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FRR I Rapport annuel 2011
Le FRR investisseur responsable
temps les actions entreprises par les gestionnaires du
FRR dans ce domaine.
L’année 2011 a également été marquée par l’arrivée à
leur terme prévu des mandats mettant en œuvre une
approche « investissement socialement responsable
» lancés en 2006.
Plusieurs enseignements ont été tirés de ces mandats
pour définir les contours d’un nouvel appel d’offres
en fin d’année 2011. Ces enseignements sont les suivants
: la performance relative de ces mandats a été
globalement positive, montrant que la recherche de
performance extra-financière était compatible avec
la performance financière ; la qualité extra-financière
des portefeuilles gérés demeure toutefois encore difficile
à mesurer avec précision. Les résultats des
mesures de cette qualité sont en effet très dépendants
du référentiel choisi, par exemple les notes données
par les différentes agences de notations extra-financières,
notes qui peuvent différer sur un thème
donné. Enfin, les plus grandes entreprises recueillent
des notations assez proches.
La performance des
mandats ISR a été positive,
montrant que la recherche de
performance extra-financière
est compatible avec la
performance financière.
Enfin, le développement du recours à des véhicules
collectifs a incité les équipes à définir, en prenant en
compte les spécificités de chaque classe d’actif et les
contraintes spécifiques représentées par ce type de
support, un cadre de gestion comportant des critères
d’investissement responsable pour chaque poche
d’investissement concernée.
Ce cadre vise à évaluer les risques pris par le FRR par
rapport à sa stratégie globale en matière d’investissement
responsable en sélectionnant tel gérant et tel
fonds. Il est basé sur un nombre restreint de critères
d’analyse qui ne sont pas éliminatoires en euxmêmes.
Ils contribuent à l’élaboration d’un avis global
portant sur l’appréciation générale et le risque
encouru par le FRR afin de déterminer s’il est acceptable
ou non compte tenu des caractéristiques
propres à chaque classe d’actif et des valeurs défendues
par le FRR.
La prévention des risques
de réputation
L’analyse qu’effectue le prestataire de recherche extrafinancière
EIRIS (Experts in Responsible Investment
Solutions) pour le FRR porte sur l’ensemble des
émetteurs privés en portefeuille, quel que soit leur lieu
d’implantation (marchés développés ou émergents).
Sur la base du portefeuille à fin 2011, il apparaît
qu’environ 4,6 % des entreprises analysées (soit
227 entreprises sur les 4 986 environ qu’Eiris analyse
dans le portefeuille) seraient concernées par une
ou des allégations – sans distinction de leur importance.
En ce qui concerne les allégations qualifiées de
graves et par rapport auxquelles l’entreprise n’a pas
pris de mesures ou seulement des mesures limitées,
40 entreprises sont concernées (soit 0,9 %).
Sur les 324 allégations identifiées (une même entreprise
pouvant faire l’objet de plusieurs allégations),
près de la moitié concernent le non-respect des principes
fondamentaux du droit du travail (140), avec
40 allégations classées comme représentant un
risque élevé. À l’inverse, les atteintes à l’environnement
(98) ou la corruption (58) sont moins nom-
23
> Répartition des allégations par catégorie et niveau de risques
(détentions directes + indirectes)
Nombre d’allégations
350
300
250
200
150
100
50
0
324
157
111
20
17
16
140
40
25
98
69
48
■ Toutes allégations
■ Allégations risque élevé
■ Allégations risque élévé,
réponse insuffisante
58
31
22
Toutes catégories Droits de l’homme Droits fondamentaux au travail Environnement Corruption