09.01.2013 Views

Chevetogne un peu cochon - Domaine Provincial de Chevetogne

Chevetogne un peu cochon - Domaine Provincial de Chevetogne

Chevetogne un peu cochon - Domaine Provincial de Chevetogne

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

1<br />

Libotte-Flahaux<br />

à Rochefort<br />

Chez Libotte, on vit le commerce comme <strong>un</strong> dialogue<br />

avec le client... et comme le veut la coutume dans<br />

les bons restaurants, les chalands gourmands font<br />

confiance aux « trouvailles » <strong>de</strong> la maison.<br />

Cette semaine, on suggère aux esprits curieux qui<br />

veulent bien se « laisser-faire » <strong>de</strong> la « piquanterié » :<br />

<strong>un</strong>e sala<strong>de</strong> <strong>de</strong> joues <strong>de</strong> porcs, carottes, ail, navet,<br />

asperges… moutar<strong>de</strong>, le tout pris dans <strong>un</strong>e bonne<br />

gelée <strong>de</strong> cuisson <strong>de</strong> tête. Glissé dans <strong>un</strong> boyau, ça<br />

fait à la découpe <strong>de</strong> jolies tranches toutes pleines <strong>de</strong><br />

belles couleurs.<br />

Madame Jacquet n’a pas d’idée pour son souper ? Et<br />

pourquoi pas <strong>un</strong>e tourte au jambon à la crème et au<br />

fromage <strong>de</strong> Rochefort ? La suggestion du jour pour<br />

<strong>un</strong> barbecue ? Les petites côtes <strong>de</strong> <strong>cochon</strong> <strong>de</strong> lait au<br />

thym et au miel !!!<br />

On échange <strong>un</strong>e recette, on taille <strong>un</strong>e bavette, la maison<br />

suggère, le client digère ! Tradition, convivialité, proximité !<br />

Maison Eddy Bourgeau<br />

à Haversin<br />

La boucherie d’Eddy Bourgeau sent bon l’o<strong>de</strong>ur <strong>de</strong>s<br />

petites saucisses sèches qu’il vient <strong>de</strong> préparer. Si<br />

vous les dégustez après <strong>un</strong>e dizaine <strong>de</strong> jours d’affinage,<br />

jamais vous ne pourrez oublier leur goût, reconnaissable<br />

entre tous. Il y a là <strong>de</strong>dans <strong>de</strong> la profon<strong>de</strong>ur,<br />

du caractère et pas mal d’amour du métier.<br />

Outre la vian<strong>de</strong> et le gibier, choisis dans les environs<br />

et les charcuteries (jambons séchés, pâtés, saucissons,<br />

cervelas...), Eddy prépare comme autrefois <strong>de</strong>s<br />

pieds et queues <strong>de</strong> <strong>cochon</strong>, <strong>de</strong> la langue <strong>de</strong> bœuf et<br />

même <strong>de</strong> la « squinée », à savoir <strong>de</strong>s bouts <strong>de</strong> côtes<br />

cuits à feu doux toute <strong>un</strong>e nuit, dans <strong>un</strong> bouillon maison.<br />

Mais sa gran<strong>de</strong> fierté, c’est la tarte Saint-Maurice,<br />

<strong>un</strong>e tourte couverte <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>, préparée, entre<br />

autres, avec <strong>de</strong>s côtes <strong>de</strong> porc au spiringue hachées<br />

et <strong>de</strong>s légumes. C’est le boulanger du village qui lui<br />

prépare la pâte et qui cuit la tourte dans son four à<br />

pain. Il suffit <strong>de</strong> fermer les yeux et <strong>de</strong> humer.<br />

La Ferme <strong>de</strong>s Sanglochons<br />

à Verlaine<br />

Jadis, on menait le <strong>cochon</strong> au bois. Il y trouvait sa nourriture<br />

et parfois aussi <strong>de</strong>s copains sauvages et d’autres<br />

plaisirs. Après <strong>un</strong> “tour <strong>de</strong> <strong>cochon</strong>”, naissaient <strong>de</strong>s<br />

sanglochons ! Et <strong>de</strong>s chansons : larirette , larirette...<br />

Aujourd’hui que les truies ont perdu le droit <strong>de</strong>s amours<br />

sylvestres, la Ferme <strong>de</strong>s Sanglochons perpétue, par<br />

l’élevage, cette curiosité fa<strong>un</strong>istique digne <strong>de</strong>s contes<br />

et légen<strong>de</strong>s celtiques. À Verlaine, <strong>de</strong> Neufchâteau, à<br />

la sortie <strong>de</strong> l’autoroute, la Ferme <strong>de</strong>s Sanglochons est<br />

<strong>de</strong>venue <strong>un</strong>e halte gastronomique incontournable...<br />

où le cuistot comme le bétail <strong>de</strong> jadis, n’hésite pas à<br />

empr<strong>un</strong>ter <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> traverse : joues <strong>de</strong> porc et<br />

museau sont souvent audacieusement au menu.<br />

La maison attire les touristes, mais compte aussi pas<br />

mal <strong>de</strong> locaux, ce qui est souvent gage <strong>de</strong> qualité.<br />

Les enfants vont <strong>de</strong>rrière voir les “sanglochons” et<br />

le patron fait visiter son musée vivant du jambon ou<br />

propose <strong>de</strong> goûter son vin <strong>de</strong> sureau. Une maison <strong>de</strong><br />

bouche ? Non... <strong>un</strong> refuge pour épicuriens !<br />

2 4<br />

Le Caprice sur l’Assiette<br />

à Virton<br />

La Gaume, c’est bien connu à <strong>de</strong>s allures <strong>de</strong> province<br />

française. Et Virton pourrait, à coup sûr, être <strong>un</strong> cheflieu<br />

<strong>de</strong> canton. La boucherie « Le Caprice sur l’assiette<br />

» fait partie <strong>de</strong> ces enseignes <strong>un</strong> rien désuètes<br />

qu’on aime. Gigi-Fourniret a repris courageusement<br />

la relève <strong>de</strong> son mari décédé. Femme <strong>de</strong> conviction,<br />

elle ne sert et ne transforme que <strong>de</strong> la vian<strong>de</strong> bio.<br />

Un bio qu’elle <strong>peu</strong>t vendre au détail à <strong>de</strong>s prix abordables<br />

en se fournissant en direct chez son producteur<br />

et en évitant les intermédiaires.<br />

Et <strong>de</strong> proposer <strong>un</strong>e belle variété <strong>de</strong> saucissons qu’elle<br />

met au point patiemment... noix, noisettes, anis,<br />

bière, poivre, graines <strong>de</strong> sésame, raisins <strong>de</strong> Corinthe.<br />

Le volet « traiteur » <strong>de</strong> la boucherie permet, via les<br />

plats cuisinés, <strong>de</strong> valoriser la charcuterie et <strong>de</strong> proposer<br />

<strong>un</strong>e belle i<strong>de</strong>ntité locale. La « Touffaye » <strong>de</strong> Virton<br />

est <strong>un</strong> plat traditionnel fait d’oignons, <strong>de</strong> saucisson<br />

encore cru que l’on cuit et <strong>de</strong> pommes <strong>de</strong> terre...<br />

3

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!