CULTURE Dihy soroka Let's Rock Les gestes font la beauté de la danse, à Madagascar les femmes malgaches usent de leur charme dans le dihy soroka ou la danse des épaules. Une danse féminine qui emploie charme et vivacité. Photos © : Tanjona ANDRIAMAHALY The gestures make the beauty of the dance. In Madagascar, the Malagasy women use their charm in the dihy soroka, or the dance of the shoulders. A feminine dance that uses charm and vivacity. Danse L a danse tient une grande place dans la culture malgache. Pas uniquement en tant qu’art, mais aussi pour vecteur de transmission des valeurs traditionnelles entre anciens et générations nouvelles. A Madagascar, un proverbe met en avant l’importance de la danse dans la société malgache : « malahelo tsy mahalany andro mitomany, faly tsy mahalany andro andihizana » ce qui signifie que lorsque l’on est triste, on passe notre temps à pleurer, mais qu’en revanche, lorsqu’on est heureux, on le passe en dansant. Il n’est donc pas rare, lors des cérémonies en tout genre, que la danse prenne une place importante dans les rites et coutumes. Chacune des 18 ethnies que compte l’île, a sa propre danse. Celle des Hautes terres se caractérise par le mouvement des épaules, le dihy soroka, un geste gracieux et expressif, riche en émotion. Le dihy soroka est pratiqué par les mpihira gasy, des chanteurs folkloriques malgaches, qui accompagnent leur art oratoire, d’un petit geste. Cette danse est depuis l’époque royale, synonyme de grâce et de charme. Pour danser, laissez-vous porter par le rythme de la musique. Bougez légèrement les épaules de l’avant vers l’arrière et posez les mains sur les hanches pour donner plus d’amplitude au geste. Penchez-vous en avant puis en arrière pour donner accentuer le charme du mouvement. Aujourd’hui les jeunes chorégraphes s’inspirent de ce style de danse et créent de nouvelles figures. Dance There is a Malagasy proverb that reflects the importance of dance in the island's society: ‘Malahelo tsy mahalany andro mitomany, faly tsy mahalany andro andihizana. It means that when you are sad, you spend your time weeping, but when you are happy, you spend it dancing. During all kinds of ceremonies, dance is an important element of the rites and customs. Each of the island’s 18 ethnic groups has its own style of dance. In the high plateaus, the dance movements are characterised by a movement of the shoulders, referred to as dihy soroka, a graceful and expressive gesture, rich in emotions. Dihy soroka is practised by mpihira gasy, Malagasy folk singers, who accompany their oratory with a small movement. Since royal times, this form of dance has been synonymous with grace and charm. To dance it, just let yourself move to the rhythm of the music. Rock your shoulders slightly to and fro and place your hands on your hips to give more expression to your movement. Lean forward, then backwards to increase the spirit of your dancing. Today’s young choreographers often draw inspiration from this style of dance to create new figures. | 50 | Magazine online www.primemedia.international
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