PROJECTEUR ACL HC5000 De Mitsubishi - Ted Magazine

Les 207 en action
Puisque ce banc d’essai s’est déroulé en terrain
relativement inconnu et avec un équipement
avec lequel je ne suis pas familier, il est
évident que certains aspects pourraient être
différents si écoutés dans ma salle dédiée. Les
enceintes étaient positionnées dans une salle
relativement grande que j’évaluerai à au
moins 30 pieds sur 20 pieds. L’électronique
en amont comportait un transport audionumérique
CEC TL0 ainsi qu’un convertisseur
numérique-analogique Chord DAC64. La
préamplification était assurée par la compagnie
Conrad-Johnson avec son ACT2 et l’amplification
était confiée à la série Reference de
Chord avec ses monoblocs SPM 6000. À
défaut d’avoir accès à toute ma collection, j’ai
apporté des disques qui vous sont sans doute
connus puisque je les mentionne régulièrement
dans mes textes et sont ainsi plus faciles
à évaluer.
« C’est ici qu’intervient l’une des technologies Uni-Q. D’après
les recherches de KEF, le positionnement de ces transducteurs
permet de les aligner dans le temps et ainsi accroître
»
la cohérence. Leur sommation parfaite permet d’avoir
un résultat optimal, peu importe la position d’écoute.
En guise d’introduction au système, nous
nous sommes amusés à comparer rapidement
le fameux lecteur CEC TL51X (que je possède
aussi) avec l’ultime référence chez CEC, le
TL0. Honnêtement, j’étais sceptique à savoir
si deux transports pouvaient avoir une différence
notable. Dans les deux cas, nous avons
utilisé le convertisseur externe. Quelle ne fut
pas ma surprise d’entendre des différences
intéressantes ! Pour faire une histoire brève,
puisque ce n’est pas le sujet de cet article, j’ai
vraiment trouvé ce transport très fluide. Avec
sa résolution extrême, il permettait de restituer
beaucoup de microdétails sans compter
l’espace ou « l’air » qui se retrouvait dorénavant
entre les notes de musique. À vrai dire,
ce transport semble vraiment dans une classe
à part et espérons que j’aurai la chance un
jour d’en faire une écoute à la maison. À près
de 20 000 $, ce n’est pas donné non plus !
J’ai d’abord réchauffé la salle avec la voix
puissante mais précise de Francesca Gagnon.
La richesse et l’intensité de ses intonations,
combinées à ses accents d’ailleurs, en font des
pièces de choix pour mes auditions. Dès l’introduction,
je savourais déjà l’amplitude et le
coffre que pouvaient offrir les Reference 207.
La profondeur de champ allait bien au-delà
des limites du mur de brique arrière de la
salle. La même chose se produisait pour
l’image stéréophonique qui avait beaucoup
d’amplitude et qui dépassait largement les
limites physiques de part et d’autre de la salle.
Était-ce dû à la faible directivité des enceintes
ou bien à la cohérence du duo transducteurs
médium-aigus ? Assurément, il s’agissait
d’une combinaison des deux ! Je me suis donc
amusé à me promener dans la salle et à faire
varier mon point d’écoute pour constater
avec joie qu’il vous sera possible de partager
avec des amis la musique de ces enceintes.
Nul besoin d’être dans le siège privilégié pour
savourer toutes les qualités musicales des 207
puisqu’elles offrent à leurs auditeurs une large
plage d’écoute.
Poursuivant avec Francesca Gagnon, la
voix était reproduite avec justesse, sans grain
et avec beaucoup de précision, sans distorsion.
Les basses, très bien intégrées au reste du
Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007 25