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Agrégation de peptides amyloïdes par des simulations numériques

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32 3 Les petits pepti<strong>de</strong>s amyloï<strong>de</strong>s<br />

RMSD (Å)<br />

0 4 8<br />

H−bonds<br />

0 6 12<br />

RMSD (Å)<br />

0 4 8<br />

(a) (b)<br />

0 10 20<br />

Time (ns)<br />

H−bonds<br />

0 6 12<br />

(c) (d)<br />

0 10 20 30<br />

Time (ns)<br />

Fig. 3.3 – Simulations <strong>de</strong> dynamique moléculaire atomique en solvant explicite, la configuration<br />

<strong>de</strong> dé<strong>par</strong>t est un feuillet β constitué <strong>de</strong> 4 brins anti<strong>par</strong>allèles, en accord avec<br />

le modèle proposé <strong>par</strong> Tjernberg et collaborateurs (Tjernberg et al., 2002). Évolution <strong>de</strong>s<br />

RMSDs calculés sur les Cα (en ˚ A) à 298 K (a) et 330 K (b) ; évolution du nombre <strong>de</strong><br />

liaisons hydrogène natives (en gris) et non natives (en pointillés) à 298 K (c) et 330 K (d).<br />

Pour aller plus loin dans l’analyse <strong>de</strong> ces trajectoires, nous avons également classé les<br />

structures en différents groupes en utilisant une valeur seuil <strong>de</strong> RMSD <strong>de</strong> 2,5 ˚ A. L’analyse<br />

<strong>de</strong> cette classification à 298 K met en évi<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>ux topologies en équilibre, une archi-<br />

tecture tétramérique avec <strong>de</strong>s brins β anti<strong>par</strong>allèles (76 % <strong>de</strong> la population durant ces<br />

20 ns, cf. structures à 11,6 et 19,8 ns sur la figure 3.4) et <strong>de</strong>ux dimères perpendiculaires<br />

avec <strong>de</strong>s brins β anti<strong>par</strong>allèles (16 % <strong>de</strong> la population, cf. structures à 7,2 et 14,3 ns sur<br />

la figure 3.4). La rotation d’un dimère <strong>par</strong> rapport à l’autre est donc accessible du point<br />

<strong>de</strong> vue thermodynamique à la température <strong>de</strong> 298 K. Comme nous pouvions le penser,<br />

l’analyse <strong>de</strong>s groupes pour la trajectoire <strong>de</strong> 30 ns à 330 K révèle plus d’arrangements en<br />

équilibre : <strong>de</strong>s trimère-monomères (21 % <strong>de</strong> la population, cf. structures à 8,1 et 24,5 ns<br />

sur la figure 3.5) où le monomère peut adopter différentes conformations et orientations<br />

<strong>par</strong> rapport au trimère, <strong>de</strong>s dimères-monomères (8 % <strong>de</strong> la population, cf. structures à 5,8<br />

et 22,3 ns sur la figure 3.5) et <strong>de</strong>s tétramères avec <strong>de</strong>s brins β anti<strong>par</strong>allèles (cf. structure<br />

à 15,3 ns) ou mélangeant <strong>de</strong>s orientations <strong>par</strong>allèle-anti<strong>par</strong>allèle (cf. structures à 10,6 et<br />

28,8 ns sur la figure 3.5), la population totale <strong>de</strong> ces tétramères représentant 71 % <strong>de</strong> la<br />

trajectoire.

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