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N°1204 vendredi 19 janvier 2024<br />

Un autre Kylian Mbappé<br />

« Envoyé Spécial », diffusé sur France 2 jeudi 18 janvier, est consacré à la star du PSG et de l’équipe de France, Kylian<br />

Mbappé. Mais pas sous le prisme de ses performances sportives. Il y est plutôt question de son quotidien et ses<br />

engagements sociétaux par le biais de son association « Inspired by Kylian Mbappé » (IBKM) qu’il gère avec sa mère et<br />

représentante, Fayza Lamari.<br />

la manière des athlètes<br />

américains,<br />

Kylian Mbappé se<br />

présente ici sous un nouvel<br />

angle, le sportif au second<br />

plan. Au-delà de l’entretien<br />

de l’attaquant avec Élise<br />

Lucet et dont certains extraits<br />

ont déjà éveillé la curiosité<br />

— « J’ai perdu la spontanéité<br />

de l’être humain ! » ditil<br />

en dévoilant « ne plus pouvoir<br />

manger à la terrasse<br />

d’une brasserie avec des<br />

amis » comme tout un chacun<br />

— un long sujet lui est<br />

consacré dans le magazine<br />

d’information. Plus que<br />

Mbappé et sa carrière de<br />

footballeur, c’est sur le<br />

Mbappé, ambassadeur d’association<br />

et « accompagnateur<br />

de rêves » que se penche<br />

le programme de France<br />

Télévisions. Un 52 minutes<br />

au cours duquel on suit l’attaquant<br />

parisien du<br />

Cameroun, pays de son père<br />

et de ses grands-parents où il<br />

a financé la rénovation d’une<br />

école pour sourds et muets, à<br />

la région parisienne dans le<br />

©Abaca / Icon Sport<br />

temps qu’il consacre à diverses<br />

actions à l’endroit de<br />

la jeunesse. Un reportage,<br />

surtout, où sa mère explique<br />

ce versant moins visible de la<br />

vie de son fils.<br />

Cette dernière se montre très<br />

dure en affaires avec son fils.<br />

« Je lui ai dit: en dessous de<br />

30 %, je ne fais pas! Je me<br />

retire et je fais comme tout le<br />

monde: je pars en vacances<br />

aux Maldives, mais je ne<br />

bosse pas pour toi ! » Selon<br />

elle, 30% des bénéfices générées<br />

par les sociétés du<br />

champion du monde 2018<br />

sont reversés à IBKM. « Au<br />

début, je lui avais dit on fait<br />

50/50 mais on a discuté et on<br />

est tombé à 30 », sourit encore<br />

Fayza Lamari lors du<br />

reportage. L’association<br />

IBKM créée en 2020 par<br />

Mbappé et son entourage<br />

aide notamment 98 jeunes à<br />

accomplir leur rêve professionnel<br />

derrière le leitmotiv «<br />

apprendre, comprendre, partager<br />

et transmettre ». Elle<br />

organise régulièrement des<br />

stages ou des sorties culturelles<br />

et sportives entre<br />

autres. Fayza Lamari souligne<br />

l’important investissement<br />

de son fils pour ce projet.<br />

« Cela représente des<br />

millions », assure-t-elle.<br />

« Au début, je disais qu’on<br />

était un peu les Tuche »<br />

s’amuse l’ancienne éducatrice<br />

de la mairie de Bobigny<br />

(Seine-Saint-Denis) en référence<br />

au changement radical<br />

de vie qui lui est tombé dessus,<br />

à elle et sa famille, à 44<br />

ans. Celle qui se dit « heureuse<br />

pour lui » quand on<br />

évoque la carrière de footballeur<br />

de son fils, assure en revanche<br />

« être fière de<br />

l’homme qu’il est en train de<br />

devenir et que j’espère il restera<br />

». Elle évoque aussi le<br />

dernier contrat mirobolant signé<br />

par son fils lors de sa<br />

prolongation au PSG en<br />

2022. « Il n’y a pas de culpabilité,<br />

ni de honte. Si on avait<br />

pu prendre 10 milliards, on<br />

les aurait pris car c’est le<br />

système qui veut ça. »<br />

LA LETTRE DU SPORT<br />

Sommaire<br />

International<br />

Haas n’est pas à vendre ........................................................................................................................2<br />

L’ATP et la WTA s’accordent sur de nouveaux horaires .......................................................3<br />

France<br />

Le nouveau stade du PSG, c’est encore Jacky Lorenzetti qui en parle le mieux ..................4<br />

La Ligue 1 enregistre des affluences records à mi-saison .....................................................5<br />

Economie<br />

Paris sportifs : l’ANJ appelle les opérateurs à la modération ..................................................6<br />

Médias<br />

La FIFA lance l’appel d’offres des droits TV pour 2026 et 2030 ............................................7<br />

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Directeur de la publication :<br />

David Tomaszek<br />

Rédacteur en chef :<br />

Emmanuel Frattali<br />

Dépôt légal à parution<br />

ISSN 1282-1365<br />

Commission paritaire 1022T89411<br />

Imprimerie Domenica Media / Espagne


International<br />

N°1204 La Lettre du Sport vendredi 19 janvier 2024<br />

Haas n’est pas à vendre<br />

Après huit ans à la tête de l’écurie de Formule 1 Haas, Günther Steiner n’a pas été<br />

reconduit. Il est remplacé par le Japonais Ayao Komatsu, qui était jusqu’alors directeur<br />

de l’ingénierie. Le propriétaire, Gene Haas, explique sa décision et dévoile les dessous de<br />

la gestion d’une écurie de Formule 1.<br />

ne annonce surprise,<br />

puisque l’Italien<br />

était à la tête de<br />

l’écurie depuis son entrée en<br />

Formule 1 en 2016. En plus<br />

d’être la vedette du documentaire<br />

de Netflix « Pilotes<br />

de leur destin », il était le<br />

troisième team principal le<br />

plus ancien du paddock, derrière<br />

Christian Horner (Red<br />

Bull) et Toto Wolff<br />

(Mercedes). Steiner paie les<br />

mauvais résultats de Haas,<br />

avec deux saisons bouclées à<br />

la dernière place du classement<br />

des constructeurs lors<br />

des trois dernières. « C’était<br />

une question de performances,<br />

explique le propriétaire<br />

de l’écurie éponyme<br />

Gene Haas. Nous en sommes<br />

à notre huitième année, sur<br />

160 courses – nous ne<br />

sommes jamais montés sur<br />

un podium. Ces dernières<br />

années, nous étions dixième<br />

ou neuvième. » Rien de personnel<br />

selon Gene Haas :<br />

« Je ne suis pas assis ici à<br />

dire que c’est la faute de<br />

Guenther, ou quelque chose<br />

comme ça, mais il semble<br />

que c’était le moment approprié<br />

pour faire un changement<br />

et essayer une direction<br />

différente, car il ne me<br />

semble pas que continuer<br />

avec ce que nous avions allait<br />

fonctionner. »<br />

Alors que de mauvais résultats<br />

à répétition pourraient<br />

amener certains à jeter<br />

l’éponge, l’Américain ne<br />

compte pas encore baisser<br />

les bras : « Je ne suis pas entré<br />

en F1 pour vendre », insiste-t-il.<br />

« Nous n’avons pas<br />

dépassé le plafond mais<br />

nous en sommes très<br />

proches »<br />

« Il existe une perception selon<br />

laquelle nous dépensons<br />

beaucoup moins d’argent ;<br />

nous sommes généralement<br />

à moins de 10 M$ de la limite<br />

budgétaire. Je pense<br />

simplement que nous ne faisons<br />

pas un très bon travail<br />

en dépensant cet argent »,<br />

poursuit Gene Haas. « De<br />

nombreuses équipes ont déjà<br />

investi dans leurs infrastructures,<br />

leurs bâtiments, leurs<br />

équipements et leur personnel.<br />

Notre modèle consistait<br />

à externaliser une grande<br />

partie de cela. Nous dépensons<br />

beaucoup d’argent.<br />

Nous n’avons pas dépassé le<br />

plafond mais nous en<br />

sommes très proches. Je ne<br />

pense tout simplement pas<br />

que nous parvenions à dépenser<br />

cet argent de la manière<br />

la plus efficace possible.<br />

»<br />

« Nous devons faire mieux.<br />

Il est plus facile de conserver<br />

et d’attirer des sponsors<br />

si nous sommes une équipe<br />

de milieu de peloton et non<br />

une équipe morte dernière.<br />

C’est mon point de vue à ce<br />

sujet. En même temps, si<br />

nous pouvons courir un peu<br />

plus vite, nous obtiendrons<br />

plus d’argent de la FOM<br />

(Formula<br />

One<br />

Management), ce qui nous<br />

rendra la vie un peu plus facile.<br />

»<br />

En bref<br />

Double dose des Spurs à Paris. Selon The Athletic,la NBA reviendrait à Paris, en 2025, avec Victor Wembanyama et les San Antonio<br />

Spurs. Le journal L’Équipe confirme également cette information, précisant que les Indiana Pacers pourraient être les potentiels adversaires<br />

des Texans à Bercy. Les deux franchises pourraient se déplacer pour deux rencontres au lieu d’une manche unique. « Nous envisageons<br />

d’organiser davantage de matches à l’étranger, a glissé le patron de la NBA en conférence de presse. Nous discutons avec des équipes qui,<br />

une fois sur place, pourraient éventuellement jouer un deuxième match l’une contre l’autre avant de retourner aux États-Unis. C’est quelque<br />

chose que nous envisageons même pour la saison prochaine. » La veille, Silver avait même glissé : « Nous faisons tout pour ramener San<br />

Antonio », ouvrant la porte à une apparition en France de Victor Wembanyama avec les Spurs. Les négociations seraient tellement bien<br />

avancées que Tony Parker a vendu la mèche au micro de Canal +. « C’est une très bonne nouvelle d’avoir les Spurs l’année prochaine. En<br />

plus deux matches ! Ça va être un truc de fou », a souri l’ancien joueur qui a fait carrière à San Antonio. Interrogé sur le caractère officiel de<br />

cette information, il a ensuite semblé embarrassé. « C’est vous qui l’avez dit, pas moi. Moi je n’ai rien dit… Je répète juste ce que vous avez<br />

dit… », a-t-il essayé de se dépatouiller.<br />

LA LETTRE DU SPORT<br />

Une Draft sur deux jours. A la demande des franchises qui souhaitent avoir plus de temps pour choisir des joueurs ou monter des<br />

échanges, la Draft NBA va désormais se dérouler sur deux jours dès la prochaine édition, les 26 et 27 juin à Brooklyn. Le premier jour sera<br />

consacré au premier tour, et ce n’est que le lendemain qu’aura lieu la révélation des joueurs sélectionnés au second tour, souvent expédié au<br />

bout de la nuit. Adam Silver appelle lui-même à une réforme. « Pour moi, ça me paraît injuste pour les joueurs sélectionnés au second tour<br />

d’être encore à l’antenne à minuit et demi, heure de l’Est » avait-il expliqué en décembre. « Je m’en tiens aux joueurs qui me viennent à<br />

l’esprit, (Nikola) Jokic (41e choix en 2014), Draymond Green (35e choix en 2012) évidemment. Ce sont simplement deux exemples que j’ai<br />

en tête, des joueurs de calibre All-Star, MVP, comme seconds tours de Draft. » La balle est désormais dans le camp du syndicat des joueurs,<br />

mais son accord ne devrait être qu’une formalité.<br />

Dubaï en Euroligue et en Ligue Adriatique ? Dubaï souhaite intégrer la compétition européenne, mais l’intérêt apparaît comme<br />

purement financier. Selon plusieurs médias, dont le quotidien espagnol Mundo Deportivo, cela serait quasiment acté s’agissant de<br />

l’Euroligue : Dubaï aura une équipe dans la compétition européenne dès la prochaine saison. Elle évoluera aussi en Ligue Adriatique. En<br />

échange, les émissaires de l’Émirat ont proposé d’offrir un chèque de 150 M€ sur six ans. Une manne réservée à l’Euroligue et à ses 13 clubs<br />

propriétaires. Mais pour avoir son équipe, l’Émirat a d’autres exigences comme l’organisation du Final Four. Une requête écartée. A suivre.<br />

2


International<br />

N°1204 La Lettre du Sport vendredi 19 janvier 2024<br />

LA LETTRE DU SPORT<br />

L’ATP et la WTA s’accordent sur de<br />

nouveaux horaires<br />

L’ATP et la WTA annoncent la mise en place de nouvelles règles pour éviter les<br />

matchs trop tardifs. Afin d’éviter que certaines rencontres ne se terminent au bout<br />

de la nuit, aucun match ne débutera après 23 heures. Enfin, en théorie...<br />

es dernières années,<br />

les critiques ont été<br />

nombreuses à propos<br />

de la programmation<br />

des matchs. L’ATP et la<br />

WTA cherchent à améliorer<br />

la programmation. Les<br />

deux instances annoncent<br />

dans un communiqué commun<br />

la mise en place d’une<br />

nouvelle règlementation<br />

concernant les horaires,<br />

dès ce mois de janvier.<br />

Ainsi, les organisateurs ne<br />

devront plus programmer<br />

plus de cinq matchs par<br />

court et par jour, avec trois<br />

matchs en session de journée<br />

et deux en session de<br />

soirée. Surtout, aucun<br />

match ne pourra plus débuter<br />

après 23h00, sauf accord<br />

du superviseur et de la<br />

direction de l’ATP/WTA.<br />

Les matchs qui n’ont pas<br />

encore débuté à 22h30 devront<br />

être déménagés sur<br />

un autre court. Enfin, les<br />

« night-sessions » ne devront<br />

pas commencer<br />

après 19h30, et l’ATP et la<br />

WTA recommandent plutôt<br />

18h30 comme heure de<br />

début. « Dans des circonstances<br />

exceptionnelles, un<br />

tournoi peut demander des<br />

dérogations basées sur les<br />

traditions culturelles locales,<br />

les conditions météorologiques<br />

ou d’autres<br />

situations atténuantes, qui<br />

seront prises en compte<br />

par l’ATP/WTA. Les nouvelles<br />

règles de programmation<br />

sont mises en<br />

œuvre dans le cadre d’un<br />

essai d’un an en 2024,<br />

avec un examen plus approfondi<br />

à suivre », font<br />

savoir les deux instances.<br />

Les tournois du Grand<br />

Chelem (Open d’Australie,<br />

Roland-Garros et l’US<br />

Open) ont fait l’objet de<br />

critiques par le passé à ce<br />

sujet. Seul Wimbledon où,<br />

en vertu d’un accord avec<br />

le voisinage, aucun match<br />

ne peut aller au-delà de 23<br />

heures, échappe à la règle.<br />

Hors Grand Chelem, le<br />

Masters de Paris est aussi<br />

fréquemment confronté à<br />

ce problème de rencontres<br />

trop tardive. Après le<br />

couac de la dernière édition,<br />

les organisateurs ont<br />

acté qu’une rencontre de<br />

moins en journée serait<br />

programmée.<br />

Balles neuves<br />

L’ATP et la WTA évoquent<br />

également une nouvelle réglementation<br />

pour les<br />

balles à partir de 2025.<br />

Depuis toujours, ce sont<br />

les tournois qui choisissent<br />

avec quelle marque les<br />

joueurs vont concourir.<br />

Mais l’ATP et la WTA souhaitent<br />

« une approche<br />

plus cohérente et centralisée<br />

», avec par exemple un<br />

même modèle de balles<br />

pour toute une période de<br />

tournois (saison sur terre<br />

battue, saison sur herbe...).<br />

Elles souhaitent également<br />

« des exigences de certification<br />

et de spécifications<br />

plus strictes pour un produit<br />

final amélioré ».<br />

Plusieurs « souhaits » auxquels<br />

les différents tournois,<br />

et en particulier ceux<br />

du Grand Chelem, risquent<br />

de ne pas répondre afin de<br />

préserver leurs prérogatives.<br />

Mark Cuban récompense ses anciens employés des Mavs<br />

En vendant 73% des Dallas Mavericks, Mark Cuban a rempli son compte en banque,<br />

35 déjà bien garni. L’homme d’affaires, qui reste aux commandes sportives de la franchise<br />

de NBA, en fait profiter ses anciens employés. « Pour vous remercier de votre travail<br />

acharné qui a fait des Mavs une organisation extraordinaire, chacun d’entre vous recevra un bonus<br />

de ma part et de celle des familles Adelson et Dumont » écrit-il dans un message adressé aux<br />

collaborateurs des Mavs. « Au total, nous verserons environ 35 M$ de bonus. Pour calculer votre<br />

prime, nous avons utilisé un schéma qui prend en compte la durée de votre travail pour les<br />

Mavs. »<br />

Erik Spoelstra signe le<br />

plus gros contrat d’un<br />

entraîneur du sport US<br />

120<br />

Erik Spoelstra a signé une<br />

prolongation de contrat de<br />

huit ans contre 120 M$ (près<br />

de 110 M€) avec le Miami<br />

Heat (NBA). Il s’agit du<br />

contrat le plus élevé pour un<br />

entraîneur dans l’histoire du<br />

sport américain !<br />

Plus de quinze ans après ses<br />

débuts sur le banc du Heat et<br />

deux titres de champion NBA<br />

plus tard, Erik Spoelstra est<br />

plus que jamais l’homme fort<br />

de la franchise floridienne<br />

derrière Pat Riley. Après avoir<br />

emmené son équipe en finales<br />

NBA contre toute attente la<br />

saison dernière, Miami a décidé<br />

de le récompenser en lui<br />

faisant signer une prolongation<br />

XXL. Avec un salaire annuel<br />

de 15 M$, il reste toutefois<br />

le deuxième entraîneur le<br />

mieux payé de la NBA derrière<br />

Gregg Popovich (San<br />

Antonio Spurs) et ses 19 M$<br />

par an.<br />

Record de spectateurs<br />

pour un match de hand<br />

53.586<br />

Mercredi 10 janvier, pour la<br />

première journée de l’Euro de<br />

handball, l’Allemagne, pays<br />

organisateur, a battu le record<br />

d’affluence pour une rencontre.<br />

Ils étaient 53.586<br />

spectateurs à prendre place<br />

dans le stade de football de<br />

Düsseldorf pour assister à la<br />

rencontre face à la Suisse. Et<br />

presque autant, plus tôt dans<br />

la soirée, pour assister à la victoire<br />

de la France contre la<br />

Macédoine (39-29).<br />

3


France<br />

N°1204 La Lettre du Sport vendredi 19 janvier 2024<br />

Le nouveau stade du PSG, c’est encore Jacky<br />

Lorenzetti qui en parle le mieux<br />

Désireux de quitter le Parc des Princes, trop étroit pour ses ambitions, le PSG se cherche un nouveau terrain de jeu.<br />

Mais selon Jacky Lorenzetti, propriétaire de La Défense Arena et ancien président du Racing 92, la voie est sans issue<br />

pour le club de la capitale.<br />

LA LETTRE DU SPORT<br />

’est une équation<br />

plutôt facile à résoudre,<br />

même pour<br />

ChatGPT. Quel club professionnel<br />

a réussi à construire<br />

sa propre infrastructure en<br />

plein Paris ou dans sa<br />

proche périphérie au cours<br />

des dix dernières années ? Il<br />

n’y a que le Racing 92 qui a<br />

réussi cette performance,<br />

sous la houlette de Jacky<br />

Lorenzetti. Alors que le<br />

PSG se trouve dans une impasse,<br />

le propriétaire de La<br />

Défense Arena, inaugurée<br />

en 2017 à Nanterre (Hautsde-Seine),<br />

et ancien président<br />

du Racing 92 peut<br />

mieux que quiconque apprécier<br />

les tenants et les<br />

aboutissants du dossier.<br />

« J’ai vite compris que pour<br />

équilibrer les comptes d’un<br />

club de rugby professionnel,<br />

il fallait construire non pas<br />

un stade mais une salle de<br />

spectacle, rappelle-t-il dans<br />

les colonnes du Parisien. La<br />

première mission a été de<br />

valider le projet, la stratégie.<br />

Ensuite, j’ai dû m’assurer<br />

que les politiques étaient<br />

d’accord. Apparemment, en<br />

ce qui concerne le PSG, ce<br />

n’est pas le cas… J’ai eu le<br />

bonheur de travailler avec<br />

Patrick Devedjian (décédé<br />

en 2020), alors président du<br />

En bref<br />

conseil départemental des<br />

Hauts-de-Seine. Tout le<br />

monde a vu l’intérêt de ce<br />

projet : le préfet, les maires<br />

des communes concernées<br />

(Nanterre et Puteaux). Une<br />

fois que leur feu vert a été<br />

donné, tout était possible. »<br />

Pour lui, la quête d’un nouveau<br />

terrain pour construire<br />

un nouveau stade est tout<br />

simplement peine perdue.<br />

Selon le magnat de l’immobilier,<br />

« le PSG restera au<br />

Parc des Princes ». « Le<br />

PSG a les moyens de ses<br />

ambitions mais il va être<br />

confronté à une équation insoluble<br />

s’il part, celle des<br />

transports, détaille-t-il. Il va<br />

être obligé de rester et<br />

d’améliorer le Parc. »<br />

Si le Parc est un frein aux<br />

ambitions parisiennes selon<br />

les dirigeants, il est néanmoins<br />

idéalement placé.<br />

Aucun autre secteur aussi<br />

proche de Paris ne pourrait<br />

accueillir un complexe répondant<br />

aux critères de QSI.<br />

Les autres terrains surveillés<br />

par le PSG se trouvent dans<br />

les Yvelines, à Montigny-le-<br />

Bretonneux. Un secteur trop<br />

éloigné de Paris d’après<br />

l’ancien PDG et fondateur<br />

de Foncia. Il prend son expérience<br />

personnelle<br />

comme témoin. « J’avais visité<br />

le site d’Évry, dans<br />

l’Essonne, où la Fédération<br />

française a voulu un temps<br />

bâtir son stade, explique-til.<br />

Ce n’était pas envisageable<br />

en termes de réseaux<br />

routiers et de transports en<br />

commun. Nous aurions<br />

couru à la catastrophe. » Et<br />

d’ajouter : « Je suis un<br />

homme de l’immobilier, j’ai<br />

fait toute ma vie dedans,<br />

mon père était un constructeur.<br />

Je connais le bâtiment.<br />

Il y a trois règles : l’emplacement,<br />

l’emplacement et…<br />

l’emplacement. Le choix du<br />

terrain est primordial. »<br />

D’autant que dénicher la<br />

perle rare ne signifie pas la<br />

fin du parcours du combattant<br />

pour un projet de cette<br />

dimension : « J’ai lancé<br />

l’appel d’offres auprès des<br />

banques, et le permis de<br />

construire a été validé, mais<br />

j’ai fait face à 23 recours de<br />

riverains. Cela m’a pris<br />

plus d’un an pour les faire<br />

sauter. On a posé la première<br />

pierre (le 11 février<br />

2014), et le chantier a duré<br />

plus de trois ans. À ce moment-là,<br />

il faut à la fois éviter<br />

que les coûts explosent et<br />

tenir les délais. Il y a toujours<br />

des contretemps, mais<br />

finalement, on a à peu près<br />

tenu nos objectifs. »<br />

« Le PSG va être obligé de<br />

rester au Parc des<br />

Princes »<br />

D’un autre côté, il prévient<br />

le PSG : une rénovation du<br />

Parc des Princes serait aussi<br />

coûteuse que la construction<br />

d’une nouvelle enceinte. Le<br />

PSG « va être obligé de rester<br />

et d’améliorer le Parc. Il<br />

y a de sérieuses contraintes,<br />

car le périphérique passe<br />

sous le stade. Si le club veut<br />

agrandir la jauge de 20.000<br />

places, ce sera très coûteux,<br />

à peu près autant que de<br />

construire un nouveau<br />

stade, et complexe, mais<br />

cela doit être réalisable. Et<br />

ce sera sans doute plus rapide,<br />

car pour un nouveau<br />

projet il faut compter environ<br />

huit ans entre le choix<br />

du lieu et l’inauguration ».<br />

Puisque la Ville de Paris refuse<br />

de céder le Parc des<br />

Princes, un nouveau bail<br />

emphytéotique (de 99 ans),<br />

avec un loyer très faible,<br />

semble la solution du compromis.<br />

« Cela peut être une<br />

solution, même si cela plaît<br />

moins aux banques », acquiesce<br />

Jacky Lorenzetti.<br />

Nîmes : rebondissement autour de l’avenir du stade des Costières. La SAS Nemau, derrière laquelle se trouve le président du Nîmes<br />

Olympique (National), Rani Assaf, poursuit devant le tribunal administratif la ville de Nîmes (Gard), qui refuse de lui octroyer un permis<br />

de construire pour son projet de nouveau stade. En juin 2019, la ville avait cédé les Costières et les terrains adjacents à Rani Assaf pour 8<br />

M€. Les relations, depuis, se sont fortement dégradées, en même temps que les résultats sportifs. Parallèlement, la commission nationale<br />

d’aménagement commercial (CNAC) a délivré, en septembre 2023, un avis défavorable au projet. Une décision confirmée un mois plus<br />

tard. « Techniquement, il faut attaquer le refus de permis pour contester la décision de la CNAC », précise Rani Assaf au Midi Libre.<br />

4


Chiffres<br />

N°1204 La Lettre du Sport vendredi 19 janvier 2024<br />

La Ligue 1 enregistre des affluences records à<br />

mi-saison<br />

C’est le paradoxe d’un championnat décrié et en froid avec ses diffuseurs, mais qui fait le plein dans les stades. La Ligue<br />

de football professionnel (LFP) annonce des affluences records dans les stades de Ligue 1 à mi-saison. Le nombre<br />

moyen de spectateurs par match a augmenté tout comme le taux de remplissage.<br />

uatre millions<br />

quatre-vingt-onze<br />

mille cinq cent<br />

soixante-douze spectateurs<br />

se sont rendus dans les<br />

stades de Ligue 1 depuis le<br />

début de saison 2023-2024,<br />

soit 20.000 spectateurs de<br />

plus que lors du précédent<br />

exercice disputé pourtant à<br />

20 clubs, au lieu de 18 cette<br />

saison.<br />

« La Ligue 1 Uber Eats fait<br />

tomber un record historique<br />

concernant l’affluence. […]<br />

et ce, avec 17 matchs joués<br />

en moins (153 matchs comptabilisés<br />

en 2023-24 contre<br />

170 en 2022-23 après 17<br />

journées) », se félicite la<br />

LFP. Selon la Ligue de football<br />

professionnel, le<br />

nombre moyen de spectateurs<br />

par match a augmenté<br />

de manière record passant à<br />

26.742 spectateurs contre<br />

23.773 à la mi-saison passée,<br />

soit une hausse de 12 %.<br />

Depuis le début de la saison,<br />

13 clubs sur les 16 déjà en<br />

Ligue 1 en 2022-2023 ont<br />

vu leur affluence moyenne<br />

augmenter ou a minima se<br />

maintenir par rapport à la<br />

mi-saison précédente :<br />

+26% pour le Stade Brestois<br />

29, +18% pour l’OGC Nice<br />

et l’AS Monaco, +16% pour<br />

le Stade de Reims. De leur<br />

côté, les clubs accédants réalisent<br />

des performances remarquables.<br />

Avec 23.539<br />

spectateurs de moyenne, le<br />

FC Metz a vu son affluence<br />

augmenter de 74% en un an.<br />

Un chiffre qui explose pour<br />

le Havre AC : +115% par<br />

rapport à 2022-2023 en<br />

Ligue 2, avec 21.320 spectateurs<br />

de moyenne.<br />

Le taux de remplissage des<br />

stades s’élève enfin lui aussi<br />

à un niveau record de 84 % à<br />

la mi-saison, une hausse de<br />

3,5 points en comparaison<br />

de la mi-saison dernière, qui<br />

établissait déjà un chiffre record.<br />

Huit clubs sur 18 enregistrent<br />

ainsi un taux de remplissage<br />

supérieur à 90% :<br />

Olympique de Marseille,<br />

Paris Saint-Germain, RC<br />

Lens, Stade Rennais FC, RC<br />

Strasbourg Alsace, FC<br />

Lorient, Stade Brestois 29,<br />

Clermont Foot 63.<br />

Sur les pas de la Ligue 1, la<br />

Ligue 2 fait aussi le plein de<br />

supporters dans les stades. À<br />

la mi-saison 2023-2024,<br />

l’affluence moyenne a augmenté<br />

de 2% par rapport au<br />

même stade de l’exercice<br />

2022-2023. L’affluence<br />

moyenne s’élève à 8.222<br />

spectateurs de moyenne sur<br />

187 matchs comptabilisés.<br />

Au total, depuis le début de<br />

la saison, les stades de L2<br />

ont réuni 1.537.509 spectateurs.<br />

Pour la LFP, ces chiffres résultent<br />

notamment « de tout<br />

le travail réalisé par les<br />

clubs de Ligue 1 » pour offrir<br />

la meilleure « fan experience<br />

» dans les stades.<br />

Cette hausse des affluences<br />

intervient dans une période<br />

difficile pour le football professionnel.<br />

Plusieurs stars,<br />

dont Lionel Messi et<br />

Neymar, ont quitté le championnat<br />

qui n’arrive pas à se<br />

vendre auprès des diffuseurs.<br />

La LFP négocie de gré<br />

à gré avec les diffuseurs intéressés<br />

par les droits de retransmission<br />

de la L1 depuis<br />

l’échec de leur mise en vente<br />

le 17 octobre dernier, aucun<br />

des acheteurs potentiels<br />

n’ayant voulu s’aligner sur<br />

les 800 M€ par saison demandés<br />

pour participer aux<br />

enchères.<br />

LA LETTRE DU SPORT<br />

5


Economie<br />

N°1204 La Lettre du Sport vendredi 19 janvier 2024<br />

LA LETTRE DU SPORT<br />

Avec les JO, les céréaliers<br />

vont perdre du blé<br />

500<br />

La filière est vent debout<br />

contre l’interdiction de navigation<br />

sur la Seine pour cause<br />

de Jeux olympiques. Selon les<br />

acteurs céréaliers, ce blocage<br />

pourrait leur engendrer un<br />

demi-milliard d’euros de<br />

pertes ! « Si on est bloqués,<br />

c’est la catastrophe », s’inquiète<br />

Jean-François Lepy, secrétaire<br />

d’Intercéréales.<br />

Fin novembre, la préfecture<br />

de la région Île-de-France a<br />

annoncé la fermeture complète<br />

du trafic fluvial une semaine<br />

avant la cérémonie<br />

d’ouverture programmée le<br />

26 juillet. Une décision pour<br />

permettre la sécurisation de la<br />

Seine et l’organisation des ultimes<br />

répétitions de la parade<br />

olympique. Les jours suivants,<br />

la navigation risque encore<br />

d’être perturbée, surtout<br />

lors des épreuves de natation<br />

marathon et de triathlon. Sauf<br />

que l’interdiction coïncide<br />

avec la période intensive des<br />

moissons d’une bonne partie<br />

des céréales et, donc, du rush<br />

des barges en direction de la<br />

Normandie. Chaque année,<br />

trois millions de tonnes de<br />

grain empruntent cette autoroute<br />

nautique. Lors des pics<br />

de juillet et août, une dizaine<br />

de bateaux transitent quotidiennement<br />

par la capitale.<br />

Les alternatives au transport<br />

fluvial sont, dans l’urgence,<br />

impossibles à mettre en place.<br />

Chaque remplacement de péniche<br />

nécessiterait entre 30 et<br />

50 camions. Impossible aussi<br />

de stocker longtemps son blé<br />

et son orge, il faut procéder au<br />

« dégagement » des silos afin<br />

de libérer de la place pour la<br />

moisson d’automne du maïs,<br />

qui ne peut pas rester dehors.<br />

Paris sportifs : l’ANJ appelle les<br />

opérateurs à la modération<br />

Selon l’Autorité nationale des jeux (ANJ), les opérateurs de paris sportifs visent la<br />

conquête de 4,9 millions de nouveaux joueurs en 2024. Elle demande aux opérateurs<br />

de modérer « de manière significative » leur stratégie promotionnelle, notamment<br />

pendant la période de l’Euro 2024 et des Jeux olympiques de Paris.<br />

’ANJ examine<br />

chaque année les<br />

stratégies promotionnelles<br />

des 16 opérateurs<br />

en ligne agréés en<br />

France, mais aussi de la<br />

Française des Jeux et du<br />

PMU. En 2024, les investissements<br />

promotionnels<br />

prévus progressent de<br />

14 % par rapport à 2023,<br />

les opérateurs souhaitant<br />

investir 670 M€ avec une<br />

concentration entre mai et<br />

juillet, ce qui correspond à<br />

l’Euro de football (14 juin<br />

-14 juillet) et aux JO de<br />

Paris (26 juillet-11 août).<br />

Selon le régulateur, 30 %<br />

des investissements seront<br />

En bref<br />

alloués sur ces trois mois.<br />

D’après l’ANJ, les gratifications<br />

financières constituent<br />

le premier poste marketing<br />

des opérateurs, soit<br />

59 % des investissements.<br />

Cela traduit « leur volonté<br />

de fidéliser leur bassin de<br />

clientèle », estime<br />

l’Autorité nationale des<br />

jeux. Selon elle, les opérateurs<br />

visent cette année la<br />

conquête de 4,9 millions<br />

de nouveaux joueurs, soit<br />

une progression de 9 % par<br />

rapport à 2023. Autant de<br />

« points de vigilance » qui<br />

ont conduit l’ANJ à demander<br />

à certains opérateurs<br />

d’« adopter un usage<br />

modéré des outils promotionnels<br />

les plus incitatifs<br />

», comme les tournois<br />

de poker rapides, les paris<br />

en direct et les paris à cote<br />

élevée. Mais aussi de<br />

veiller « à ce que les gratifications<br />

financières destinées<br />

à recruter ou fidéliser<br />

les joueurs demeurent modérées<br />

et compréhensibles<br />

» et de ne pas proposer<br />

ces gratifications aux<br />

joueurs identifiés « comme<br />

potentiellement excessifs<br />

ou pathologiques ».<br />

Darmanin balaye la polémique sur le transfert de Neymar. Gérald Darmanin et son ancien<br />

directeur de cabinet Jérôme Fournel ont-ils aidé le PSG à ne pas payer d’impôts et de taxes sur le<br />

transfert de Neymar à l’été 2017 ? Une enquête de Médiapart affirme ainsi que le ministre de<br />

l’Intérieur, qui occupait le poste de ministre des Comptes publics à l’époque, aurait aidé le club de<br />

la capitale à échapper à la taxation pour garantir le transfert du Brésilien en provenance du FC<br />

Barcelone contre 222 M€. « Je suis très heureux que les joueurs de football ou de rugby viennent<br />

sur notre territoire et payent justement beaucoup d’impôts et font payer beaucoup d’impôts de<br />

recettes. Si Neymar n’était pas venu, aucun impôt n’aurait été payé, aucun maillot de foot n’aurait<br />

été vendu en son nom et aucune cotisation sociale ne serait rentrée », a répondu cette semaine le<br />

ministre, sans confirmer toutefois son intervention, lors d’une visite au village olympique en Seine-<br />

Saint-Denis aux côtés d’Amélie Oudéa-Castéra.<br />

La Berrichonne de Châteauroux vendue. La Berrichonne de Châteauroux a été vendue, dans<br />

la nuit de mardi à mercredi 10 janvier, par le prince saoudien Abdallah ben Moussaed à l’homme<br />

d’affaires français Benjamin Gufflet. « Nous avons le plaisir d’annoncer l’arrivée d’un nouvel<br />

actionnaire majoritaire, Stratton Oakmont Sports. […] Stratton Oakmont Sports est présidée par<br />

Benjamin Gufflet, entrepreneur dans le secteur des médias et de l’immobilier et passionné de sport,<br />

très attaché à Châteauroux et doté d’une grande expérience dans le sport professionnel », indique<br />

le club de National dans un communiqué. Benjamin Gufflet, qui est par ailleurs propriétaire de l’US<br />

Dax Rugby Landes (Pro D2), va encore devoir apporter quelques garanties financières, la DNCG,<br />

le gendarme financier du football français, ayant annoncé la rétrogradation à titre conservatoire du<br />

club à l’issue de la saison en cours, couplée à un encadrement de la masse salariale et une<br />

interdiction de recruter. L’arrivée en mars 2021 du groupe United World, par ailleurs propriétaire<br />

de Sheffield United (Premier League) et Beerschot (D2 belge), avait suscité beaucoup d’attentes du<br />

côté du stade Gaston-Petit. Mais, Châteauroux, alors lanterne rouge de Ligue 2, n’avait pu éviter la<br />

relégation. Après une saison encourageante (5e) en National l’année suivante, la Berrichonne<br />

n’avait fini que 11e la saison dernière.<br />

6


Médias<br />

N°1204 La Lettre du Sport vendredi 19 janvier 2024<br />

La FIFA lance l’appel d’offres des<br />

droits TV pour 2026 et 2030<br />

Même si la Ligue 1 n’a toujours pas de diffuseur pour les prochaines saisons et que<br />

les droits pour l’intégralité de l’Euro 2024 sont toujours sur le marché, la FIFA lance<br />

son appel à candidatures en France, à Monaco, en Andorre et dans les territoires<br />

français d’outre-mer pour l’acquisition des droits télévisés des deux compétitions.<br />

es entités souhaitant<br />

se porter candidates<br />

peuvent déposer leur<br />

dossier, et ce jusqu’à la date<br />

limite fixée au 13 février.<br />

Avec la vente de ses droits<br />

commerciaux, la FIFA souhaite<br />

« sélectionner les entités<br />

les plus appropriées<br />

pour se charger des opérations<br />

de retransmission et<br />

couverture, et ainsi atteindre<br />

son objectif visant à<br />

toucher le plus vaste public<br />

possible en lui proposant<br />

notamment les meilleures<br />

images », indique l’instance.<br />

En 2026, la 23e édition de la<br />

Coupe du monde sera<br />

conjointement organisée par<br />

le Canada, les États-Unis et<br />

le Mexique. Cette édition<br />

sera la première à réunir 48<br />

équipes (contre 32 auparavant),<br />

avec plus d’une centaine<br />

de matchs (104) répartis<br />

sur les territoires de 16<br />

villes hôtes. Ce sont<br />

conjointement le Maroc,<br />

l’Espagne et le Portugal,<br />

seuls candidats à l’organisation,<br />

qui accueilleront le<br />

Mondial 2030 – trois<br />

matchs auront également<br />

lieu en Amérique du sud<br />

pour marquer le centenaire<br />

de la première édition, organisée<br />

en Uruguay en 1930.<br />

Pour rappel, les droits de<br />

diffusion du dernier<br />

Mondial devaient rapporter<br />

2,64 milliards de dollars. La<br />

compétition avait été retransmise<br />

en France par<br />

TF1 et beIN Sports. La Une<br />

avait investi environ 70 M€<br />

pour l’événement.<br />

Lancement d’une plateforme pour recenser les interdictions d’enregistrement<br />

La FIFA lance un outil numérique qui recense les clubs faisant l’objet d’une interdiction<br />

d’enregistrement. Une fois qu’une interdiction d’enregistrement a été prononcée, le club concerné<br />

ne peut pas, durant toute la durée de la sanction, enregistrer de nouveaux joueurs amateurs ou<br />

professionnels, au niveau national comme international.<br />

Le principal objectif de ce nouvel outil est de fournir au grand public et aux acteurs du football –<br />

notamment les joueurs et les clubs – une vue d’ensemble de tous les clubs faisant actuellement<br />

l’objet d’une telle interdiction.<br />

L’outil numérique* sera régulièrement mis à jour précise la FIFA.<br />

*https://knowledge.fifa.com/registration-bans<br />

Saudi Pro League : ce<br />

n’est pas encore ça<br />

15.000<br />

Si l’Arabie saoudite a dépensé<br />

des centaines de millions<br />

d’euros l’été dernier pour<br />

faire venir certains des<br />

meilleurs joueurs du monde,<br />

le championnat n’attire pour<br />

le moment pas les téléspectateurs.<br />

D’après RMC Sport, en<br />

moyenne, un peu moins de<br />

15.000 personnes regardent la<br />

Saudi Pro League sur les antennes<br />

du groupe Canal+, détenteur<br />

des droits TV depuis le<br />

mois d’août.<br />

©MB Media / Icon Sport<br />

Pourtant, la chaîne cryptée<br />

avait bon espoir lorsqu’elle<br />

avait répondu à l’appel de<br />

candidature pour diffuser le<br />

championnat saoudien sur le<br />

marché français. Les présences<br />

de Cristiano Ronaldo,<br />

Neymar et Karim Benzema<br />

devaient notamment attirer les<br />

suiveurs, mais c’est pour le<br />

moment un constat d’échec.<br />

Ceci peut s’expliquer par la fidélité<br />

des téléspectateurs à des<br />

équipes et à des championnats<br />

qu’ils connaissent plutôt qu’à<br />

des joueurs précis.<br />

LA LETTRE DU SPORT<br />

En bref<br />

Betclic Élite : un match de championnat retransmis chaque semaine. La NBA retransmettra<br />

à partir du 20 janvier via son application un match de Betclic Élite en direct par semaine. La<br />

première rencontre diffusée sera Chalon-sur-Saône – Bourg-en-Bresse (20 janvier à 18h30),<br />

comptant pour la 20e journée du championnat et visible en « France, aux États-Unis et dans plus<br />

de 150 autres pays à travers le monde », selon le communiqué. L’accord porte sur « plusieurs<br />

saisons », a-t-on appris auprès de la NBA. La NBA avait diffusé à partir de l’automne 2022 et<br />

jusqu’à la fin de la saison 2022-2023 les matches de Boulogne-Levallois, où évoluait le futur<br />

numéro 1 de la draft Victor Wembanyama (aujourd’hui à San Antonio), ainsi notamment que le All<br />

Star Game 2022 et la Leaders Cup 2023. Par ailleurs, la NBA, la Fédération française de basket<br />

(FFBB) et la Ligue nationale de basket (LNB) prévoient « de lancer un nouveau programme de<br />

développement des joueurs afin de former les futurs talents d’élite en LNB », sur lequel les deux<br />

institutions françaises « communiqueront davantage d’informations dans les mois à venir ».<br />

Entreprises citées<br />

Canal+ ......................................7<br />

France Télévisions ....................1<br />

United World ............................6<br />

7


International<br />

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