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de la structure à la croissance cellulaire - Université Bordeaux 1

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cycles <strong>de</strong> vie très variés au cours <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong>s eucaryotes suggère qu’il n’existe<br />

pas d’avantage évolutif définitif d’une phase chromosomique sur une autre. En<br />

revanche, le <strong>la</strong>rge <strong>de</strong>gré <strong>de</strong>s variations observées suggère que <strong>la</strong> stratégie <strong>de</strong> cycle<br />

<strong>de</strong> vie peut être vue comme un caractère variable encore soumis <strong>à</strong> <strong>de</strong>s modifications<br />

évolutives. Ce faisant, il offre l’opportunité pour une espèce donnée d’évoluer vers<br />

une tendance plutôt qu’une autre en fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pression sélective du milieu, <strong>la</strong><br />

tendance retenue étant <strong>la</strong> forme <strong>la</strong> plus <strong>à</strong> même d’assurer <strong>la</strong> survie <strong>de</strong> l’espèce au<br />

sein <strong>de</strong> ce milieu.<br />

1.2. Reproduction sexuée, polyploïdisation et spéciation<br />

Outre l’alternance <strong>de</strong> phases haploï<strong>de</strong> et diploï<strong>de</strong> au cours du cycle <strong>de</strong> vie d’un<br />

organisme, d’autres situations peuvent aboutir <strong>à</strong> l’apparition d’évènements <strong>de</strong><br />

polyploïdisation produisant <strong>de</strong>s individus avec une ou plusieurs copies du ou <strong>de</strong>s<br />

génomes parentaux. Deux types <strong>de</strong> polyploïdisations sont distingués dans ce cadre :<br />

l’autopolyploïdisation et l’allopolyploïdisation, selon qu’elles concernent le<br />

rassemblement <strong>de</strong> génomes diploï<strong>de</strong>s semb<strong>la</strong>bles ou différents (hybridation intra- ou<br />

inter-spécifique) (Otto 2007, Otto and Whitton 2000). Elles peuvent provenir d’une<br />

non-réduction gamétique (erreur <strong>de</strong> déroulement <strong>de</strong> <strong>la</strong> méiose), d’un doublement<br />

génomique (erreur <strong>de</strong> déroulement <strong>de</strong> <strong>la</strong> mitose) ou <strong>de</strong> polyspermie (plusieurs<br />

gamètes mâles fécondant un ovule) (Gerstein and Otto 2009). Le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

polyploïdisation privilégié chez les p<strong>la</strong>ntes semble être <strong>la</strong> non-réduction gamétique,<br />

alors qu’au sein du règne animal, ce mécanisme semble aussi dû <strong>à</strong> <strong>la</strong> polyspermie.<br />

Cependant, chez les mammifères et les oiseaux, il semble moins toléré en raison <strong>de</strong><br />

problèmes d’empreintes génétiques et <strong>de</strong> développement p<strong>la</strong>cental. Chez les<br />

p<strong>la</strong>ntes, <strong>la</strong> fréquence d’apparition <strong>de</strong> ce phénomène semble importante. Afin<br />

d’estimer le nombre d’évènements <strong>de</strong> polyploïdisation ancestraux, le nombre <strong>de</strong><br />

chromosomes au sein <strong>de</strong> chaque espèce considérée a été mesuré et l’excès d’un<br />

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