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Dossier presse nuit blanche web

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Les proJeTs<br />

nomades<br />

Du canaL<br />

De L’ourcq à La seine<br />

Marcos Avila Forero, Cayuco, Sillage Oudja/Melilla. Images extraites de la vidéo<br />

réalisée avec Anne-Charlotte Finel © Marcos Avila Forero<br />

marcos aViLa Forero<br />

Né en 1983 en Colombie<br />

Vit et travaille à Bogota et Paris<br />

cayuco, sillage seine-saint-denis / paris, 2012<br />

PERfORMANcE<br />

Biographie<br />

Diplômé en 2010 des Beaux-Arts de Paris avec les<br />

félicitations du jury, Marcos Avila Forero est invité en 2012<br />

par l’ambassade de France et le musée d’Art moderne de<br />

Medellin en Colombie, pour l’exposition personnelle « De<br />

Pasaje », puis au Maroc pour l’exposition collective<br />

« Histoires Des Rives ». En 2012, il a été sélectionné pour<br />

l’exposition « Jeune Création » au CENTQUATRE.<br />

L’artiste, qui navigue entre deux cultures, s’interroge sur<br />

les mutations sociales engendrées par le flux constant<br />

des déplacements rapides sur de longues distances des<br />

gens, des objets et des idées. Cette question lui permet<br />

d’échafauder chacune de ses pièces en interrogeant la<br />

manière dont se construisent nos conceptions des<br />

différents contextes sociaux que nous rencontrons.<br />

projet<br />

Cette installation est la reproduction en plâtre d’un<br />

« cayuco » sorte de pirogue utilisée pour tenter de<br />

rejoindre l’Europe clandestinement. Cette embarcation<br />

poussée et déplacée le long du Canal de l’Ourcq depuis<br />

le département de Seine-Saint-Denis, longe ensuite les<br />

bords de Seine. Au fur et à mesure la sculpture s’use<br />

dessinant ainsi le sillage de son parcours qui s’achève<br />

en face de la Tour Eiffel où le vestige de la barque est<br />

alors exposé, évoquant son propre naufrage.<br />

marcosavila.tumblr.com<br />

création <strong>nuit</strong> banche 2012<br />

Avec la coordination des Sans-Papiers 75<br />

Projet visible depuis : les berges des canaux de l’ourcq<br />

et Saint-Martin puis depuis les berges de Seine | départ<br />

le mardi 2 octobre depuis bondy | départ le samedi 6<br />

octobre depuis le port de l’arsenal à 19 h | arrivée à la tour<br />

eiffel avant 7 h |<br />

BerGes De seine<br />

Élise Ladoué © Frédéric Nauczyciel pour Julie Desprairies<br />

JuLie Desprairies<br />

Née en 1975 en France<br />

Vit et travaille à Paris<br />

paris à l’infini (la danse)<br />

PROJET chORégRAPhIQUE<br />

Biographie<br />

La chorégraphe Julie Desprairies s’attache aux rapports<br />

entre le corps en mouvement et son environnement<br />

architectural. Avec sa compagnie créée en 1998, elle<br />

investit des sites urbains du monde entier comme le<br />

musée des Beaux-Arts d’Istanbul, les Grands Moulins de<br />

Pantin, la bibliothèque du Centre Pompidou, l’aéroport<br />

de Rio de Janeiro, le gratte-ciel de Villeurbanne et<br />

l’Opéra de Lyon, etc. Il s’agit pour elle de « rendre visible le<br />

mouvement des lieux » après une exploration minutieuse<br />

de leurs caractéristiques plastiques, spatiales, lumineuses,<br />

acoustiques, mais aussi de l’histoire et des pratiques de<br />

leurs usagers. L’ensemble de ces données façonne l’œuvre<br />

qui revêt souvent un caractère participatif.<br />

projet<br />

« Paris à l’infini (la danse) » est l’aboutissement d’un<br />

projet artistique unique et original initié par Laurent Le<br />

Bon. Sans distinction de catégorie, de grade ou d’ancienneté,<br />

plusieurs centaines d’agents de la Ville de Paris ont<br />

ainsi répondu présent pour participer à une danse collective<br />

en relation avec l’environnement urbain. Chorégraphiée<br />

et encadrée par Julie Desprairies, elle invite ces<br />

participants à danser le long de la Seine sur plusieurs<br />

kilomètres une portion de paysage, en formant tous les<br />

10 mètres, face au panorama parisien, une ligne fixe<br />

visible par les promeneurs depuis plusieurs points de<br />

vue. Paris à l’infini (la danse) est un geste fédérateur,<br />

tant chorégraphique que sculptural. Citoyen et festif, il<br />

salue les forces vives de la Ville.<br />

www.compagniedesprairies.com<br />

création <strong>nuit</strong> <strong>blanche</strong> 2012<br />

Avec le soutien d’ESMOD (École internationale de mode).<br />

Julie Desprairies, chorégraphie<br />

Élise Ladoué, assistante à la chorégraphie<br />

Juliette Barbier, costumière<br />

Élodie Bergerault, Philippe Chéhère, Maeva Combescot, Hélène<br />

Iratchet, Claudius Nondelo, Élise Olhandéguy, Lyllie Rouvière,<br />

Alexandre Théry, danseurs-encadrants<br />

200 danseurs, agents de la Ville de Paris<br />

Projet visible depuis : l’esplanade du trocadéro (voir page 12),<br />

la pelouse parallèle au cours la reine entre le pont alexandre<br />

iii et le pont de la concorde (voir page 12), la passerelle<br />

léopold-Sédar-Senghor et le pont royal (voir page 22),<br />

le quai Saint-bernard, le jardin tino rossi et le pont de Sully,<br />

l’esplanade de la bnF et la passerelle Simone de beauvoir<br />

(voir page 36) | de 19 h à 23 h 10 : cinq représentations de<br />

10 minutes toutes les heures à 19 h, 20 h, 21 h, 22 h et 23 h |<br />

sur La seine<br />

Projection de mots mis en scène le long des berges de la Seine © ORLAN<br />

orLan<br />

Née en 1947 en France<br />

Vit et travaille entre Paris, New York et Los Angeles<br />

le bœuf sur la langue<br />

PROJEcTION DE MOTS<br />

Biographie<br />

ORLAN interroge depuis les années soixante le statut du<br />

corps dans la société, en particulier le corps féminin, en<br />

dénonçant les violences et les pressions sociales qu’il<br />

subit. Son œuvre se situe dans divers contextes provocateurs,<br />

légitimée par son engagement personnel.<br />

ORLAN parle ainsi « d’art charnel ». Son travail sur le<br />

corps se fait par le biais de différents médiums dont la<br />

photographie numérique utilisée pour ses « Self-Hybridations<br />

» qui hybride des visages de cultures différentes<br />

ou ses autoportraits en Vierge ou Madone réalisés selon<br />

la technique du morphing. L’artiste élargit encore les<br />

frontières de l’art contemporain en utilisant les biotechnologies<br />

pour créer une installation intitulée Manteau<br />

d’Arlequin, faite à partir de cellules de l’artiste et de<br />

cellules d’origines humaine et animale. Parallèlement,<br />

ORLAN enseigne à l’École nationale Supérieure d’arts<br />

de Paris-Cergy.<br />

projet<br />

Certains mots sont usés. Ils sont devenus obsolètes,<br />

démodés, galvaudés. L’artiste corporelle et conceptuelle<br />

ORLAN a formé un comité scientifique et a demandé à<br />

ses acteurs de choisir certains mots qui sont projetés le<br />

long des rives de la Seine. Ce défilement de mots invite les<br />

spectateurs à construire un discours et à faire part de<br />

leurs réactions. Ces mots sont également interrogés en<br />

parallèle sur les ondes de France Culture par les<br />

membres du comité.<br />

www.ORLAN.net<br />

création <strong>nuit</strong> <strong>blanche</strong> 2012<br />

Avec le soutien de la compagnie des Bateaux-Mouches<br />

Projets visibles depuis : les berges de Seine |<br />

de 19 h à mi<strong>nuit</strong> |<br />

<strong>nuit</strong> <strong>blanche</strong> | 9

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