Ami du Vin 2/21-I

dossier
sion qu’il est devenu plus important pour les membres de
l’ANAV d’approfondir leurs connaissances en matière de vin.
Quelles ont été tes plus belles expériences pendant ton mandat?
Je conserve beaucoup de beaux souvenirs. J'ai toujours été
émerveillé lorsque des sections pouvaient célébrer 50 ans d’existence
ou plus. L'engagement des membres, qui ont mis en œuvre
leurs idées avec énergie et enthousiasme, m'a toujours plu. J'ai
également apprécié la bonne coopération au sein du comité.
En passant en revue les dix dernières années, qu'est-ce qui te
remplit de joie?
Le travail et le contact avec les gens étaient fantastiques. Il y
a tellement de personnes au sein de l'ANAV qui s’investissent
en pensée et en actes. L'aspect social est un facteur essentiel,
une immense valeur ajoutée de ce mandat.
As-tu aussi connu des déceptions?
Certaines décisions prises dans les sections m'ont déçu.
En partie parce que cela m’a montré que la communication
n’avait pas fonctionné et en partie parce que j’avais échoué
dans ma mission.
Mais dans l’ensemble, as-tu atteint tes objectifs dans l'ANAV?
J'ai atteint les objectifs que je m'étais fixés au départ. Je
voulais maintenir la cohésion de l'association et proposer
des événements intéressants. Si j’y suis parvenu, c’est aussi
grâce aux présidents des sections.
Qu'est-ce qui devrait être amélioré?
La mobilisation de la jeune génération est un thème récurrent.
Bien que nous ayons lancé Young ANAV, l’idée n'a
jamais décollé. C'est peut-être parce que nous sommes
nous-mêmes trop vieux ou parce que nous avons
essayé d'attirer les jeunes par les mauvais moyens.
Accepterais-tu de reprendre tes fonctions?
Bien sûr, à tout moment. C'était un honneur pour moi d'occuper
ce poste et un défi en même temps. Mais seuls les défis nous
poussent à développer et à construire quelque chose avec joie.
Quels sont les traits de caractère nécessaires à cette fonction?
Il faut différentes choses, tout un menu. Il faut avoir la volonté de
faire quelque chose sans savoir exactement à quoi s'attendre.
Il faut beaucoup d'ouverture d'esprit, parce qu'à l'Association
Nationale des Amis du Vin toute la Suisse est réunie, il faut une
cuillerée d'esprit d'innovation, une cuillerée d'endurance, parce
que tout ne marche pas tout de suite et le sel dans la soupe,
c'est qu'on ne peut pas tout faire soi-même, qu'il y a parfois
des tensions ou qu'il faut prendre certaines décisions qui ne
plaisent peut-être pas à tout le monde. Mais le sel améliore le
menu. Mon avantage était que je parle la plupart des langues
officielles de notre pays.
Qu'as-tu appris pendant ton mandat de président de l'ANAV?
J'ai appris à connaître la Suisse, à savoir comment ses différentes
parties fonctionnent et j'ai appris à apprécier les particularités
de chaque région de notre pays. Cela m'a rendu plus
ouvert d'esprit. Il faudrait mieux exploiter les différences de la
Suisse, car le potentiel qu'elle offre est énorme.
Que souhaites-tu à ton successeur?
J'espère qu'il connaîtra le même épanouissement que moi
dans sa fonction. Je lui souhaite de trouver sa propre voie, de
pouvoir se réaliser et surtout, d’avoir plus de succès que moi
avec Young ANAV afin de pouvoir recruter de nouveaux jeunes
membres qui permettront de pérenniser notre association. .
Quels sont tes prochains projets?
J'aimerais retourner à l'université, peut-être étudier la sinologie
ou la botanique, garder mon intérêt pour le vin, rester en forme
grâce au sport. Mais pour l'instant, je veux prendre un peu de
recul et souffler un peu.
chp
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