Dossier presse nuit blanche web
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communiquÉ De <strong>presse</strong><br />
<strong>nuit</strong> <strong>blanche</strong> 2012<br />
PARIS à l’INfINI<br />
Après une décennie d’expérimentations et de créations artistiques étonnantes, Laurent Le Bon,<br />
directeur du Centre Pompidou-Metz est aux commandes de cette nouvelle édition. Sa proposition<br />
s’appuie sur un parcours inédit : une ligne serpentine traversant Paris d’Ouest en Est, de la colline<br />
de Chaillot à Ivry-sur-Seine.<br />
Une déambulation fluide et sereine le long de la Seine dont les berges sont exceptionnellement<br />
rendues piétonnes. Une invitation à explorer l’architecture de la ville dans toute sa complexité<br />
contemporaine, où le public pourra profiter pour la première fois, de l’ouverture exceptionnelle de<br />
Belvédères, postes d’observations sur la ville d’ordinaire inaccessibles au public, révélant des<br />
points de vue inédits sur Paris et la Seine.<br />
À l’image des différentes sources qui alimentent le fleuve, des artistes de toutes générations,<br />
confirmés ou émergents, et de toutes nationalités, résidant pour la plupart d’entre eux dans le<br />
Grand Paris – en hommage au cosmopolitisme parisien – nourrissent notre imaginaire.<br />
Du détournement poétique à l’activisme dérangeant, chacun joue sa propre partition de l’espace<br />
urbain. La compagnie Décor Sonore cultive un jardin musical dans l’université Pierre et Marie<br />
Curie à Jussieu, Jacqueline Dauriac transforme en volutes de couleur les vaporeuses fumées de<br />
l’usine du centre multifilières d’Ivry-Paris XIII. Aux Halles, les Frères Ripoulain accrochent<br />
aux grues du chantier en cours des véhicules et matériaux lourds et réalisent à la manière de Calder<br />
un mobile monumental, tandis qu’Adalberto Mecarelli fait monter une demi-lune géométrique sur<br />
le toit de l’église de Saint-Eustache. Place de la Concorde, Julio Le Parc revêt d’un habit de lumière<br />
l’emblématique Obélisque ; sur le sol de la mairie du 4 e , Michel Blazy déverse une épaisse mousse<br />
<strong>blanche</strong> et crémeuse, allégorie des abus de notre société de consommation.<br />
Sur la Seine, la déambulation aléatoire de l’œuvre pyrotechnique du Groupe F illumine au fil de<br />
l’eau les paysages qu’elle explore ; sur les bateaux-mouches, les platines de mixage de Tarek Atoui<br />
s’emballent et improvisent sur fond de derbouka ; le long des rives, une sélection de mots choisis<br />
par ORLAN et disséqués en direct sur France Culture par son comité scientifique sont projetés,<br />
interpellant les promeneurs invités à réagir sur les réseaux sociaux.<br />
Le long des berges sur plusieurs kilomètres, « Paris à l’infini (la danse) » de Julie Desprairies,<br />
telle l’épine dorsale de Nuit Blanche, rend un vibrant hommage aux forces vives de la ville. Des<br />
agents volontaires de la Ville de Paris dansent à intervalles réguliers une portion de paysage,<br />
interprétant les monuments, les bâtiments et les paysages urbains selon leur propre chorégraphie.<br />
Dans cette danse nocturne, Nuit Blanche déroule au fil de la <strong>nuit</strong> son ruban de bitume où œuvres<br />
et performances se succèdent à un rythme effréné jusqu’au bout de la <strong>nuit</strong>, à l’instar de l’horloge<br />
cinématographique de Christian Marclay, « The Clock », projetée au Théâtre National de Chaillot,<br />
exploration de la nature illusoire du temps.<br />
<strong>nuit</strong> <strong>blanche</strong> | 6