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UNICEF 2011

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4. Le plan d’action humanitaire commun 2012distribution d'eau dans les communautés d'accueil, contribuant à une augmentation du taux de pannede pompes manuelles (de 35-40% à parfois 80%) ou l’assèchement prématuré des puits.Les flux élevés de personnes ont également augmenté le ratio de personnes partageant desinfrastructures d'assainissement, là où elles existent, surtout en milieu urbain. Toutefois, plus souvent,ces flux ont conduit à un plus grand nombre de personnes pratiquant la défécation à l’air libre,augmentant ainsi la vulnérabilité de ces populations aux épidémies. Ces groupes ont été moinsdesservis pendant les étapes initiales de la crise, en raison, entre autre, de difficultés d'identification etd'accès, ce qui a entraîné un manque de données et une visibilité inférieure sur les besoins de cespopulations.170 000 personnes déplacées, soit la grande majorité des déplacés internes en Côte d’Ivoire, ont étéofficiellement identifiées comme vivant encore dans des familles d'accueil : ces personnes et leurscommunautés d'accueil sont à risque accru d'épidémies.Il est prévu qu’au moins 500 000 personnes soient de retour dans les mois à venir, en particulier dansl'ouest. Les villages d'origine et parfois les zones urbaines d'origine ont souvent subi un très hautniveau de destruction, en raison des nombreux combats et des pillages. Les destructions de pompesmanuelles et contaminations des puits ont été importantes dans les départements de Guiglo, Bloléquinet Toulepleu. La construction et l’utilisation des toilettes dans ces zones est aussi un défi, car lareconstruction de l'abri est perçue par les populations comme la priorité sur les latrines. Il y a unbesoin pour un programme de promotion de l’hygiène. Il y a aussi une nécessité de réhabiliter lesinstallations de lavage de mains dans un grand nombre d'infrastructures de santé et des écoles dans ceszones.L’épidémie de choléra, apparue dans la capitale d'Abidjan, n'est pas encore totalement sous contrôleet elle s'est propagée dans plusieurs communes, quand bien même le nombre de nouveaux cas est enchute, avec 30 nouveaux cas suspects par semaine. La fiabilité des chiffres est de surcroît compromisepar la déstructuration du système de surveillance du système de santé. Il est donc nécessaire de prévoirun plan de contingence en prévision d’une éventuelle nouvelle flambée de l’épidémie2. Plan de réponseLa réponse sera coordonnée avec les membres nationaux et sous-nationaux du Cluster WASH. Ellevisera à assurer la fourniture de quantités suffisantes d'eau potable, l'accès propre et sécurisé à desstructures sanitaires améliorées et propres, avec la mise à disposition de kits d'éducation à l’hygiènepour réduire les vecteurs potentiels de transmission de maladies.Ce plan d'intervention ciblera des déplacés et communautés hôtes, des rapatriés, des personnes sansabri et autres populations vulnérables, notamment dans les zones affectées par la malnutrition.Les activités comprendront des solutions temporaires et / ou durable en conformité avec les standardsSPHERE.La sensibilisation sera axée sur les comportements d'hygiène essentiels convenus par le ClusterWASH : lavage des mains aux moments clés, la gestion hygiénique des excréments et l’attention àboire l'eau potable. La prévention du choléra fera partie des campagnes de promotion de l'hygiènefournies aux personnes déplacées, rapatriées et autres populations vulnérables touchées par la crise.Le plan d'intervention dans le domaine de l'eau, l'assainissement et l'hygiène proposé par le ClusterWASH est coordonné avec les plans d'intervention structurés pour les clusters suivants :■ Réhabilitation des infrastructures WASH dans les écoles (Cluster Education)■ Réhabilitation des services WASH dans les établissements de santé (Cluster Santé)■ Un accès accru aux services WASH dans les zones de malnutrition élevé et dans les centres deprise en charge de la malnutrition (Cluster Nutrition)85

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