Manuscrit - laboratoire PROTEE - Université du Sud - Toulon - Var
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L’utilisation de ce type de modèle, au niveau où il est développé ici, est assez simple et ne<br />
requiert pas de logiciel élaboré ; un simple outil d’optimisation suffira à l’optimisation de ces<br />
paramètres.<br />
[L] T (M)<br />
1e-7<br />
8e-8<br />
6e-8<br />
4e-8<br />
2e-8<br />
0<br />
2 4 6 8 10<br />
logK<br />
Figure I-4 : Distribution continue (bimodales) et discrète (6 sites)<br />
Distribution Discrète<br />
Distribution Continue<br />
Une MON sera donc représentée par plusieurs fonctions, chacune étant spécifique à un<br />
élément (Benedetti M.F. et al., 1996 ; Kinniburg D.G. et al., 1999 ; Milne C.J. et al., 2001 ;<br />
Ritchie J.D. et Per<strong>du</strong>e J.M., 2003). La Figure I-4 présente une distribution continue simulant<br />
les interactions entre le proton et une MON hypothétique. Les deux fonctions gaussiennes<br />
sont respectivement centrées sur les sites de type carboxyliques et phénoliques, comme cela<br />
est souvent observé sur les MON.<br />
Le modèle continu le plus utilisé et abouti, que nous retrouvons couramment dans la<br />
littérature, est le modèle NICA-Donnan (Kinniburgh D.G. et al., 1996). Ce modèle se<br />
compose en fait de 2 parties : le modèle NICA (Non Ideal Competitive Adsorption, Koopal<br />
L.K. et al., 1994) qui décrit les liaisons spécifiques qui ont lieu entre les cations et la surface<br />
chargée négativement de la MON par une distribution continue de sites d’affinités, et le<br />
modèle Donnan (Benedetti M.F., 1995), qui permet de décrire les liaisons non spécifiques,<br />
c'est-à-dire des liaisons coulombiennes existant entre les cations et une charge globale<br />
négative rési<strong>du</strong>elle présente sur la MON.<br />
IB2c2(b) Approche discrète<br />
A l’inverse de l’approche continue, et comme son nom l’indique, l’approche discrète repose<br />
sur la modélisation des propriétés de la MOND par une distribution discrète de ligands. Cette<br />
approche permet donc aussi de caractériser la complexation d’un mélange de molécules<br />
simples (EDTA, phénol, cystéine…), ce qui est difficile avec un modèle continu.<br />
Ces ligands sont caractérisés à l’aide de paramètres de complexation : Concentration,<br />
constante de stabilité et/ou d’acidité. Le nombre de ligands nécessaires à une modélisation<br />
correcte est bien évidemment lié à la complexité de la MOND étudiée. Les données<br />
expérimentales seront également limitantes de par leur précision, la fenêtre analytique<br />
balayée, les capacités d’optimisation <strong>du</strong> programme utilisé (souvent limité à un nombre<br />
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