Autocross et Une belle afflu Depuis qu’ils se produisent sur les mêmes circuits, le Championnat de France d’autocross et la Coupe de France sprint car ont donné une nouvelle dimension à la discipline. Un succès qui incite à quelque évolution pour 2009. France Auto • Page 28
Sprint Car ence PL’autocross contemporain est composé de deux catégories de voitures faciles à différencier : des buggies monoplaces et des berlines, qui sont depuis belle lurette séparées dans des courses spéficifiques. Depuis quelques années, le cross car, rebaptisé sprint car, est venu se placer en discipline d’appel pour la terre, à l’image du karting pour les compétitions auto du circuit. Ecoutons sur le sujet Dominique Dubourg, le multiple Champion de France et Champion d’Europe 92, qui préside depuis lors la Commission Autocross et Sprint Car à la <strong>FFSA</strong> : "Le sprint car permet à des gamins de commencer la compétition à partir de 14 ans, avec de toutes petites licences régionales. L’intérêt de cette discipline, c’est l’utilisation pour tous des mêmes pneumatiques et des mêmes moteurs bridé équipés de brides validées par la <strong>FFSA</strong>. C’est vraiment une discipline très accessible économiquement où talent et réglages de châssis font la différence, et aui connaît un grand succés. Sur la première épreuve du championnat de l’année, il y avait 60 engagés. Nous venons de créer une quatrième catégorie sprint car, réservée aux féminimes. Lorsque nous avons intégré le sprint car dans les meetings du championnat de France d’autocross, les organisateurs avient toujours la possibilité d’organiser des épreuves spécifiques régionales pour l’une ou l’autre discipline. Mais ils se sont très vite aperçu de l’intérêt de les réunir. Au début, les plateaux de sprint car n’étaient pas assez consistant pour organiser des épreuves exclusives, la facilité étaient donc de les regrouper avec l’autocross." Vers plus de sécurité Très populaires, autocross et sprint car permettent à de nombreux licenciés d’assouvir leur passion à moindre coût. "Avec le fol car, une discipline étant une sorte de petit frère de l’autocross, on ne doit pas être loin des 1500 licenciés", estime Dominique Dubourg. "Il existe aussi des épreuves UFOLEP, organe multisport qui peut organiser des épreuves par délégation affinitaire, tout en respectant des lois et des règles de la fédération délégataire qu’est la <strong>FFSA</strong>." Revenons plus spécialement sur les meetings de championnat de France dont les demandes d’engagement sont en telle expansion qu’elles sont en train d’amener les dirigeants vers quelques aménagements nécessaires : "On paie un petit peu le succès de cette discipline ! Sur les huit catégories au total, lors la première épreuve de Mauron en Bretagne, nous avons dépassé les 400 engagés, ce qui est énorme. Cela pose des problèmes de sécurité dans les paddocks. Au fur et à mesure que le nombre d’engagés a augmenté, les structures des pilotes ont évolué. Aujourd’hui, certains viennent avec des semi-remorques ou des autobus. Les conditions de parcage sont limites, ce qui nous incite à mettre au point une réglementation qui tentera de réduire le nombre d’engagés, avec la mise en place de critères de sélection. Le plus crédible est de sélectionner par rapport aux résultats, c’est ce qui existe dans tous les sports. L’idée est la création de deux niveaux, un pour le Championnat et la Coupe de France, et un deuxième qui pourrait s’appeler Challenge Promotion pour permettre à tous de rouler." Championnat d’Europe : St Igny-de-Vers y adhère Depuis deux ans, la Commission autocross et sprint car a décidé d’appliquer en France le règlement technique FIA pour la catégorie Division 3. Des différences techniques existaient auparavant avec les règlements français et l’international. Ce qui a eu pour effet de priver la France pendant plus de dix ans d’une manche de championnat d’Europe, spécialité dominée actuellement par des spécialistes des Pays France Auto • Page 29