Soutenir le développement économique dans les quartiers ... - Apur

More documents

Recommendations

Info

Les modalités de l’appel à projets Les projets éligibles Pour être éligibles, les projets doivent rassemblent les critères suivants : - la capacité de générer une activité économique attractive ; - une utilité sociale prenant en compte les besoins du territoire ; - la capacité à développer des activités favorisant l’emploi durable ; - une viabilité économique reposant sur des ressources mixtes (publiques et privées) ; - la capacité à s’inscrire dans le développement économique local ; Le processus de sélection La réception des dossiers est assurée par une Commission Consultative Economie Sociale et Solidaire Danube composée de représentants de la Mairie de Paris (DPVI ; DDEE), de la mairie du 19 e arrondissement, de Paris Habitat OPH, de la Boutique de gestion de Paris, de Projets 19 et de l'Atelier (centre de ressources régional de l'économie sociale et solidaire) Dans une première phase, les dossiers sont examinés afin de valider leur éligibilité et procéder à une présélection. Ensuite, Paris Habitat OPH propose une visite des locaux aux candidats présélectionnés. A l’issue de cette visite, les candidats sont auditionnés par la Commission Consultative Economie Sociale et Solidaire Danube. La décision finale appartient au bailleur social, qui délibère après avis de la Commission. En 2007, un premier appel à projets a permis à deux structures de s’implanter sur le quartier Danube- Solidarité dans des locaux neufs et mis à disposition à un loyer adapté. Une association a ainsi quitté des locaux isolés et peu adaptés, pour un local dans lequel elle a installé, en plus de son espace de travail initial, un atelier de production et un point de vente. Cela lui a permis de développer considérablement son activité à l'échelle nationale, tout en l’encrant dans une logique de proximité en créant une offre dédiée aux acteurs et aux habitants du quartier Danube Solidarité. Une coopérative d’activité et d’emploi a trouvé ses premiers locaux. En l’espace d’une année d’implantation, le nombre de coopérants a considérablement augmenté. Ce qui a, par la même occasion, permis à l’équipe salariée de s’agrandir et de se stabiliser. Depuis 2007, cet appel à projets est relancé annuellement, au fur et à mesure que des locaux du secteur sont libérés. Les associations qui ont été installées jusqu’en 2009 proposent des activités ou services de proximité qui faisaient défaut auparavant (écrivain public, soutien à la scolarité, insertion par l’activité économique, lien social, activités de loisirs, culturelles et sportives…) et contribuent, en ce sens, au développement local. En 2009, trois locaux ont été attribués pour des structures œuvrant dans les domaines de l’insertion professionnelle (entreprise de travail temporaire), de l’éducation au patrimoine, à la santé et à l‘environnement, et de l’accueil et la diffusion de l’art contemporain. Enfin, cinq associations se sont également installées dans des locaux disponibles dans la rue de la solidarité en raison de la rénovation de leurs anciens locaux. Ces nouvelles installations n’ont pas été réalisées dans le cadre de l’appel à projets mais elles ont contribué à renforcer l’attractivité et l’animation du quartier. Parmi ces structures, on note l’arrivée d’une radio – Radio Fréquence Paris Plurielle – qui est perçue comme un facteur permettant de « faire du passage dans le quartier ». La création d’un pôle fédérateur qui renforce l’attractivité du quartier Le processus d’appel à projets, véritable projet intégré, remplit les objectifs qui lui ont été fixés : l’implantation d’entreprises ou d’associations de l’économie sociale et solidaire à Paris et la création d’un pôle fédérateur susceptible de renforcer l’essor d’un quartier. Parallèlement, il est considéré comme une opportunité pour les associations pour trouver des locaux avec des loyers peu élevés. 10
Son succès a notamment été rendu possible par l’aide de deux structures présentes dans le 19 e arrondissement : la Boutique de gestion qui accompagne les initiatives économiques individuelles ou collectives, et Projets 19 dont l’objet est de renforcer le lien social à travers la mise en place et l’accompagnement d’initiatives favorisant le développement local, la création d’emploi et l’insertion professionnelle. Ces structures ont apporté leurs compétences en matière d’analyse des dossiers et de la viabilité des associations porteuses. La reproduction d’un tel processus dans d’autres quartiers prioritaires serait donc réalisable en tenant compte du contexte local avec la présence de structures d’appui, connues des EDL, et, naturellement, de la disponibilité de locaux commerciaux en pieds d’immeubles sur un périmètre limité. Une convention signée avec les bailleurs et les SEM parisiens relative à la politique de la ville La Ville de Paris a par ailleurs renouvelé en juin 2009, pour une durée de six ans, une convention relative à la politique de la ville à Paris avec une quinzaine de bailleurs sociaux et de sociétés d’économie mixte (SEM). Elle reprend les objectifs prioritaires de la précédente convention signée en 2002 qui concernent notamment le soutien aux activités économiques et à la vie associative dans les quartiers prioritaires. Les bailleurs s’engagent dans cette perspective : - à informer la DDEE des locaux commerciaux et d’activités disponibles - à étudier avec la Ville et ses services les besoins de chaque territoire à partir d’études économiques - à proposer des conditions de location adaptées et incitatives (cautions facilitées, progressivité des loyers…) - à poursuivre leur politique de mise à disposition à des tarifs préférentiels de locaux à des associations - à participer, aux côtés de la Ville de Paris et de l’association concernée, au financement de travaux réalisés dans les locaux L’attribution de locaux à des associations s’effectuera en concertation avec la Ville de Paris et les bailleurs sociaux selon des modalités qui seront définies dans le cadre d’un comité partenarial d’attribution. 3. LA MISE EN PLACE DE SYSTEMES PRODUCTIFS LOCAUX A PARIS Actuellement, deux SPL sont recensés dans les quartiers prioritaires et un troisième projet est à l’étude à Fontaine au Roi. Ils ont été créés dans différents domaines, en fonction des potentialités de chaque territoire. 1. Sur le quartier Saint Blaise, l’existence d’une filière spécialisée dans les NTIC et les jeux vidéos a conduit à la formation en 2003 du SPL « Capital Games », regroupant 40 sociétés en 2009. Cette structure a vu le jour sans l’appui de la DPVI. Cependant, la création d’un partenariat avec l’EDL du territoire a permis l’élaboration de projets illustrant les complémentarités potentielles existant avec la politique de la ville (projet de formation qualifiante autour des métiers du numérique, construction d’un Equipement Sportif Numérique). Ce précédent a encouragé le développement des démarches de type SPL sur deux autres territoires inscrits au CUCS. 2. Sur le quartier de la Goutte d’Or, l’existence de nombreux producteurs et distributeurs de musique identifiée « Musiques du Monde » a été à l’origine du projet de constitution du SPL « Paris Mix » initié par l’entreprise Mondomix. La relative fragilité du secteur appelait en effet à la coopération des acteurs de cette filière culturelle perturbée par la transformation de ses moyens de distribution. La démarche entreprise par le SPL « Paris Mix » depuis sa création en mars 2008, vise à soutenir la chaîne de production, des artistes aux modes de diffusion, des Musiques de Monde. L’accompagnement du projet par la politique de la ville a permis l’implantation de la structure coopérative dans le quartier prioritaire Amiraux Simplon (18 e arrondissement). Cette vitrine permettra notamment de développer des collaborations avec des acteurs locaux pour initier des ateliers, des stages et des formations, à destination des habitants, et particulièrement des jeunes du quartier. 11
Page 1 and 2: atelier parisien d’urbanisme Sout
Page 3 and 4: Trois approches du développement
Page 5 and 6: 3. Le soutien à la création d’a
Page 7 and 8: Les actions d’animation collectiv
Page 9: Des incertitudes quant à l’aveni
Page 13 and 14: III. LES PRECONISATIONS La perte de
Page 15 and 16: Annexe 2 10 ème 11 ème 13 ème Re

Soutenir le développement économique dans les quartiers ... - Apur

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

Delete template?

Save as template?