Brass-Musik mit Show und Comedy in Birmenstorf - Schweizer ...

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20 Revue des musiques UNISONO 3 • 2006 Les jubilaires pour 50 ans d’activité. l’assemblée a élu Delphine Cuenat des Breuleux, âgée à peine de 24 ans. Du sang neuf entre donc au Comité central! La répartition des tâches au sein du comité se fera début février. Pour 2006, le président central Gérard Cattin a eu le plaisir d’annoncer qu’une Fête JMJ aurait lieu cet automne. Elle sera organisée par la Fanfare Le Noirmont les 28 et 29 octobre prochain. Toujours dans le chapitre jeunesse, un groupe de travail a été mis sur pied pour étudier les moyens de rendre le camp musical estival plus attractif. Ce dossier est conduit par Pierrette Ponsart, qui a reçu ce cadeau lors de son entrée au comité central l’an passé. Elle a déjà annoncé entre autres que le prochain camp aurait un thème et que les participants seraient amenés à créer un logo qui sera imprimé sur les t-shirts qu’ils recevront pour les concerts de fin de camp. Au niveau des examens de théorie et de pratique mis en place par la FJM, le succès est également au rendez-vous. En effet, plus de 80 élèves se sont présentés devant les experts. La collaboration avec l’Ecole jurassienne et Conservatoire de musique s’est consolidée, un des buts visés étant de simplifier la procédure des examens. La collaboration avec l’Ecole de musique du Jura bernois est en bonne voie également, preuve en est l’entrée à la Commission de musique de Daniel Bichsel, professeur dans cette institution, qui sera plus particulièrement attelé à cette tâche. Comité réélu La liste des représentations assurées par les membres du Comité central énumérées par le président central est toujours aussi longue, Futures manifestations Voici encore quelques-unes des futures manifestations dont il a été question à Tavannes: le camp musical FJM, du 2 au 8 juillet aux Emibois; la Fête JMJ, les 28 et 29 octobre au Noirmont, et la prochaine Assemblée des délégués, le 21 janvier 2007 à Vendlincourt. Il a bien sûr été question également de la Fête fédérale de musique en juin 2006 à Lucerne; de la Fête jurassienne de musique en 2009, si possible du côté du Pied du Chasseral, et du 125 e anniversaire de la FJM en 2010. le chômage ne pointe pas à l’horizon pour ceux-ci. C’était la fin d’une législature, les membres du Comité central et son président ont tous été réélus. La secrétaire permanente a eu la tâche cette année d’introduire les données de tous les musiciens de la FJM dans un répertoire informatisé. La récolte des livrets de sociétaires qui a été organisée à cet effet n’a malheureusement pas encore pu être menée à son terme, les sociétés qui ne se seraient pas encore acquittées de cette tâche seront priées de le faire jusqu’à fin mars au plus tard. 80 musiciens méritants récompensés 35 ans d’activité Gilbert Bourgnon Bassecourt, Fanfare Union Daniel Theurillat Les Breuleux, Fanfare Pierre Lapaire Chevenez, Fanfare L’Ancienne Jean-Paul Chételat Corban, Echos du Val Terbi Fritz Liechti Corgémont, Brass Band Claude Affolter Cornol, Fanfare L’Ancienne Gilles Rais Courcelon, Fanfare Martial Lachat Courcelon, Fanfare Denis Bédat Courgenay, La Muni Claude- Membrez Courroux, Union Alain Instrumentale Claude Berdat Courroux, Union Instrumentale Benoît Jubin Courtemaîche, Fanfares Réunies Jean-Pierre Choulat Courtemaîche, Fanfares Réunies Nicole Berret- Delémont, Fanfare Chételat Municipale Martial Frund Delémont, Union Instrumentale Daniel Allimann Delémont, Union Instrumentale Marcel Lecomte Diesse, Fanfare Concordia Michel Brahier Lajoux, Fanfare Marcel Chételat Montsevelier, Fanfare Raymond Maurer Nods, Fanfare L’Espérance Jean-Daniel Deladoëy Le Noirmont, Fanfare Michel Devaux Orvin, Fanfare Harmonie Francis Gauchat Prêles, Fanfare Harmonie Michel Schlüchter Saignelégier, Musique- Fanfare Dominique Cuenat Saignelégier, Musique- Fanfare Charles Berberat Saignelégier, Musique- Fanfare Georges Chaignat Saignelégier, Musique- Fanfare Denis Christe Vendlincourt, Fanfare l’Harmonie La Fédérale en point de mire Dix sociétés de la Fédération participeront à cette Fête en juin. Gérard Cattin s’est dit déçu de cette faible participation, mais les organisateurs n’ont pas de souci à se faire puisque 529 ensembles de toute la Suisse participeront à ce grand rendez-vous de la musique de cuivre à Lucerne. Cette participation record est réjouissante, les manifestations prévues pour ces week-ends promettent d’être grandioses. Ecoutons donc le président: «A Lucerne, évidemment, nous y serons!» C’est le nombre des musiciens qui ont été distingués pour 35, 50 et 60 ans d’activité lors de la dernière Assemblée de la FJM. Voici la liste des jubilaires des trois classes d’âge supérieur. 50 ans d’activité Eric Furrer Bienne, Batterie-Fanfare L’Audacieuse Roland Probst Bienne, Batterie-Fanfare L’Audacieuse Hubert Prêtre Bienne, Batterie-Fanfare L’Audacieuse Marcel Schaffter Boécourt, Fanfare L’Avenir Jean-Louis Meusy Buix, Fanfare Union Erwin Crétin Courfaivre, Fanfare L’Espérance Gérard Maillard Courtemaîche, Fanfares Réunies Michel Valley Crémines, Fanfare La Lyre Marc Frésard Delémont, Union Instrumentale Daniel Ory Develier, Fanfare L’Avenir Alphonse Berret Glovelier, Concordia- Liberté Georges Müller Grandval, Fanfare La Persévérance Jean-Paul Sauser Nods, Fanfare L’Espérance Georges Conrad Nods, Fanfare L’Espérance Oscar Dousse Le Noirmont, Fanfare André Grosjean Plagne, Fanfare Montagnarde Auguste Boillat Prêles, Fanfare Harmonie Franz Krähen- Reconvilier, Fanfare bühl Municipale Michel Burket St-Ursanne, Fanfare Municipale Paul Siess Vendlincourt, Fanfare l’Harmonie 60 ans d’activité Louis Boillat Les Bois, Musique- Fanfare Victor Plomb Boncourt, Union Démocratique Bernard Bandelier Chevenez, Fanfare L’Ancienne Marcel Grillon Courgenay, La Muni Jean- Berret Delémont, Fanfare Baptiste Municipale Edgar Schaerer Develier, Fanfare L’Avenir André Luginbühl Villeret, Brass Band
UNISONO 3 • 2006 Revue des musiques Le compositeur Paul Huber est décédé il y a 5 ans Une figure centrale du monde des vents suisses Paul Huber, compositeur, chef d’orchestre et pédagogue, a disparu il y a cinq ans déjà, dans la nuit du 24 au 25 février 2001. Portrait d’un musicien qui a marqué plusieurs générations de souffleurs, tant dans les harmonies que dans les brass bands. Jean-Raphaël Fontannaz Paul Huber était né le 17 février 1918 à Kirchberg (SG). Il avait entamé des études au Conservatoire de Zurich, puis il a poursuivi sa formation notamment à Paris, auprès de Nadia Boulanger. De retour en Suisse, il a été chef d’orchestre à Wil (SG) ainsi que professeur de chant et de piano à l’Ecole cantonale de Saint-Gall jusqu’en 1983. Le musicien a reçu un prix de la Radio alémanique en 1959. Plus de 400 opus Influencé par le compositeur autrichien Anton Bruckner, décédé en 1896, Paul Huber a écrit de nombreuses messes et opéras de chambre, des pièces pour harmonie, un concerto pour cor des Alpes. Il a également composé une symphonie intitulée «De nostrae aetatis angoribus». La liste des œuvres de concours de l’ASM répertorie pas moins de 42 pièces signées Paul Le témoin d’une époque Il n’y a que cinq ans que Paul Huber a disparu, alors qu’il venait juste de passer le bel âge de 83 ans. En refaisant son parcours, on remarque l’évolution rapide qu’a connue le monde des vents suisse depuis. Paul Huber est indiscutablement le témoin d’une époque où l’on a vu pour la première fois de grandes figures donner à la musique pour vents helvétique ses lettres de noblesse. Paul Huber était en effet l’un des premiers de ces compositeurs qui avaient un nom dans le monde classique à écrire aussi pour les vents. Avec des musiciens comme Franz Königshofer, Stephan Jaeggi et Jean Daetwyler, Paul Huber a ouvert de nouvelles voies et donné une nouvelle considération au monde des harmonies et des fanfares. Ce qui s’est passé à l’époque dans les années 1950 constitue clairement le ferment qui a fait mûrir la pépinière de jeunes compositeurs que nous connaissons actuellement. Avec en particulier Stephan Jaeggi, Paul Huber a contribué à ouvrir la scène suisse des vents à de nouvelles influences. C’est ainsi que les souffleurs helvétiques ont appris à connaître ce que l’on appelait alors les fanfares anglaises et que l’on connaît aujourd’hui sous le nom de brass bands. (jrf) Huber après en avoir retenu une cinquantaine dans sa précédente version. Ces morceaux sont répartis dans toutes les cinq catégories. Ce sont surtout les œuvres d’excellence qui ontdisparu. Alors qu’il y en avait sept au moment de sa mort, elles ne sont plus que deux aujourd’hui (la musique symphonique «Vision» et «Evocazioni»). Dans les autres catégories, l’évaluation des pièces de Paul Huber prend désormais en compte la progression du niveau général des sociétés de musique de ce pays. Ainsi, on trouveonzecompositions enpremièrecaté-gorie(9 en 2001), dix en 2 e (14), dix-sept en 3 e (8) et deux en 4 e (10). Tout répertorié, Paul Huber a composé une huitantaine de pièces pour ensembles de vents. Il a, au total, signé plus de 400 œuvres, dont un concerto pour cor des Alpes. Première œuvre, premier succès Au contraire d’un Albert Benz ou d’un Stephan Jaeggi, Paul Huber a, le domaine scolaire excepté, réfréné ses ambitions à mener carrière dans la direction d’ensembles. Une telle activité l’aurait en effet empêché de composer. Ses expériences comme chef d’une fanfare de bataillon et directeur de chœur dans ses premières années saint-galloises semblent lui avoir suffi. La carrière de Paul Huber a commencé avec l’accueil enthousiaste reçu par l’«Ouverture de concert romantique» (1946). A suivi «Frau Musika» qui a permis à la réputation de Huber de dépasser rapidement les frontières régionales. Le succès de la «Romantique», sa première œuvre d’importance pour ensemble de vents, a marqué le début d’une série de compositions. Acteur d’un renouveau L’écho que cette pièce a reçu dans le monde des vents a conforté Paul Huber et renforcé sa capacité créatrice. Au point qu’il est devenu, dans les années 1950, sinon un pionnier, du moins une des figures marquantes du renouveau de la composition pour vents, aux côtés de Franz Königshofer et de Stephan Jaeggi. Ce dernier a été à ce point fasciné par le jeune Huber qu’il est devenu, dès 1948, un auditeur plus que régulier des concerts qu’il donnait avec la Blechharmonie de Kirchberg. Les commandes sont importantes dans l’œuvre de Huber. Il s’agit là, en priorité, de pièces commandées soit comme morceaux de concours pour une fête de musique, soit comme attraction particulière d’un concert, soit encore comme composition en l’honneur d’un jubilé. Auteur de plusieurs œuvres imposées Les associations fédérale et cantonales ont largement fait appel à la plume féconde de Paul Huber. Quelques œuvres ont aussi été composées pour les Journées musicales d’Uster («Intrada sinfonica» [1966], «Fantasie in C» [1968] ou «Schöpfung»/«Création» pour chœur d’hommes et orchestre de vents [1981]) ou pour le Prix de composition de Granges («Postludium» [1969]). Même s’il ne dirigeait plus lui-même, Paul Huber a su conserver des contacts constants avec la base. Il a été attentif à garder des relations suivies avec les sociétés et les associations en se mettant à disposition comme conseiller, jury ou expert. Entre 1958 et 1975, il a en outre fait partie du jury du Prix de composition de Granges. Ce genre d’activité lui a notamment permis de suivre constamment la création des compositeurs en activité. Imposé européen Huber a enrichi le répertoire de pièces originales pour brass band de deux compositions naguère classées en excellence: «Caprice» (1977) et «Symphonic Music» (1979). Cette 21
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