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La pathologie infectieuse de la glande mammaire Etiopathogénie et ...

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Pathologie <strong>infectieuse</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> g<strong>la</strong>n<strong>de</strong> <strong>mammaire</strong>. Approche individuelle. 40<br />

hygiene. Premilking teat saniottion. V<strong>et</strong>.Clincs. North Am., Food Anim.Prect.,1993,9,519).<br />

4.3. Le logement <strong>de</strong>s animaux<br />

C<strong>et</strong> aspect est <strong>de</strong>puis toujours débattu. Il rassemble une série d’éléments favorisants ou déterminants d’apparition<br />

<strong>de</strong>s mammites dont les principales normes sont présentées ci-<strong>de</strong>ssous. De même <strong>la</strong> stabultaion libre peut-elle<br />

favoriser <strong>la</strong> transmission <strong>de</strong>s germes <strong>de</strong> vache à vache, <strong>de</strong> même, une stabu<strong>la</strong>tion entravée surtout si elle limite ou<br />

rend difficile les dép<strong>la</strong>cements verticaux <strong>de</strong>s aniamxu peut-elle contribuer à augmenter le risque <strong>de</strong> lésions du<br />

trayon. On rappellera également que <strong>la</strong> présence d’un pédiluve à l’entrée <strong>de</strong> <strong>la</strong> salle <strong>de</strong> traite, perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> réduire <strong>la</strong><br />

pression d’infection dans <strong>la</strong> salle <strong>de</strong> traite. De même il est logique <strong>de</strong> prévoir 6 boxes <strong>de</strong> vê<strong>la</strong>ge pour 100 vaches.<br />

Les eaux fœtales constituent en eff<strong>et</strong> un excellent milieu pour <strong>la</strong> multiplication bactérienne. L’état d’hygiène <strong>de</strong><br />

l’environnement <strong>de</strong>s animaux peut indirectement être évalué par le calcul <strong>de</strong> l’indice <strong>de</strong> propr<strong>et</strong>é <strong>de</strong>s animaux<br />

(voir annexe 1). Un mauvais état <strong>de</strong> propr<strong>et</strong>é favorise une augmentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> contamination du <strong>la</strong>it en germes<br />

butyriques <strong>et</strong> totaux, augmente le risque <strong>de</strong> mammites, constitue un surcroît <strong>de</strong> travail pour le n<strong>et</strong>toyage <strong>de</strong>s<br />

trayons. Le lecteur intéressé consultera avec profit le cours d’hygiène <strong>et</strong> <strong>de</strong> bioclimatologie (Prof. Nicks).<br />

En Br<strong>et</strong>agne, certains recomman<strong>de</strong>nt l’utilisation <strong>de</strong> certains produits assèchant tel le Mistral, poudre b<strong>la</strong>nche qui<br />

répandue dans <strong>la</strong> litière <strong>et</strong> les log<strong>et</strong>tes en aborbe l’humidité <strong>et</strong> évite une température excessive (37-38°C). Le <strong>la</strong>it<br />

perdu par certaines vaches est également absorbé. Il favorise également l’assèchement <strong>de</strong> <strong>la</strong> corne <strong>et</strong> donc le<br />

durcissement du sabot. Il aurait également un eff<strong>et</strong> antidérapant. Utilisation : Stabu<strong>la</strong>tion 500 g / VL/ 3 fois<br />

/semaine avant ou après pail<strong>la</strong>ge Log<strong>et</strong>tes : 150 g / jour / log<strong>et</strong>te., Ce produit est également utilisé dans les<br />

porcheries : il réduit <strong>la</strong> fréquence <strong>de</strong>s positions assisses <strong>de</strong>s truies <strong>et</strong> par conséquent indirectement le risque<br />

d’infections du tractus génital 150 g/ truie, 3 fois / semaine. Dans les pou<strong>la</strong>illers il est utilisé à <strong>la</strong> dose <strong>de</strong> 100gr /<br />

m2.<br />

4.3.1. Données générales<br />

• Température optimale: 5 à 15°C (-12°C à 24 °C)<br />

• Absence <strong>de</strong> courants d’air c.à.d. vitesse <strong>de</strong> l’air > 0.2 m /sec<br />

• Hygrométrie <strong>de</strong> l’air : 70 - 80 %<br />

• Surface d’entrée d’air : > 0.2 m2 par vache. Elle sera <strong>de</strong>ux fois supérieure à celle <strong>de</strong> <strong>la</strong> sortie d’air.<br />

• Surface <strong>de</strong> sortie d’air (position haute) : > 0.1 m2 / vache<br />

• Venti<strong>la</strong>tion hivernale : 0.25 m3 / 100 kgs PV<br />

• Venti<strong>la</strong>tion estivale : 1 m3 / 100 kgs PV<br />

• Luminosité : 10 à 15 % <strong>de</strong> <strong>la</strong> surface au sol couverte en panneaux transluci<strong>de</strong>s<br />

• Volume disponible : 5 m3 / 100 kgs PV<br />

4.3.2. Stabu<strong>la</strong>tion paillée<br />

• Surface d’exercice par animal : > 3 m2<br />

• Fréquence <strong>de</strong> rac<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> l’aire d’alimentation : 1 fois par jour.<br />

• En stabu<strong>la</strong>tion libre, <strong>la</strong> zone d’alimentation sera aménagée pour éviter les bouscu<strong>la</strong><strong>de</strong>s. Si les aliments sont<br />

rationnés, une p<strong>la</strong>ce à table par animal est nécessaire tandis qu’une p<strong>la</strong>ce pour 3 vaches est suffisante si<br />

l’alimentation est donnée ad libitum. Les abreuvoirs doivent offrir 1³ p<strong>la</strong>ce pour 10 vaches. Leur débit sera <strong>de</strong><br />

10 litres par minute.<br />

• <strong>La</strong> <strong>la</strong>rgeur (l) du couloir d’alimentation se calcule par <strong>la</strong> formule suivante l = L + 2.7<strong>la</strong> (L est <strong>la</strong> longueur <strong>de</strong><br />

l’animal <strong>et</strong> <strong>la</strong> sa <strong>la</strong>rgeur)<br />

• Surface <strong>de</strong> couchage par animal : 6 m2 (mais 8 à 10 m2 si pas d’aire d’exercice c’est-à-dire 100% paillée). C<strong>et</strong>te<br />

surface est normale sous réserve que les animaux ne se regroupent pas à un endroit <strong>de</strong> <strong>la</strong> stabu<strong>la</strong>tion à cause<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> présence <strong>de</strong> courants d’air. Une surcharge d’animaux augmente <strong>la</strong> pression d’infection surtout si l’apport<br />

<strong>de</strong> paille n’est pas adapté. Remarque : une vache este couchée 12 heures par jour environ <strong>et</strong> se relève 16 fois<br />

par jour en moyenne.<br />

• Il est intéressant <strong>de</strong> noter que <strong>la</strong> fréquence <strong>de</strong>s interactions agressives augmente lorsque <strong>la</strong> surface par animal<br />

diminue. Ainsi le nombre moyen d’interactions agressives par heure <strong>et</strong> pour 10 animaux est <strong>de</strong> 9 si <strong>la</strong> surface<br />

disponible par animal est <strong>de</strong> 9 m2 <strong>et</strong> <strong>de</strong> 23 si <strong>la</strong> surface est <strong>de</strong> 6 m 2. Elle tombe à 2 pour une surface <strong>de</strong><br />

pâturage <strong>de</strong> 5500 m 2 .<br />

• Quantité <strong>de</strong> paille par jour <strong>et</strong> par vache : 6 kgs (8 à 10 kgs si 100 % d’aire paillée) soit 1 kg/m2/jour pour <strong>la</strong><br />

surface <strong>de</strong> couchage<br />

• Fréquence du pail<strong>la</strong>ge : 1 fois / jour. Idéalement le pail<strong>la</strong>ge sera réalisé pendant <strong>la</strong> traite du matin <strong>de</strong> manière à

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