PROJECTEUR ACL HC5000 De Mitsubishi - Ted Magazine

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tage de votre cinéma maison PC (si vous en avez un, sinon vous pourriez décider d’en monter un) et de l’utiliser pour produire des images haute définition sans convertisseur additionnel. La haute définition, tout le temps, c’est formidable ! Un autre atout intéressant en matière de connectivité, le HL-T5689S utilise la version 1.3 HDMI avec le CEC (Consumer Electronic Control, qui semble indiquer qu’il supporte spécifiquement la version 1.3a, même si la documentation fournie ne l’indique pas explicitement). Quels sont les avantages, direz-vous ? Le nouveau standard HDMI 1.3 avec les possibilités <strong>De</strong>ep Color augmente le nombre de couleurs disponibles sur un HDTV de millions à milliards, tout en éliminant les bandes couleurs et les gradations subtiles entre couleurs à travers l’utilisation d’intensité de couleurs 10, 12 et 16 bits. En comparaison, les signaux HDTV et HDMI standards utilisent des intensités de couleurs 8 bits. Bref, le HL-T5689S est déjà prêt pour tout signal HDTV qui pourrait être bientôt disponible chez vous. Une vraie haute définition Sur la question du HDTV, le HL-T5689S comporte un syntoniseur intégré HDTV. Tout ce que vous avez à faire est d’ajouter une antenne convenable UHF/VHF pour commencer à capter gratuitement des canaux DTV et HDTV de votre région. Sinon, vous pouvez choisir d’utiliser une autre source HDTV telle que le câble ou le satellite. Il possède aussi un syntoniseur MAQ (modulation d'amplitude en quadrature, le format par lequel les chaînes câblées sont encodées et transmises par le câble), qui décode les signaux numériques non brouillés du câble, vous permettant une réception directe des chaînes câblées sans l’aide d’un décodeur externe. 70 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007 « Le nouveau moteur lumière à DEL remplace la combinaison lampe à arc et roue de couleurs qui est habituellement utilisée dans plusieurs téléviseurs à DLP. L’image résultante offre de belles couleurs avec considérablement moins » de parasites que dans la roue de couleurs. Une caractéristique attrayante vient s’ajouter, soit la fonction 3D/Dual View, c’est-à-dire 3D HDTV. Cependant, si vous passez au travers du manuel pour savoir ce que c’est, vous allez trouver une référence de deux lignes qui renvoie au site web de Samsung. Toutes mes tentatives n’ont apporté aucune page qui la décrive. Alors, comment pouvez-vous la trouver ? Eh bien, si vous branchez un ordinateur sur le port HDMI/DVI (HDMI 3) et changez le réglage de l’entrée pour PC dans le menu, le mode 3D/Dual View sera disponible (ce n’est pas le cas dans les autres ports HDMI). Si vous choisissez ensuite l’option, vous ne verrez rien de différent sur l’écran mais au moins, vous aurez eu une description de ce que c’est : ça vous permet d’utiliser un émetteur à signal 3D et, avec des lunettes 3D, vous pourrez visionner des films en 3D. À propos du son Le son polyphonique SRS TruSurround XT qui offre un son clair pour différentes utilisations constitue un attrait supplémentaire du HL-T5689S. Bien sûr, si vous possédez un système audio séparé, comme la plupart des gens, le système audio de cet appareil vous semblera bien moyen en comparaison. Vous pouvez regarder deux émissions en même temps en utilisant le syntoniseur Picture-in- Picture (PIP). Et pour une connectivité sans fil, la technologie Bluetooth est intégré au HL-T5689S pour les casques d’écoute et les imprimantes à photos. La télécommande est rétroéclairée et peut de contrôler d’autres appareils tels que le magnétoscope, le lecteur DVD, etc. La télévision peut même servir à visionner des photos et jouer des pièces MP3 avec une clé USB utilisant la fonction WISELINK. Qu’est-ce que j’en pense ? Dans l’ensemble, le HL-T5689S est assurément un poste télé à considérer. Il est bien fabriqué en plus de posséder plusieurs caractéristiques qui feront de votre visionnement une expérience vraiment agréable. L’appareil possède aussi différents réglages qui permettent à l’utilisateur d’obtenir l’image qu’il désire, avec une qualité plutôt impressionnante. Samsung a pensé à tout, à partir de l’entretien, tel que le remplacement des lampes, jusqu’aux petits détails, comme la possibilité d’éteindre le DEL bleu du panneau avant. Ça démontre que toute infime particularité compte et que Samsung a pris soin de les prévoir. Caractéristiques techniques fournies par le fabricant Vidéo Taille de l’écran : 56 po Type de produit : DLP Ratio : 16:09 Résolution : 1 920 x 1 080 Technologie DNIe : Oui Écran antireflet : Oui Filtre en peigne numérique : 3D Réducteur de bruit numérique : Oui Amplificateur de faible signal : Oui Ajustement 24 images 3:2 : Oui Ratio de contraste : 10 000:1 Système de noirs dynamiques : Oui Entrée 1080p : Oui Audio Stéréo : MAT/SAP Égalisateur automatique du volume : Oui Effet du son : TruSurround XT Sortie pour le son : 10 W x 2 Type d’enceinte : Caché Entrées & sorties : sur le côté Connecteur RF : 2 Composite (AV) : 2 S-vidéo : 2 Composante (Y/P b/P r):2 Entrée PC (D-SUB) : 1 Entrée PC audio : 1 Entrée DVI audio : 1 Connectivité sans fil : technologie Bluetooth HDMI : 3 RS-232C : 1 WISELINK (USB) : Oui IEEE 1394 : Non Sortie vidéo : 1 Sortie audio vidéo : 1 Prise audio numérique (optique) : Oui Prise audio numérique (Coaxial) : Non Puissance Alimentation : 120 V Consommation (en opération) : 230 W Consommation (en attente) : 1W Energy Star : Oui Watts de la lampe : N/A Dimension (L x P x H) : 1 281 x 341 x 887 mm Poids : 14 kg Prix : 2 799 $ Garantie : 1 an, pièces et main-d’oeuvre Distributeur : Samsung Electronics Canada Inc., tél. : 1 800 SAMSUNG, www.samsung.ca
Avec GILLES ARCHAMBAULT garchambault@quebecaudio.com FRASER MACPHERSON Our Blues JUST A MEMORY, JAM 9163 2 Pas besoin d’être un mordu du jazz pour prendre plaisir à l’écoute de ce CD. Fraser MacPherson était un saxo ténor qui jouait dans un style apparenté à celui de Zoot Sims. C’est-àdire qu’il pratiquait un swing convaincant, que le blues ne lui était pas étranger et qu’il savait explorer le répertoire des standards tirés de la chanson américaine. La matière de ce disque provient d’une émission de radio de CBC enregistrée à Toronto au début des années 1960. La qualité sonore est excellente. À noter, en plus des solos du leader, ceux d’un excellent pianiste, du nom de Chris Cage. Pour revenir à la phase initiale de ce compte rendu, les amateurs convaincus raffoleront eux aussi des performances du quintette de ce musicien plus qu’honnête. MICHAEL BRECKER Pilgrimage HEADS UP, HUCD 3095 La disparition récente à l’âge de 57 ans de ce saxo ténor qui a compté dans le jazz des vingt dernières années ne pouvait être mieux soulignée que par ce CD enregistré avec Pat Metheny à la guitare, Herbie Hancock et Brad Meldhau au piano, John Patitucci à la basse et Jack <strong>De</strong>Johnnette à la batterie. Uniquement composé de pièces originales, le disque nous offre une approche presque savante de thèmes dont la difficulté d’exécution n’est pas toujours cachée. Ceux qui auront suivi la carrière de Brecker pourront être surpris par l’austérité d’une telle démarche. Il en résulte une musique qui, pour être d’un abord pas toujours aisé, n’en est pas moins au bout du compte plutôt séduisante. La participation de Pat Metheny est un atout. TONY SCOTT A Jazz Life KIND OF BLUE, KOB 10015 Lorsqu’on a réenregistré ce disque, accompagné d’un DVD disponible dans le même boîtier, Tony Scott avait moins d’une année à vivre. Disparu à 85 ans, le musicien dont le véritable nom était Anthony Sciacca, avait connu un parcours des plus singuliers. Vedette incontestée du jazz new-yorkais dans les années 1950, ami de Ben Webster et de Billie Holiday entre autres, il avait choisi de vivre à l’étranger. En Italie surtout. Le zen, les musiques de l’Extrême-Orient et de l’Afrique l’avaient marqué, mais le jazz retiendra de lui sa passion pour le blues et le jazz incarné par l’œuvre de grands compositeurs noirs américains comme Ellington et Stryhorn. Clarinettiste émouvant, imprégné d’une émotion évidente, il n’était plus au moment de cet enregistrement le technicien qu’il avait été. Il n’empêche qu’il a fait, à cette occasion, la démonstration qu’il n’avait rien perdu de sa fougue. Le DVD nous le montre jouant de la clarinette et témoignant de vive voix de son amour pour une musique qui l’avait accompagné pendant une vie bien remplie. DEE DEE BRIDGEWATER Red Earth EMARCY, 1722829 Fruit de sessions s’étant déroulées au Mali et à Paris, ce CD est un heureux mariage entre les sources africaines d’une chanteuse noire et sa culture occidentale. Alors que la plupart des tentatives de rapprochement de ce type paraissent bancales, on est en présence ici d’une réussite. La chanteuse a raison d’écrire dans le livret d’accompagnement du disque qu’il s’agit pour elle d’un voyage qui marque une sorte de retour au pays natal. L’amateur découvrira de nouveaux airs et des musiciens africains qu’il ne connaît pas et retrouvera des morceaux déjà connus, Footprints de Wayne Shorter, Afro Blue de Mongo Santamaria, etc. Bref, une réussite. Et un disque original. Ce n’est pas si fréquent. KURT ELLING Nightmoves CONCORD, 30138 2 Alors que les chanteuses de jazz, ou celles qui prétendent l’être, sont légion, il y a peu de chanteurs. Kurt Elling fait donc exception. Et, de surcroît, il est merveilleux. Il suffirait d’écouter ce CD pour en être convaincu. Il possède à un haut degré le sens de la mélodie, sa diction est impeccable et il s’inspire du blues avec une rare maîtrise. Pas de concessions dans ce CD, pas de ces pièces que l’on inscrit dans l’espoir qu’un programmateur de radio les diffuse. Non, que du jazz chanté de façon experte ! À noter, la très compétente présence de Laurence Hobgood au piano. ALVIN QUEEN I Ain’t Looking at You ENJA/JUSTIN TIME, JENJ 3329 2 Si vous aimez un jazz sans histoire, ancré dans le blues et dans une conception héritée des Jazz Messengers d’Art Blakey, ce CD est pour vous. Alvin Queen est un batteur énergique, Mike LeDonne à l’orgue Hammond n’est pas un délicat, Peter Bernstein à la guitare n’ignore rien du blues. Ajoutez à ces trois lascars, Terell Stafford à la trompette et au bugle et Jesse Davis au saxophone alto et vous avez les ingrédients à la base de l’expression d’une certaine joie de vivre. Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007 71
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