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Dossier presse nuit blanche web

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emma DusonG<br />

Née en 1982 en France<br />

Vit et travaille à Paris<br />

classe, 2012<br />

INSTAllATION / PERfORMANcE<br />

Biographie<br />

Née en 1982, cette artiste pluridisciplinaire à la fois chanteuse<br />

et plasticienne vit et travaille à Paris. Elle a étudié<br />

à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris<br />

(ENSBA), dans les ateliers d’Annette Messager et de<br />

Jean-Marc Bustamante.<br />

Son travail se nourrit de la performance, et en particulier la<br />

voix, à travers des interventions a capella. Ses projets<br />

associent objet et chant, les deux pierres angulaires de son<br />

approche actuelle. Emma Dusong aété récemment<br />

programmée au Pavillon du Palais de Tokyo, dans la Galerie<br />

d’Agnès b. ainsi que dans divers manifestations comme<br />

« Imaginez maintenant ». Elle a également exposé aux côtés<br />

de Gianni Motti, Samuel Bianchini et Thierry Fournier.<br />

Le projet<br />

L’installation d’Emma Dusong met en scène une classe,<br />

dont l’un des pupitres chante, dans la bibliothèque de<br />

l’École d’architecture de Paris Val-de-Seine. La pièce<br />

s’ouvre à 20 h 30 par une performance. Assise sur le<br />

siège du pupitre, l’artiste interagit avec l’objet à travers<br />

une performance vocale et un jeu de mains avec le clapet<br />

qui s’ouvre et se referme, métaphore d’un système qui<br />

nous menace et peut nous empêcher d’agir. Le pupitre<br />

prend ensuite le relais du chant et lorsque l’abattant<br />

s’ouvre, il laisse échapper la voix. La lumière diffusée par<br />

chaque pupitre suggère un savoir que l’on tente de<br />

s’accaparer. L’œuvre propose une réflexion sur la liberté<br />

de penser et de s’exprimer dans l’accès à la connaissance<br />

: y a-t-il un risque à s’interroger ? Que deviennent<br />

nos rêves de savoir face à l’autorité ?<br />

création <strong>nuit</strong> <strong>blanche</strong> 2012<br />

En collaboration avec l’École d’architecture Paris Val-de-Marne.<br />

anToine ponceT<br />

Né en 1964 en France<br />

Vit et travaille à Paris<br />

anthologie du charabia : nocturnales<br />

NUIT DES SAVOIRS / cONféRENcES / PERfORMANcES<br />

Biographie<br />

Antoine Poncet travaille depuis 2003 à une « Anthologie<br />

du charabia » qui a donné lieu à des conférencesperformances<br />

publiques ou radiophoniques (Villa<br />

Arson, musée des Arts décoratifs, Fondation Ricard,<br />

France-culture, Radio Libertaire, etc.). Une extension<br />

formelle de l’esprit du charabia le conduit à produire des<br />

œuvres et à réaliser des expositions sur des sujets historiques<br />

et contrefactuels comme « la Ligne Maginot »,<br />

« les chômeurs intellectuels », « la veste de Murakami »,<br />

« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme»<br />

et dernièrement, « les fétiches anti-gotha ».<br />

projet<br />

Antoine Poncet présente « l’Anthologie du charabia :<br />

Nocturnales », cycle de conférences-performances, où<br />

il recense les langues délirantes, celles qui font obstacle<br />

ou celles qui doublent l’obstacle, celles qui disent<br />

n’importe quoi, n’importe comment, celles qui s’affranchissent<br />

des entraves de la norme, de l’académisme, de<br />

l’époque ou du milieu. Il s’intéresse aux nocturnales ou<br />

langues de la <strong>nuit</strong> : de l’Hypnerotomachie de Poliphile<br />

(récit de Francesco Colonna datant de la Renaissance)<br />

aux langages hermétiques ou langues des oiseaux, aux<br />

glossolalies hypnagogiques et autres langues oniriques.<br />

Il expose également le relevé de la pierre tombale de<br />

Bouvard et Pécuchet.<br />

http://antoineponcet.fr<br />

création <strong>nuit</strong> <strong>blanche</strong> 2012<br />

En collaboration avec l’École d’architecture Paris Val-de-marne.<br />

Véronique Joumard, Lignes de Lumières (sensible). Projecteurs halogènes<br />

(15 projecteurs en angle), modulateur électronique dimension variable, 2002.<br />

Collections Fonds municipal d’art contemporain : présenté dans l’exposition<br />

« Rendez-Vous » organisée par Claire Le Restif, Smack Meulon, Brooklyn, New York<br />

VÉronique JoumarD<br />

lignes de lumières (sensible)<br />

INSTAllATION<br />

KaTinKa BocK<br />

le sol d’incertitude, 2007<br />

INSTAllATION<br />

nicoLas miLHÉ<br />

g8, 2007<br />

INSTAllATION<br />

KaDer aTTia<br />

la colonne sans fin, 2008<br />

INSTAllATION<br />

Quatre œuvres issues de la collection du FMAC (Fonds<br />

municipal d’art contemporain) de la Ville de Paris entrent<br />

en résonance avec les thèmes de Nuit Blanche 2012 :<br />

l’installation de Véronique Joumard « Lignes de lumières<br />

(sensible) », dispositif électrique et lumineux sensible<br />

au son et dont l’intensité varie en fonction des mouvements<br />

du visiteur, est une réflexion sur la lumière et<br />

l’espace ; « Le sol d’incertitude, 2007 » de Katinka Bock<br />

s’intéresse à la ville en mettant en scène les pavés de<br />

Paris enduits de goudron, recouvrant ainsi leur potentiel<br />

révolutionnaire ; l’installation de Nicolas Milhé, « G8,<br />

2007 », constituée d’un alignement de drapeaux renvoyant<br />

aux pays siégeant au G8, préalablement blanchis et<br />

dont l’emblème des nationalités a été effacée, relève d’une<br />

poétique du détournement et de l’intervention à contrepied<br />

en milieu urbain ; enfin, « La colonne sans fin,<br />

2008 », de Kader Attia, composée de mégaphones empilés<br />

est une pièce à la fois « visuellement sonore » et<br />

« silencieusement politique » qui revient sur l’histoire de<br />

la sculpture en détournant un objet de révolte vidé de sa<br />

portée politique.<br />

Les œuvres du parcours sont issues du Fonds municipal d’art<br />

contemporain de la Ville.<br />

En collaboration avec l’École d’architecture Paris Val-de-marne.<br />

3 quai Panhard et levassor | Paris 13e | M° bibliothèque<br />

François-Mitterrand / rer c bibliothèque François-<br />

Mitterrand | de 19 h à 5 h | projet emma dusong de 20 h 30<br />

à 5 h | performance d’emma dusong à 20 h 30 | performances<br />

d’antoine Poncet à 22 h, 23 h 30, 1 h, 2 h 30 |<br />

117. cenTre muLTiFiLière<br />

D’iVry – paris xiii<br />

Jacqueline Dauriac, Suivez mon panache rose, 2012. Visuel réalisé lors des essais,<br />

juillet 2012 © Jacqueline Dauriac<br />

JacqueLine Dauriac<br />

Née en 1945 en France<br />

Vit et travaille à Paris<br />

suivez mon panache rose, 2012<br />

INSTAllATION<br />

Biographie<br />

Jacqueline Dauriac intervient dans l’espace public pour y<br />

proposer des ambiances sensibles, positives et sensuelles,<br />

à la poursuite du plaisir, de la conscience de soi, du jeu<br />

dans le monde et de la transformation de celui-ci par de<br />

nouvelles visions révélées par la lumière colorée.<br />

Parmi ses installations les plus récentes : le vertige du<br />

Domaine Pommery en 2007, Nuit Blanche 2010 à l’église<br />

Saint-Eustache, « Soyons Soyeux » pour le parc des Brotteaux<br />

à Lyon et l’étonnante évocation de Peter Pan pour le<br />

festival A-Part de Saint-Rémi de Provence en 2012.<br />

Jacqueline Dauriac a aussi construit de grands ensembles<br />

d’ateliers d’artistes, en soulignant que « construire est une<br />

façon d’inviter le paradis dans notre quotidien ».<br />

projet<br />

Jacqueline Dauriac transforme les fumées de l’usine du<br />

centre multifilière d’Ivry – Paris XIII en les éclairant avec<br />

des lumières dynamiques colorées. « Suivez mon<br />

panache rose » souligne la conscience verte de notre<br />

comportement mais propose aussi un dépassement de<br />

la désillusion et une possible appropriation des images de<br />

la Ville sublimée à travers l’incroyable beauté des fumées<br />

éclairées.<br />

jacquelinedauriac.net<br />

création <strong>nuit</strong> <strong>blanche</strong> 2012<br />

Un projet accueilli par le Syctom, l’agence métropolitaine des<br />

déchets ménagers, avec le soutien de la ville d’Ivry-sur-Seine.<br />

Site non accessible au public | projet visible depuis la ville |<br />

de 19 h à 7 h<br />

<strong>nuit</strong> <strong>blanche</strong> | 46

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