Rider Moto Magazine | Vol. 9 | Avril 2023

Comment la FMSQ a contribué à ton évolution dans le monde du motocross / e-bike ?
La FMSQ est à la base de mon évolution dans la moto. Au niveau de mon «riding», j’ai tout appris soit en participant aux
courses ou sinon en pratique dans le but d’aller aux courses. Ma vie était, et est toujours gérée, en fonction de la FMSQ et
du calendrier des courses. La FMSQ est un mode de vie et un outil de développement pour les jeunes, que ce soit dans le
sport ou dans les autres aspects de la vie. Que tu le veuilles ou non, avoir comme objectif de faire des courses vient influencer
tous les aspects de la vie. J’ai appris à être discipliné, à m’entraîner, à bien manger et surtout à persévérer au fils des
années. Et après toutes ces saisons, je suis aujourd’hui un meilleur pilote de moto et j’essaye d’apprendre à rouler mon
E-Bike comme il faut . Ce n’est pas facile et c’est une nouvelle discipline pour moi. Je ne me mets pas de pression mais je
travaille à m’améliorer. La compétition n’est pas facile et je sens qu’en 2023, on va avoir encore plus de plaisir dans les
courses avec l’engouement grandissant et le «vibe» autour des E-bikes.
La vague du E-bike est déjà bien établie au Québec. Comment cette mentalité est
différente ou complémentaire à celle du motocross ?
Effectivement, le E-Bike a une croissance incroyable depuis les dernières années et l’arrivée dans le marché de plusieurs
marques va vraiment propulser ce sport. Au niveau des courses, c’est relativement nouveau et la FMSQ joue un rôle de
leader dans la province et dans l’est du Canada! On apprend, au fur à mesure, et on s’adapte. Tout n’est pas pareil et transférable
entre le «mindset» E-Bike et Moto Cross-Country. Mais il y a quand même assez de parallèles entre les deux, ce qui
rend naturelle l’intégration des E-Bikes en FMSQ. Bien sûr, ceci amène des changements de mentalité et de manière de
faire les choses et c’est parfait comme ça ! Il faut continuer de pousser par en avant ! Il y a beaucoup de pilotes moto ou
quad qui voient et utilisent le e-bike comme une activité complémentaire à leur sport premier et c’est parfait. Mais ce qui
est génial, c’est l’ouverture que cela procure à la FMSQ, de se faire connaitre et de se faire découvrir par des athlètes pour
qui leur discipline principale est le vélo. Le potentiel est là, tant du côté de la FMSQ que pour les athlètes eux-mêmes, qui
ont maintenant une nouvelle structure de compétition professionnelle pour vivre leur passion !
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