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4 • Echos des Communes n° 124 • 10 novembre 2015 Échos des Lecteurs
Les Tatie’s
Les dangers nous guettent !…
Ne fumez plus, ne consommez plus d’alcool et maintenant
ne mangez plus de viande… Ce dernier danger
est inquiétant car une grande partie des habitants
de la planète consomme de la viande sans
vraiment avoir l’impression d’exposer sa santé
comme c’est le cas avec le tabac ou l’alcool.
Bien sûr un distingo est fait entre viande rouge et
charcuterie dangereuses et viande blanche acceptable
; mais en plus cette notion de “PROBA-
BLEMENT cancérogène“ laisse planer un doute
sur la qualité de ce jugement où effectivement,
quand on n’est pas sûr, on ne doit pas lancer une
bombe aussi destructrice.
La filière viande a vivement réagi à cette déclaration intempestive de l’Organisation
Mondiale de la Santé d’abord parce qu’elle tombe très mal dans un
secteur alimentaire déja fragilisé et qu’ensuite, cette enquête dite scientifique
annonçant 34 000 décès dans le monde par cancer dû à un régime carné…
ce serait “du n’importe quoi !“
Faut-il aussi préciser que seuls ceux qui consomment quotidiennement de la
viande rouge et de la charcuterie seraient menacés ? Là encore c’est de
l’approximatif ; et combien de jours dans la semaine faut-il consommer de la
viande pour ne pas avoir de “PROBABLE cancer“ et pour éviter d’avoir une
mortalité augmentée de 15 % avec une consommation quotidienne ?
Cette déclaration de l’OMS ne fait pas que des mécontents puisque les végétariens
se réjouissent ainsi que les animaux épargnés… par cette limitation
de l’abattage si la consommation de viande baisse et d’ailleurs elle le fait
déja depuis quelques années, phénomène un peu dicté par les effrayantes
souffrances des animaux dans les abattoirs dont celui d’Alès n’est qu’un
échantillon.
Rappelons quand même qu’en Angleterre, les assurances vie font une réduction
de 15 % aux végétariens ! Bien sûr, ce sont des Anglais qui roulent à
gauche et ne font rien comme tout le monde… mais on peut aussi se demander
qui vient contrôler la consommation des steaks anglais dans les familles.
Les diététiciens et nutritionistes interviennent aussi dans le débat puisque les
protéines végétales seraient moins bonnes que les protéines animales. Là
encore d’après une étude de la FAO, la teneur en protéines des viandes
viendrait loin derrière celle des végétaux et les 14 éléments les plus riches en
protéine seraient végétaux. Le porc (viande blanche ou rouge ?) arriverait par
exemple en 15 ème position.
Ce sont aussi les défenseurs de l’environnement qui entrent en jeu en expliquant
que l’effet de serre vient en grande partie de l’élevage animal, même
bien avant la pollution des usines et des automobiles.
Une prédiction à prendre avec prudence annonce aussi que si le nombre
d’élevage doublait, la température mondiale augmenterait de 2 degrés avec
tous les risques déja perçus de montée du niveau des mers, de fonte des
glaciers et d’ouragans encore plus fréquents. Le problème de l’élevage vient
aussi du fait qu’il faut 10 kg de protéines végétales pour faire 1 kg de protéines
animales… et ce sont autant de céréales dont ne bénéficient pas la
grande partie des habitants de notre planète qui ne mangent pas à leur faim.
Il y aurait 60 milliards d’animaux tués et 1 000 milliards de poissons péchés
pour la consommation humaine.
Arrêtons les chiffres et les statistiques qui donnent le tournis… Pour conclure,
ce n’est que la consommation exagérée et l’abus de “ces poisons“ qui sont
dangereuses ; on peut donc fumer un peu et manger de la viande même rouge
2 fois par semaine et puis surtout ne pas se priver de boire (modérément) le
jour de la vente des vins.
Yves Pierre
Un renseignement, un tarif…
06 24 16 12 02 - 03 80 24 04 17
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Le p’tit tour de marché d’EdC
Qui n’en veut des champipi… des
champipi… des champignons ?…
C’est actuellement la pleine saison des champignons et c’est tout naturellement
que notre odorat, sensible à ces senteurs de sous-bois, a été attiré par l’étal de
Serge qui propose toutes sortes d’espèces essentiellement régionales.
On trouve des girolles
du Jura, d’Auvergne ou
du Morvan, des trompettes
et des cèpes du
Morvan, des chanterelles
jaunissantes du Morvan ou
de Corrèze, des mousserons
de Saône-et-Loire, des pleurotes, des
champignons de Paris blancs ou bruns, des morilles du Jura, des pieds de
mouton… mais aussi des shiitaké ou lentins du chêne de France et, plus surprenant,
des sparassis crépus (notre photo), également appelés morilles des pins.
La forme de cette dernière variété suscite beaucoup de question de la part de
la clientèle ; c’est la raison pour laquelle, avec beaucoup d’humour, Serge a
écrit sur l’étiquette de la corbeille “Je suis un champignon, on me mange avec
la bouche et je suis très bon…“ Très drôle ce Serge qui vend aussi quelques
pommes de terre, pois gourmands et autres tomates cerises !
Quand les champignons se font plus rares, ce sont les fruits et légumes de
saison qui prennent place sur le stand de Serge (en mai des asperges, en juin
des fraises, en juillet des cerises…). En début d’année, Serge se reconvertit au
fromage… et ça fait plus de quinze ans que ça dure…
La grenouille d’EdC
Tendance météo
de la quinzaine !
Sur des limites isobariques.
• Du mardi 10 au lundi 16 novembre
Encore très calme.
• Du mardi 17 au lundi 23 novembre
Vers un cycle plus normal.
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