent des retombées pour le
Royaume aux confins du monde.
Pouvez-vous préciser quelques-uns des objectifs à venir de cette division
dans les cinq prochaines années ? Quelle orientation souhaiteriez-vous
qu’AIDE adopte pour aller de l’avant ?
Dan : Nous aimerions voir le programme de parrainage
d’enfants du Fellowship entièrement financé pour permettre
au plus grand nombre d’enfants d’être atteints par l’Évangile.
Nous souhaitons également voir s’établir davantage de partenariats
avec les principales Églises du Fellowship à l’échelle
du Canada et connaître le recrutement de nouveaux missionnaires
du Fellowship appelés à devenir partenaires avec AIDE
dans les projets de secours et de développement.
Denise : Au cours des cinq prochaines années, AIDE cherche
à poursuivre l’accomplissement de bonnes œuvres comme
nous l’avons fait depuis cinq ans. Nous aspirons à poursuivre
les œuvres actuelles suscitées par les missionnaires du
Fellowship et les organismes partenaires. Nous voulons accroître
l’engagement pour les besoins immédiats et continus.
D’une manière générale, l’objectif d’AIDE au cours des cinq
prochaines années consiste à offrir tant aux Églises qu’aux
donateurs du Fellowship de nouvelles façons de s’investir
dans le soulagement de la souffrance humaine et de contrer
l’injustice sociale.
TRANSFORMEZ UNE VIE,
PARRAINEZ UN ENFANT
Dans le monde, d’innombrables enfants demeurent dans le dénuement, vivent
dans des conditions de pauvreté sans éducation, sans nourriture ni soutien physique
et émotionnel dont ils ont besoin pour être florissants. Le Programme de
parrainage d’enfant du Fellowship présente un moyen aux Églises et aux personnes
du Fellowship de soutenir directement un enfant dans le besoin par le parrainage.
Nous sommes partenaires avec des missionnaires du Fellowship à l’œuvre dans
quatre ministères. Celui de la Casa Hogar au Honduras, ceux du Cedar Home et du
Clementia Life Centre, tous deux au Liban, et du Love Trust au Sri Lanka. Grâce à ce
partenariat, nous pouvons favoriser l’exercice de leur ministère de travail laborieux
auprès des enfants laissés pour compte, déplacés, dénigrés et démunis. À l’aide d’une
approche de soins d’ensemble, ils répondent aux besoins éducatifs, physiques, émotionnels
et spirituels de chacun de ces enfants. Ce partenariat permet à ces jeunes
d’avoir ainsi accès à tant d’autres choses inaccessibles autrement. Cela nous donne
l’occasion de démontrer de la générosité qui peut générer de très grandes retombées.
Envisageriez-vous, dans la prière, de parrainer un enfant ? Par ce geste, vous pouvez
apporter un changement significatif dans la vie d’un enfant aujourd’hui.
Renseignez-vous sur le Programme de parrainage d’enfants et consultez le
fr.fellowship.ca/parrainagedenfants
10 / l’essor Hiver 2021
LE CŒUR DU VILLAGE
Denise Wicks
Il faut un village pour éduquer un enfant.
Ce dicton prend tout son sens lorsqu’un
enfant naît dans des circonstances difficiles.
À Lindula, village rural sri lankais, les
femmes célibataires enceintes sont souvent
rejetées par la société, ce qui les prive de
tout soutien qu’elles pourraient obtenir de
leur famille ou de la collectivité de leur village.
Les habitants de Lindula figurent parmi les plus marginalisés
du Sri Lanka. D’origine indienne pour la plupart, ils sont journaliers
dans les plantations de thé. Ils ne disposent d’aucun
autre revenu que celui de leur travail. Leur maigre salaire
provient de leur travail dans les plantations de thé et suffit
à peine à subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille.
L’accès aux services sociaux, comme l’éducation et les soins
médicaux, demeure limité ou inexistant, étant donné l’éloignement
de ce village.
Le travail de Ronald Jeyaseelan, missionnaire du Fellowship,
et de son équipe, composée de membres de son Église et
de pasteurs, a permis la mise sur pied d’une prématernelle,
l’Hannah Montessori, à Lindula. Cette prématernelle ainsi
que deux autres établissements semblables forment le Love
Trust, composante de notre ministère de parrainage d’enfants
du Fellowship. Les enfants d’âge préscolaire d’ouvriers
à la plantation de thé ont ainsi accès à une éducation autrement
inaccessible. Ils entendent également l’Évangile et
connaissent mieux leur valeur en tant qu’enfants de Dieu.
Le bâtiment de l’école Hannah Montessori constitue le cœur
de ce village. Il accueille les cultes d’adoration, la formation
professionnelle en confection pour les femmes ainsi que la
distribution de nourriture essentielle pour les gens les plus
atteints par les restrictions imposées par la COVID-19. Ce bâtiment
si utile nécessite pourtant des réparations ainsi qu’un
agrandissement. Ces travaux permettront à l’Église locale de
soutenir davantage les villageois par l’ajout de services ainsi
que d’événements de proximité.
L’appel particulier intitulé Le cœur du village renforce le partenariat
du ministère d’AIDE avec Ronald Jeyaseelan et son
équipe sur le terrain au Sri Lanka. Son objectif consiste à
recueillir 85 000 $ pour élargir la portée du ministère du Love
Trust et ses soins d’ensemble aux mères de ces enfants. Les
sommes recueillies par l’appel Le cœur du village serviront à
trois volets de cette expansion, conçue pour l’amélioration de
l’immeuble et l’optimisation de retombées tant chez la mère
que chez l’enfant.
Le premier volet du Cœur du village comprend la rénovation
planifiée de l’immeuble existant. Il comporte l’agrandissement
et l’aménagement d’une vaste pièce qui servira à l’Église
et à des fins récréatives. Deux autres pièces serviront aux
soins périnataux et à la formation professionnelle. Les locaux
de la prématernelle seront également rénovés. Le deuxième
volet renferme l’acquisition de matériel et de main d’œuvre
nécessaires au démarrage des cours périnataux et à l’établissement
du programme de soutien alimentaire aux femmes enceintes.
Il comprend aussi la formation professionnelle pour
l’autonomisation des femmes de Lindula qui leur permettra
de subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille. Le troisième
volet repose sur l’apport de soutien par le programme
de parrainage d’enfants du Fellowship aux trois emplacements
du Love Trust favorisant sa transition financière par
des parrains.
Les responsables d’AIDE croient que le soutien et l’autonomisation
des femmes enceintes de Lindula constituent un investissement
dans deux vies. Grâce à l’appel Le cœur du village,
nous vous invitons à devenir le village global qui contribuera
à l’éducation des femmes marginalisées et à celle de leurs
enfants. Vous pouvez également prendre l’engagement de
parrainer un enfant du Love Trust à raison de 35 $ par mois.
Considérerez-vous dans la prière comment le Seigneur vous
incite à participer à cet appel ?
www.fr.fellowship.ca/lessor
Sur le terrain
FRUCTUEUSES
ANNÉES DE
PARTENARIAT
Valerie Heaton, directrice de rédaction de L’Essor
Créée en 1958, l’Œuvre française du Fellowship a implanté
plus de cent Églises francophones au Québec pendant
son existence. Cependant, le désir de permettre à
l’AEBEQ, notre région francophone, de prendre le relais
des initiatives d’implantation d’Églises a conduit au retrait
de l’Œuvre française. En décembre 2014, après une
transition de cinq ans, une nouvelle entente a été conclue
entre le Fellowship national et l’AEBEQ par l’instauration
du modèle 7 x 7 = 1 où sept partenaires d’Églises s’engageraient
à soutenir une nouvelle implantation francophone
pendant sept ans. Steve Jones, président du
Fellowship et directeur du ministère francophone, Terry
Cuthbert, ancien coordonnateur francophone national, et
Dave Dobson, ancien directeur de l’Œuvre française du
Fellowship, nous renseignent sur le parcours de ce ministère
en croissance depuis janvier 2015.
Valerie Heaton
Il y a six ans, l’Œuvre française a été retirée. Qu’est-il survenu
depuis au ministère francophone ?
Steve : Depuis 2015, lors de l’adoption
du nouveau modèle de partenariat, le
Fellowship national a facilité 75 relations
de soutien entre les Églises et les
donateurs du Fellowship et douze nouvelles
Églises francophones implantées
au Québec. En 2017, le Fellowship
à l’étranger a fait du Québec un champ missionnaire de
prédilection par l’envoi de deux couples missionnaires
du Fellowship au Québec. En 2018-2019, l’AEBEQ a lancé
Mission Québec, l’organe d’implantation d’Églises de son
ministère. Pour sa part, la division du ministère auprès
des francophones du Fellowship national a actualisé son
document d’orientation et son manuel pour s’ajuster aux
nouvelles réalités de la mission au Québec.
Terry : Au cours des cinq dernières
années, notre région francophone s’est
chargée d’une plus grande responsabilité,
celle du recrutement et de
l’intégration de missionnaires provenant
non seulement du Canada
anglophone, mais également du Brésil,
de France et des États-Unis. La décision
du Fellowship à l’étranger d’inclure le Québec comme
champ missionnaire a constitué une autre avancée importante
de cette période. À l’heure actuelle, trois couples
missionnaires du Fellowship servent le Seigneur au
Québec francophone.
Dave : J’ai eu le privilège de diriger l’Œuvre française
pendant ses seize dernières années d’existence où tant de
nouvelles Églises ont été implantées partout au Québec.
Entre avril et décembre 2014, juste avant la cessation de
SUR LE TERRAIN : MINISTÈRE FRANCOPHONE
12 / l’essor Hiver 2021
cette mission, j’ai été forcé de me retirer de mon poste à cause
de la maladie. Combien suis-je reconnaissant envers Dieu
pour notre président national, Steve Jones, et sa vision du
modèle 7 x 7 = 1 qui permet la poursuite sans interruption de
notre œuvre au Québec francophone ! Un nombre important
d’Églises et de particuliers du Fellowship se sont engagés dans
ce modèle de partenariat et ont permis à de nouvelles implantations
francophones d’être bien soutenues.
Une grande part du ministère francophone comprend l’implantation
de nouvelles Églises. Comment sont-elles soutenues pour favoriser
leur essor ?
Steve : Au cours des cinq dernières années, le Fellowship national
a voulu établir six partenariats d’Églises locales chaque
année ainsi que plusieurs partenariats avec des donateurs
particuliers pour contribuer au soutien de nouvelles implantations
d’Églises francophones au Québec, par la prière et les
dons financiers. Dieu soit loué ! Nous avons dépassé cet objectif
! Des partenariats ont été ainsi instaurés par le Fellowship
national et gérés par notre coordonnateur national du ministère
francophone, Sergei Li, et par le directeur de l’implantation
d’Églises régional de l’AEBEQ, Steve Cloutier. La région
de l’AEBEQ procure à ces implantations de la formation, des
subventions, de l’accompagnement et des soins aux membres.
Qu’est-ce qu’une tournée de la vision au Québec et quelle est sa raison
d’être ?
Steve : Les tournées de la vision au Québec, les TVQ, sont
des excursions organisées qui permettent aux dirigeants du
Fellowship de constater les réalités entourant l’implantation
d’Églises au Québec. Ainsi, les pasteurs, les dirigeants ou les
membres de comités missionnaires d’Églises locales peuvent
se rendre à Montréal, accueillis pendant deux jours par Steve
Jones, président du Fellowship et par Sergei Li, coordonnateur
du ministère francophone du Fellowship. Ces participants
rencontrent des dirigeants clés de l’AEBEQ, visitent les
locaux du séminaire, le SEMBEQ et plusieurs implantations
d’Églises. Nous prions pour que ces rencontres se concluent
par un engagement de partenariat. À l’heure actuelle, nous
offrons des TVQ virtuelles étant donné la pandémie. Cette
rencontre de deux heures sur Zoom permet aux participants
de se familiariser avec des implantations québécoises. D’autre
part, les TVQ de destination offriront bientôt des occasions
aux dirigeants du Fellowship de se réunir dans leur propre région
en compagnie de dirigeants de l’AEBEQ et d’implanteurs
d’Églises pour se renseigner sur l’implantation
d’Églises au Québec. Informez-vous
sur les TVQ en communiquant avec Sergei
Li : s.li@fellowship.ca
Quels sont les plus grands obstacles pour
SERGEI LI ceux qui exercent un ministère auprès des
Canadiens francophones aujourd’hui ? Quelle
sera l’allure du ministère auprès des francophones au cours des cinq
prochaines années ?
>
Steve : L’implantation d’Églises au Québec n’a jamais été
chose facile. Le climat actuel semble être passé de l’indifférence
à l’hostilité. Nos Églises se réorientent pour devenir
davantage missionnelles dans leur quartier respectif et se
faire entendre parmi les gens hostiles à la religion. Une autre
préoccupation entoure le besoin fondamental de former et de
susciter de nouveaux dirigeants pastoraux, puisque beaucoup
de pasteurs au Québec approchent de la retraite. Enfin, seulement
0,8 % des Canadiens français s’identifient en tant que
chrétiens évangéliques. Le Québec demeure l’un des groupes
de personnes les moins atteintes par l’Évangile dans le
monde. Le Fellowship doit poursuivre son engagement pour
atteindre les Canadiens français pour Christ. Nous prions
pour qu’au cours des cinq prochaines années, au moins trente
partenariats supplémentaires avec les implantations d’Églises
francophones se concrétisent et que beaucoup d’autres donateurs
particuliers s’y engagent.
Dave : Plus que toutes les autres provinces,
le Québec se caractérise par son adhésion
croissante aux valeurs d’une société
postmoderne. La prolifération des unions
libres, la révolution sexuelle chez les
jeunes adultes et le taux élevé de suicides,
surtout chez les jeunes hommes, en sont la
preuve. Beaucoup de nos dirigeants pastoraux québécois vont
prendre leur retraite, ce qui augmente le besoin de nouveaux
dirigeants. Il y a une pénurie de jeunes dirigeants bien formés
prêts à prendre le relais pour annoncer l’Évangile aux générations
à venir. L’avenir semble difficile à prédire. J’espère qu’au
cours des cinq prochaines années, des Églises partenaires relèveront
le défi de travailler avec de nouvelles implantations
d’Églises au Québec, qu’une nouvelle génération d’implanteurs
sera suscitée et que nos efforts d’implantation d’Églises
continueront d’être bénis par notre Dieu tout-puissant.
NOS ÉGLISES SE RÉORIENTENT POUR
DEVENIR DAVANTAGE MISSIONNELLES
DANS LEUR QUARTIER RESPECTIF ET
SE FAIRE ENTENDRE PARMI LES GENS
HOSTILES À LA RELIGION.
www.fr.fellowship.ca/lessor
l’essor / 13
Ces trente dernières années, l’importance de l’Aumônerie
du Fellowship s’est caractérisée par ses ouvriers qui ont
mis les bouchées doubles pour apporter la présence du Christ
aux gens tant dans leur lieu de travail qu’au sein des collectivités.
Ce ministère a par ailleurs connu une croissance fulgurante
depuis les cinq dernières années. L’ajout de 72 hommes
et de femmes porte à 107 le nombre total d’aumôniers du
Fellowship. Richard Flemming, coordonnateur du Fellowship
national, remarque que cette croissance se produit au fur et à
mesure que « le Seigneur suscite des personnes de nos Églises
qui éprouvent une passion pour les âmes perdues. Il nous
envoie davantage de personnes que nous n’en aurions recherché
nous-mêmes. » Soulignons l’accroissement de la reconnaissance
de ce ministère. Il est considéré comme un moyen
pour les gens ordinaires de servir dans leur quotidien dans
divers contextes qui ne nécessitent pas d’années d’expérience
ni d’expertise. Le nombre de nos aumôniers bénévoles en
particulier a connu une forte croissance ces dernières années,
puisque les gens choisissent de servir Dieu
de cette manière. Ainsi, si vous désirez
faire partie de l’Aumônerie du Fellowship,
vous devez suivre une formation, mais il
n’est pas nécessaire d’avoir de l’expérience.
Les postulants doivent se servir de leurs
connaissances acquises dans leur vie et
>
RICHARD
FLEMMING
leur travail pour mieux accomplir leur
ministère.
Les expériences personnelles, le service personnalisé et la participation
à un ministère de « présence » peuvent également
favoriser l’acceptation des aumôniers par les gens de la collectivité
qui seraient autrement plus réticents à l’intervention
d’un pasteur ou de membres d’Églises. Selon Richard, c’est
un phénomène particulièrement avéré au Québec. Beaucoup
d’Églises ont en effet adopté la portée de l’Aumônerie chez
les nouvelles populations, ce qui favorise une plus grande atteinte
de l’Église locale lorsqu’ils sont tous deux partenaires.
Les dirigeants du ministère, Richard, Larry Freeman, coordonnateur
de l’Aumônerie du Fellowship, et son directeur, Steve
Jones ont célébré de nombreux récits de conversions et des
RÉFLEXIONS SUR
LES BÉNÉDICTIONS
DE DIEU Bethany Anderson
actions du Seigneur. En voici un exemple :
« Un jour, Nat Scobie, aumônier du Fellowship, a
demandé à Dieu de lui indiquer la personne qu’il devrait
visiter. La sonnerie du téléphone a retenti. Une
femme lui a demandé en chuchotant s’il était celui
qui effectuait des visites dans le centre de soins de
longue durée en ville. Oui, c’était bien lui. La dame
s’est identifiée comme croyante et employée de cet
établissement. Elle lui a expliqué qu’un homme âgé,
au chevet de sa femme mourante, posait des questions
sur le Christ. La dame a demandé à Nat de venir
le rencontrer. Les explications de l’Évangile à ce vieillard
ont permis à ce dernier de donner son cœur au
Christ. Pendant deux ans, il a participé à beaucoup
d’études bibliques avec Nat, jusqu’à sa mort. »
Nous nous consacrons à la croissance et à l’expansion de
l’Aumônerie du Fellowship par la formation accrue de nos
aumôniers et par le rayonnement de nos Églises. Ce faisant,
nous nourrissons l’espoir, souligne Larry, de voir des pasteurs
mettre les gens au défi de devenir aumôniers, au travail
comme dans leur collectivité. Nous les incitons à devenir partenaires
de l’Aumônerie du Fellowship comme ils le sont avec
nos missionnaires. »
En cette période d’incertitude, le fait de
participer à un ministère de présence où
vous vous trouvez demeure fondamental.
Comme le souligne Larry : « voilà ce qu’est
l’Aumônerie : briller là où vous êtes pour
que les autres soient attirés par votre lumière.
Vous avez des relations, l’accès vous
est ouvert. Nous avons besoin que vous
LARRY FREEMAN vous rendiez disponible pour venir épauler
vos collègues, entrer dans leur vie et leur montrer l’amour de
Dieu. »
>
Bethany est adjointe administrative et coordonnatrice aux
réseaux sociaux. Elle est en congé de maternité à l’heure
actuelle.
Fondation du Fellowship
Hiver 2021
LA SOLIDITÉ DE
CETTE FONDATION
Lynda Schultz
SUR LE TERRAIN : LA FONDATION
La Fondation du Fellowship, mise sur pied en 2015,
a connu depuis une croissance déterminante au
sein de la famille des ministères. Voici ses trois participants
pivots : Steve Jones, président du Fellowship, Gord
Baptist, directeur de l’Avancement du Fellowship, et Rob
Cole, secrétaire-trésorier de la Fondation.
Objet de discussions au sein du Conseil national à son
arrivée comme président du Fellowship en 2011, Steve
Jones a dirigé cette démarche. En 2012, une vérification
juridique et un plan ont été présentés au Conseil. Puis la
rédaction de la politique, du manuel des procédures et
du document d’orientation a suivi en 2013. La recherche
d’un directeur s’est amorcée en 2014. La Fondation a été
inaugurée officiellement en 2015, et ses administrateurs
ont approuvé le gestionnaire du Fonds, les politiques
de gouvernance et de placement. L’année suivante,
Gord Baptist est devenu le directeur de l’Avancement
du Fellowship. Responsable de la supervision de la
Fondation, il est chargé de la promotion, de la sensibilisation
et de la stimulation de la générosité des membres du
Fellowship.
Steve explique : « Le principal rôle de
la Fondation consiste à soutenir les
gens et les Églises du Fellowship dans
leur intendance généreuse des biens
de Dieu. Fait tout aussi important, la
Fondation est conçue pour soutenir
financièrement les Églises et les ministères
du Fellowship vers l’avenir. » Il ajoute : « […] pendant
les cinq premières années d’existence de la Fondation,
nos membres y ont versé plus de 7,1 M$ en revenus
directs, en héritage et en placements, surpassant d’un
million de dollars notre objectif de cinq ans […] J’éprouve
un enthousiasme particulier pour les occasions missionnelles
qui ne seront pas perdues à cause d’un manque de
moyens. »
La tâche de Gord s’est accrue. « […] je
me suis centré sur les solutions de
financement innovantes et la documentation
pour favoriser, par notre
Fondation, les liens entre le peuple de
Dieu, leurs moyens financiers et les
ministères du Fellowship. Cela inclut
la gestion de dons importants, ceux par héritage effectués
par la planification successorale, et l’aide faite aux Églises
et leurs membres à investir pour générer une croissance
pour financer leurs missions. Récemment, dans des
Églises, j’ai prononcé une conférence sur les offrandes
et les différents moyens de donner. Et j’ai aidé les gens à
comprendre la joie et les avantages de la générosité. »
Participant aux échanges préparatoires
à la mise sur pied de la Fondation, Rob
Cole, en est devenu le secrétaire-trésorier.
Il assure la liaison entre la
Fondation et le C. I. Institutional Asset
Management où les fonds sont placés
ainsi que la tenue de livres et des registres comptables.
Rob communique régulièrement avec les participants
de la Fondation. Il souligne : « Les membres de nos
Églises ont inclus la Fondation dans leur testament. Ils
ont ainsi contribué à plus de 4 M$ en legs pour soutenir
nos ministères et nos organismes, ce qui a constitué un
point saillant pour moi. » Cette première réponse place
la Fondation dans une position solide pour affronter
l’avenir et soutenir financièrement l’œuvre de Dieu au
Canada et dans le monde. »
Dieu a été bon et d’autres choses sont à venir. Voici le
rêve de Gord : « Imaginons que des fonds alloués périodiquement
aux missions croissent progressivement pour
offrir du soutien aux missionnaires nouvellement nommés.
S’il survient une catastrophe ou un besoin, la croissance
d’un portefeuille particulier pourrait servir à des
fins de secours, contribuer à des prêts pour la construction
d’églises ou soutenir les ouvriers de l’Aumônerie. Je
prie pour que d’ici la fin de 2025, il y ait 18 M$ réservés à
des ministères semblables… Tout ceci accompli avec cet
objectif unique : glorifier Dieu et faire progresser tous les
ministères pour son Royaume. »
Pour toute demande de renseignements sur le fait
d’inclure la Fondation du Fellowship dans un testament,
la tenue de séminaires sur la planification
successorale ou le remboursement de dettes dans
votre Église, communiquez avec Gord Baptist :
gbaptist@fellowship.ca ou par téléphone :
519 821-4830 poste 244.
TROIS VALENT-ILS
MIEUX QU’UN ?
Steve Jones
www.fr.fellowship.ca/lessor
En vérité
Depuis les années 90, les cadres dirigeants de cinq groupes
de baptistes au Canada se sont réunis périodiquement
pour prier, étudier, fraterniser et converser sur la mission. En
2016, les présidents du Fellowship et de la Baptist General
Conference ont amorcé une conversation sur l’éventualité
d’une collaboration pour mieux favoriser l’engagement et
susciter des retombées pour l’Évangile dans notre pays. Les
Conseils nationaux de ces deux regroupements ont aussitôt
commencé les discussions sur cette perspective. En 2019, une
troisième association, la Canadian National Baptist Convention
a été invitée à cette conversation. Plusieurs autres rencontres
ont mené à la conclusion que la mission et sa portée demeurent
si vastes qu’il ne fallait rien de moins qu’une voix unifiée pour
l’Évangile dans notre pays. À cet effet, un livre blanc a été rédigé
et nos conseils régionaux l’ont étudié à l’automne 2020.
Le dialogue a traité d’une collaboration plus étroite, non d’une
fusion, bien que certains soient ouverts à l’idée d’une éventuelle
unification dans les prochaines années. Cependant, les
fréquentations doivent avoir lieu avant que l’on parle de mariage.
Il nous faut ramper avant de pouvoir marcher et courir
tous ensemble.
POURQUOI ENVISAGERIONS-NOUS UNE
COLLABORATION PLUS ÉTROITE ?
Plus vaste n’est pas toujours synonyme de meilleur ; un plus
grand format peut vous ralentir. Cependant, une plus grande
force d’Églises missionnelles, toutes orientées vers une direction
commune, a la capacité de susciter d’importantes retombées.
Nos trois familles de baptistes ont une théologie conservatrice
en partage, ainsi qu’un engagement envers une approche
missionnelle souple dans l’exercice du ministère. Les rencontres
de certains cadres dirigeants voulaient évaluer le mérite de
nous joindre dans la formation de nos dirigeants, dans les soins
des gens par nos appels de secours humanitaire et dans l’éventuelle
implantation d’Églises, entre autres initiatives.
Nous vivons dans une période de décroissance rapide de la communauté
évangélique au Canada. Le récent sondage de l’EFC
de 2019 a montré que 6,4 % des Canadiens s’identifient comme
chrétiens évangéliques. Une baisse par rapport à 7,7 % d’il y a
cinq ans et aux pourcentages à deux chiffres d’il y a trente ans.
Davantage d’Églises évangéliques adoptent des positions théologiques
progressives, qui capitulent devant la culture actuelle.
Le faible taux d’évangélisme demeure inquiétant. Rectitude
politique, pensée de groupe et théories nouvelles rendent la
perspective de la pensée biblique à la fois difficile à aborder et
peut-être illégale. La prochaine génération n’a guère de volonté
pour l’autoconservation institutionnelle et préfère consacrer
tous ses efforts aux progrès du Royaume.
Saurions-nous imaginer la synergie de trois forces conjuguées
qui aspirent à accomplir une seule mission, qu’elle consiste à
nourrir l’affamé, implanter plus d’Églises, former des pasteurs
ou parler d’une seule voix au sein de notre culture actuelle et
des instances gouvernementales ? Pourrions-nous envisager une
collaboration pour optimiser nos forces et réduire les effets d’entrave
de nos faiblesses ? Pourrions-nous être plus forts ensemble ?
NOTRE RÉPONSE
L’Église évangélique au Canada diminue. Au Fellowship, nous
connaissons une croissance progressive : 102 Églises ont été implantées
de 2010 à 2020. Le nombre total demeure autour de 500.
Cela ne procurera pas l’engagement envers l’Évangile qui doit se
produire parmi tous les Canadiens. Aucun de nos trois groupes
de baptistes en solo n’ajoute de manière marquante au ratio total
de gains pour l’Évangile si ardemment souhaité pour notre pays.
Et si nous travaillions ensemble pour abaisser certaines de nos
barrières, réunir nos forces et niveler nos faiblesses ? Qu’est-ce qui
pourrait nous attendre pour la gloire de Dieu ?
Même le partage d’un simple événement de formation de pasteurs
des trois groupes baptistes au Canada nous causera des
défis dans la planification et d’éventuels malentendus quant
au contenu et à son intention. L’histoire de nos trois groupes
n’a pas toujours été exemplaire, je sais. Je ne raffole pas des
casse-têtes.
Pourrions-nous cependant faire un nouveau rêve ? Travailler de
concert si cela nous assure une plus vaste portée, nous permet
d’implanter plus d’Églises, d’envoyer plus de missionnaires, de
former plus de pasteurs, de nourrir les affamés, de nous accorder
une voix plus forte au sein de la culture actuelle et d’augmenter
notre progrès missionnel.
Les cadres dirigeants du Fellowship, de la Baptist General
Conference et de la Canadian National Baptist Convention ont
convenu de poursuivre cette démarche et ce dialogue, pour découvrir
les bonnes questions et en discuter avec nos dirigeants
et nos membres au sens plus large ; connaître la signification
d’être en mission ensemble ; enquêter sur les aspects concrets
d’une plus « étroite collaboration ». Nous sommes tout au début
de cette conversation et nous ne sommes pas pressés. Tant de
questions, peu de réponses. Nous chercherons par la foi ces réponses
et elles détermineront les aspects de cette collaboration
à venir ou pas.
VEUILLEZ PRIER AVEC MOI PENDANT QUE NOUS
CHERCHONS L’ORIENTATION DU SEIGNEUR. JE
VOUS TIENDRAI INFORMÉS.
Le mot de la fin
Hiver 2021
À L’HORIZON :
LE PLAN
STRATÉGIQUE DU
FELLOWSHIP
NATIONAL DE
2021-2026
LE MOT DE LA FIN
Steve Jones
Le Fellowship national existe pour soutenir les Églises à faire des disciples
passionnés du Christ tout en s’assurant qu’ils expérimentent des retombées
inoubliables dans leurs collectivités comme ailleurs. Le Fellowship national
aspire à épauler nos régions dans la santé et l’implantation de nos Églises locales
comme dans le rayonnement de leur direction pastorale. Le Fellowship national
soutient directement nos Églises, notamment dans les missions à l’étranger, le secours
humanitaire, le ministère francophone, celui de l’Aumônerie ainsi que par des
services particuliers, notamment les régimes de santé, de retraite et les hypothèques
de l’Église.
Ce numéro de L’Essor, « La collaboration : de fructueux partenariats », décrit le fruit de
cinq années de partenariat mutuel en tant que Fellowship composé de plus de 500 églises
locales. Notre plan stratégique du Fellowship national de 2015 à 2020 « 20/20 d’ici 2020 »
a démontré certains signes très encourageants de croissance et d’avancement pour le
Royaume. Dieu a déployé sa bonté !
QU’EN EST-IL DE L’AVENIR ?
Notre équipe nationale s’affaire aux dernières étapes de la préparation de notre prochain
plan stratégique du Fellowship national pour 2021-2026 intitulé : « Catalyser : des disciples
qui en font d’autres partout » qui sera présenté au Conseil national pour son examen et son
approbation. J’espère et je prie que ce plan inspirera et encouragera nos Églises à s’engager dans
un partenariat approfondi les unes avec les autres pour l’avancement de l’Évangile ici comme
ailleurs.
Nous désirons épauler nos Églises et nos régions par notre soutien et notre aide dans la réalisation
de leurs rêves et leurs initiatives missionnels. Nous désirons favoriser l’envoi de missionnaires
outre-mer et au Canada ; soutenir nos aumôniers dans leur formation, l’obtention de leur accréditation
et leur obligation de rendre des comptes. Nous veillons à ce que les marginaux, les personnes
maltraitées et affamées reçoivent secours et justice par notre division d’AIDE. Nous voulons soutenir
nos régions dans l’implantation d’Églises au Québec comme dans d’autres contrées de notre pays.
Par des régimes de santé et de retraite de haut calibre, nous veillons à ce que nos pasteurs, nos missionnaires,
nos aumôniers et notre personnel reçoivent des soins appropriés. Nous voulons favoriser
la croissance de la Fondation du Fellowship pour soutenir les Églises locales du Fellowship et l’œuvre
missionnaire à l’étranger des années durant. Nous voulons servir notre mouvement en tant que voix au
sein de notre culture actuelle, devant cette humanité qui a désespérément besoin du Christ.
CES CINQ ANNÉES ONT ÉTÉ BONNES, LE MEILLEUR RESTE À VENIR.
À DIEU SOIT LA GLOIRE !