commissions interregionales de la recherche archeologique
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SOMMAIRE<br />
1. Préambule<br />
2. Le Néolithique ancien<br />
3. Le Néolithique moyen<br />
4. Le Néolithique récent et fi nal<br />
5. Conclusion<br />
1. PRÉAMBULE<br />
NÉOLITHIQUE<br />
PAR LUC LAPORTE<br />
Bi<strong>la</strong>n Interrégion Ouest, 2003-2006<br />
Dans l’interrégion Ouest, 123 dossiers portant sur <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> néolithique ont été examinés par<br />
<strong>la</strong> CIRA. Le nombre <strong>de</strong> sites néolithiques ayant fait l’objet <strong>de</strong> fouilles préventives (14) ou <strong>de</strong> fouilles<br />
programmées (18) tend à s’équilibrer. On notera que près <strong>de</strong> <strong>la</strong> moitié <strong>de</strong>s rapports <strong>de</strong> diagnostic portant<br />
sur le Néolithique (14/34), ont fait l’objet dans l’avis <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission <strong>de</strong> remarques soulignant - pour le<br />
moins - l’absence d’une partie <strong>de</strong>s éléments nécessaires à <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong> choix scientifi ques raisonnés<br />
quant au <strong>de</strong>venir du site, ou aux moyens à mettre en œuvre ; dans <strong>de</strong> nombreux cas, une expertise<br />
complémentaire aurait été nécessaire, mais elle n’est pas prévue par les dispositions légis<strong>la</strong>tives en<br />
vigueur. Les opérations d’archéologie programmée font, en revanche, l’objet d’un suivi scientifi que<br />
beaucoup plus lourd <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong> <strong>la</strong> CIRA ; les dossiers d’archéologie préventive (opérations <strong>de</strong><br />
diagnostic incluses) ne représentent que 40% <strong>de</strong>s dossiers examinés, en ce qui concerne le Néolithique.<br />
Toutefois, le poids <strong>de</strong> l’archéologie préventive se fait sentir au travers <strong>de</strong> l’importance accordée à l’étu<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>s sites d’habitat ouvert qui représentent plus <strong>de</strong> 60% <strong>de</strong>s sites néolithiques repérés. Les monuments<br />
mégalithiques, longtemps privilégiés, ne représentent plus qu’un quart <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers. Le Néolithique<br />
moyen comme le Néolithique récent ou fi nal correspon<strong>de</strong>nt chacun à 40% <strong>de</strong>s sites néolithiques étudiés ;<br />
le peu <strong>de</strong> sites attribués au Mésolithique fi nal ou au Néolithique ancien refl ète un état <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>recherche</strong>.<br />
2. LE NÉOLITHIQUE ANCIEN<br />
Deux opérations ont marqué une nette avancée <strong>de</strong>s connaissances sur le Néolithique ancien<br />
dans l’interrégion Ouest au cours <strong>de</strong>s quatre <strong>de</strong>rnières années ; <strong>la</strong> fouille programmée du vil<strong>la</strong>ge du<br />
Lazarro à Colombelles (Calvados), dans <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ine <strong>de</strong> Caen, est désormais achevée. Sur l’autre rive<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> Seine, <strong>la</strong> fouille préventive effectuée sur le vil<strong>la</strong>ge VSG <strong>de</strong> <strong>la</strong> Chartreuse, à Aubevoye (Eure), a<br />
trouvé un prolongement sous <strong>la</strong> forme d’une opération programmée. Celle <strong>de</strong> <strong>la</strong> Métairie, à Bosrobert<br />
(Eure), étoffe le corpus. Un autre bâtiment appartenant à ce <strong>de</strong>rnier groupe culturel a été fouillé en<br />
préventif à Fontenay-le-Marmion, le Chemin Haussé (Calvados). Plus au sud, Les sondages effectués<br />
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