PROJECTEUR ACL HC5000 De Mitsubishi - Ted Magazine

positionné aux endroits stratégiques, c’est-àdire
sur la poignée ainsi qu’à l’arrière de l’appareil
à l’endroit exact où on dépose le pouce.
L’utilisation de ce matériau assure une bonne
poigne sur l’appareil, spécialement lorsqu’on
le manipule avec une seule main.
Au dos de l’appareil, on retrouve un large
écran de 2,5 pouces de diagonale, composé
de 230 000 pixels, qui rend une image nette
et précise. L’écran n’étant pas aussi gros que
sur certains nouveaux modèles (des écrans de
3 pouces de diagonale commencent à faire
leur apparition sur le marché), Nikon peut se
permettre de greffer un viseur optique juste
au-dessus de l’écran ACL et ce, sans faire de
compromis sur la taille de l’appareil. Vous
avez bien lu : un Nikon possédant un viseur
optique. Il y a déjà un bon moment que la
compagnie avait abandonné ce concept.
Cette apparition est très appréciée, car même
si les performances des moniteurs ACL dans
des situations de forte lumière se sont améliorées,
il y a encore place au progrès. Il est
donc désormais possible de bien cadrer ses
photos, même lors de journées ensoleillées. Il
est important de faire une parenthèse sur ce
viseur; il ne vous affiche pas la totalité de
l’image qui sera enregistrée. Ceci n’est pas un
défaut, mais plutôt une précaution que les
manufacturiers prennent lors de la conception
des compacts numériques. En réalité,
l’appareil se garde une certaine marge de
manœuvre pour éviter que les pieds et les
têtes de gens pris en photo soient coupés.
Ceci est dû au fait que le viseur est situé légèrement
au-dessus de l’objectif et que l’image
que l’on perçoit dans ce dernier est légèrement
déplacée par rapport au cadre. Dans les
situations où le cadrage est critique, mieux
vaut utiliser l’écran arrière, car il nous donne
un aperçu beaucoup plus précis de notre
image (environ 97 % de l’image enregistrée y
est affichée).
L’ergonomie générale de l’appareil est très
satisfaisante, avec une finition exemplaire et
un soin particulier apporté aux détails. Donc,
sur ce point, rien à redire. La disposition des
diverses touches et fonctions est logique et on
en apprécie la simplicité. À gauche de l’écran,
on retrouve les outils de visualisation des images
et les menus. À la droite du moniteur se
trouvent les raccourcis classiques pour les
principales fonctions de prise de vue (sur et
sous-exposition de l’image, les modes flash, le
mode macro ainsi que le retardateur).
« Les ingénieurs de Nikon se sont montrés à la hauteur de leur
savoir-faire. Ces derniers ont aussi greffé à l’objectif un système
de réduction des vibrations optiques (VR) qui nous donne
»
un sacré coup de pouce dans les situations de lumière difficiles
ou dans les endroits où l’utilisation du flash est prohibée.
En revanche, on voit que la qualité de la
prise en mains est légèrement dégradée lorsque
l’on ajoute un flash externe sur le sabot
situé au sommet de l’appareil. L’utilisation du
Nikon SB-400 (le plus petit de la série des
flashs Nikon) se fait tout de même aisément,
mais si l’on jette son dévolu sur un flash plus
puissant tel le SB-600 alors le tout devient un
exercice inopportun pour le poignet.
Nikon offre aussi la possibilité d’ajouter
des compléments optiques pour augmenter
les possibilités de cadrage. Avec le convertis-
seur grand-angle WC-E67, on transforme la
position grand-angle de l’appareil de 36 mm
à 25 mm et en utilisant le télé convertisseur
TC-E3ED, on multiplie par 3 le zoom du
Coolpix P5000. À noter que l’usage de ses compléments
optiques augmente le poids et l’encombrement
de l’appareil. Un détail important
: une fois les objectifs montés, ils
viennent obstruer une portion du viseur optique
et on doit donc utiliser l’écran à cristaux
liquides pour cadrer l’image. De plus, ils
viennent aussi cacher une partie du flash intégré
de l’appareil, ce qui a pour effet de produire
des ombres sur les photos. On recommande
donc de porter une attention
particulière aux photos prises au flash avec les
deux compléments optiques.
Utilisation
Pour les habitués des appareils numériques,
prendre un Coolpix P5000 signifie se
retrouver en terrain connu. Pour ceux qui
font leurs premiers pas dans le monde des
appareils numériques, nous croyons que le
P5000 les mènera vers un apprentissage facile
et agréable. Il s’avère un bon outil pour explorer
toutes les nouvelles possibilités que cet
univers vous offre. Le large écran ACL arrière
et le design épuré et élégant de l’interface
contribuent pour beaucoup au plaisir d’utilisation
et rendent aisée la navigation dans les
menus. Pour les utilisateurs avertis, l’éventail
des options est complet et ne comporte pas
vraiment d’options inutiles.
Le P5000 est simple pour l’utilisateur
débutant ou pour celui qui veut utiliser l’appareil
rapidement : il est possible de prendre
des photos dans presque toutes les situations
grâce à l’immense variété de modes préréglés
tels que les fonctions paysage, portrait, scène
nocturne, etc. Pour le photographe désireux
d’avoir un contrôle total sur chacun des para-
Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007 65