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Agrégation de peptides amyloïdes par des simulations numériques

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38 3 Les petits pepti<strong>de</strong>s amyloï<strong>de</strong>s<br />

faiblement déterminé <strong>par</strong> l’énergie totale du système qui décroît seulement <strong>de</strong> 2 kcal/mol<br />

entre les événements 3000 et 4388. La figure 3.7 (d) souligne que les chaînes explorent es-<br />

sentiellement <strong>de</strong>s arrangements anti<strong>par</strong>allèles durant cette trajectoire. Pour conclure, les<br />

<strong>simulations</strong> qui convergent vers un état tétramérique en feuillet β révèlent néanmoins <strong>de</strong>s<br />

différences importantes d’une trajectoire à l’autre (en <strong>par</strong>tant <strong>de</strong> la même conformation<br />

initiale). Par exemple dans les trajectoires R12 et R25, la région proche <strong>de</strong> -40 kcal/mol<br />

est explorée après plus <strong>de</strong> 5000 événements, certaines chaînes alternent entre une orienta-<br />

tion <strong>par</strong>allèle ou anti<strong>par</strong>allèle et l’intermédiaire oligomérique qui précè<strong>de</strong> la formation du<br />

tétramère natif n’est pas un double dimère mais une conformation trimère-monomère.<br />

Fig. 3.8 – Analyse<br />

détaillée <strong>de</strong> la trajectoire<br />

ART d’agrégation<br />

R6. (a) Énergie en<br />

kcal/mol ; (b) Evolution<br />

<strong>de</strong>s états oligomériques<br />

formés ; (c) Nombre<br />

<strong>de</strong> liaisons hydrogène<br />

natives (en gris) et non<br />

natives (en pointillés) ;<br />

(d) Orientations entre<br />

les chaînes 3 et 1,<br />

1 et 4, 4 et 2 ; (e)<br />

Distances entre les extrémités<br />

pour les 4 brins<br />

(en ˚ A) ; (f) pourcentage<br />

<strong>de</strong> contacts natifs<br />

chaîne latérale-chaîne<br />

latérale. Par souci <strong>de</strong><br />

clarté, les résultats sont<br />

donnés jusqu’à ce que la<br />

structure <strong>de</strong> plus basse<br />

énergie soit atteinte.<br />

Energy<br />

−45 −30 −15<br />

H−bonds<br />

0 6 12<br />

End−to−end distance<br />

0 5 10<br />

1<br />

2<br />

3<br />

4<br />

Oligomeric state<br />

1−2 1−3 2−4 3−4<br />

(a) (b)<br />

Orientation<br />

−1 0 1<br />

(c) (d)<br />

0 2000 4000 6000 7850<br />

Event Number<br />

Qc<br />

0 50 100<br />

(e) (f)<br />

Event Number<br />

1−2<br />

1−3<br />

2−4<br />

0 2000 4000 6000 7850<br />

La figure 3.8 illustre les mécanismes mis en jeu pour former l’état <strong>de</strong>ux dimères perpen-<br />

diculaire (cf. figure 3.6 (e)) observé pour la trajectoire R6. L’analyse <strong>de</strong> la figure 3.8 (b)<br />

met en évi<strong>de</strong>nce un intermédiaire trimère-monomère (trimère 1-2-4 et monomère 3) durant<br />

les 1800 premiers événements ; puis le brin 1 se défait et le système reste dans une organisa-<br />

tion dimère-monomères (dimère 2-4 et <strong>de</strong>ux monomères 1 et 3) entre les événements 1800<br />

et 3200. Ensuite, le système explore transitoirement un nouvel état trimère-monomère<br />

(trimère 3-4-2 et monomère 1) avant <strong>de</strong> former <strong>de</strong>ux dimères (chaînes 1-3 et 2-4) à <strong>par</strong>-

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