la gueule 2/12 - Junior Chamber Biel-Bienne

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L’avantage de la photo, c’est qu’il est possible de la reproduire et donc d’éviter d’une
part les frais de transport élevés avec l’international. De plus, les tirages permettent
au photographe d’être présent simultanément avec les mêmes œuvres à plusieurs
expositions. Et de surcroît, cela permet de présenter les mêmes œuvres différemment,
avec un encadrement différent par exemple. Mais pour préserver la valeur marchande
des œuvres vis-à-vis des collectionneurs, elles ne sont vendues pas à beaucoup
d’exemplaires. Raison pour laquelle il faut détruire les tirages d’exposition.
Dans le cadre du festival, vous proposez un programme cadre. Pouvezvous
nous donner quelques détails?
Nous proposons différentes activités pour différents publics, par exemple, le safariphoto
qui est très apprécié du grand public. L’exercice consiste à réaliser une photo
qui remplira certain critères. Un exemple: disons qu’il faille rassembler sur sa photo
des éléments bleus, blancs, rectangles et courbes. A côté de cela, nous proposons des
activités et des workshops pour les familles, les écoles et les professionnels. Certaines
activités sont organisées avec des photographes chevronnés et le public peut profiter
de leur expérience.
Une dernière question. Nous avons vu que vous décerner un prix en coopération
avec le fabriquant de montres de luxe Rado. De quoi s’agit-il
exactement?
Il s’agit du «Rado Star Prize Switzerland». Le prix est organisé par les Journées
Photographiques de Bienne et par Rado Watch Co. Ltd. Il a été lancé en 2011. Le
prix s’inscrit dans un programme mondial de Rado destiné à inspirer de jeunes
talents artistiques qui osent explorer de nouveaux territoires que ce soit sur un plan
artistique ou/et technologique. Cette approche s’inscrit pleinement dans la philosophie
de Rado. Ce prix a la double vocation de créer un échange culturel entre l’Asie
et l’Europe et d’offrir aux jeunes artistes un tremplin pour leur carrière. Le prix
consiste en un séjour en Chine, en moyens financiers pour la production de travaux
et en une exposition dans une galerie dans le fameux quartier artistique de Moganshan
Road à Shangai. Le jury était composé cette année de spécialistes présidés par
le célèbre commissaire-priseur bâlois Simon de Pury. La Lauréate 2012 est Katrin
Korfmann pour sa série «Count for nothing».
Propos recueillis par Nathalie Wittig et Philipp Messer
Pour en savoir plus:
www.jouph.ch
www.radostarprize.ch