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Dossier presse nuit blanche web

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34. cHanTier Des HaLLes 1<br />

Olivier Lounissi, Gauche, droite… visuel de simulation<br />

oLiVier Lounissi<br />

Né en 1973 en France<br />

Vit et travaille à Paris<br />

gauche, droite…, 2007<br />

INSTAllATION<br />

Biographie<br />

Diplômé de l’École supérieure d’art de Metz, Olivier Lounissi<br />

est un virtuose des technologies numériques. Cette<br />

virtuosité sert moins une visée narrative qu’elle ne<br />

rejoint des préoccupations graphiques : jeux d’échelles<br />

et de rythmes, sérialité, déclinaison, mutations des<br />

formes et des motifs. Cette recherche formelle trouve un<br />

écho dans un retour récent à la pratique du dessin,<br />

qu’Olivier Lounissi inscrit dans une même logique de<br />

décomposition/ recomposition de l’image vers la trame<br />

ou le pixel, de l’objet unique vers le motif reproductible<br />

à l’infini. Si elle s’appuie sur des techniques récentes, en<br />

constante évolution (logiciels d’animations ou de 3D<br />

notamment), sa réflexion ne s’affranchit jamais d’une<br />

référence à l’histoire de l’art, et en particulier à celle de<br />

la peinture.<br />

projet<br />

Cette vidéo d’environ une minute diffusée en boucle,<br />

renvoie à l’ordre de marche militaire « gauche, droite,<br />

gauche… » sur un mode distancié : les pieds du soldat<br />

sont ici remplacés par ceux d’une jeune fille qui porte<br />

une nouvelle chaussure à talon aiguille à chacun de ses<br />

pas. En quelques pas, une soixantaine de chaussures de<br />

taille, de forme et de couleur différentes, défilent devant<br />

nos yeux au rythme d’une marche forcée. Ici, la couleur<br />

se substitue au noir des bottes de soldat, le brillant au<br />

terne, la variété à l’unique, le beau au pratique, l’élégant<br />

au grossier, le féminin au masculin.<br />

Cependant le rythme et l’engagement demeurent. Un<br />

mouvement et une action normalement possibles sont<br />

ici rendus impossibles grâce au montage vidéo.<br />

Production <strong>nuit</strong> <strong>blanche</strong> 2012<br />

En collaboration avec le Forum des Halles.<br />

Œuvre visible depuis la rue berger à l’angle de la rue Pierre lescot |<br />

Paris 1er l M° châtelet / les halles | de 19 h à 7 h |<br />

35. cHanTier Des HaLLes 2<br />

Les frères Ripoulain, Croquis préparatoire de Calderpillar (première version),<br />

2012, dessin vectoriel, dimensions et supports variables © David Renault et<br />

Mathieu Tremblin<br />

Les Frères ripouLain<br />

David Renault, né en 1979 en France<br />

Vit et travaille à Rennes<br />

Mathieu Tremblin, né en 1980 en France<br />

Vit et travaille à Arles<br />

calderpillar, 2012<br />

INSTAllATION<br />

Biographie<br />

Fausse fratrie pour ce duo d’artistes qui se sont rencontrés<br />

en 1999 dans le cadre de leurs études en arts plastiques<br />

à l’université de Rennes avant de former « Les Frères<br />

Ripoulain », détournement de la marque de peinture et clin d’œil<br />

aux Frères Ripoulin, activistes des années 80.<br />

Eux-mêmes activistes nourris de cultures urbaines et<br />

souterraines (hacking, graffiti, freeparties, etc.), dont le<br />

mode opératoire se rapproche de celui des travailleurs<br />

de la ville, ils utilisent l’espace urbain comme territoire<br />

d’expérimentations visuelles et sonores au travers<br />

d’installations, de propositions polymorphes et<br />

d’interventions multiples. De leur travail émerge un<br />

questionnement identitaire, social et spatial en lien avec<br />

la ville.<br />

projet<br />

« Calderpillar », installation hors-norme constitue une<br />

version urbaine et monumentale d’un mobile à la manière<br />

d’Alexander Calder, dont les formes légères et colorées<br />

sont remplacées par des véhicules, mobiliers et matériaux<br />

de chantier suspendus à plusieurs grues. Dans le vide,<br />

éclairés en contre-plongée, ces éléments massifs et<br />

industriels oscillent lentement sous leur poids, produisant<br />

au gré du hasard quelques sonorités métalliques.<br />

www.lesfreresripoulain.eu<br />

création <strong>nuit</strong> <strong>blanche</strong> 2012<br />

Avec le soutien de CHANTIERS MODERNES Construction,<br />

du Forum des Halles et de la SemPariSeine.<br />

Œuvre visible depuis l’observatoire Place Maurice Quentin l<br />

Paris 1er | M° châtelet-les-halles | de 19 h à 4 h |<br />

36. 59 riVoLi<br />

Façade du 59 Rivoli lors du prix Art School 2012 © Marine Guizy<br />

aftersquat<br />

INSTAllATIONS / VIDéO / PERfORMANcE MUSIcAlE<br />

Le 59 Rivoli laisse les portes de son « Aftersquat »<br />

ouvertes pour y présenter des performances et installations<br />

d’artistes détonantes (street art, danse, théâtre, poésie,<br />

body painting, cabaret absurde) sur le rêve, la folie, le<br />

cirque de la vie ou les super héros, ainsi que des<br />

concerts et des projections de vidéos. Une <strong>nuit</strong> festive<br />

en perspective.<br />

www.59rivoli.org<br />

ProJet aSSocié<br />

Avec le soutien de Audionysos (www.audionysos.com), la<br />

Baguetterie (www.baguetterie.fr), Cibul (www.cibul.net) et la<br />

régie de l’église Saint-Merry (www.saintmerri.org).<br />

59 rue de rivoli | Paris 1er | M° châtelet | de 20 h à 1 h |<br />

37. La samariTaine<br />

Du soleil dans la <strong>nuit</strong>, 2012, Courtesy de l’artiste et de la galerie Chez Valentin, ADAGP<br />

LaurenT Grasso<br />

du soleil dans la <strong>nuit</strong>, 2012<br />

INSTAllATION lUMINEUSE<br />

Cette installation lumineuse constituée d’un néon de<br />

vingt-cinq mètres installé sur le toit de la Samaritaine<br />

produit un effet de paradoxe temporel. L’inscription « Du<br />

soleil dans la <strong>nuit</strong> », s’illuminant dans le ciel parisien dès<br />

la <strong>nuit</strong> tombée, instaure par le langage une distorsion<br />

entre deux états temporels antagonistes, le jour et la<br />

<strong>nuit</strong>. L’œuvre fait dans le même temps écho à l’identité<br />

du bâtiment, pris entre un passé brillant et un futur plein<br />

de promesses.<br />

création <strong>nuit</strong> <strong>blanche</strong> 2012<br />

Avec le soutien des Grands Magasins de La Samaritaine.<br />

2-12 quai du louvre | Paris 1er | M° Pont-neuf /<br />

louvre rivoli | de 19 h à 7 h |<br />

<strong>nuit</strong> <strong>blanche</strong> | 25

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