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Econoviews - Janvier 2020

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L’année 2019 s’est terminée avec un volume de 10.000 milliards d’euros d’obligations

à taux négatif. Au pic du mois d’août, on était même à 15.500 milliards

d’euros, une situation intenable. Tant que les grandes économies occidentales

resteront en dehors de la zone de récession, il y a peu de raisons de s’attendre

à une nouvelle baisse des taux.

Les banques centrales prennent peu à peu la mesure des effets délétères de la

politique des taux négatifs. Si la Banque centrale européenne venait à changer

son fusil d’épaule, elle pourrait provoquer une flambée des taux d’intérêt, mais

nous ne voyons pas encore de signes d’un tel revirement.

2019 fut un excellent millésime pour les obligations

et les devises des pays émergents

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Source: Bloomberg

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En moyenne, les rendements ont dépassé légèrement les 10%. Les meilleures performances

sont à mettre à l’actif des emprunts d’État russes et mexicains, qui ont

réalisé des rendements de plus de 20%. Les obligations indonésiennes, philippines,

thaïlandaises et sud-africaines n’en étaient pas loin. Ces solides rendements sont

le fruit de la hausse des devises, de la baisse des taux et du rendement courant.

La politique d’assouplissement monétaire de l’Occident soutient clairement les

obligations des pays émergents. Les investisseurs se ruent sur les classes d’actifs

et les régions où ils peuvent encore obtenir un rendement convenable (‘search

for yield’). Logiquement, ils se tournent vers les marchés émergents, dont le taux

d’endettement est souvent plus bas et le profil démographique plus avantageux

que dans les pays de l’OCDE.

À l’exception de l’Argentine (que nous ne détenons dans aucun portefeuille),

il n’y a pas vraiment eu de mauvais élève. Même après le rallye sur les pays

émergents, la valorisation de ces obligations reste attrayante par rapport aux

obligations d’entreprise (à haut rendement). Pour 2020, nous voyons toujours du

potentiel dans ces obligations. De plus, les facteurs conjoncturels soutiennent

toujours les obligations des pays émergents.

Quarterly EconoViews | 21

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