commissions interregionales de la recherche archeologique
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SOMMAIRE<br />
PALÉOLITHIQUE ET MÉSOLITHIQUE<br />
PAR JEAN-MARC GOUÉDO<br />
1. Quelques chiffres<br />
2. Résultats<br />
2.1. Le Paléolithique inférieur<br />
2.2. Le Paléolithique moyen<br />
2.3. Le Paléolithique supérieur<br />
2.4. Le Mésolithique<br />
2.5. Aspects diachroniques<br />
3. Perspectives et diffi cultés à signaler<br />
4. Bibliographie<br />
5. Liste <strong>de</strong>s opérations examinées en séance<br />
1. QUELQUES CHIFFRES<br />
Bi<strong>la</strong>n Interrégion Ouest, 2003-2006<br />
Concernant le Paléolithique et le Mésolithique, il y a eu 59 examens pendant <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> 2003-<br />
2006 contre une quarantaine au mandat précé<strong>de</strong>nt. Une même opération pouvant être examinée plusieurs<br />
fois, le chiffre <strong>de</strong>scend à 44 dossiers différents. Nous retiendrons fi nalement le chiffre <strong>de</strong> 40 en ôtant<br />
les 4 dossiers <strong>de</strong> prospections diachroniques, ce qui permet <strong>de</strong> comparer avec le chiffre <strong>de</strong> 22 dossiers<br />
différents pour <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> 1999-2002. Le nombre <strong>de</strong> dossiers examinés a donc presque doublé.<br />
Les dossiers se répartissent en 33 pour l’archéologie programmée, 10 pour l’archéologie préventive<br />
et 1 mixte. Au sein <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>recherche</strong> programmée, les opérations <strong>de</strong> prospection, sous toutes ses formes<br />
(y compris <strong>de</strong>s relevés d’art rupestre), l’emportent, les fouilles au sens <strong>la</strong>rge du terme étant minoritaires<br />
(17 contre 11). Si l’on regar<strong>de</strong> par région et par type d’archéologie, il en ressort que <strong>la</strong> Haute-Normandie<br />
fait plus <strong>de</strong> préventif qu’ailleurs et, qu’à l’inverse, <strong>la</strong> Bretagne fait surtout du programmé. Le préventif<br />
est absent <strong>de</strong> Basse-Normandie ; les choses sont re<strong>la</strong>tivement équilibrées en Pays <strong>de</strong> <strong>la</strong> Loire. Toujours<br />
par région mais en déclinant plus fi nement par type d’opération (prospections, fouilles, publications,<br />
PCR), les répartitions sont peu signifi catives, si ce n’est peut-être l’absence <strong>de</strong> PCR en Pays <strong>de</strong> <strong>la</strong> Loire ;<br />
globalement, on prospecte plus dans le sud <strong>de</strong> l’nterrégion (Pays <strong>de</strong> <strong>la</strong> Loire et Bretagne) que dans le<br />
nord (Normandie).<br />
La répartition <strong>de</strong>s titu<strong>la</strong>ires selon les organismes <strong>de</strong> rattachement p<strong>la</strong>ce bénévoles et étudiants<br />
en tête, ce qui est étonnant par rapport à d’autres secteurs du territoire national ; puis le CNRS avec<br />
ici l’impact <strong>de</strong> l’UMR 6506 <strong>de</strong> Rennes, et enfi n, l’Université. On notera l’absence <strong>de</strong> représentant <strong>de</strong>s<br />
collectivités locales. Le sud <strong>de</strong> l’interrégion travaille surtout avec les bénévoles et les chercheurs du<br />
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